ݿ ݿ ݳ ݳ ݳ ݿ ݳ ݳ ݳ ݳ ݳ ݳ ݳ ݳ -=A PREVIOUSLY UNKNOWN LIFESTYLE=- 27-03-93 Dans ce cinquime numro de NPC: ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ͻ ۺ Ķ ۺTable des matires / Disclaimer -=ThE PoSSe=- ۺditorial de NPC #5 Blitzkreig ۺLe franc parler du vieux Mde Merlin l'Emmerdeur ۺThe postman always quote twice Votre courrier ۺVirtualityExperienceIllusionFusion Mental Floss ۺOh no! Another NPC song! L0grus ۺNYC: le march noir des armes... Blitzkreig ۺL'encryptage de A Z Subhuman Punisher ۺAlliances NPC Blitzkreig ۺRadio-pirates: premiers pas... Coaxial Karma ۺLe pire ennemi du pirate THX 1138 ۺMa vie avec la nytroglycrine... Hysterix ۺOutdials de VMB... Knight Excalibur ۺBURPS Cyberpunk L0grus ۺLes portes du Bell... Atreid Bevatron ۺChrie, barre les portes on sort...Santa Claus ۺINTERNET et TYMNET Coaxial Karma ۺTeam H/P USA v/s Team H/P Qubec Mental Floss ۺLa liste noire de NPC Blitzkreig ۺEquifax redux... Atreid Bevatron ۺTrashing, Bell style -=ThE PoSSe=- ۺStill another NPC Song (sigh!) L0grus ۺRead the news... -=ThE PoSSe=- ۺFiction et compagnie Atreid Bevatron ͼ NPC are: Officiers Collaborateurs Blitzkreig Santa Claus Coaxial Karma Merlin L'Emmerdeur Mental Floss THX 1138 Atreid Bevatron L0grus The Subhuman Punisher Hysteric Knight Excalibur INVITE SPECIAL Dick Racker DISCLAIMER - AVERTISSEMENT Ce magazine n'est pas recommand aux gens qui portent un Pacemaker, aux mes sensibles, et aux moralisateurs. Tenez-vous le pour dit, et abstenez-vous! Ceci va probablement tre le disclaimer le plus long de l'histoire des magazines underground car, sur les conseils de gens gnralement bien verss dans le domaine (vous savez que les avocats rclament 150$ de l'heure? Chi!) une mise au point exhaustive doit tre faite avant de vous permettre de poursuivre votre lecture (et non pas de poursuivre Northern Phun Co.: vous tes pas drles!). 1) Tous les articles de ce magazine ne sont publis qu' titre d'information. L'application de une ou des technique(s) explique(s) dans ces pages peuvent entraner la mort, des blessures srieuses, l'impuissance, la perte de votre virginit, des poursuites judiciaires embtantes, le bris de votre ordinateur, la nomination de Camil Samson la tte du Parti Libral ou, pire encore, vous pourriez devenir comme vos parents! 2) Northern Phun Co., qui est un organisme but non-lucratif, avec une vocation quasiment philanthropique, ne sera en aucun temps tenu pour responsable de l'irresponsabilit des auteurs qui publient des articles dans ces pages. L'entire responsabilit, et la preuve de la vracit desdits articles, revient aux auteurs. On est mal parti, l, les enfants... 3) Les officiers clairement identifis de Northern Phun Co. sont seuls habilits parler au nom du groupe, et NPC ne serait tre tenu pour responsable de la conduite (ou de l'inconduite) des collaborateurs de NPC sur les babs de la plante Terre. De plus, seuls les textes des officers de Northern Phun Co. sont vrifis pour leur exactitude. 4) La lecture de Northern Phun Co., quoique rjouissante, peut entraner aussi des problmes de sant mentale et des cas de pilosit manuelle (comme pour la masturbation). 5) Northern Phun Co accepte, priori, de publier tous les textes touchant au H/P/C/A/V-et-le-reste qui lui seront soumis. NPC refusera, par contre, tout texte encourageant la discrimination d'une ou des personne(s) en fonction de leur origines ethniques, de leur religion ou de leur sexe. Si vous voulez bouffer du ngre, engagez-vous plutt dans la police... 6) Northern Phun Co. tient rappeler ses lecteurs qu'il faut soigneusement se brosser les dents aprs chaque repas. Et n'oubliez pas la soie dentaire! Est-ce que a suffit l? O nous rejoindre? ------------------ D la nature "volatile" de notre produit, les babs qui nous supportent le sont tout aussi. Ceci dit: Vous avez toutes les chances de pogner un des officiers de NPC sur les babs PUBLICS suivants (on pousse la perversion jusque l!). Galaxy BBS : 418-628-5150 Light BBS : 418-651-5664 Wild BBS : 418-658-8939 Black Palace : 418-831-1602 Si votre babillard public (hors 418) dsire ouvrir une section NPC, n'hsitez pas nous contacter. C'est gratuit! Nous sommes aussi (naturellement) sur les boards pirates de Qubec. En fait, sur Workshop, il y a tous les officiers de NPC qui prennent un bain de soleil... C'est comme qui dirait notre H.Q. underground. Land of Silence refait surface Qubec, sur NukeNet s.v.p... Alors, si vous voulez venir y jeter un coup d'oeil, laissez un message sur une de nos VMB, et on vous rappellera. Nos sites officiels H/P hors-418 sont: Silicon Valley 204-XXX-XXXX The Dial Up 514-XXX-XXXX Brain Damage 819-XXX-XXXX The Pentagon 416-XXX-XXXX A Montral, NPC est aussi, officieusement, Cybernetic Violence et Phrozen Realm, et plusieurs autres. Your best bet is... Quelqu'un a parl de VMB? Essayez celle-i: 1-800-521-2070, code *169 (VMB) Nous avons aussi deux adresses Internet pour e-mail: subhuman@silicon.bison.mb.ca tsp@works.UUCP Et si malgr tout a vous n'tes pas capable de nous rejoindre, appelez l'Arme du Salut, et demandez Roger... CE MAGAZINE EST COMMANDITE PAR BELL SPCIAL GROSSE POMME ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ WHEN THE GOING GETS TOUGH, THE THUGS GET HACKING... ditorial #5 par Blitzkreig Onward with the number 5! Il y a un paquet de monde qui a allum sur notre prcdent numro, le 4, certains avec des critiques ngatives, style "vous tes trop technique", mais on s'en balance, parce que ce sont les mmes twits qui nous accusaient au numro 3 de ne pas tre ASSEZ technique. Et il y a ceux qui trouvent que, quelque part, NPC est devenu un instrument politique. Pas d'erreur, les mecs: vous avez tout fait raison... Ces mmes personnes nous demandent ce qui nous motive travailler d'arrache-pieds pour produire ce MENSUEL, parce que, manifestement, ce n'est pas avec le mag que vous avez sous les yeux qu'on va faire de l'argent. Eh bien, je vais vous dire, chres mes perplexes: de tous les temps et de toutes les poques, les mouvements underground ont toujours su, moins par choix que par obligation, adapter trs rapidement les nouvelles technologies afin de les placer au service de la contre-culture. Nous pensons au futur en tirant des leons du pass: la premire presse imprimer de Gutenberg n'avait pas d'autre but que de librer, en imprimant des bibles dans la langue de tous les jours, la population d'alors du joug de l'glise qui contrlait les masses avec la parole de Dieu, qu'elle tait alors seule possder, donc interprter comme bon lui semblait, et du latin, encore! Mais ds que les presses se sont "dmocratises", le Systme s'est empress de codifier une srie de rglements pour contrler le contenu des messages. Et travers les sicles, ce mme processus se poursuit. l'aube d'un nouveau millnaire, nous avons un tout nouvel outil entre les mains, qui nous ouvre les portes du cyberspace, un espace tellement inimaginable que a va prendre un petit bout de temps avant que les lgislateurs aient termin de poser des cltures autour. Nous sommes aux portes d'un royaume, les kids, o tout est encore possible, o tout peut encore tre dit et tout peut encore tre fait. Deux choix s'offrent maintenant vous: batifoler comme des chiens sans laisse dans le cyberspace, en attendant que les gardiens de la socit viennent planter leurs vilains piquets, ou profiter de cette relative libert pour imaginer des moyens pour que les piquets ne soient jamais poss, en d'autres termes, identifier ce territoire comme le ntre, et prparer dj les dfenses dont nous auront besoin lorsque le Systme va se pointer ici, avec ses grosses bottes, et tenter d'y faire la Loi... Et si vous pensez toujours que des cyberpunks ne devraient pas perdre leur temps avec la "politique", dites-vous que nous sommes les dignes descendants des punks de '76. Les Sex Pistols chantaient peut-tre le No Future, mais ils clamaient bien haut qu'ils taient des anarchistes, et traaient, la moindre occasion qui leur tait offerte, des portraits pas trop engageants de la monarchie et des britanniques. Les Clash, autres rebelles s'il en fut, ont mme pondu un triple album qui s'appelait "Sandinista"! En clair, le rock, ou enfin sa face rebelle, a toujours aim surfer sur la lame du rasoir, sur la tranche fun et revendicatrice de la socit mise nu. One step beyond: remplacez No Future par ATZS11QW7=50, et vous avez la face cache de l'informatique, le ct rock & roll du hacking, le cyberpunk. Et la politique l-dedans? Ah! Nous, on aimerait bien ne pas avoir penser tous ces cons de politiciens et tous ces merdeux de magnats d'entreprise, mais dans une socit o les modles se mlangent, ou John Kennedy est une toile pop que l'on retrouve sur la mme tablette que Marilyn Monroe, une socit o le prsident des States joue du sax chez Arsenio et se fait lire par la gnration MTV, bref, une socit o les barrires sparant l'tat et le socio-fucking-culturel se sont effondres, tu ne peux plus placer un pied dans cet univers sans trbucher sur un objet politique alors que tu te croyais dans le sentier de la pop culture. Cette conjonction chaotique des univers pars de la socit exige que nous cessions de nier, d'un point de vue dialectique, que chaque prise de position dans le cyberspace aura maintenant ses effets la chambre des Communes. Ouf! Je sais pas si vous avez compris, l. Tiens: une image... Paul Sarrasin sera un jour candidat conservateur... Blue Jeans Solid sur Ottawa Rock Beach... Vous voyez ce que je veux dire quand je parle de conjonction invitable des univers? Alors, ce que foncirement on vous propose, ce sont des trucs, appuys par une philosophie, pour cultiver votre "attitude" par rapport la socit. Vous pouvez utiliser nos conseils pour vous amuser btement certes, insouciants que vous tes ;-) Mais vous pouvez aussi faire entendre votre voix, et avoir assez de poids dans la machine pour faire une diffrence! Et a, si vous voulez mon avis, c'est encore plus AMUSANT... N'oubliez pas les kids, pour le moment, c'est nous tous, collectivement, qui possdons la technologie et les connaissances ncessaires, et pas eux... Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud, il faut donner notre maximum pendant que nous avons encore l'avantage numrique... Faire une diffrence... wouldn't it be great? It sure is fun, though! Parce que il y a une nouvelle rvolution qui s'en vient, les mecs. Les signes avant-coureurs sont l. Mme que, dans mon livre moi, elle est dj commence. Prenez comme exemple concret l'assaut donn par les commerants de Montral l'Htel de ville. Un symptme parmi bien d'autres du ras-le-bol gnralis vis--vis des pouvoirs des gestionnaires politiques et conomiques. H! Pour que des petits bourgeois se mettent tout saccager, au vu et au su de la police, il faut que la coupe soit pleine! Les politiciens ont dj commenc prendre des mesures exceptionnelles pour censurer et contrler la diffusion de l'information (voir notre rubrique de presse, "Read the news, don't believe the hype"). Oui, regardez autour de vous, mes frres, et comprenez que la rvolution est pour bientt. Mais ce ne sont pas des Lortie dont aura besoin cette rvolution, ce ne sont pas non plus des Paul Rose. Ce sera des nouveaux anars qui possdent une matrise avance des nouvelles technologies de la communication... ----- En parlant de technologie, vous tenez entre vos petites mains moites le numro 5 de Northern Phun Co. -le mensuel-, nous l'avons dj dit. Ou peut- tre n'en tes-vous qu' l'tape de la lecture avant impression. l'heure o les diteurs de texte shareware abondent, on aimerait bien que vous arrtiez de vous plaindre propos de la grosseur des NPC, et des problmes de lecture qui vous assaillent quand vous essayez des programmes de fifs comme QEdit et autres supposs diteurs de textes qui ne font pas le poids. Si vous n'tes pas foutu d'avoir Word Perfect ou Norton Utilities sur votre machine, il y a un lecteur qui a pens vous. Nous joignons au prsent numro un petit programme, NPCVIEW1.ZIP, un viewer qui vient harnacher et domestiquer les commandes du DOS, pour vous permettre d'ajouter un petit peu de couleur votre vie... C'est un cadeau inopin d'un de nos lecteurs, donc, un de ces merveilleux reprsentants de la majorit silencieuse qui lit NPC, Dick Racker. Pour avoir discut un peu au tlphone avec lui, je puis vous assurer que vous n'avez pas fini d'entendre parler de Dick Racker car, au niveau programmation et dynamisme (!), il en vaut bien d'autres. Salut toi, Dick, et encore merci pour ton cadeau... Avis aux intresss: il y a mme une commande pour imprimer NPC! Non mais c'est vrai! On se dcarcasse pour vous produire LE magazine de l'underground de la francophonie, et certains d'entre vous ne sont mme pas foutus de sacrifier une rame de papier pour conserver l'objet. Et Dieu sait qu'il y a dans ces pages des textes qui mritent d'tre conservs pour la postrit... Coaxial Karma y est all aussi du sien, nous crivant un petit utilitaire pour ceux qui travaillent avec HADES... Mais plus dans un prochain numro... ----- Encore une fois, nous nous sommes dpasss, pour ce NPC 5. Pour continuer sur la lance de la politique ditoriale inaugure dans le numro prcdent, vous y trouverez et des textes techniques, et des textes gnralistes. Knight Excalibur, du 819, reprend le flambeau des VMB l o Mental Floss s'est arrt le mois dernier. Vous savez maintenant comment hacker une VMB, eh bien trouvez les outdials maintenant! C'est encore mieux qu'un PBX, je vous jure! The SubHuman Punisher nous a concoct, ce mois-ci, un papier fort intressant sur la cryptologie de A Z, avec une copie de PGP 2.2 (Pretty Good Privacy) la cl! Tout comme la distribution par NPC de Toneloc et de quelques informations privilgies propos du scan avaient lanc, Qubec, une frnsie du 800, nous esprons que les messageries prives des babs vont dborder, d'ici quelques semaines, de textes encrypts. A vos cls, prts? Partez! Atreid Bevatron continue tirer, au grand plaisir de tous, dans les jambes d'quifax ce mois-ci. En passant, CIS.ZIP est rendu sur les babs pirates (le term pour communiquer avec Equifax, avec quelques numros en prime, le tout courtoisie de vos amis de NPC). Santa Claus nous amne visiter The Phrozen Realm, dans le 514, le board du plus connu des hackers canadiens, Mechanix. L0grus nous parle du GURPS Cyberpunk, de Steve Jackson Games. Mental Floss est all dans le cyberspace, grce aux machines ralit virtuelle. Il a endoss le harnais, fix le casque, ajust son stick... et il en est revenu ravi! THX 1138 se penche sur la condition fminine (ciel!). Merlin L'emmerdeur nous fait une petite monte de lait sur l'conomie. Le fantme de Ral Caouette n'est pas loin... Fiction et Compagnie vous offre de plus ce mois-ci une dramatique radio crite par Atreid Bevatron. Et comme si tout cela n'tait pas assez, nous vous invitons aussi participer aux Alliances Northern Phun Co., nous vous parlons de la scne dans le 514 et ailleurs. Et ce n'est pas termin! Nous vous racontons notre voyage fabuleux vers le New York underground, nous vous donnons un petit coup de pouce pour construire votre premire radio pirate, nous vous fournissons les numros de tlphone de TOUS les dputs de la Chambre des Communes, nous vous proposons notre rsum de presse du mois, nous... Mais pourquoi ne pas vous laisser la surprise? Read on, fellow travelers du cyberspace, et rendez-vous le 25 avril pour NPC 6! NPC RULES IN '93! LE FRANC PARLER DU VIEUX MDE par Merlin L'Emmerdeur Aujourd'hui, un cours en conomie selon Merlin L'Emmerdeur. Ne vous sauvez pas petits morveux sous prtexte que vous avez une MTS faire soigner ou un petit frre faire congeler, je comprends trs bien que vous ne pigez strictement rien l'conomie, mais rassurez-vous, Bourassa non plus, Wilson encore moins et Grard "D" Lvesque ne comprend mme pas pourquoi on l'a choisi lui plutt que Mickey Mouse. Les apprenti-sorciers ont fait a tellement compliqu que Dieu lui-mme n'est plus tout--fait certain d'avoir trois personnes en lui: une fois dvalues, trois personnes a fait combien? Et hors taxe? Ou bien en dollar amricain? Ou bien en tenant compte de la valeur ajoute, ou encore en considrant les abattements fiscaux? Le Saint-Esprit est-il dductible d'impt? Au fdral ou seulement au provincial? Ramenons les choses leur plus simple expression. Imaginez une socit (ou un pays) o il y aurait 100 mles en rut (y sont ben tous pareils...) et 100 putes en ge d'exercer. Une pute cote un dollar la passe (la valeur de l'argent est CONVENTIONNELLE, a veut dire qu'on s'entend pour...). Si les 100 gars veulent se faire chacun une pute (ce qui est bien lgitime), il faut que l'tat (ou le petit boss de la gang) mette $ 100 en circulation. Qu'arrive-t-il si l'tat n'met que 50 dollars? Il y a 50 gars qui se payent une pute (et cinquante chmeuses). Ou cent gars qui se payent une demi-pute. Mais comme il est trs frustrant de se payer une demi-pute (cot interruptus et tout a), les 50 autres gars prfreront emprunter chacun un dollar pour s'offrir une pleine pute. Or qui c'est qui est content quand on vient leur emprunter de l'argent? Les prteurs! Le noeud du problme est l. Qui c,est qui dit la Banque du canada combien il faut imprimer et distribuer de billets? Les prteurs! Qui c'est qui finance la campagne la chefferie de Kim (madame) Campbell? Les prteurs! Petit mec qui en a probablement contre la gnration des baby boomers (parce que, n'est-ce pas, ils ont pris toutes les jobs et on balanc le pays dans la crise...), il n'y a qu'une chose qui puisse justifier une crise conomique (une vraie) et c'est la RARET d'une ressource essentielle. Si demain il n'y avait plus une seule goutte de ptrole, tu te retrouverais devant une vraie crise. Or, y a-t-il une vraie raret? part une raret congnitale d'intelligence... Tiens, y a-t-il une raret de chmeurs? Y a-t- il une raret de carottes? Lors d'une crise conomique, les carottes cessent- elles de pousser? Sinon, pourquoi personne ne peut-il plus s'en payer une? Vous voulez ventuellement vous offrir une pute plein temps (ne vous faites pas d'illusion, ce sont toutes de putes et il n'y a pas de mal , c'est bien et c'est normal) et peut-tre avoir deux ou trois petites reproductions de vous-mme (il faut pourtant tre bien prtentieux pour croire que ses gnes en valent la peine ou l'effort d'tre reproduits, mais c'est humain): savez-vous pourquoi c'est si difficile? C'est parce que ces gens-l vous prennent pour des cons. Au fond c'est un peu normal puisque vous votez pour eux. Dites-vous bien qu'une patate vaut une tomate et que cent mille tomates valent une Cadillac. Tout ce qui s'interpose entre ces deux ralits est directement sorti de la cervelle avarie d'un docteur en conomie qui ne serait mme pas foutu de reconnatre un oignon d'entre ses confrres de promotion. Tu sais pourquoi j'ai raison, petit gars? Bourassa est sorti de Harvard. Il gouverne depuis huit ans. Regarde o on en est. C'est pas parce que t'es jeune que t'es con! Avoir un cancer de la peau c'est facile, pour avoir un cancer du cerveau, il faut en avoir un. Merlin L'Emmerdeur THE POSTMAN ALWAYS QUOTE TWICE Votre Courrier par -=ThE PoSSe=- Encore quelques lettres, histoire de ne pas vous coeurer. Il y a FISH, qui voulait voir si sa connexion Internet fonctionnait, et si nos acomptes c'tait du vent... Il a maintenant sa rponse, je crois... ------------------- From sys6626!bison!ccu!astrosun.phy.ulaval.ca!epoisson Sun Mar 7 15:36:59 1993 remote from silicon Received: by silicon.bison.mb.ca (1.65/waf) via UUCP; Sun, 14 Mar 93 04:24:22 PST for subhuman Received: by sys6626.bison.mb.ca (1.65/waf) via UUCP; Sun, 07 Mar 93 16:58:00 CST for silicon!subhuman Received: by bison.mb.ca (1.65/waf) via UUCP; Sun, 07 Mar 93 14:16:18 CST for subhuman@silicon.bison.mb.ca Received: from lacroix.ecn.ulaval.ca by ccu.UManitoba.CA (4.1/25-eef) id AA06771; Sun, 7 Mar 93 15:36:59 CST Date: Sun, 7 Mar 93 16:31:21 EST From: epoisson@astrosun.phy.ulaval.ca Hello [NpC]! How are ya?? This is a test from ulaval, juste to see if thiz shit work! Don't try to contact me, epoisson is NOT my login. It's just a fictive rcpt, and if you receive this, drop a note about it in #5, just say, FISH, we got it, your shit works! BYE! %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% Comme vous le savez, nous sommes descendus NYC pour rencontrer du monde et distribuer NPC. Mine de rien, les amricains y ont jet un coup d'oeil, apparemment. On a trouv ces conversations sur divers babs... ---Logged on Silicon Valley BBS [2o4] NPC/CDC/Freedom/Usenet/UUCP [779/805] From : Iceman #1 To : All Subject: NPC Date : 09 Mar 93 23:02 If any of you know french (unfortunately I don't), check out NPC, since we're now a distribution site. Seems to be a very well compiled magazine, with alot of info. ------------------- [general.local #1] [800/805] From : Lazarus Long #47 To : All Subject: NPC Date : 10 Mar 93 22:42 Well I dunno if anyone else has the rudiments of french to give this magazine a look see but it seemed pretty good. Figured I'd mention a few things in it though to encourage people just considering it to actually take a look. The first issue (which is the only one I have looked at so far) had an excelent article on PBXs (in my opinion). I didn't know too much about them before and this explained things fairly simply (even though it was in french). Ultimatly I skipped a bunch of stuff at the end because I lost interest (I prefer generalities to detailed specifics I guess). Some stuff seemed pretty sophmoric but I guess that comes with the territory. Even if you only know very basic french you would probably be able to pick up a few things from this because a lot of it is similar to english (especially quebecois)...the quebecois slang though is...bizzare. LAZ -------------------- Vous trouvez que notre franais est... bizarre? Vous devriez nous voir quand on s'essaie avec le polonais! Mais de retour de ce ct-ci de la frontire... ------------------- SECTION : Northern Phun Co., #1530 (PRIVEE) DATE : 19/02/93 19:52 (RECU LE 20/02/93 17:41) DE : M. B. A : Blitzkreig SUJET : $$$$ Pourquoi pas ecrire sur: Tous les moyens de se servir de son ordi a des fin monetaires$$$ Vaut-il la peine de caller LD Un 14.4...ou un 300 Backdoor Un autre virus mais en assembleur Meilleurs virus disponibles sur le marche! ........ -------------------- Pour les sous, tu repasseras... Si tu n'es pas capable de deviner par toi-mme comment faire du fric avec ton ordi... Ce n'est de toutes faons pas la proccupation de ce mensuel. Oui les LD valent la peine... Non, la grosseur du modem n'a pas beaucoup d'importance, moins que tu sois un WaReZ puppy. Les backdoor, c'est pour trasher les babs, et c'est un peu ridicule de trasher des babs. Est-ce qu'on a eu besoin de trasher 9-1-1, nous? ;-) Les virus: on y pense, on y pense... ----------------------- SECTION : Northern Phun Co., #23024 (PUBLIQUE) DATE : 17/03/93 07:01 (RECU LE 19/03/93 17:41) DE : M.A.D. A : Blitzkreig SUJET : Bien sur... Salut Blitzkreig! J'ai download et lu les quatres mags de NPC, Flicitations, ca fait deux ans que j'ai un modem et je peut te dire que c'est le phnomne auquel je porte le plus d'attention. Je ne sait pas si je suis fait pour le H\P mais vous ca vous fait parfaitement bien. Ce qui m'impressionne le plus, c'est quifax... si vraiment vous rentrer dans ce rseau de dossiers gouvernement (j'hais crire ce mot), vous tes encore meilleurs que je le pensais...(Prend tu les commandes pour les dossiers sur quifax ?) Si on est pas oblig de hacker la NASA et le Pentagone pour aller sur des babs pirates, je suis prt uploader mon HD pour faire un tour sur quelques babillards "noirs"... Tant qu' mettre un article sur le zip-gun, tu pourrais bien en mettre un sur l'ampoule gaz. tu connais? ... Percer un trou dans une ampoule, remplir de gaz avec une seringue et reboucher le trou. simple non? Et si tu veut allumer cette ampoule aprs c, je te conseille de t'acheter une rallonge... ;-) Salut et longue vie (le FBI te court aprs...) ̵>=- Lethal Byte -=<ƹ -------------------------- Salut Lethal! 1) On ne prend pas de commandes pour Equifax, quelques exceptions prs... En passant, Equifax n'est pas un rseau gouvernemental. 2) L'ampoule gaz, j'avais vu a dans "Wrong Is Right", un film avec Sean Connery... 3) A propos du FBI: ne me fait pas rire, j'ai les lvres gerces! Sur ce, n'hsitez pas nous crire! Virtuality Experience Illusion Fusion Par Mental Floss L'poque du Atari 2600, Intellevision, Colecovision et Mille-Borne, est bel et bien termin. Vous avez quitt l'aire de Fred Caillou et vous tes maintenant rendu dans le Cyberspace. Ces jeux prhistoriques ont fait place la ralit virtuelle (VR). Pourquoi ne pas profiter de la puissance des nos ordinateurs, pour mettre sur pied un nouveau concept d'amusement en salle (lire arcade). Un concept qui consisterait l'interaction entre le joueur et la machine. Pas vraiment comme le principe des flips ou du Pac-Man, mais plutt comme un univers clt o plusieurs joueurs incarnants des personnages diffrents s'affrontent ou s'entraident. Il serait intressant de recrer la ralit en sons et en images virtuelles, pourquoi ne pas appel cela la ralit virtuelle? Le premier jeu de VR disponible sur le march est Dactyl Nightmare. Dactyl comme dans pterodactyl, vous verez plus loin le rapport de cette bte. Nous, officiers de NpC, avons eu la chance d'essayer cet engin lors de notre visite New-York. Le but du jeu est trs simple, faire clater la cervelle de tes trois autres amis. De 1 12 joueurs peuvent jouer simultanment, soit en mode single ou link. Le mode single permet de jouer contre l'ordinateur, ce mode n'est pas intressant parce qu'il n'y a pas d'interaction entre les joueurs. Vu que c'est pour avoir de l'interaction qu'on revt le CyberWEAR, il faut donc jouer en mode link. Le concept est simple, un grand terrain cadrill entour de 4 plateaux rejoignables chacun par un escalier. De plus, on peut se dplacer d'un plateau l'autre l'aide d'un tapis volant qui apparat de temps en temps l'cran. Les opposants sont arms d'une arme qui tire un projectile parcourant une certaine distance avant de tomber. L'arme en tant que tel n'est pas une mitraillette ou un lance-missile, donc entre chaque tir il faut attendre quelques secondes avant que l'arme se recharge. La prsence d'un ptrodactyl qui rdent au-dessus de votre tte, vient ajouter un peu de piquant au jeu. Parfois l'oiseau plonge sur vous pour tenter de vous arracher du sol, le seul moyen de s'en sortir est de tirer dessus avant qu'il soit trop tard. Sinon vous vous verez s'envoler avec lui et il vous lchera une assez bonne distance du sol, pour que vous puissiez aller tartiner le plancher avec votre cerveau. Croyez-moi, le plus plaisant dans ce jeu est de mourir. On voit ses bras, ses jambes et sa tte clater, tout a dans un savoureux giclement de sang. Ct intrt le jeu est trs bon, mais aprs 6-7 parties en ligne le jeu devient montone car le principe est toujours le mme. En ce qui concerne le CyberWEAR, vous tes munis d'un casque ajustable la BobaFett, d'une ceinture la taille et d'un pseudo fusil la main. Le casque et la manette contiennent des censeurs, Polthemus 3D sensors, qui permettent de dire l'ordinateur dans quelle direction vous regardez et tirez. De plus, un anneau au tour de vous, vous empche d'aller chasser l'ennemi dans le stationnement. Pour vous dplacer dans l'espace de jeu, il suffit d'appuyer sur le bouton du haut de la manette, vous avancerez alors dans la direction vers laquelle vous regarder. L'autre bouton sert exterminer le compagnon de jeu. Pour tourner vous dplacez votre corps ou votre tte dans la direction voulue. Votre bras se trouve devant vous tenant l'arme, vous allongez le bras et le bras s'allonge, tournez votre main la main tourne, pliez votre bras le bras plie. Si vous regardez le ciel vous verez le ciel, si vous regardez le sol vous verez vos pieds. Ce qui m'a le plus impressionn dans tout a, c'est lorsqu'on regarde ses pieds et en mme temps on se penche, on verra alors nos genoux se plier. Les ennemis, habills de couleurs diffrentes, ressemblent un peu aux personnages de 4D Boxing. Le systme rpond assez rapidement vos mouvements, mais on note un lger ralentissement lorsque les 4 joueurs avancent en mme temps. Le musique et les voix sont en quadraphonie digital, de plus on peut parler aux autre joueurs l'aide de micro intgrs au casque. Parlons maintenant de la quincaillerie. Le jeu Dactyl Nightmare est distribu en Amrique par Horizon Entertainment. Il a t conu par CyberSTUDIO (alliance entre Spectrum Holobyte, W Industries d'Angletterre, Alameda CA. et Horizon Entertainment). Le noyau du systme est le EXPALITY (Experience Provider for Virtual Reality). L'ordinateur utilise un motherboard modifi d'Amiga 3000 (processeur 68030-25Mhz et un co-processeur mathmatique 68882), pour faire fonctionner en parrallle deux processeurs graphiques TI34020 booster avec deux co-processeurs mathmatique 40MFlop TI34082 RISC. L'ordinateur permet de crer 30,000 polygnes indpendants par seconde, et ce 30 images seconde. Les images sont affiches sur un cran 110 degrs couleur double cristaux liquides, situ dans le casque environ 2 pouces des yeux. Les images, les effets sonore, la musique et le CyberWORLD sont gards sur un CD-ROM 550 megs et un HD de 100 megs. Chaque station cote environ 65000$ et on peut en relier 12 ensemble l'aide d'un rseau Ethernet. En gros a cote un bras mais a fesse dans le dash... A part Dactyl Nightmare, il existe d'autres jeux. Dans Dactyl II la suite, vous faites quipe avec d'autres CyberPUNK de votre trempe pour essayer de conqurir le drapeau de l'ennemi. Arm d'une arbalte, d'une hache et d'un bouclier vous dcoupez en rondelles l'ennemi vous faisant face en attendant de trouver le drapeau en question. CyberQUEST, un jeu de rle la dungeon & dragons qui se droule dans le moyen ge. Le joueur doit se munir d'un cl lectronique, qui garde en mmoire le personnage choisi, le nombre de crdits et la place rendu dans le jeu. Aussi il existe 5 jeux assis: HERO, BATTLESPHERE (3d space battle), EXOREX (exoskeletal armored combat vehicule), VTOL et TOTAL DESTRUCTION (stock car race). Dans le futur on doit s'attendre des jeux contenant de l'animation video et des paysages ralistes. Prsentement CyberSTUDIO dveloppe un jeu de simulation de guerre avec avions, tanks et soldats. Critique personnelle. J'ai ador ce jeu, mme s'il n'y a pas tellement d'action. C'est un tout autre feeling de jouer un jeu VR comparer un jeu standard d'arcade. C'est sr que le jeu est encore un stade primitif, des personnes qui se tirent et qui se sauvent. Mais pour quelque chose qui dbute, a du beat. Dans pas grand temps, le VR va craser les machines d'arcades comme on les connat aujourd'hui. Mme si une partie de 3 minutes et demi cote 5 dollars, il est prfrable dans jouer 4-5 de suite pour vraiment apprcier le jeu. Car a prend 1 2 partie avant d'avoir le parfait contrle de l'engin. A ma connaissance, il n'y a pas encore d'endroit au Canada o l'on peut essayer ces jeux. Aux USA la liste est longue, pour n'en nommer que quelques uns: The Quarters, Kirkland WA Timeout, Springfield VA Forest Fair Mall, Cincinnati OH Adventure, Crestwood MO SmithHaven Mall, Long Island NY U.C.Berkeley, Berkeley CA NOTE: ----- Les machines de VR ne sont pas recommandes aux personnes souffrant d'pillepsie ou ayant un problme majeur d'acn. Si vous rencontrez une jolie demoiselle aux abords d'une machine de VR, rappelez-vous qu'elle veut seulement pratiquer son franais... -(> MASTER oF UNiX <)- by l0gRuS! [ Sung to the air of Master Of Puppets, by Metallica ] 1.End of cute ware play Get on hack today Sysadmins are gonna suffer DEL's that bright with fear Matrix isn't real But in it i'll be the master Taste hack you will see More is all you need Trying to get into What people hide to you Come crawling faster I'm root, your master Accounts fade faster Obey your master, master Master of Unix i'm scrapping your strings [CHoRUS] Formatting your drive and screwing your disks The user list is mine, you can't make anything Just call my handle, you can't undelete Master! Master! 2.Backdoor work the way Today you betray In your crazyness you whisper Your goal is before you No need for stealth too 'cuz now you're the operator Taste hack you will see More is all you need Trying to get into What people hide to you [CHoRUS] 3.Nothing hard in that Nat'ral crash & hack Just a part of your ambition Someday you'll get busted Thrown in jail at worst But it won't stop you to perturbe Taste hack you will see More is all you need Trying to get into What people hide to you [CHoRUS] 4.Master, Master Where the goal that i've been after Master, Master Matrix's only lie Laughter, Laughter But between you and me brother Laughter, Laughter Master still am i PHREAK YEAH! Hahahahahahahaha.... P.S.: This song is not about the "educative" part of hack. We don't suggest you to take the hacker here as a model, okay? ;] RAPPORT SPCIAL: NEW YORK CITY Le march noir des armes par Blitzkreig Quand les temps sont durs, les durs s'arment, ce qu'il parait... Et pour a, ils ont deux choix: les magasins d'armes ou la rue. Et si vous tes New-York, les magasins, oubliez a. Tu ne peux pas acheter une arme de poing lgalement sur Manhattan, ou nulle part ailleurs dans l'tat de New- York. Ou tu traverses au New-Jersey, l'autre bord du pont, ou tu achtes sur la rue. Un autre avantage de la rue, c'est que ton arme n'est pas enregistre et, qu'en cas de coup dur, on ne peut donc pas te "relier" aussi facilement une arme trouve prs d'un corps encore chaud... Les gens croient que les armes de contrebande se vendent 10 fois plus cher que les armes officielles: c'est faux. Quand tu sais ngocier, tu peux avoir de trs bons deals. A dfaut d'avoir achet un automatique lors de ma dernire visite dans la Grosse Pomme, j'en ai au moins profit pour discuter le bout de gras avec du monde qui s'y connat. J'ai pass une heure trs instructive avec des cads de Hell's Kitchen qui m'avaient la bonne. Ils m'ont mme fait une offre que, le coeur gros, j'ai du refuser: un semi-automatique 9 mm Luger, avec une gueule d'enfer (a ressemblait un peu une Uzi, pour ceux qui n'ont jamais vu ce type d'arme qu'au cinma). The price was right too: 260 $ US. Mais qu'est-ce que j'aurais fait la frontire, en cas de coup dur? N'importe qui, au dessus de 21 ans, peut s'acheter lgalement un revolver. Il ne faut que 18 ans, cependant, pour se procurer un fusil d'assaut ou un .12. Certains tats ont des contrles un peu plus stricts (car les lois contrlant la vente des armes est sous la juridiction des tats, et non du gouvernement fdral), ce qui oblige des dealers comme Bill a aller s'approvisionner ailleurs que dans l'tat de New York. Bill, comme la plupart de ses congnres, me dit-il, se procure ses armes en Virginie. Certains poussent jusqu'en Ohio et en Floride, o tu peux carrment acheter un bazooka sans pices d'identit et sans priode d'attente. Naturellement, le prix qu'exige un vendeur au march noir sur les rues de New-York est directement proportionnel au kilomtrage parcouru... LES ACHETEURS DE 9 MM SONT DES CLIENTS SATISFAITS Dans la plupart des coles des zones chaudes, le pistolet (lire: arme au poing) 9 mm est le prfr des coliers. Les raisons sont multiples: la plupart des gens qui achtent un pistolet veulent pouvoir se fier "une force d'arrt instantane". En termes plus crus, on recherche d'abord le calibre qui va faire le plus de dgts au tissu humain au moment de l'impact. Et pour a, semble-t-il, un 9 mm est appropri. Le diamtre du projectile est quasi-similaire celui du .357 (dixit Bill, le dealer en chef. Je lui fais confiance: les calibres, je n'y connais rien). Des projectiles plus gros sont naturellement disponibles, mais ils exigent des pistolets plus gros, et donc plus difficilement maniables et dissimulables. Sur la rue, on appelle ces revolvers, ou pistolets, toujours semi-automatiques, des "nines". Le revolver, qui date du dbut du XIXe sicle, comprend gnralement une chambre rotative, qui tourne avec chaque pression sur la gchette. Le barillet est gnralement d'une capacit de 6 balles. Le semi-automatique, lui, est apparu beaucoup plus tard, soit au tout dbut de notre sicle. Une des premires caractristiques des semi-automatiques est que le chargeur qui contient les balles prend place dans la crosse de l'arme. Ds qu'une cartouche est jecte, le rappel de l'arme fait glisser le fut sur un ressort et recharge immdiatement le pistolet. Technicalits tout a, certes. En fait la diffrence entre un pistolet barillet et un "nines" est vidente au toucher. Lorsque j'ai pris un .357 magnum dans mes mains, les muscles de mon poignet avaient fort faire pour le maintenir au niveau de tir, parce que le poids se ramasse dans les doigts, la crosse tant place l'extrmit complte de l'arme. Tirer pour la premire fois avec un .357, c'est manquer sa cible, coup sr. Le recul de l'arme fait que, moins d'avoir une poigne d'acier et une longue exprience, ton projectile va aller n'importe o, sans aucune prcision. Un "nines" est gnralement beaucoup plus lger, et mieux balanc. Le Glock, par exemple, extrmement populaire chez les afficionados du "nines", est fabriqu en partie de plastique, ce qui le rend lger. La crosse de ce semi-automatique est situe immdiatement sous la chambre, presque au milieu de l'arme, ce qui fait que le poids, au lieu d'tre situe dans les doigts, est rparti sur le dessus de la main et la base du poignet. Le retour de l'arme, en partie absorb par le mcanisme de rappel, est d'autant plus facile matriser. Autre avantage, du "nines", c'est que la dtente est beaucoup plus souple, puisqu'elle ne sert qu' librer le percuteur, alors que sur un revolver barillet, la dtente sert aussi faire tourner la chambre et "crinquer" le chien... Dernier avantage, mais non le moindre en situation de combat: le pistolet barillet ne contient gnralement que 6 cartouches, alors que le "nines" possde un chargeur contenant de 9 16 cartouches. Les truands sont peut-tre cons, mais ils ne sont pas fous. Devant de tels avantages, comment s'tonner que tous les mafieux s'quipent avec un "nines"? Mme les diverses forces de police sont en train de remplacer les .38 barillet de leurs officiers pour des "nines". Bill, mon contact, prtend que sur les 966 meurtres perptrs New-York avec un pistolet dans la premire moiti de 1992, 283 avaient t commis avec des "nines". Il ne possdait pas les chiffres pour les blessures cependant... Mais Bill continue quand mme vendre des .38 et des magnums barillet, parce que, dit-il, tout le monde n'est pas convaincu que le semi- automatique soit si sr. En fait, il est apparemment prouv qu' moins d'tre d'une bonne conception (remember, kids! Buy quality!) et qu'il soit entretenu avec soin, le "nines" a tendance s'enrayer. Le cas le plus frquent: la cartouche qui refuse de partir, "jammant" ainsi tout le mcanisme de rappel. Ce phnomne, appel dans le milieu "perp-jam", explique pourquoi, outre Clint Eastwood et les fanas du .38, beaucoup de gens prfrent encore les barillets. Car si une balle ne part pas, avec un barillet, il suffit tout simplement de re-peser sur la gchette pour faire tourner le barillet et avoir une balle "frache"... Et pour ce qui est de l'autre avantage du "nines", savoir sa plus large capacit d'emmagasinage de munitions, eh bien, il faut savoir quand dans la majorit des cas, un meurtre avec arme feu n'est que trs rarement la rsultante d'un long change de coups de feu. Il s'agit bien plutt, dans la grande majorit des cas, d'une ou deux seules balles, bien places, en profitant de l'effet de surprise. Caractristiques: Les "nines" mesurent gnralement de 7 8 pouces de long, et psent entre 1.5 et 3 livres. Les Prix: En magasin, un "nines" va se vendre entre $95 et $900 dollars. Un Glock, au dtail, se vend entre $450 et $500, un Stallard, le bas de gamme, entre $95 et $120. et un SIG-Sauer allemand, la BMW du 9 mm, entre $800 et $900. Sur la rue, tu peux dealer un "nines" entre $500 et $1000 dollars, soit le prix en magasin plus 25%. Tous les prix de cet article sont en US, naturellement. I'M GONNA SHOOT YOUR UGLY FACE WITH THIS UGLY GUN Bill et ses associs m'ont montr un Cobray M-11 et un TEC-9 en me disant que la police les appelaient des " ugly guns". Pourquoi? Parce que les magazines peuvent contenir jusqu' 30 cartouches. On retrouve souvent les "ugly" convertis en automatiques. Les Luger et autres font aussi partie de cette catgorie. Les "uglys" qui utilisent du 9 mm ont souvent la forme parfaite du "T". Une poigne angle quasi-droit, place en plein milieu de l'arme, et affuble d'un trs long chargeur. Ces armes, contrairement au "nines" classiques, ne peuvent pas tre aussi aisment dissimules sous une chemise, passes la ceinture. La flope de contre-faons et de clones de mauvaise qualit rend aussi les "uglys" dangereux pour leurs utilisateurs, car un semi-automatique converti en automatique demande une fabrication trs tudie, et un entretien soign, sinon... BOUM!... O est passe ma main? Un petit dtail qui va vous aider comprendre de quoi les gens causent lorsque vous couterez votre prochain reportage sur un rseau amricain: en anglais, on dsigne un 9mm converti en automatique, un "ugly", sous le vocable "submachine gun", alors que, lorsqu'on parle d'une vritable mitraillette, on dira "machine gun". La diffrence entre les deux est au niveau du calibre: toute arme qui utilise des projectiles (9mm, 45mm, etc) que l'on peut retrouver dans une arme main est obligatoirement une "sub"; seules les "machines guns", comme l'Uzi, utilisent des projectiles qui leur sont ddis, ou du long rifle. Bon, o en tions-nous? Ah oui! Encore une fois, les "avantages" d'un "ugly" sont nombreux. Nous avons dj parl du nombre de balles qu'il peut contenir, mais il y a plus: la vitesse de tir. Ainsi, le Cobray M-11 est un descendant du MAC-10, qui pouvait lui tirer jusqu' 1000 balles par minute! Le TEC-9 approche ce rgime lui aussi. Mais, en contre-partie, cette rapidit d'excution peut tre dangereuse. En effet, ce rgime, tous les effets positifs du rappel de l'arme dans le contrle du tir sont annuls. Pesez sur la dtente, et vous allez voir que l'arme va tressauter dans vos mains une vitesse folle, rendant toute prcision dans le tir quasi-impossible. Oubliez le tir la cible, et balayez plutt votre objectif en arc de cercle, en excutant des mouvements angle, de gauche droite et de bas en haut. Le Cobray M-11 est fabriqu Atlanta par la compagnie S.W.D. Inc., le TEC-9 est fabriqu par des exils cubains Miami, la compagnie Intratek. Bill prfre pousser ces produits plutt que des armes d'importation parce que, dit-il, "c'est bon pour notre conomie d'acheter amricain"... Le Luger 9mm qu'il m'offrait tant semi-automatique, je lui demandai comment je pouvais m'y prendre pour le convertir en automatique. Il sortit de sa poche UN TROMBONE PAPIER, et bloqua une petite "pinouche" dans le mcanisme avec. "C'est fait", dit-il. La modification prend 10 secondes, et est temporaire, ce qui veut dire que si jamais la police te trouve avec cette arme, tu peux t'en tirer trs bon compte en enlevant le trombone. Il faut dire qu'aux States, tout le monde a le droit de possder une arme, sauf si elle est automatique... Caractristiques: Un "ugly" mesure gnralement entre 11 et 13 pouces, et pse de 3 4 livres. Les prix: En magasin, de $260 $300. Sur la rue, jusqu' $1 200, "pour les suckers", dit Bill. LES JUNKIES ET LE JUNK Bill avait une caisse, dans son Econoline, remplie de petits pistolets. "C'est pour les fauchs, dit-il, les junkies qui n'ont que quelques dollars en poche, et qui cherchent un moyen d'en faire davantage". On appelle ces armes "junk", alors qu'hier encore on les appelait des "Saturday night specials". Toute une varit de pistolets gnralement assez btards est ainsi entre aux tats-unis, avant 1968, et provenant de l'Espagne, de l'Italie et de l'Allemagne. En 1968, par contre, le Congrs amricain a mis un stop l'importation des "Saturday night specials"... crant aussitt un boum fantastique chez les manufacturiers amricains! Aujourd'hui, le march est majoritairement domin par un californien, George Jennings. Il se fabrique plus de 400,000 "junks" aux States chaque anne! Les gros vendeurs sont de calibre .22 ou .25, des semis peine plus gros que ma main. Le modle le plus populaire, le Raven MP-25, ressemble tous ces pistolets eau chez Zellers comme... deux gouttes d'eau, justement... Le seul avantage de ce type d'arme, c'est le petit format et le petit calibre, deux facteurs qui augmentent d'autant la prcision du tir. La simplicit de l'arme explique que 30% du volume des armes vendues aux States fait partie de cette catgorie. Et qui plus est, cela dmontre bien que la majorit des crimes violents commis chez nos voisins du Sud le sont par des amateurs, qui ignorent tout ou presque des armes, car seul un botien pourrait s'quiper de ce genre de calibre, de rtorquer notre informateur. Caractristiques: Quatre cinq pouces de long, ces armes psent gnralement autour d'une livre. Les prix: Les armes de la famille Jennings cotent moins de 20 $ produire, par unit. On les retrouve chez les marchands partir de $45, et sur la rue partir de $70. DES FUSILS D'ASSAUT POUR LES SOTS La van de Bill contenait quelques AK-47, une couple de AR-15 (Armalite Rifle - la version civile du M-16), et plusieurs Uzi. Toutes ces armes d'assaut se vendent, en commerce, dans leurs versions semi-automatiques. Encore une fois, il ne faut pas tre grand clerc pour effectuer la conversion... Vous connaissez tous l'AK-47. Plusieurs drangs font des massacres dans les cours d'cole et les McDonald avec ce genre de carabine. La possession de ce genre d'arme est d'ailleurs trs discute aux States: mme si les ventes de fusil d'assaut ne reprsentent que moins de 2% du march, ils sont utiliss dans 6 10 % des crimes violents commis aux tats- unis. Pourtant, ce n'est dfinitivement pas le type d'arme que je choisirais si je voulais m'quiper. C'est vraiment pas vident de se promener sur la rue en dissimulant un Armalite... Bill me racontait que c'tait surtout des organisations bien montes, style cartel de la drogue, qui utilisent ces fusils de niveau militaire. C'est pourquoi il n'en conservait pas beaucoup en stock, le plus gros de sa clientle tant autrement plus intresse par du stock appropri aux activits de tous les jours: faire un dpanneur, rgler des comptes l'cole, trouver de l'argent de poche dans les portefeuilles des touristes... Encore un peu d'histoire, les mecs? Courtoisie de l'encyclopdie des armes feu! Les armes de combat automatiques sont des descendants directs des MP-44 que les allemands utilisaient la fin de la Deuxime Guerre Mondiale. Pour la premire fois, un fusil possdait un magasin dtachable et rutilisable, une crosse "faon revolver" en plus d'un appui l'paule et d'une prise sur le canon, un levier permettant de choisir entre les modes "automatique" et semi-automatique", et des attaches sur le museau de l'arme pour des baonnettes, des silencieux ou des pare-flammes. Les allemands venaient de crer le standard qui allait tre le barme de construction de toutes les armes militaires venir. Les Russes, pour ne pas tre en reste, dvelopprent leur tour l'AK-47 immdiatement aprs la Deuxime Guerre Mondiale. Cette fameuse arme au chargeur "banane" a t vendue de part le monde des millions d'exemplaires. Aucun conflit qui se respecte n'omettrait d'avoir cette arme dans un des camps... Les Chinois fabriquent aujourd'hui des copies de l'AK-47 qui taient jusqu'en 1989 destines pour le march amricain. Pourquoi 1989? Parce que c'est partir de cette date que George Bush a impos une interdiction sur les armes d'assaut importes. Ils ne les a pas interdites, non, les Amerloques peuvent toujours se flinguer aussi joyeusement! Non, ils faut maintenant qu'elles soient fabriques aux U.S.A... Ce qui fait que l'AK-47, qui se vendait l'poque en magasin entre $250 et $300 dollars, a vu son prix grimper plus de $700, voire $1000 sur la rue. Mme tat de fait avec la fameuse Uzi isralienne: les copies qui restent en magasin se vendent entre $800 et $1000, et le prix sur la rue peut grimper $1800 pour un automatique. Reste le AR-15, fabriqu aux States par Colt's Manufacturing du Connecticut. Aprs l'interdiction de 1989, Colt a vu ses ventes grimper. Ils ont cependant du, en 1990, rendre leurs armes beaucoup plus difficiles convertir au format automatique. Un AR-15 cote, en magasin toujours, entre $1500 et $1800. Les prix sur la rue tournent aussi dans ces eaux. UN BALAI SANS POILS L'Afrique du Sud, bien connue pour son climat jovial et la joie de vivre de sa population, a lgu deux trsors la civilisation occidentale: l'apartheid et le Striker 12, plus communment appel Street Sweeper. Les Boers ont effectivement dvelopp cette arme pour le "contrle" des foules dans les townships. Une crosse de pistolet, un GROS rservoir (faon canne de thon) rempli de cartouches de .12, un long canon sans crosse, mais avec une autre poigne au milieu, et une espce de mire sur trois cts du canon. Un Street Sweeper... La vue seule de l'engin vous ferait frmir. Elle a aussi fait frmir les autorits amricaines, car l'importation de cette arme a t trs rapidement interdite. Pas grave, comme on l'a dit tantt: des entreprises amricaines ont saut sur l'occasion et se sont mises le manufacturer. Il est tout fait lgal, pour n'importe quel amricain, d'en possder un (quelques tats, 3 ou 4 selon Bill, l'ont quand mme interdit). Le Street Sweeper est, en gros, un large revolver avec un magasin circulaire contenant 12 cartouches de .12... En mode semi-automatique (le mode standard sur ces engins de mort), les 12 coups peuvent partir en l'espace de quelques secondes. Malgr le fait qu'il soit muni d'une crosse pliable pour l'pauler, il est quasiment impensable de tirer de l'paule avec cette arme. L'effet de recul d'une rafale est si puissant que l'paule va vous dmancher... C'est pourquoi tous ceux qui utilisent ce monstre tirent de la taille. Naturellement, la prcision est quasiment nulle, mais avec la dispersion de tous ces plombs dans tous les sens, tu es quasiment sr d'atteindre ta cible. Caractristiques: Le Street Sweeper mesure un peu plus de deux pieds, crosse replie, et pse 9,25 livres. Les Prix: En magasin, de $300 $400. Sur la rue, de $500 $700. HAPPINESS IS A WARM GUN Avec toutes ces armes que possdent les amricains, c'est un vrai miracle qu'il ne s'en tue pas plus que quelques centaines de milliers chaque anne. Au moment o vous lirez ces lignes, le Congrs amricain va tre sur le point de prendre un vote sur le bill Brady. James Brady, c'est le secrtaire de presse de la Maison Blanche qui avait morfl en arrtant avec sa tte la balle destine Ronald Reagan. Vous vous souvenez de John Hickley? Ce bill vise deux objectifs: 1) Limiter l'achat des particuliers une arme par mois. 2) Imposer une priode d'attente de cinq jours pour tes les pistolets main. Ce bill se promne au Congrs depuis 1987. Peut-tre va-t-il encore se promener longtemps car, ne l'oublions pas, le deuxime article de la Constitution amricaine autorise le peuple amricain possder autant d'armes qu'il le dsire. Et pour nos voisins du sud, un droit constitutionnel, c'est sacr... Faites vos choix, mesdames et messieurs. NPC retourne New-York le 7 mai (et vous tes invits, en passant), mais on ne prend pas les commandes. Quand mme, on va probablement retrouver Bill et son Econoline de la mort... =< L'ENCRYPTION >= vue par Subhuman Punisher tsp@works.UUCP cryptology - the study of codes and ciphers cryptography - the act of inventing code or cipher systems cryptanalysis - the breaking of a code or cipher system without benefit of the normal deciphering mechanism(s) ======================================================================= Qu'est-ce que l'encryption? "Cryptography is the art and science of hiding data in plain sight." "It is also the art and science of stealing data hidden in plain sight." -Larry Loen tant petit, vous et vos amis vous tes peut-tre invent des codes secrets pour vous transmettre des messages. Des codes du genre de remplacer toutes les lettres de l'alphabet par des chiffres, ou bien une charte avec des symboles particuliers pour chaque lettre? C'tait une forme primaire d'encryption. L'encryption a commence se rpandre ds la Premire Guerre Mondiale. Des machines spciales furent cres dans l'unique but d'encrypter et de dcrypter des messages, afin que l'ennemi ne puisse lire les messages, s'il tombait par hasard sur un de ceux-ci. Pour faire une courte dfinition, l'encryption est le moyen par lequel des donnes (texte ou autre) sont transformes selon un schme prcis, afin qu'elles soient illisibles quelqu'un qui ne possderait pas le code, ou cl. L'encryption peut tre trs utile pour prvenir l'coute tlphonique: autant les conversations par voix que par donnes (FAX, modem, lignes optiques) peuvent tre encryptes. Les ondes radio (CB) peuvent aussi tre encryptes. Toutes les oprations inter-bancaires, les lignes data du gouvernement, les cartouches Nintendo, et beaucoup d'autres sont encryptes selon l'algorythme DES et/ou RSA (voir plus bas). Avec tous les formes de communications lectroniques disponibles aujourd'hui, l'encryption est appelle prendre une place de plus en plus importante. Si vous envoyez un message sur un BBS, comment pouvez-vous tre sr que personne n'a lu votre message, avant que le destinataire ne le reoive? Sur la grande majorit des BBS usuels, les messages sont sauvs en ASCII, ce qui signifie que mme le plus beigne des "policiers informatiques", (votre pre, au pire aller) pourrait lire vos messages en faisant un "type EMAIL.DAT". Autre chose, le message que vous envoyez sur Internet passe en moyenne par deux serveurs diffrents du vtre et de celui de votre destinataire, et souvent bien plus de deux... Si je sais toujours compter, a donne un total de quatre mainframes, o n'importe quel sysadmin peut dcider d'aller faire une vire dans votre "mail", et passer compltement inaperu. C'est un crime d'ouvrir le courrier postal des gens sans leur consentement, mais aucune loi ne rgularise le courrier lectronique. Conclusion, il faut ENCRYPTER! La solution, Philip Zimmermann et ses complices l'ont programme: PGP. Pretty Good Privacy. Le gouvernement tats-unien dpense des millions de $ pour trouver une forme d'encryption compltement "incrackable" sauf par eux-mmes -- nous y reviendrons, et Phil (on a t l'cole ensemble) nous donne aujourd'hui tout cela pour la modique somme de 0$, US$. Eh oui, PGP est FREEWARE. --=] Les standards de l'encryption [=-- DES: Data Encryption standard Le DES a fait son apparition en 1974. Le gouvernement des tats-Unis a adopt DES comme le standard d'encryption de toutes les donnes contenues dans des systmes informatiques fdraux en 1977. Le DES s'est ensuite rpandu, les sources ayant t rendues publiques, au systme bancaire et aux machines FAX. Jusqu'en 1988, tous les cryptographes et mathmaticiens croyaient aux vertus de DES. Une gnration complte de mathmaticiens d'IBM ont pass leur carrire tenter, sans succs, de cracker DES. Plusieurs autres standards ont t cracks tour de rle par des mathmaticiens acharns. Mais le DES est demeur pendant 11 ans invulnrable, invincible. Mais la technologie a permis l'apparition de CPU des milliers de fois plus rapides que les plus gros ordinateurs de 1977, et ce qui semblait impossible peut arriver d'un moment l'autre, soutient le directeur de la National Security Agency (NSA) des tats-Unis. Le gouvernement fdral a reconnu la vulnrabilit du DES en 1988. Mais le DES tait compltement implant dans tous les organismes gouvernementaux et bancaires. Aprs quelques annes d'effort, un nouveau standard a fait son apparition sur le march, le RSA, mais le gourvernement amricain est trs rticent adopter cette nouvelle technologie, parce qu'il est incapable de la cracker. Des rumeurs affirment que le gouvernement est capable de cracker DES. La technologie DES: Une cl DES est de 56 digits binaires. Dans le monde binaire des ordinateurs, chaque digit peut tre un 1 ou un 0, ce qui fait que le nombre total de cls pouvant tre utilises avec le DES est de 2^56, soit 72 057 594 037 927 936 de faons diffrentes d'encrypter un message avec DES. Les cryptographes tentent de calculer le temps qui serait requis pour tenter ces 72 quadrillions de cls. Certains disent un mois, d'autres quelques heures sur un supercomputer. Une chose est certaine, c'est que DES est crackable, et qu'il devait tre remplac. RSA: Du nom de ses crateurs, Ronald L. Rivest, Adi Shamir et Leonard M. Adleman. Le standard de l'encryption depuis 1990 environ. La plupart des grosses business nord-amricaines, europennes et australiennes l'ont adopt, aprs que le DES fut prouv vulnrable. Seul le gouvernement des tats-Unis et ses organismes affilis continuent d'utiliser DES. Le Congrs des tats-Unis tente prsentement de rendre illgaux les logiciels utilisant la mthode RSA, car le gouvernement est incapable de cracker cette forme d'encryption. Un principe trs intressant amen par le RSA a t le systme de private key / public key. Le principe private key existait dj dans le DES, mais tait vulnrable car la cl pouvait tre intercepte lorsque qu'elle circulait d'un usager l'autre. Maintenant, vous pouvez poster votre Public Key n'importe o, et lorsque quelqu'un veut vous envoyer un message, il encrypte son message suivant cette cl et seul le propritaire de la Private Key peut dcrypter le message. D'ailleurs, voici la Public Key de NPC: -----BEGIN PGP PUBLIC KEY BLOCK----- Version: 2.2 mQCNAiu1CqAAAAEEANg3oD3oA8lj6vEpX7zkav82kJbRKIygLHkD8HIVA9rDEWoV ZkXF+GDu5RRY6Ni9gM7AA9ac/76NvJugwbBigd2Tvkqn5u8BeS9OtMPyAtvnDMUR +XRNAlKkr/+gOPzJrcNohlnVhtHMXWdMvQOtTDKU4V9FL96SMABIE14p1onDAAUR tBFOb3J0aGVybiBQaHVuIENvLg== =tHcl -----END PGP PUBLIC KEY BLOCK----- La technologie RSA: ------------------- 1) TEXT ----> 20 05 24 20 Comme dans toutes les mthodes d'encryption informatique, les lettres et caractres ASCII sont d'abord transforms en nombres. Le mot TEXT donne donc 20 05 24 20. 2) 20 05 24 20 = (20 05 24 20 ^ 3488) (32453 x 26357) = Y Les nombres sont ensuites pris comme base un exposant dtermin par la Private Key (3488), et sont ensuite diviss par le produit de deux nombres premiers choisis au hasard. Dans l'exemple ci-haut, 3488 est un nombre fictif et, 32453 & 26357 ne sont pas des nombres premiers, mais le principe est l... Ces nombres ne sont que des proportions, parce que rendu ce stade-ci, Y = environ 150 digits. Vous suivez toujours? 3) "Y" est transmis au destinataire qui possde la Private Key par le rseau tlphonique, ou whatever. A ce stade-ci, 'Y' est compltement indchiffrable, sauf pour le dtenteur de la Private Key. 4) Le destinataire reoit son message et le dcrypte. Personne n'a pu voir le contenu du message durant le processus de transmission. --=] Certains types d'Encryption [=-- A. Algorythmes 'One-Way' Ces algorythmes mathmatiques transforment d'abord tous les caractres encrypter en chiffres, et en utilisant une quation exponentielle extrmement complexe, transforment ces chiffre en nombres de 200+ chiffres. Comme le nom l'indique, ces quations ne peuvent tre calcules dans le sens contraire, et sont donc absolument indcryptables. Ils sont utiliss pour comparer du texte, entre autres les routines de vrification de password. Le programme Crypt(), pour Unix, utilise ce principe. B. Encryption 'One-Time Pad' Une longue string de caractres ASCII est gnre. Le texte encrypter ne peut pas tre plus long que la string, mais peut tre plus petit. Le texte est encrypt en XOR'ant le texte selon la string originelle, byte par byte. La cl/string est donne au destinataire qui peut maintenant dcrypter le texte. Cette mthode tait trs utilise sur Internet jusqu' 1985 environ, date o sont apparues des mthodes plus scures et plus simples. C'est une faon d'encrypter scure 98%. C. Encryption dite "Single-Key" C'est le type d'encryption utilise par DES. Il existe une cl (Private Key), le message est encrypt selon cette cl. Quiconque possde la Private Key peut dcrypter et lire le message que vous essayez de cacher. Des rumeurs affirment que le gouvernement amricain est capable de cracker DES, ce qui ne serait pas du tout tonnant, vu qu'Il l'a cr... %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% ----------------------------------------- D. Encryption Public Key/PGP ===================== This is gaining a large following during the time of this writing with such known programs as RIPEM, PGP, and the availability of RSAREF, a RSA Public Key algorithm libraray. RIPEM, and PGP (Pretty Good Privacy) are both examples of RSA Public Key systems. There are two distinct parts to a Public key system. The PUBLIC key and the PRIVATE key. o The PUBLIC key is given out to everyone you know who would want to send you an encrypted message. o The PRIVATE key you keep secret and do not disclose to anyone. What happens is User A (Iskra) wants to send a message to User B (John-Draper) so Iskra encrypts a message to John-Draper using John-Drapers public key that was given out at the last HoHoCon. No one except John-Draper has the private key to decrypt the message. So he takes his private key, the counterpart to his public key, and decrypts the message sent to him by Iskra. Viola. He now sees that the new Red Boxes are no longer working because AT&T has cinched up the timing checks. However, Veggie (User C) has intercepted the encrypted message and is trying to figure out what they are talking about. But because he doesn't have John-Draper's private key he cannot read it. A successful use of Public Key Encryption. Lectures Suggres: ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ David Kahn, The Codebreakers, Macmillan, 1967 [histoire] H. F. Gaines, Cryptanalysis, Dover, 1956 Abraham Sinkov, Elementary Cryptanalysis, Math. Assoc. of Amer., 1966 D Denning, Cryptography and Data Security, Addison-Wesley, 1983 Alan G. Konheim, Cryptography: A Primer, Wiley-Interscience, 1981 Meyer and Matyas, Cryptography: A New Dimension in Computer Data Security, John Wiley & Sons, 1982. Cryptologia: a cryptology journal, 4 num./Anne depuis Jan 1977. Cryptologia; Rose-Hulman Institute of Technology; Terre Haute Indiana 47803 Gordon Welchman, The Hut Six Story, McGraw-Hill, 1982 Deavours & Hruh, Machine Cryptography and Modern Cryptanalysis (origines...intressant) Journal of the International Association for Cryptologic Research (4 num./ann/e depuis 1988). The RSA paper: The Comm. of the ACM, Fv. 1978, p. 120 Quelques Addresses: ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Philip Zimmermann (Auteur de PGP) Boulder Software Engineering 3021 11th st. Boulder, Colorado 80804 (303)541-0140 prz@sage.cgd.ucar.edu Journal of Cryptology Springer-Verlag New York, Inc. Service Center Secaucus 44 Hartz Way Secaucus, New Jersey, 07094 (201)348-4033 Cryptosystems Journal Tony Patti, Editor and Publisher P. O. Box 188 Newtown, PA 18940-0188 (215)579-9888 tony_s_patti@cup.portal.com Forbidden Knowledge PO BOX 770813 Lakewood, Ohio 44107 The Cryptogram Journal of the American Cryptogram Association P. O. Box 6454 Silver Spring, MD 20906 The Cryptogram Computer Supplement Dan Veeneman P. O. Box 7 Burlington, Illinois 60109 The Public Key George H. Foot, Editor Waterfall, Uvedale Road Oxted, Surry RH8 0EW United Kingdom BRVES NOUVELLES DU 514 ET D'AILLEURS par Blitzkreig Ah! Comme si je savais tre bref! NPC a commenc, et ce depuis un mois, organiser des Alliances (lire: confrences tlphoniques) avec des dizaines de pirates d'ici et d'ailleurs. Nous en organisons gnralement deux par semaine (avec des systmes de confrence pirats, naturellement: notre rputation en souffrirait si nous devions actuellement PAYER pour ce service ;-) Si jamais vous dsirez participer une de ces Alliances, pour entendre de visu de quoi vos contreparties canadiennes ont l'air, laissez-nous un message sur notre VMB nous indiquant quel numro on peut vous rejoindre voice le soir, votre handle et votre prnom rgulier (au cas o ce serait votre mre qui rpond). Des Alliances supplmentaires seront rajoutes tous les premiers vendredis du mois, de 17 heures 21 heures, pour rejoindre toutes les Alliances 2600 de Washington, New York, Chicago, Los Angeles, San Francisco, what have you... Une matrise de l'anglais est ici un atout, cela va de soi... Nous allons de plus tenter de faire concider ces dernires Alliances avec nos conversations transatlantiques. Nous sommes dj en contact mensuel avec le Chaos Computer Club et les cingls de Hack-Tik... Mais revenons nos Alliances canadiennes. Nous nous ramassons rgulirement avec une vingtaine d'intervenants au bout du fil et, part le coup de tlphone protocolaire Bernard Couture (il est d'ailleurs en train de devenir une curiosit locale chez nos visiteurs), nous passons des heures deviser sur les mrites des botes, sur les nouveaux CBX qui surgissent, sur les nouveaux logons encore non-identifis placs l'entre de systmes rencontrs au hasard de nos recherches. Des fois, c'est bougrement intressant. Mais d'autres moments, on croirait une runion de NPShit... Et nous parlons de nos scnes respectives. Ainsi, mercredi le 10 mars dernier (qu'est-ce que Blue Angel Dream fabriquait sur la ligne ;-) ?), nous avons eu l'insigne honneur de rencontrer ric, un des leaders de SHARP. SkinHeads Against Racial Prejudice (SHARP) est un regroupement de skins, justement, qui ont ceci de particulier qu'ils dtestent les racistes. C'est rafrachissant, comme attitude, je trouve. Ils ont un chapitre Montral, et dans plusieurs villes du monde occidental (on va vous mettre dans les sections fichiers NPC quelques-uns de leurs magazines). Les SHARP ont, apparemment, mis prix la tte de Mechanix, le sysop de The Phrozen Realm (que nous visitons d'ailleurs ce mois-ci). Il semblerait que Mechanix les ait trash dans son dernier Hippy Dippy Klub (un genre de Phun Week Online dans le 514, il devrait y en avoir des extraits dans l'article de Santa, sinon, nous joignons un numro ce mag). Cette guerre au finish entre ces deux entits nous dsole parce que les SHARP sont, d'un ct, des mecs bloody cools (looks like it anyway), et que, de l'autre ct, Mechanix, bien que possdant un temprament plutt... imprvisible, est un des pirates canadiens les plus respects sur la scne internationale. Juste pour vous situer la rputation (mrite) du bonhomme, il est le seul 514, notre connaissance, avoir reu des billets d'avion (compliments des organisateurs) pour aller assister au SummerCon 93 St-Louis, Missouri. C'est vous dire comment sa prsence tout meeting international de hackers est prcieuse... Nous avons aussi, durant cette mme soire, eu le plaisir de rencontrer Dr. Sigmund Slomo, le sysop du Rebel BBS, toujours du 514. Ce dernier Rebel BBS est le petit dernier dans une longue liste de Rebel BBS. Le mec est cool, son bab est DistSite pour NPC, et c'est un passionn d'Internet... Il nous a ensuite introduit Piston, le premier sysop du premier Rebel. Piston, qui fait toujours partie des Black Widows, a longuement discouru sur les hackers membres des clubs de motards. Saviez- vous que les Hell's Angels et les Satan's Jokers font aussi de l'informatique? Pas nous! Effectivement, les "gars de bicycle" ne jurent maintenant que par leur Harley et leur modem... Je me demande si ce sont des USRobotics? Le fait que les motards soient aussi troitement surveills par les autorits policires depuis les enqutes de la CEBO (Commission d'Enqute sur le Crime Organis) explique que ceux-ci apprcient la discrtion et l'anonymat du cyberspace. Je me demande si, part le Rebel BBS, il y a beaucoup d'autres babs chez les motards? Anyway, nous avons compltement flash sur cette image d'pinal: le hacker nomade, assis sur son Shovelhead 1969, branch sur une cabine tlphonique au bord d'une route poussireuse... WOAH!!! YES! Mon prochain achat: une FLSTF Fat Boy (comme dans Terminator II)... 2600 Bon, comme vous le savez tous, nous sommes alls, le 5 mars dernier, New York pour assister un meeting de 2600, The Hacker Quarterly. Bien nous en prit, car nous avons rencontr du monde hyper-Ko0l. Emmanuel Goldstein et Phiber Optik taient San Francisco, mais qu'importe. Le reste de la gang valait le dplacement. Les journalistes sont invits ces meetings, ce qui nous valu la prsence de quelques reporters des mdias officiels (New York Times, Village Voice, etc...) Il y avait aussi un journaliste de NEWSBYTES, la bible lectronique du cyberspace aux States, qui a compltement flash sur notre mensuel: a ne m'tonnerait pas qu'on trouve un article dpos dans un de nos acomptes Internet dans pas grand temps... Mais il n'est pas le seul avoir allum sur NPC, d'ailleurs. Nous avons bien du distribuer une quarantaine de disquettes contenant nos quatre premiers numros et notre .GIF sur place. Tout le monde en voulait une... et nous n'avions malheureusement pas prvu qu'il y aurait une telle demande. J'ai l'impression que NPC va commencer se promener sur les babs amricains, ainsi que sur Internet et Usenet... J'ai aussi l'impression qu'il y a une maudite gang de monde qui vont se mettre apprendre le franais! Les hackers amricains nous envient, nous ici Qubec! Srieux les mecs, ils se promnent tous avec une red box dans la poche, et passent leurs temps discuter de nouvelles connexions et du meilleur speaker possible. Quand nous leur avons fait remarquer que, fondamentalement, une red box tait inutile si tu avais des codes, ils nous ont regard stupfaits: saviez-vous qu'ils n'y a presque plus de scanneurs aux States? Un, les systmes tlphoniques des grandes villes sont barrs de faon empcher qu'un individu puisse composer plus de mille "800" par mois. Et, pour avoir tout le moins tt un peu de Toneloc, vous savez qu'avec mille "800", tu ne vas pas trs loin. Deux, pour ce qui est du scan local, a l'air pas mal heavy! Peu s'y risquent, semble-t-il... C'est comme pour le trash, les kids: La quasi-totalit des poubelles des fonecos US sont inaccessibles, moins de possder un bazooka... Quand nous leur avons parl de la montagne de documents que nous rcoltons Qubec en une soire de trash, ils ont disjonct! Certains parlaient mme, en riant, de dmnager! En rsum, on l'a belle ici Qubec, et il faut savoir en profiter pendant qu'il en est encore temps! REACH OUT AND TOUCH SOMEONE THIS IS RADIO KAOS par Coaxial Karma Salut! Il y a quelques semaines, Radio-Canada prsentait, dans le cadre des GRANDS FILMS, le film Pump Up The Volume, mettant en vedette Christian Slater. Vous avez probablement tous vu ce film, cette occasion ou une autre, et vous tes demeurs perplexes devant la possibilit d'ouvrir une radio pirate sans se faire pogner... NPC a fait quelques recherches pour vous, et vous a dgot une srie d'adresses, principalement de publications, principalement aux States, o vous pourrez trouver l'information ncessaire pour vous partir une radio, si le coeur vous en dit... Dans le rush des nouvelles technologies que nous connaissons, les pirates avec une mission dveloppent trs vite de nouvelles applications, de nouvelles manires de "pervertir" les nouvelles technologies mdiums susceptibles de vhiculer leurs messages. Le modem et l'informatique sont les outils high-techs de choix pour ceux qui veulent communiquer (NPC en est la preuve criante). Le CB, pour sa part, n'est pas encore tout fait mort: il se porterait mme plutt bien, anarchiquement parlant, dans plusieurs parties du monde. Et la preuve est maintenant faite que le cellulaire est le prochain tech dont la "rue" devra s'emparer (street- tech indeed). Mais qu'en est-il de la tl et de la radio? Ct tlvision, oubliez-a. Vouloir partir votre propre station pirate va vous coter, au mieux, des dizaines de milliers de dollars, qui ne seront jamais rentabiliss. Alors que pour le prix d'un PC, vous pouvez vous btir une radio... Lorsque j'tais encore au secondaire, j'avais un copain, Martial Genest, dont le grand frre, Mario, possdait une radio FM pirate d'une puissance de 3 Watts. Son antenne tait dissimule dans son antenne de CB, juche sur le toit de leur demeure sur la rue Chanoine Scott, Sainte-Foy. On pouvait capter le signal des milles la ronde, en direction nord. Et le signal s'arrtait la limite de Saint-Louis de France, en direction sud. C'est sur les ondes de cette radio que j'ai dcouvert le blues de la Louisiane, la marotte de Mario. Ce pirate mettait la nuit, pendant plusieurs heures, ainsi que la fin de semaine. Pretty cool stuff... et il n'a jamais eu d'emmerdes avec le CRTC. Trois watts! Vous rendez-vous compte! Son metteur lui avait cot, au bas mot, 1000 dollars l'poque. Bien sr, depuis, la valeur de l'argent a baiss, mais les prix des appareils lectroniques aussi. Renseignez-vous auprs de n'importe quel technicien un tant soit peu vers dans la chose, et il vous dira que quelques watts (et mme, dans certains quartiers, un seul watt), suffisent pour couvrir un quartier complet autour de votre antenne. Alors, si vous avez le got de dconner, si vous vous sentez des talents de DJ, ou si vous croyez tout simplement avoir l'me d'un "philanthrope" de la radio, allez-y! Tout ce dont vous avez besoin, c'est de quelques dollars, de quelques conseils et de quelques pices. Pour les dollars... c'est votre affaire. Pour les conseils, crivez aux adresses qui suivent. Pour les pices: les magasins en regorgent. The Association of Clandestine (Radio) Enthousiasts (ACE) PO Box 11201 Shawnee Mission, KS 66207-0201 ACE est une organisation, comme le nom le dit, entirement dvoue la cause des radios pirate. Vous pouvez devenir membre en contribuant pour la fabuleuse somme de $ 18 par anne. Il vous feront parvenir en retour divers documents, dont leur mensuel qui, en plus de parler des aspects techniques des radios clandestines, couvrent les aspects lgaux, sociaux et politiques. Electronics and Radio Hobbyist's Newsletter Panaxis Productions PO Box 130 Paradise, CA 95967-0130 Le cot de l'abonnement est de $24 pour 12 numros. Ernie Wilson, le cingl qui publie ce mag, possde aussi un service de commandes postales o il vend tous les produits ncessaires pour construire votre propre radio. Vous pouvez mme commander certains modles, comme une radio de 2 watts, par exemple, et vous allez la recevoir au complet, en pices dtaches. Pas besoin de magasiner gauche et droite, une seule adresse suffit! Quelques livres, maintenant... "Radio is My Bomb: A DIY Manual for Pirates" The Radio Support Group Left Bank Books 4142 Brooklyn NE Seattle, WA 98105 1987, 72 pages, paperback, $6.95 Ce petit manuel... ben... le titre dit tout, non? crit par un groupe d'anarchistes britanniques. "Village Radio Owner's Manual" K. Dean Stephens Vanguard Trust H C-02 Box 14765 Arecibo, PR 00612 1990, 28 pages, paperback, $5 Le plus pt de la gang: comment construire une radio AM ou FM qui fonctionne -tenez-vous bien - l'nergie solaire! Ah! Leurs modles cotent entre $200 et $2000 dollars. Un dernier petit numro, pour recevoir un catalogue gratuit sur les pices ncessaires: 1-800-368-3270. La boutique s'appelle "Electronic Equipment Bank", au Vermont. Mais, vous devriez tout de mme contacter les zoufs de Addison, Montral, histoire de voir ce qu'ils ont en stock, et d'viter les douanes. J'ai dj donn, dans le NPC 4 (voir hacking de cabines) le numro de tlphone de Addison. Si jamais vous vous partez une petite radio pour pater les copains, faites-nous signe: on vous trouvera des lignes tlphoniques gratuites pour votre tribune tlphonique sur NPC! En parlant de radio, on nous a fait une offre pour animer une mission sur les cyberpunks (crneau: lundi soir) une radio communautaire que nous ne nommerons pas ici: nous sommes encore en train de rflchir sur cette proposition... "NPC, The Voice Of Cyberspace", comment a sonnerait? THIS IS RADIO FREE QUEBEC LA PHILOSOPHIE DU HACKING Too bad you can't fuck (yet) your computer par THX 1138 Atreid Bevatron inaugurait, dans LE NPC #3, une section "La philosophie et le hacking". J'aimerais pour ma part vous entretenir, ce mois-ci, du plus grave danger qui peut guetter tout pirate qui se respecte. Non, je ne parle pas de la GRC et de ses busts quasi- mythiques. Non, je ne parle pas de la vindicte de Bell Canada, ou de toute autre compagnie de tlphone. Il ne s'agit pas non plus du syndrome de Turing (pour ceux qui ne connaissent pas, votre poignet bloque, et vos doigts ne fonctionnent plus. Ceci n'est pas du la masturbation car, le pire danger qui puisse se prsenter, lorsque vous vous masturbez, c'est que vous deveniez compltement cingls et que vous vous mettiez crire pour Crtl/Brk). Le plus grand danger qui peut guetter un fana de l'informatique comme vous, c'est... Vous ne voyez pas? Vous tes sr? Non, ce n'est pas les virus, les crashes de HD, rien de tout cela? DRINNG! La sonnette vient de retentir, le concours est termin, no money, no candy! Pire que la GRC ou le Bell, il y a... les femmes. Les femmes... Cet article n'est pas misogyne, il est raliste... Les femmes forment 52% de la population qubcoise. Elles occupent 43% des emplois. Saluons en passant le 9% des femmes qui choisissent plutt de rester la maison et de contribuer de manire active l'ducation des enfants, noble tche s'il en est une... Elles doivent de plus, ces 9% de femmes courageuses, supporter les quolibets de leurs consoeurs sur le march du travail: "Quand est- ce que tu vas te librer?" "Tu es une honte pour la cause fminine, la maison avec tes marmots!". Mais le propos de ce billet n'est pas de tracer un portrait du statut de la femme en 1993, mais bien plutt de vous expliquer pourquoi, DANS LA MAJORIT DES CAS, les femmes et les ordinateurs ne font pas bon mnage. Vous qui tes encore aux portes de l'adolescence, et qui ne commencerez pas considrer d'amnager avec une crature du beau sexe avant quelques annes, prenez le temps de lire ce qui suit. Ce texte peut vous sauver la vie... La rgle d'or de la semaine, folks: Ne jamais tenter de faire rentrer dans le mme logis une femme et un ordinateur. Il y a forcment, au bout de quelques temps, une des deux cratures qui va devoir partir. Lorsque vous habitez avec une femme, votre vie lui appartient, votre temps lui appartient, bref, vous n'tes plus tout fait un tre humain part entire, avec des dsirs propres votre personne, des besoins, comme de s'isoler quelques heures dans une pice pour essayer le dernier warez que vient de vous faire parvenir votre dealer prfr. Vous n'tes plus un, seul. Vous tes devenus UN deux. Vous tes maintenant la moiti de l'autre, folks, la moiti qui n'a pas le droit d'avoir un hobby en solitaire. Il ne faut pas confondre "amour" avec co-habitation, les amis, ce sont deux choses tout fait diffrentes. C'est bath d'avoir une poupe avec laquelle sortir et baiser, et ce que d'aucuns appellent "l'amour" s'installe rapidement dans ces cas-l. Nous ne sommes qu'humains, aprs tout... Le problme surgit quand vous dites votre petite amie: "Si on habitait ensemble", "si on s'accotait", ou pire, "Si on se mariait". Ce genre de demande intempestive, formule par un homme, signifie gnralement: "Ca serait cool si je t'avais porte de la main pour baiser". Mais ELLE, elle comprend que vous voulez partager votre vie avec elle... TOUTE votre vie, chaque fucking minute de celle-ci. Ca va bien aller au dbut, vous avez encore des choses vous raconter, vous avez encore quelque chose dcouvrir chez l'autre. Et puis, ne nous le cachons pas, vous avez la trique, aprs avoir pass toute votre adolescence devoir vous contenter d'un coup par-ci, d'un coup par l. Votre compagne et vous mme allez tre heureux pendant ces premiers mois, voire cette premire anne. Vous allez tre heureux parce que tous vos dsirs vont se raliser. Toi, mon mec, tu vas quitter peu peu la scne de l'informatique parce que la baise continuelle va te bouffer tout ton temps, et ce n'est pas encore grave, parce qu'une bonne baise, il n'y a pas grand chose qui accote a. Elle, elle va tre heureuse, parce que chaque minute de ta vie, pendant cette "lune de miel", va tre consacre "sduire" votre conqute. Et quelle femme ne rve pas du prince charmant qui passerait sa vie la sduire? Tout va pour le mieux jusque l, donc. Mais que va-t-il se passer lorsque le niveau dramatique et motionnel des conversations va baisser? Quoique vous en pensiez, on arrive assez rapidement court de sujet lorsqu'on discute avec une femme. Entre hommes, ds qu'on a plus rien se dire, on part une discussion sur LES FEMMES, il n'y a pas de problme! Essayez donc, pour voir, de partir une conversation sur les femmes avec votre copine: troubles garantis! La DCOUVERTE de l'autre ne fait aussi qu'un temps. Vous tes des tres humains, pas des foutus CONTINENTS. Le niveau de complexit d'un tre humain n'est pas, gnralement, trs lev. C'est donc dire qu'au bout d'un certain temps, vous allez connatre les moindres coins et recoins de votre compagne. Et vous allez o aprs a? La baise: je crois que c'est le bout o vous allez avoir le plus de misre me croire... Comment pourrais-je dire cela? Vous tes jeunes, vous vous promenez avec les joues pleines, la vue du sein gauche de votre compagne vous fait encore bander comme un cheval. Il vous semble, dans votre imptuosit juvnile, qu'il n'y aurait pas assez de vingt quatre heures dans une journe, si vous habitiez avec une femme, pour essayer tous les trucs que vous voulez essayer. Mais il n'y a gure plus de 150 positions diffrentes dans le Kama Sutra, les combinaisons sont trs limites. Aprs les avoir toutes essay une dizaine de fois, vous allez commencer tre court de stimuli. Au lieu de dsirer votre compagne quarante fois par jour, vous allez tranquillement baisser trois fois par semaine. Les "fois" vont aussi tre de plus en plus courtes: les premires fois, vous preniez la peine d'embrasser et de mordiller chaque centimtre carr de son corps, et n'en finissiez plus de vous dire des mots doux. Ca prenait DES HEURES... Mais quand la vue du sein de votre compagne n'a plus d'effet aussi dramatique sur votre organe reproducteur, et que les centimtres carrs de sa peau commencent se faire moins intressants, que faites vous? Soit vous introduisez des lments de nouveaut dans votre relation (une deuxime femme, un troisime homme, un vibrateur dix vitesses, des boules chinoises, une balanoire javanaise, un chien, un coq et une perdrix), et ce n'est pas du tout sr que votre compagne va apprcier le mal de chien que vous vous donnez pour la satisfaire, soit vous prenez a avec philosophie et vous dites que c'est comme a la vie... Bon, vous lui avez tout dit ce que vous aviez lui dire, vous la connaissez comme si vous l'aviez tricote, il n'y a pas un seul grain de beaut sur et dans son corps que vous n'avez pas asperg de votre sperme. Et qui plus est, le truc d'tre "une crature deux tte, un couple qui fait TOUT ensemble" commence vous fatiguer un petit peu. Vous avez donc du temps libre entre les mains, et vous vous dites: "Tiens! Si je retournais sur un babillard? Ca doit faire six mois que je n'ai pas ouvert mon ordi!" La premire chose que vous apprenez, c'est que tout vos acomptes ont t delets pour non-activit. Tous les chums que vous aviez dans l'underground sont, soit en prison, soit avec une femme, et ne font plus d'informatique. Mais a, encore, c'est pas grave. Vous pouvez toujours vous refaire de nouvelles connections... SI...ELLE vous en laisse le temps! Votre amie de fille, elle, s'est aussi aperue que quelque chose avait chang dans votre relation. Quelques indices subtils lui ont mis la puce l'oreille: vous ne montez plus l'escalier du bloc en courant, le pantalon aux genoux, le pome que vous venez de lui susurrer l'oreille au moment de l'orgasme est un plagiat du dernier texte de Jeannette Bertrand, toutes des petites affaires de mme. Pour peu que vous compreniez le fonctionnement du psych de la femme, pour peu que vous possdiez les rudiments de la fminit, vous pouvez d'ores et dj deviner ce qui se passe dans sa tte. "Ce n'est plus le mme homme que j'ai connu", se dit-elle, "il a chang". Les femmes sont subtiles, je vous le dis! "Mais pourquoi a-t-il chang?", continue-t-elle, "Il passe de plus en plus de temps sur son ordinateur! C'EST LA FAUTE DE CETTE MACHINE! L'une de nous est de trop ici!". Ben non, mesdames, c'est pas la faute de l'ordi. Le mec pourrait s'tre mis la pche la ligne, ou l'alpinisme, ou s'tre inscrit dans le club de balle-molle de sa municipalit, ou amorcer une carrire de lutteur dans la boue, le rsultat serait le mme: pourquoi ne pas tout simplement admettre que nous, les hommes, avons notre vie propre, notre individualit, avec nos besoins individuels, que nous pouvons avoir aussi soif de connaissance, ou d'motions fortes, ou de divertissement? Mesdames, trouvez-vous aussi un hobby, bordel! Mais tout a, c'est un peu de notre faute A NOUS, les hommes. Nous leur avons vendu un produit (i.e. vous) rempli de fausses promesses. Vous avez dit votre copine: "Je veux partager ma vie avec toi!". Vous avez de plus fait des pieds et des mains, pendant votre priode "rose", pour la sduire au max en lui prsentant une image de vous plus que flatteuse. Vous dans le rle de l'amant passionn, vous dans le rle du complice de tous les jours. Et elle, elle a "achet" ce produit sur la base de la publicit que vous lui prsentiez. C'est en fait une consommatrice mcontente qui se rebelle! Rien ne va plus: elle vous boude, menace de prendre un amant, a souvent "mal la tte", et rend votre vie misrable en gnral. It's payback time, and you're gonna suffer! Vous allez peut-tre supporter cette situation pendant quelques annes, avec des hauts et des bas. Elle va tre heureuse et vous malheureux lorsque vous allez, passagrement, renoncer aux activits qui agrmentent votre vie. Vous allez tre heureux, et elle malheureuse, lorsque vous allez retomber dans ce qu'Elle appelle "un vice"... Elle va utiliser toutes les armes de son arsenal de femme pour tenter de vous persuader de vendre votre machine, et vous allez parfois, au bord de la dpression, accepter et capituler devant elle, "au nom de votre couple". Et si il y a un enfant dans cette histoire, vous allez tre doublement malheureux. L o vous auriez dit: "La porte est l, chrie. Prends la...", vous allez plutt penser: "Si je me spare, elle est assez salope pour m'empcher de voir mon mme. Alors, je serais mieux de rester, et d'endurer..." Cette femme que vous avez dj aim la folie (rendu l, gnralement, vous n'tes mme plus foutus de vous souvenir pourquoi vous l'aimiez) est maintenant devenue l'ennemi abattre... -------------- Cette belle histoire d'amour n'a pas de fin heureuse, folks. Je suis dsol. Au mieux, vous allez vous sparer, ou divorcer, et c'est ELLE qui va partir avec l'ordinateur! Tout ce que je peux faire, c'est vous prodiguer quelques conseils pour que vous ne deveniez pas la prochaine victime de "l'amour". 1) Ne jamais, au grand jamais, demander votre copine de demeurer avec vous. N'acceptez aucune invitation de sa part non plus. Elle est bien chez ses parents, ou dans son appartement, laissez-la l... Ne me dites pas que vous pourriez sauver quelques dollars chaque mois si vous viviez ensemble! Ca risque de vous coter PAS MAL plus cher au bout du compte! 2) Essayer de vous trouver une femme avec un caractre indpendant. Si votre blonde n'a pas de vie sociale en dehors de vous, et surtout, si elle n'a pas de hobby: mfiez-vous! Encouragez votre amie conserver ses contacts hors du couple: refusez qu'elle annule sa soire de bingo pour sortir avec vous... 3) Si vous en avez les moyens, faites plutt appel des "professionnelles". Au caf Chez Richard, en bas de la cte du Palais, Qubec, c'est 50 dollars la passe... 4) Prsentez-vous tout de suite, au dbut de votre relation, sous votre vrai jour... " Chrie, j'ai une confession te faire: je t'aime beaucoup, et tout, mais je ne me sens pas heureux si je ne fais pas quatre heures d'ordinateur par jour...". Si elle vous quitte sans demander son reste: bien fait, vous auriez t malheureux comme les pierres. Si par contre elle dit que a ne la drange pas, c'est qu'elle est fermement convaincue qu'elle saura "vous changer", vous mettre sa main... Women: can't live with them, can't live without them... A CHIP IS THE OPPOSITE OF A BITCH JE PREFERE LE SILICONE DANS MON ORDI, PAS SUR TES SEINS! MA VIE ET LA NYTROGLYCRINE par Hysteric Aprs la revange du black cat et du vinaigre vs. soda, voici la construction d'une mini-bombe relativement simple qui pourrait en faire sursauter plus d'un. Pourquoi une bombe? Pourquoi pas!... Mais avant tout, qu'est-ce qu'un vritable explosif? Un explosif est une substance capable de se dcomposer, pour ensuite former un grand volume de gaz de hautes tempratures et de hautes pressions. La dcomposition de cette explosif n'est souvent qu'une combustion trs vive de charbon, d'hydrogne, de soufre, de carbure d'hydrogne, d'amidon, de cellulose, etc... Le combinant est l'oxygne et est gnralement fourni par des liaisons chimiques trs oxygnes: nitrates et drivs nitrs, chlorates et perchlorates. Vous tes tanns? Passons aux choses plus srieuses... En fait, dans les prochaines pages nous allons fabriquer de la nitroglycrine. Ce compos base de glycrine (CH2OHCHOH CH2OH) et d'acide nitrique (HNO3) est un explosif trs puissant. Il est class comme tant un explosif d'impact et servant amorcer d'autres types d'explosifs. Malheureusement, sa trs grande instabilit l'air libre en fait son principal dfaut. D'o l'utilit de mlanger la nitroglycrine avec d'autres produits comme du nitrate d'ammonium (NH4NO3) afin de le stabiliser et d'augmenter sa puissance (donne de la dynamite). Laissons de cot les quelques notions thoriques pour enfin fabriquer notre propre agent destructeur!!! La premire chose faire est de se procurer le matriel suivant: Ŀ MATERIELS QUANTITE ENDROIT OU SE LES PROCURER ͵ Eau distille 1000ml. Lab. de chimie Ĵ Sel c. th Salire Ĵ Bicarbonate de soude c. th Frigidaire Ĵ Acide nitique cc.* 13 ml. Lab. de chimie et de photo. Ĵ Acide sulfurique cc.* 39 ml. Lab. de chimie, batterie d'auto. Ĵ Glycrine (vaseline) pot Pharmacie Ĵ Bcher de 100 ml. 1 Ecole secondaire? Ĵ Bcher de 200 ml. 2 Ĵ Bcher de 1L. et + 1 Ĵ Thermomtre 1 Ĵ Papier tournesol bleu 1 Lab de chimie??? Ĵ Compte-gouttes 1 * cc = concentr NOTE: Eviter de doubler la recette comme faisait votre grand-mre. L'explosif pourrait quadrupler de force. Maintenant que vous tes bien quip, il s'agit de faire les manipulations suivantes. A noter que les plus grandes prcautions devraient tre prises pendant toute cette partie. (Le dernier qui ne l'a pas fait s'appelle Kenny) - Verser 150 ml. d'eau distille dans un bcher de 200 ml. - Dans le second bcher de 200 ml. verser galement 150 ml. d'eau distille, ajouter une cuillere th de p'tite vache (soda) et brasser jusqu' disollution complte. - Remplir moiti le grand bcher (contenant) de glace et ajouter une cuillere soupe de sel. - Dans le bcher de 100 ml. ajouter 13 ml. d'acide nitrique et placer ce dernier contenant dans le bain de glace de faon ce qu'il ne renverse pas facilement et qu'il ne soit pas envahi par l'eau. - Abaisser la temprature de l'acide nitrique vers 15 degr celsius et la maintenir plus basse si possible (ajouter de la glace si ncessaire) - Une fois que la temprature de l'acide nitrique est atteinte, ajouter trs dlicatement les 39 ml. d'acide sulfurique et mlanger. Abaisser la temprature sous les 10 degrs celcius. - A l'aide du compte-gouttes, ajouter dlicatement la glycrine GOUTTE A GOUTTE. Placer le thermomtre dans le nouveau mlange de sorte que son extrmit soit l'endroit o l'acide et la glycrine se sont mlanges. NE PAS ATTEINDRE UNE TEMPERATURE AU DESSUS DE 25 DEGRES. (sinon, garder une pelle la porte de la main, pour que votre mre puisse vous ramasser!!!). A ce moment, la nitroglycrine se forme au fond du bcher. Ajouter de la glycrine jusqu' ce qu'une mince couche de glycrine se pose sur le dessus du mlange. - Mlanger tranquillement la solution pendant environ 10 minutes. - Toujours vrifier que la temprature n'atteigne pas 25 degrs. Si ncessaire, ajouter de la glace et du sel. - La nitroglycrine va se former sur le dessus du mlange. - Lorsque la raction est termine, verser trs minutieusement ce dernier bcher dans celui contenant 150ml d'eau distille. La nitroglycrine devrait se dposer dans le fond. - Ensuite gouter la partie eau-acide au dessus de la nitroglycrine. - A l'aide d'un compte-gouttes propre, enlever la nitroglycrine et la verser dans le bcher contenant eau-bicarbonate de soude. Le soda aqueux aura pour effet d'lminer l'acide en excs. Ainsi, la nitroglycrine sera plus stable. Vrifier avec le papier tournesol bleu si le mlange est acide, c'est dire qu'il ne change pas de couleur. Rpter cette tape jusqu' ce que le papier tournesol ne change plus de couleur (utiliser un nouveau contenant eau-bicarbonate chaque fois (voir tape 2 )). - Placer la nitroglycrine dans un contenant propre et ferm. Toujours laisser ce contenant dans un endroit frais (15 degr). - Pour dclencher l'explosion, 3 possibilits s'offrent a vous: augmenter la temprature du systme au-dessus de 30 degr, faire passer un courant lectrique ou encore faire un choc quelconque (pas ncessaire de frapper avec un marteau, juste agiter un peu). Et voil, vous avez termin! Il ne vous reste plus qu' trouver un motif, une victime et un scnario. Peu importe ce que vous choisirez, le rsultat sera le mme: une belle petite explosion. Alors, pourquoi ne pas en retirer la plus grande satisfaction possible?!? LES OUTDIALS DE VMB par Knight Excalibur De nos jours, le phreaking se fait de plus en plus dangereux pour la simple et unique raison qu'en mme temps que la technologie avance, la scurit, elle aussi, ne se gne pas pour faire pareil. Ceci au grand dsespoir de la communaut Underground. Il y a beaucoup d'alternatives mais celle dont je vais vous parler aujourd'hui est l'utilisation du PBX en passant par un systme de VMB. Avant de commencer la lecture, je suggrerais que vous lisiez l'article de Mental Floss sur le `VMB HACKING` dans NPC-4, si vous n'tes pas dja familier avec le sujet. Plusieurs termes dans ce texte seront en anglais d la raret des systmes de VMB franais mais l'important c'est que vous allez comprendre! :-) MERIDIAN Celui-ci est trs populaire au Canada puisqu'il a t conu par des gens d'ici Northern Telecom. On le reconnait par une voix nous demandant de pitonner l'extension suivi du #. Pour vous assurer que c'est bien un Meridian, vous n'avez qu' faire * et vous devriez entendre: "You have reached an automated service that will connect you to the number that you enter, please enter the name or the number of the person you wish to reach followed by number sign". Bon, ensuite la partie un peu plus difficile sera de trouver une extension valide. Pour ce faire, essayez vous dans cet ordre: 2000, 2222, 3000, 3333, 4000, 4444, 5000, 5555, 6000, 6666, 7000, 7777, 8000, 8888 et vous ne devez pas oublier de faire le # aprs chaque essai. Normalement vous devriez entendre le message d'absence la suite du 1er ou 4me coup de sonnerie. Si vous n'avez pas trouv de bote valide avec l'ordre que je vous ai donn, allez-y par 100 en commenant 2000 ce qui donne 2100, 2200, 2300, 2400,etc.. Peut-tre allez vous trouvez une extension o la personne est prsente son poste? Vous n'avez qu' rappeler aprs les heures de bureau et r-essayer de nouveau. Donc vous avez trouvez la bote et vous entendez le greeting, faites 0* pendant ou aprs le greeting et vous devriez entendre le mme message que vous avez entendu au dbut "You have reached an automated service that will connect you to the number that you enter, please enter the name or the number of the person you wish to reach followed by number sign", alors l vous allez devoir essayer d'appeler quelque part. Voici le format de composition du numro: 9+numro+# Le plus frquent c'est avec le 9 mais si cela ne marche pas, ne vous dcouragez pas avant d'avoir essay d'autres formats. Aussi, a se peut qu'ils aient bloqu la composition LD mais ils oublient des fois le 0 alors faites un appel outre-mer juste pour voir. Voici tous les tranges formats que j'ai utilis... 09 + 0 + numro + # (Je devais utiliser une carte d'appel) 08 + numro + # (J'avais mme pas besoin de composer le 1 avant l'indicatif) et le plus trange a t de rencontrer un systme qui me laisser seulement signaler outre-mer sans rien du tout en avant, ce qui est vraiment trange puisque ceci est suppos amener l'opratrice du systme en tout temps. Mais si, aprs avoir passer tous les formats possibles et imaginables, a ne marche toujours pas, il est fort probable qu'ils ont dsactiv le service. Alors laissez faire et aller voir ailleurs. ASPEN Celui-ci est trs simple, donc a ne sera pas trs long. Il rpond par dfaut soit: "Hello, this is Aspen, The Automated Speech Exchange Network bla bla.." Il devrait vous demander "Please dial the number of the person you are calling"ou bien "Please dial the Extension". Ce que nous voulons est le 2me message. Si vous l'avez, trouvez dabord le nombre de chiffres qu'ont les extensions: a devrait tre 3 ou 4. Prenons l'exemple du systme 4 digits, nous voulons appeler un BBS a Toronto. Je compose 9141 et je serais suppos entendre le message "Please Wait" et pas longtemps aprs, un genre de Click. C'est aprs ce click que je dois continuer. Alors je rentre le reste, 6xxx-xxxx. Je m'explique, le 9 nous donne une ligne de sortie et le 1 indique que je veux faire un appel interurbain, puis 416, mais je dois couper avant le 6 parce que les extensions n'ont pas plus de 4 digits. On se comprend? Aprs le click j'ai donc continuer mon appel avec 6 pour complter 416 et le xxx-xxxx reprsente un numro a Toronto. Pour un appel outre-mer, vous n'auriez qu' faire 9011, attendre le click, et composer le numro. Supposment, si le systme ne vous rpond qu'avec le message: "Please Dial the Number...", ce qui vous permet seulement de laisser un message une bote, en scannant toutes les botes il devrait y en avoir une qui vous donne le bon message "Please enter the extension" mais je n'ai jamais eu le courage de scanner un systme au complet. :-) Comme vous avez pu le constater, le chiffre magique des VMB est le 9. Quel que soit le systme que vous trouviez, essayez-vous avec le 9 car on ne sait jamais tant qu'on ne l'a pas essay. Special thanks to Anthrax for providing me with alot of the information... Knight Excalibur Internet: xcalibur@eebbs.isis.org The CyberPunk Bust - Part ][ by l0gRuS! [ Pre-Scriptum: Il est fortement recommand d'avoir lu la premire partie du "The CyberPunk Bust", par le mme auteur (NPC 4), avant de lire cet article. Sinon, vous courez le risque de ne rien comprendre.] J'ai entre mes mains un livre bien spcial, bien qu'on puisse le retrouver dans n'importe quel magasin de Jeux de Rles. Dans le coin infrieur droit de la page couverture du livre, une pyramide coiffe d'un oeil o l'on peut lire: "The book that was seized by the U.S. Secret Ser- vices!" (le livre qui a t saisi par les Services Secrets amricains). Un livre crit par The Mentor (Lloyd Blankenship), unes des ttes du hack aux States, auteur du The Mentor's Guide to hacking (Phrack Inc. #??). Le livre l'origine du plus controvers des busts aux States. J'ai entre mes mains le supplment GURPS CyberPunk. Regardons le message que Mr. Steve Jackson lui-mme nous a laisss en bas des pages 4-5: -+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+- MEANWHILE, BACK IN THE REAL WORLD ... The staff at Steve Jackson Games would like to offer our somewhat bemused thanks to the United States Secret Service for their diligent "reality checking" of GURPS CyberPunk. It happened like this... On March 1, the SJ Games offices, and the home of the GURPS CyberPunk wri- ter, were raided by the U.S. Secret Services as part of a nationwide inves- tigation of data piracy. A large amount of equipment was seized, including four computers, two laser printers, some loose hard disks and a great deal of assorted hardware. One of the computer was the one running the Illuminati Bbs. The only computers taken were those with the GURPS CyberPunk files; other systems were left in place. In their diligent search for evidence, the agents also cut off locks, forced open footlockers, tore up dozens of boxes in the warehouse, and bent two of our letter openers in an attempt to pick the lock of a file cabinet. The next day, accompanied by an attorney, I personally visited the Austin offices of the Secret Services. We had been promised that we could make copies of our files. As it turned out, we were only allowed to copy a few files, and only from one of the three systems. Still missing were all the current text files and hard copy for this book, as well as the files for the Illuminati Bbs with their extensive playtest comments. In the course of that visit, it became clear that the investigating agents considered GURPS CyberPunk to be "a handbook for computer crime." They seemed to make no distinction between a discussion of futuristic credit fraud, using equipment that doesn't exist, and modern real-life credit card abuse. A repeated comment by the agents was "this is real." Now, i'll free- ly admit that this book is the more realistic cyberpunk game yet released. It has a lot of background informations to put the genre in context. But it won't make you into a console cowboy in one easy lesson, any more than GURPS Fantasy will teach you swordplay. Sadly, the distinction appeared lost on the investigators. Over the next few weeks, the Secret Services repeatedly assured our attorney that complete copies of our files would be returned "tomorrow". But these promises weren't kept; this book was reconstructed from old backups, play- test copies, notes and memories. On March 26, almost four weeks after the raid, some (but not all) of the files were returned. It was June 21, nearly four months later, when we got most (but not all) of our hardware back. The Secret Service still has one of our hard disks, all Loyd's personal equipment and files, the printouts of GURPS CyberPunk, and several other things. Why were we raided? We didn't find that out until October 21, when we fina- lly received a copy of the Secret Service warrant affidavit - at their request, it had been sealed. While reality-checking the book, Loyd Blanken- ship corresponded with a variety of people, from computer security experts to self-confessed computer crackers. From his home, he ran a legal BBS which discussed the "computer underground", and knew many of its members. That was enough to put him on a federal list of Dangerous Hoodlums! The affidavit on which our offices were raided is unbelievably flumsy... Loyd Blankenship was suspect because he ran a technologically literate and politicaly irreverent BBS, and beacause he received and reposted a copy of the PHRACK newsletter. The company was raided for no reason more compelling than that Loyd worked for us and used a different BBS here! (The actual affidavit, and much more related informations, is now posted on the Illuminati BBS for those who are interested.) The one bright spot in this whole affair has been the help we have received from the Electronic Frontier Foundation. The EFF was created in mid-1990 in response to this and similar outrages. It is a non-profit organization dedi- cated to preserving the Constitutional rights of computer users. (For more informations, write them at 155 2nd St, E. Cambridge, MA 02142.) And there's definitely a battle to be won here. It is clear that, to some branches of law enforcement, anybody with any computer knowledge at all is suspect...especially is they own a modem. And users of any BBS are doubly suspect, regardless of the Constitutional rights you thought you had. Do "freedom of speech" and "freedom of the press" apply to computer users? Some say they don't. Maybe the cyberpunk future is closer, and darker, than we think. -+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+- Bon, quelque chose dans ce supplment a VRAIMENT perturb les SS tats-Uniens, et c'est ce que votre humble serviteur va tenter de dni- cher pour vous. Feuilletons ensemble le contenu du livre, en commenant par la partie "NetRunning/Hacking"... Tout d'abord, l'auteur nous montre la ralit de la piraterie informatique AUJOURD'HUI, et c'est peut-tre ce que les SS n'ont pas appr- ci. On y parle de backdoors, de social engineering, de Networks (il y a mme une liste des plus importants Nets au monde par pays! Par pays! Vous la voulez? Pas de problmes, la fin du texte!), des passwords, outdials, trashing, etc... Ensuite on entre dans la fiction. Tenez, lisez cette petite introduction au CyberSpace, afin de vous faire lcher les babines l'ide de ce qui va bientt nous arriver nous, hackers: -+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- CYBERSPACE Imagine a midnight-black void filled with shimmeting pinpoints of light, each representing a nugget of data more precious than gold. Neon grid lines connect communication hubs, while glowing streamers of data reach into the stratosphere to link with chrome satellites. This is CyberSpace, the world of the serious NetRunners - data pirate who wire themselves into the Net and risk having their brains fried like an egg, all to bring down that near-mythical "big-score" that will set them up for life. Of course, some aren't in it for money - they're addicted to the rush; the tingle of adrenaline flooding their nervous system. In short, they're along for the ride.. -+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+-+-+-+--+-+-+-+-+--+-+-+-+-+-+-+-+--+-+-+- Yeah, a c'est du hack! Bon, on continue.. Quelques infos sur l'volution des Interfaces Neurales et des SimSens (Simulation Sensori- elle), une technologie qui est dja en cours d'exprimentation, etc, etc... A mon avis, il n'y a rien l-dedans qui mrite qu'on dsigne ce livre comme un manuel du crime par ordinateur. Le hacker peut y trouver quelques infos utiles, et mme quelques trucs pour parfaire son Art. A la fin du livre, plusieurs mentions de magazines tels que Phrack Inc., TAP, Hacker, Mondo 2000, Computer Underground Digest, mags que l'on recommande fortement aux Matres de Jeux pour avoir une vision prsente de ce qui pourrait tre le futur. Mais il est clairement spcifi que ces magazines ont une "circulation trs limite" et que "le seul fait d'tre sur leur mailing list est une bonne faon d'attirer l'attention gouvernementale". Qui sait, peut-tre qu' le 2me Edition du livre on verra apparatre NpC sur cette liste ;] De quoi se gratter la tte, donc, mais pas de quoi en faire un plat. Ce qui m'amne supposer que l'origine du CyberPunk Bust n'est pas de l, mais bien du Illuminati Bbs. Justement la semaine dernire j'ai vu le numro du Illuminati dans une liste de boards Hack/Phreak.. trange, non? Alors je continue l'enqute, pardi, et irai sous peu voir de quoi il en retourne au fameux Illuminati Bbs. En attendant, rongez votre frein, contemplez la liste des Nets internationaux, et restez cool! Aluve.. l0gRuS! ---------------------------------------------------------------------------- NET LiST (FUCKiNG LoNG) Liste des rseaux X.25 seulement Argentina Entel Australia AustPac Midas Austria RadAus Bahamas BaTelco Bahrain BahNet Barbados IDAS Belgium DCS EuroNet Bermuda C&W Brazil InterData Canada DataPac GlobDat Infoswitch Cayman Island C&W Cayman China PKTelcom Colombia Dapaq Costa Rica RacsaPac Denmark Datex DataPak Dominican Republic UDTS Egypt Arento Finland Datex Datapak Digipak France TransPac TI EuroNet French Antilles TransPac French Guadeloupe DomPac French Martinique DomPac French Reunion DomPac Gabon GabonPac Germany EuroNet Datex-P Greece HelPak Honduras HonduTel Hong Kong IDAS/ITS IntelPak DAS DataPak Hungary CTO Iceland ICEP Indonesia SKDP Iraq IDAS Ireland IPSS EuroNet EirPac Israel IsraNet Italy Dardo EuroNet Ivory Coast SystranPak Jamaca JamanTel Japan DDX-P NIS/Tymnet Venus-P South Korea DacomNet Dacom Luxembourg EuroNet LuxPac Mexico TelePac Netherlands DataNet EuroNet Dabas New Zealand IPSS Norway Datex Datapak Panama Intel Peru Etel Philippines ETPI UDTS PGC Portugal SABD Quatar IDAS Saudi Arabia IDAS Singapore TelePac South Africa SAPONet Spain IberPac Sweden TelePac DataPak Switzerland TelePac DataLink Taiwan PacNet UDAS Thailand IDAR CAT Trinidad/Tobago TexTel United Arab Emirates Tedas United Kingdom IPSS PSS EuroNet Mercury United States WUT UDTS 2 Datel I & II Telenet Tymnet ARPAnet Infomaster GraphNet TRT FTCC UniNet Autonet CompuServe GENIE AlaskaNet JANET Internet Guam RCA Puerto Rico UDTS RCA/PR PRTCC Virgin Islands UDTS That's all for now, petits amis de NPC! "MAUDIT... PROTECTRON!" Par AtrEiD BeVaTRoN NE FAITES RIEN DE TOUT CELA, CAR CET ARTICLE N'EST CRIT QU'A DES FINS INFORMATIVES SEULEMENT!!! Bon... Je n'irai pas plus loin pour ce qui est du barattin lgal, ne vous en faites pas pour a... ;-) Voici, les codes des portes de TOUS les bureaux de BELL de la belle rgion de Qubec. Je suis persuad que certains d'entre vous ont dj une trs bonne ide de l'utilit que de pareils renseignements peuvent avoir, je vous ferai donc grce de mes ides personnelles sur "tout-ce-que-bons phreakers-devraient-faire-avec-une-liste-de- code-de-porte-des-bureaux-de-Bell!". Juste un petit conseil... Masquez-vous, les camras fourmillent! C'est incroyable comme ils peuvent tre mfiants... Je ne comprends pourtant pas pourquoi... Pour vous faire une moyenne, pendant les heures de bureaux, on peut retrouver environ un agent ou responsable de la scurit toutes les deux-trois pices. Ca vous donne une ide. Disons seulement que a demande BEAUCOUP plus de prparations que d'aller trasher, croyez-moi sur parole!! CODES DES PORTES POUR LA PRIODE DU 5 AVRIL AU 3 MAI 1993. S.P.A.C pour tous les bureaux 2-4-6-8 Toutes les salles btiments 32-15 St-Ral (entre) 41-25 St-Ral (tages) 21-4 St-Ral (DMS) 54-32 (B23, B30, 203, 206, 209, 216) St-Ral Comm. Inform. (519) 13-24 D'Aiguillon (Entre) 13-54 D'Aiguillon (Intrieur) 34-12 D'Aiguillon (B222, Cos) 43-52 D'Aiguillon (Comm. Inform.) 43-52 St-Cyrille (Entre) 51-42 St-Cyrille (2 tage) 42-53 St-Cyrille (DMS, salle conf.) 13-42 Vanier - Rue Plante (DMS-1U) 51-42 Vanier - Rue Godin (CCD) 51-42 Ste-Foy (ext.) 45-31 Ste-Foy (int.) 35-2 Ste-Foy (cadenas) N/A Cap-Rouge OPM (Provencher) quipement 5-2-9-3 Rpartiteur 1-8-3-9 Cap-Rouge OPM (Des Chasseurs) quipement 1-8-3-5 Rpartiteur 5-1-3-7 Cap-Rouge (DMS-1U) Des Clercs 3-6-9-2 Lvis 12-54 Lvis (RCU) 4-0-0-1 St-Jean Chrysostome 12-54 Charny 12-54 St-Romuald 12-54 St-Romuald (int.) 42-3 St-Nicolas 12-54 St-Nicolas (DMS 1U) 4-0-0-1 Beaumont hutte 32-51 Hutte St-Etienne 32-51 Breakeyville DMS-1U 4-0-0-1 Loretteville (ext.) 24-31 Loretteville (int.) 15 Loretteville DMS-1U 1-4-0-8 Ste-Catherine 54-21 Ste-Catherine (DMS-1U) 1-4-0-8 Ancienne-Lorette 13-25 DMS-1U Anc.-Lor. 1-4-0-8 Valcartier 24-13 DMS-1U Valcartier 1-4-0-8 Charlesbourg 13-25 Charlesbourg int. 41-2 Charlesbourg DMS-1U 4-3-1-2 N. D. Laurentides 13-25 N. D. Laurentides (DMS-1U) 4-3-1-2 Stoneham 13-25 Parc Laurentides 21-4-3 Tewkesbury (DMS-1U) 4-3-1-2 Beauport 14-25 Boischatel 34-25 Ste-Brigitte 31-24 Ste-Anne-de-Beaupr 41-25 sT-tiTs-dEs-cApS 24-35 St-Ferreol-Les-Neiges 13-42 Hutte Mt-Ste-Anne 12-34 St-Jean I.O. 52-41 Ste-Petronille I.O. 53-41 Hutte Ste-Famille 42-35 Non THX! Ton ide n'tait pas trs bonne! Tu ne peux pas aller payer tes comptes de Bell avec ces renseignements! A SORE ON SORT... par Santa Claus Where do we go now ?!? Greets: Mechanix Blitzkreig This Month: The Phrozen Realms (TPR) (514)XXX.XXXX Allo, guys. Dites, vous saviez que si notre poubelle (i.e. Earth) se rechauffe de 4 degrs, le centre nerveux du Quebec sera menac? Ouaip! 4 beaux degrs de chaleur! Et on sera englouti sous 25 Km De chimique!(De l'eau) "Yeah!" me direz-vous? Eh bien, dites-vous que je partage votre opinion! Hey, teach! C'est pour quand? Quoi? 3-4 ans! Merde! J'aurai pas fini mes etudes... 140 Km de cte engloutie travers le monde si ces salopards de ministres restent assis sur leur steak regarder les putes se faire aller le silicone... Faut faire quelque chose! On en a pour 4 ans vivre! Eh bien moi je vous dis: "L'eau, on s'en calisses-tu?" D'une manire ou d'une autre, on va tous bouffer les mauvaises herbes par en dessous un jour... De quoi se rjouir! Ouaip! Mon conseil pour ces 4 merveilleuses annes de dbauche: Endettez-vous, tuez les chauffeurs de taxi (...), et surtout, mais surtout, profitez de votre situation actuelle pour pirater la planche! Sans oublier de baiser une fois ici et l... (Silicon Phreaker donne des cours pour les non-initis) Pendant ce temps, profitez-en pour saluer nos copains du Centre Un Jour au dtour... Vous en profiterez pour passer au TPR, qui, soit dit en passant, et l'honneur de reevoir notre visite mensuelle... Et vu qu'il est trs Phrozen, peut-tre ne fondra-t-il pas lui aussi dans quatre ans... ------- MNNOO!! MNOONNOO! MMMMMMMMMMPPPOII! MNNO!!!! !O! NNO! MMMMMMMMMMMMMPPPOOOII!! NO! ... Spirits damned to rot ! MMMMMMMMMMMMMPPPPOOOOIII! ! amidst the brimstone fireballs, MMMMMMMMMMMMPPPPPOOOOOOII!! Eyes of the dead MMMMMOOOOOOPPPPPPPPOOOOMII! watching from their living walls, MMMMM.. OPPMMP .,OMI! Broken glass reflections MMMM:: o.,OPMP,.o ::I!! show your flesh eaten away, NNM:::.,,OOPM!P,.::::!! Beyond the gates I'll take you MMNNNNNOOOOPMO!!IIPPO!!O! where the blood forever rains ... MMMMMNNNNOO:!!:!!IPPPPOO! MMMMMNNOOMMNNIIIPPPOO!! The Phrozen Realm MMMONNMMNNNIIIOO! ... Getting even in '93 ... MN MOMMMNNNIIIIIO! OO MNO! IiiiiiiiiiiiI OOOO MNNNNO! PPPPPPPPP MMNON! OO! ON! Completely useless message by someone trying to look eleet: --------------------------------------------------------------------------- AT&T - AMERICAN THEIVES AND THUGS -------------------------------------------------------TPR PROPAGANDA------ Brilliant isn't it? Look for more TPR krap coming soon. ------- Ce board n'est pas, contrairement la croyance populaire, mont sur un Net. Mais, du la confidentialit du board, des messages qui y coulent, et au nombre de files valides, c'est en fait un des plus gros boards H/P/C/A/V du Quebec. Il est ouvert depuis Novembre '91 et runne sur Renegade... Merde! Y a de l'eau dans ma cave! Faudrait peut-tre commener... La messagerie locale, est monte de la manire suivante: Num:Name Num:Name ===:=================================:============================= 1 system.update 2 general.mayhem 3 hacking.systems 4 phreaking.telecom 5 viral.programming 6 phraud.social_engineering 7 boards.ascii.hp 8 anarkee.b00m.rumble! 10 local.514 Voyons un peu de quoi ca a l'air... ------- From: Capt Zap #4 Base : general.mayhem To : All Refer #: None Subj: New York Times Article Replies: 4 Stat: Normal Origin : Local Did anyone else see the NYT article about a lame cop who thinks that he is " Phracker Tracker"? If so what are your thoughts on this matter? Can we set up a sting on this guy? And if so, when? It is about time that the ass learn a lesson about what he can and can not do in his supposed job! You must remember that if you can't get a job in the regular world, there is always civil service! It does not take much brains to be a cop in my viewpoint! Capt Zap ------- Tiens! Un Policier lamer! Mais c'est le texte que nous avions post dans NPC 4 (Read The News) dont ils parlent, l: Phracker Tracker... Entre nous, a leur prend pas grand chose N.Y. pour les nerver... Quoi qu'au Qubec, les gros dommages ne sont pas encore faits. (Et vous avez 4 ans). Mais selon vous? Je tue un rat dans ma cour, suis-je suppos etre un "MeGa-RaT-KiLLeR"? Tout en considerant le fait que les rats sont un flau? Ca reste voir... ------- From: Cruise Control #57 Base : viral.programming To : All Refer #: None Subj: Europe Replies: None Stat: Normal Origin : Local Hey, I'm from Europe... spent 1/3 my life there. Your not missing anything. Scrawny, little runts, no chested, rat smelling chicks there. Washing and deodorant is not within their dictionary. Trust me... As for the chicks here... I stick to the easy french ones. BAR 500!!! ------- On le savait dj a, mais la question se pose quand mme: Quel est l'intrt de poster ce commentaire dans une messagerie de virus... Mais l'air de rien, on a dj vu des messages concernant les Nordiques dans certaines messageries de codes... ------- From: Chess King/quest #79 Base : anarkee.b00m.rumble! To : Rock Steady Refer #: None Subj: Yo maan Replies: 1 Stat: Normal Origin : Local Time Lord, Rock Steady, thanks alot... This has really been therapeutic. I thought I might have been the only ex-Warez idiot here. It really scares me to think back to those dark times when getting the latest ware meant something ... If only there was some quicker way to evolve into a hacker without going through the warez stage. I mean people have done it, but for the most part, I was totally ignorant of hacking... I just had phreaking and warezing... Oh well... Learn, live, and move on... From: Time Lord #43 Base : anarkee.b00m.rumble! To : Chess King/quest #79 Refer #: 66 Subj: Re: Yo maan Replies: None Stat: Normal Origin : Local CK> it, but for the most part, I was totally ignorant of hacking... I just CK> had phreaking and warezing... Oh well... Learn, live, and move on... And phreaking man... god i didn't know what the fuck I was doing but I know that I wasn't paying... besides I never could figure out how come I abused for close to 10-20 thousand $ worth of Callin cards just courriering files FROM MY HOUSE and never got busted or even called for that matter... weird but he.. I aint the complaning about not beeing arrested... Later Time Lord ------- 10000-20000$ ?!?!?!? Et personne ne t'as retra? Quoi? De ta maison ?!? Honorable Mr., j'ai le plaisir de t'apprendre que tu peux mourrir en paix. Hey mec! Faudrait te refiler la carte de New Order... ------- From: Ratpack #9 Base : local.514 To : All Refer #: None Subj: ... Replies: 1 Stat: Normal Origin : Local One thing I would like to steal/have is one of those CUM police cars Terminals... How do they work? SW, cellular modem, or just data updated each night with somekind of network... Wouldn't be great to have one of those. And do you guys think they are traced, must be if the work with frequencies.. Anyway, later. ------- Pas du tout, je me suis renseign dernirement... Ce sont les centrales qui sont connectes par reseau local, et certaines municipalits environnantes ont accs: elles Uploadent/Updatent les dossiers sur le rseau en question. Le Cpu qui est dans le char de coche, c'est un Cpu bien ordinaire, quoi que quelque peu different de Ibm, mais compatible. Une fois la centrale, les "employs" prennent des disquettes updates et inscrivent les nouveaux dossiers dans le Cpu mobile... Pas plus sorcier que a... Le vol serait de mise pour en avoir, mais il te faut l'accs au rseau de la CUM pour avoir ce qui peut t'intresser, moins que tu n'en voles un par semaine... Si peu de temps pour dire tant de choses... Mais vous avez tout de mme un aperu de se qui se brasse-l.... Notamment une belle histoire de sexe oral: ------- From: Chess King/quest #79 Base : general.mayhem To : Mech And Misfit Refer #: None Subj: Oral Sex Replies: 1 Stat: Normal Origin : Local Oral sex in New Hampshire(where I live) is illegal. There is a law forbiddding it although I have no clue what the consequences or are how one wouldd get caught... Its a small state that is not very populated and undderstandably so... Who would want to live in a state that outlaws oral sex? There is always a long line of people crossing the border into Massachussetts on the weekend(even in the weekday) just to have oral sex. However there a few who live on the edge and have it right here in state. True rebels I tell you. "If oral sex is outlawwed then only outlaws will have oral sex." ------- Enfin, disons simplement qu'il n'est pas chanceux... mais tout de mme... c'est lui de ne pas se faire prendre... Ceci dit, on va couper court aux messages, mme si TPR comporte probablement les discussions les plus enlevantes sur le phreak de cellulaires. On arrte- l pour passer la user-list, qui est d'un format assez exceptionnel, je dois l'avouer. Ce board est frquent par tout ceux qui ont un "nom" dans l'underground. En plus de la liste habituelle, il y a une liste "super-user" qui ressemble un vrai "Who's Who" de l'underground... The Phrozen Realm - "K-RAD ASCII S00PREME EL8 LISTER: AWESUM D00D!" User Name NPA Group Affiliation Board Affiliation ------------------------ --- -------------------- --------------------- Mechanix 514 None TPR Administrator Scavenger 313 None THe PHaCToRY Sinister Creed 604 None None Capt Zap 215 None None Trojan 514 Phalcon/Skism None Dark Childe 215 None None Venom 516 Fairlight/BAD None Bobby Zero 602 None Vulgar Unicorn Ratpack 514 None None Grimm Jack 514 None None Demonlord 513 None Demon World Harridan 800 None City Limits Syadasti 407 None None Warlock Bones 602 None The Vulgar Unicorn Misfit 210 None None Illuminati Primus 215 None Eye of the Pyramid Phearless +46 SHA Sedes Diaboli Jaeger 417 None None The Terminator 416 None The Pentagon Houdini 301 None None Mojo Messiah 310 None Anarchist's Hollow Cellular Cipher 708 None None Laz 916 TGTIM None Wintermute 514 Phalcon/Skism None Rock Steady 514 NuKE None Godmother 514 None None Nocturnus 714 None None Predator 416 None Sensible Insanity II Mercury 602 NSA None Invalid Media 602 Phalcon/Skism Unphamiliar Territory Mirage 419 None None Atreid Bevatron 418 NPC None Nomad/quest 713 Quest None The Rifleman 514 None None Pure Energy 514 NuKE Cybernetic Violence Blitzkreig 418 NPC None Morbid Man 713 None None Dr. Sahkarov 301 None None Time Lord 514 Phalcon/Skism None Arch Bishop 416 UPI The Cathedral Subhuman 418 NPC None Capone 412 Syndicate None Hedbangyr 313 SOS None The Lost Avenger 416 UPI The Cathedral Frion Man 310 None Hell's Apocalypse The Chief +46 uXu The Stash Led Zeppelin 713 BonG None Malachai 513 Sinister None Silicon Phreaker 514 UPI None Mr. Hyde 804 Ryche The Lost Dimension Cruise Control 514 None None Aleph One 310 Dark Sphere Society None Info Anarchist 314 None None Firebird 214 None None Siddharta Gautama 401 None None Hunter +44 None None Radioactive Bell 817 None None Spook 613 None Foundation Of Anarchy Iceman 204 Freedom Silicon Valley Shadow Lord 419 None None Ghost In The Machine 708 None None Vehicular Homicide 513 None None Knight Excalibur 819 None Brain Damage Guerilla Anarchy 818 None Alchemist's Society Shadow Seeker 412 Digital Mafia None Chess King/quest 603 Quest None ******************************* Que de beau monde! Quelques officiers de NPC y sont lists... Je note a comme a.... Ct files, ce board est, nous l'avons dj dit, TRES bien garni. Voici comment sont rpartis les fichiers. Num:Flag:Arc:Name Num:Flag:Arc:Name ===:====:===:=========================:===:====:===:========================= 2 S--- ZIP uploads 3 S--- activist times inc. 4 S--- buzzz brothers 5 S--- cau and neon knights 6 S--- cud 7 S--- cult of the dead cow 8 S--- hacker directory 9 S--- lol-phuck 10 S--- m00se droppings 11 S--- network info. acces 12 S--- panther modernz 13 S--- paso 14 S--- phalcon/skism 15 S--- p/hun and lod 16 S--- phrack inc. 17 S--- shawn-da-lay product 18 S--- the humus report 19 S--- the syndicate report 20 S--- underground experts unit21 S--- united phreakers inc. 22 S--- ultra/anus/blah 23 S--- vas 24 S--- other magazines 25 S--- newsletters/series 26 S--- operating systems/networ27 S--- hacking/phreaking files 28 S--- carding files 29 S--- anarchy/substance files 30 S--- various files 31 S--- boxing files 32 S--- tpr releases 33 S--- hdk submissions 34 S--- requests ******************************* C'tait pour une fois, assez rapide comme visite, non? Ah! Oui! En passant, Mechanix est l'heureux diteur d'un mag de "rag" sur le 514, appel "Hippy Dippy Klub". En voici un exemple... cOOL KEwL Ko0L quewl COOoL k00l KOol c00l KUewl kco0l CO0l KOOL KEWL CoOl Kewl ko0l quEwl COooL k00L Kool C00L KuEWl kCO0L cO0L kOOL kEWL cOOL KEWl KO0l -------------------------------------- CO0l Kool Kewl CooL kEWL kO0l ! The HiPpIe dIpPy klub ! CO0l KOOL Kewl coOl kEwl kO0L ! PReEZenTz: ! Co0l KOoL keWL Cool kEwl KO0L ! ! cO0L KoOL keWL CooL kewL ko0L ! a profoUnd EXpOSE on tHe ! co0L kOoL KEwL cool KeWl ko0l ! 514 (FivEOnEFOUR) ArEA CoDe. ! CO0L KoOl kEwL COOL kEWL Ko0l ! l0ser T0wn ! Co0l koOl KEwl cOol keWL KO0l -------------------------------------- cO0L KoOl Kewl COoL kEwL Ko0L qUeWl CoooL K00L kOOl c00l kUEwL KCo0l cO0L kOol kEWL cool Kewl ko0l QuEWl COOOL k00L koOl c00l kUewl kCo0l cO0L KOoL KEwl -------------------------------------------------------------------- waRNinG (reaD tHIS asSHOLe): The AuthoRs wiLL remaiN aNOnymouS FOr THe mOMENt. moRE detaiLs will APPeaR in A FUTUre rELEase, WItH mORE DeTAils, MoRE maYHem, aND FUlL SiZE coLor PiCTUres (HuH?). -------------------------------------------------------------------- - paRt W0ne - AN inTWodUCTiOn: weLcOMe to Da SeCUNd IsSue O' Da gREaTesT serIEs evEr WitTEN. BUt WHo rItes diS InCREDIBlE MastepiEcE OF LItteratuRe? WeLl if yOu'rE t0o st00pId TO fiGuR' dAT oUt, ThEn y0Uz Don'T DeSErvE TO kn0W. Now, A lOt o' YOu cOmPlaINed About dA !<-RaD WritTIng. wElL TUFF LuCK L0seR. I gUEsS onLY DA wEAl elYTes CAN WEAd dis FILE. yOU Know, DA K-ko0L chUmS who wriTE lIKE dIS eVeWYWhErE On DA BOardZ. dIs IssUe woN'T coNtAIn Any HaCKS or LOSer LIstS, just plaIN OLd StowIs o' gO0D OlD 514, L0sER t0WN usa. 0oPs, wE BE In KanaDA. bY DE Way, if YOU cAn'T hanDlE WAt DiS SAys, GET L0ST LOSER. In dIs issue, tHE l0sER sTaTUte tri0, mOre on tERRor 'N' TORMents, Da pCBoReD cwazE, anD MUCh m0RE... alSo, noTIce tHE k00L kodING in dIs onE. 100 purCeNT QEdIT. WeaL G00D nO? - PaRt T0O - dA WeaL elyTes o' L0seR t0wn: wElL EVewY Body iN L0seR T0wN HAS bean WaiTing Fo dIs ONE. wHat? Da new K-rAD 0 milLiSecuNd waRezwOLf BoaRD? no! dA New K0OL fIbeR 0PTIc, UNtrASsaBLE pbX? nO! yOu GUEsSEd IT, Da LonG AWaITED WeleasE O' THe StatUTE, L0seR t0WNs OwN K-K00l eLyTe MAGAZINe. YUp, 416 gOT da iNFinITY, 604 GoT pwOpAgANda, sO wE gEtS tw0o l0sErZ tWINg tO RiTE A MaG FuR 514. YES, pr. sinIStur, And dr. cwiPpleD (0oPs, DR. CWIPPEN). W0w, a DR. and a PR.! DEese GUys musT be SMArT. wEll WROng agaIN. DEEsE guYS Are thE wEAl K-K00l ElYteS O' L0SER t0WN. dEese gUys are BEyONd SMart, dEesE gUys be soupa k-rAd! ANYwAyz, Da coDINg wAs RIPped ofF fWoM da IllumINatUs magaZINe (aNother k-K00l PIWATe waReZ CRAPPEr) wit a fEW faNcy tUrBO toOlkIt FUNctiOns ToSSEd in, AnD a KRAd COmPwESSiON SchEmE: rENamING A zipFile To A .DAt. W0W, kodInG SuPreme. aNyWays, eVeRYTHIng in diS thing SuCkeD haRD, FRoM DA ArtICLEs to THe GrapHiX, to DA 4 yeAR OLD gaME Weviews. Da gAmE has ALREaDy BeEN LEechED ANd plAyED 0ne mIlLi0n TIMEs, WatS dA pOiNT o' WEVIEwing it? jUst fILls UP A mENu I gueSs. n0W lET's LooK At a WeaL eLYte boreD, DA lAb. WItTEn wITH k-k00l leTtERs. Da LAB, riGhT. MoRE liKe dA pLAce WHErE We teStZ DA FLAVourING Of shakE 'n' bakE. DIs boARD is A Soupa SekRut OnE So DON't mess wIt it. IT's elYTe. ESPeCiAlly siNCe 75% o' THE Lo0SeRs (0oPS AgAin, YOoSeRS) ARE LAmE locaL pAyiNG onEs. cAN YOU Say B00tLEggEr? OH, BuT IT bE a FAiRliGht disTWO sITe. wElL THE ONLY TWo FLT MeMBeRS ON HaveN'T PoSTEd a siNgul MESSagE yET. eXCEpT k-k00L CwIpPLEd, bUT We GEt TO im laTUR. YA, DA ONLy tinG DIs BoArED dISTrIBUTeS Is THE FEEliNg oF diSGUst as i wAnt to v0MiT eaCH TIME I LOG Ont0 It aND See da l0cAl WAreZ pUpPIES WarRInG oVEr If os2 is bETTA DAN wINDOws. wh0 CArEs! nexT wE HavE tHE k-k00L CoUwiER CwiPPen. mAn, dIs guy kEEpS PosTing DAt hE goT a lifE outsidE OF dA bBSinG. i gUeSS hE Be Da only w0ne. he iS mY hER0. W0NdER wY He gOt A FiveHuNdrEddoLLAr m0DumB IF hE nEVEr BbSeS? GueSs hE BE an ElyTe aLsO. dEn NUKe weNT AWaY dis wEEk. i BEt yA daT the pR. aNd dA dR. WIll Say IT is BEc0SE O' de StAtUTE, wIGTh? let'S juST Wait and SEE. AnD DIS CwipPen gUY. hE bE the Best cause hE hAS ALl Of MCi sPRiNTErs OLd STUFF. JUST LiKe an ELYTe To USe stuFF sOmeONe elSE wrOTE, and den TAke da KREdiT F0R IT. N0T gO0D cWipPEn. - PArt t0O - terror 'n' ToMEnTs uPDAtE: weLL, TNt IS BAcK Up pOlluting dA AIR of L0SeR t0Wn ONCe AgAIN. BUT dEEsE gUYS ARe So ST00pId, deY haVe nOT a ClUe WhO hACked Da BOarD. Duh?! Can we SAy "IDIOT". daTs i-d-i-O-T. eye, deE, eYe, oh, tee. ANywAYS, SEe If DiS GUy sTiLL BE Up vEwy lONG. anODeR idIot is HIS Go0D fwIEnd psYchIc dOnuT, sYsOP o' sHoUT AT thE deVIL. oOoO, A tuff nAME. I'm sCAReD. mommmmmy. dIs gUy IS a k-RAD hACkER WhO OnLY aCCEPTs k-K00L hakerz AnD PhREAkErZ. t0o BaD he iS dA SySuP o' dA BOaRD, siNce he don't know shIt imSelF. oh, ANd He Be pART oF a K00L nETWURK. DA uSn NET. wIt 3 k00L Hp boArDS. ALl In L0Ser t0wN. aNd dIs k00L net HAs ABoUt 12 bASES, hALf oF which arE EMPTY, THE OTHer haLf Wit UnDEr 20 PosTS. AND tHIs Net gets abOuT 1 PosT per wEeK AT Da MaXIMuM. anYwayZ, KaLl It And sEe yOUrselvEZ. i hOpE Dat SGT. rATtLeBread And psYcHic DONUt lEAVe Da m0dUmB SCeNE fASt, SO DAT L0sEr T0WN L00kS lEsS Like A pLaygwOund FoR CHILdWen. - Part tREE - pcbOred BOArdS: it IS 1992, AnD it SEEmS daT telEGArd bOARDS aRe diSsApEARIng. But tAkING THErE pLACE is da K00l PwoGRAms of WENEGAde anD pCBoReD. weNEGADe suCks, aS was clEarLY deMONstraTed BefoRe. now, 0n TO pCbOrED. dIs PRoGRAM WoULDn'T bE so BAd iF Deese dUMb SysOPs KnEw H0W to SET IT UP. dA fiRSt w0Ne Or tWO BOarDs RUNning IT wEre 0k, BuT DEn thE l0CaL L0SerS OF L0sEr T0WN got a HoLd 0F It, aNd DeESE f0OlS dOn'T havE A cLue HOW TO SET iT UP. gET WEal lAMERs, go SEt up wWiv, someTHinG you MIgHT BE abLe t0 HaNdlE. diS G0ES ALong WIT aLl da otheR cRAcKED VERsIOns oF CeLeRITY, VisIOn aNd a h0sT Of otHEr UNreGisTerd BbS sOfTwareZ. Y0U ALL deSERvE TO frY. - ParT F0r - PcP, The NEw L0sEr T0wn JoKe: diS WAs CaPtuREd oFF a boaRD in L0sEr T0wN: -- Msg #: [###/###] Base: xxxxxxxxxxxxx Date : Wed 03 Jun 1992 7:40a Stat: Public From : Satan #YY To : Mr. Anonymous #XX Title: Message title Reply: This message is a reply to #### *** Quoting Mr. Anonymous #XX to Satan #YY *** MA> What's PcP ??? It's a group that I am associated with. The details cannot be discussed, I'm sorry. But I can tell you this, PcP is dedicated to helping out (irradicating the BBS comunoty of unwanted people and boards). We also are involved in reprograming scanable virii to make them worse and non-scanable. Last thing I can say, PcP is also involved in locating, hacking and distribution of PBX numbers. If you want more information, call S.H.A.R.P. Platoon 2 at 626-8668. That board is PcP's WHQ. Later! Satan [PcP] -- n0W, Let's AnalYse dis MeSsAge. IT'S sOuppa sekrut, s0 wE caN'T Talk ab0UT it In pubLIk, rIGhT SATan? repRoGWaMminG ViRiI! iF w0NE oF dEm CoULd PwOgram, ThAT MiGHT heLP. locATing, HACkIng AnD diStributING PbX NuMBeRS! wHo haS EVer g0tTEn A pbx fr0M pCP? no 0Ne. aNd aS F0R eRRADicatinG uNwAntEd boarDs and pEopLe, WelL starT BY Erradicting PCp, It's MEMBurS aNd It'S ONly BOrEd, ThAT sUckS BY DA WaY. ---/--- WElL DaT's It F0r DIS isSUE. IF YOu WoULd LIkE TO WeACH ME, to RAg Ab0ut DIs FiLE, 0R To SubMiT an ARtIklE fOR Dis, DEN lEAVe Me A puBliK pOSt soMewheRE, AnD i'LL GET baCk to Ya. You cAn kALl mE mR. K00l K-RaD ElYTE FuNKY d0Ode. GwEEts g0 To: y0u kN0W whO yOu GuY's ArE. SpOns0Red By Shake 'N' BaKE. We D0N't CheK da SpeLLinG. -EoF-06/07/92-EOf- ---------------------- Vous voyez ce que Blitz voulait dire propos de la war entre les SHARPs et Mechanix? See ya! Team H/P USA vs TEAM H/P QUEBEC PAR MENTAL FLOSS "Qubec c'est un trou, il n'y a rien d'intressant qui s'y passe, on est une gang de morons. On a juste prendre la scne du IBM, on reoit les jeux 2 mois en retard, il n'y a pas de vrais pirates/hackers Qubec. C'est bien mieux aux USA, eux autres ils l'ont l'affaire les amaricains". American dream mon oeil, les amricains parlent peut-tre anglais (hmm?) mais ici c'est le paradis, de quoi vous plaignez-vous? Avez-vous pris le temps de regarder au tour de vous, et de vous apercevoir qu'on est vraiment chanceux ici. On peut faire pratiquement ce que l'on veut, sans penser se faire prendre. Ouvrez-vous un bbs pirate et chargez 80 piasses par mois, vous n'aurez jamais de problmes avec les autorits. Les amricains courent aps les Red Boxes comme si c'tait des Smarties rouges. Ils ne jurent que par leur red box: "T'achtes un speedDialer, tu coupes le fils du petit speaker, tu mets un nouveau crystal..blablaba". Curieux de savoir pourquoi ils adoraient tant le red box, on leur a demand c'tait quoi l'utilit de celui-ci lorsque qu'il existe d'autres moyens plus efficaces, comme pbxes et outdials. Ils m'ont rpondu que c'tait rendu trs difficile de scanner local et 800 aux USA, car ils peuvent te retracer trs facilement s'ils s'aperoivent d'un abus quelconque. Donc on oublie le hack de pbxes et d'outdials pour ces gens, par contre certains utilisent encore des 950s et CCs mais leurs jours en libert sont compts; esprons que leur savon est muni d'une corde... Comme vous pouvez le constater, il ne reste pas beaucoup d'endroits en amrique o l'on peut scanner les 800s 24 heures sur 24. Les Amerloques doivent maintenant se munir d'une paire de cutters lorsqu'ils vont trasher. Et ce, c'est s'ils russissent trouver un container qui est encore l'extrieur. Ici, on trashe comme on fait notre picerie, quand je vais trasher je mets dans mon ptit panier... "Cette semaine en spcial: combinaisons des portes de nos bureaux et cartes d'appels en vrac. Vous trouverez dans le rayon des lgumes le Journal Bell, TV-Diner Equifax et la doc surgele de notre systme de VMBs. Merci de trasher chez Bell et nous vous invitons essayer le nouveau systme de service l'auto. Revenez bientt (YOU BET)." Vous vous demandez srement pourquoi c'est si facile de scanner, trasher et de faire son picerie. C'est trs simple, Bell Canada est une gang de jambons. Mental!, pourquoi insulter ainsi Ma-Bell? Quand t'es rendu penser que le fraudeur de carte d'appels de Chicoutimi est un New-Yorkais qui fait semblant de casser son franais et que les hackers qui magouillent sur leurs systmes sont des tudiants de l'universit qui explorent, tu mrites de te faire traiter de jambon. "Allez brebis, phreakez dans le pr, le jambon est loin...". A part le H/P, il y a plein d'autres activits intressantes qu'on peut pratiquer Qubec en toute scurit. Prenons par exemple la bombe au World Trade Center: le gars s'est fait pincer. Mais si un tel vnement se serait produit Qubec, notre terroriste serait en train de lire ces lignes. Aller placer une bombe au complexe G, c'est aussi facile que d'entrer dans une glise. Ceux qui ont tir sur John Lennon, Ronald Reagan et JFK ont t arrts, mais si vous tirez sur la maresse Boucher l'aide d'un ZipGun tronqu, on vous donnera srement une mdaille. Attendez qu'on parle du C4: pont de qubec, le Concorde et Hilton, j'en rve dj... ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ "Internet through Tymnet..." ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Yo people! Vous aimeriez avoir accs Internet LEGALEMENT ? Ce texte vous permettra de connaitre un des principaux "network" pour y accder, Holonet. Pour ce faire, j'ai decid d'entrer sur Tymnet, et d'en faire quelques brefs rapports... --- *Ici, vous devez ajuster vos parametres de connection a "7,E,1". OK ATDT 647-1116 CONNECT 2400 *Voici les terminals identifiers: TERMINAL IDENTIFIERS A terminal identifier indicates to the network the characteristics of your terminal. Most terminals can use the "A" terminal identifier. However, if your terminal requires a carriage return delay, for example, then the "I" or the "E" identifier should be used. At 'please type your terminal identifier' please enter: A for PC's and CRT terminals (SAVE parity) C for 300 baud Impact Printer Terminals E for Thermal Printer Terminals like the SILENT 700 series F for BETA transaction terminals G for the GE Terminet at 1200 baud I for 300 baud Thermal Printer Terminals K for EVEN/ODD parity terminals (future implementation) O for MARK/SPACE parity terminals (BBS access) Y for 300 baud Transaction terminals -0464:01-001- please log in: internet INFORMATION ACCESS: call connected *Ici, veuillez ajuster vos paramtres de communication a "8,N,1". HoloNet/Internet-Tymnet Gateway HoloNet Member Name (Non-members type "guest"): guest HoloNet(SM) Guest Services =========== HoloNet(sm) - A service of Information Access Technologies, Inc. (IAT) =========== HoloNet provides access to the Internet. HoloNet members have access to Internet services such as: Telnet, FTP, Talk, IRC, Gopher, Archies, WWW, USENET news and more. For a FREE demo of HoloNet, modem to 510-704-1058 (8N1). How to contact IAT: Voice: 510-704-0160 E-mail: support@holonet.net Automated Information: info@holonet.net Please enter your terminal type (? for examples) or for none: vt100 Note: Prompts ending in a question mark ('?') do not require a . HoloNet Guest Menu HoloNet Information Find the closest HoloNet Access Number Join HoloNet (Not Free) Help System ESC Disconnect from HoloNet Your Choice? i HoloNet Information Service Information is available on the following items: 1) HoloNet BBS -- Features, Rates, Access Numbers 2) HoloNet Services -- UUCP, Special Services 3) HoloNet Vendors -- Offers For Members 4) IAT 5) Information Via E-mail 6) Press Releases 7) Modem Access Numbers 8) Talk to SysOp ESC) Exit Pick a subject? 1 Information is available on the following items: 1) About HoloNet -- General Description 2) Access Methods -- Ways to Reach HoloNet 3) Billing Policies -- Ways to Pay HoloNet Fees 4) DNS Mapping -- Special Account Names 5) HoloNet Features 6) HoloNet Log In Notice 7) HoloNet Rates -- Membership Fees & Charges 8) Letter Of Consent For Minors 9) Terms and Conditions ESC) Exit Pick a subject? 7 Version: $Id: holonet-rates,v 1.16 93/03/21 17:58:12 ahbritto Exp $ ======================= HoloNet Rates Explained ======================= HoloNet membership is only $6 a month which is applied towards your charges. There is no start up fee. HoloNet connect charges are $2/hour off-peak and $4/hour peak. Depending upon which network you use to access HoloNet there may be an additional network access surcharges. There is no surcharge if you call the Berkeley, California access number or if you telnet in via the Internet. The 1st MB of data transfered per hour is free. After the 1st MB additional MBs are billed at $1/MB off-peak and $2/MB peak. At 2400bps, you can not transfer more than 1MB per hour. The first 256K of data storage is free. Additional data storage is billed at $1/MB per month. The tables below show the exact charges incurred. ============= HoloNet Rates ============= BASIC RATES Membership includes: $6.00 connect credit per month 100K of Data Storage per month Membership: $6.00 per month (or $60.00 per year -- Save $12.00!) Data Storage: $1.00 per MB per month (after the first 256K) Connect Rate includes: 1 MB of Data Transfer per hour Off-Peak Peak Connect Rate: $2.00 $4.00 per hour (includes first MB of DT/hour) Data Transfer: $1.00 $2.00 per additional MB Members are billed for data transferred to and from HoloNet. Currently this is data transferred between a member's computer and HoloNet, and data between the Internet and HoloNet. So, there is no data transfer charge for sending or receiving mail to or from other HoloNet members. Additionally, the following Internet services are exempt from data transfer charges: talk, finger, ping, traceroute, and receiving Internet E-mail. There may be a surcharge to access HoloNet depending upon which access method you use, these charges are shown below. There are no SURCHARGES for telneting (TEL) from the Internet or for access through our Berkeley (HPA) access number. Additionally, in the future, some services may incur a surcharge. You will be notified before any surcharges are incurred for these services. HoloNet Peak is Monday thru Friday 8am - 5pm except Holidays. The access method you use determines the time zone (TZ) that is used for HoloNet Peak. For some networks, the location of the dial up (DU) determines the time zone. Sessions that span a peak/off-peak periods are split into separate sessions. HoloNet itself is billed in one-minute increments. The increments (INC) used for each access network's surcharge are shown below. Holidays are: New Year's Day, Presidents Day, Independence Day, Labor Day, Thanksgiving Day, and Christmas Day. | HoloNet Hourly Connect Charges | --------------------------------------------------------------- | Peak Off Peak Periods Inc | using one of the access ----- ----- --------------- ------ | networks shown below $4.00 $2.00 M-F 8am-5pm TZ* 1 | | Access Network Hourly Access SURCHARGES | --------------------------------------------------------------- | NET Speed (100bps) Demo Peak/hr Off/hr Peak Periods Inc TZ | --- -------------- ---- ------- ----- --------------- --- ---- | HPA 12 24 96 144 Yes $0.00 $0.00 - - DU | HPB 12 24 96 144 Yes $0.95 $0.50 M-F 8am-5pm DU* 1 DU | PNA 3 12 24 Yes $1.95 $0.95 M-F 8am-6pm ET 5 DU | PN9 96 Yes $3.95 $2.95 M-F 8am-6pm ET 5 DU | PNB 3 12 24 Yes $6.00 $2.50 M-F 8am-8pm ET 5 ET | TNS 12 No $7.50 $3.75 M-F 6am-7pm DU* 6 DU | TNM 24 No $7.50 $3.75 M-F 6am-7pm DU* 6 DU | TNT 3 12 24 No $7.50 $3.75 M-F 6am-7pm DU* 6 DU | TN9 96 No $7.50 $3.75 M-F 6am-7pm DU* 6 DU | TEL Yes $0.00 $0.00 - - ET | ---------------------------------------------------------------- | *On holidays, off-peak charges apply all day. DU: Time zone you dial | Inc: connect times round to increments of this many minutes ABOUT OUR DATA TRANSFER RATES HoloNet rates are designed not to rush you. Your charges are based upon how long you are on the system and the amount of data transferred. There is no charge for the first megabyte of information you transfer per hour. At 2400bps, less than a megabyte of information can be transferred to you per hour. So, if you're just reading, you probably don't need to be concerned about the data transfer rate since most people can't read a megabyte (1,048,576 characters) in an hour. If you're uploading or downloading, you aren't penalized for having faster access. The faster your modem, the less time you'll need to spend on-line. So, you can save time and money by having a faster modem. Table of maximum data transfer rates (not including compression): One-way Two-way 2400 bps .824 MB/hr 1.648 MB/hr 9600 bps 3.296 MB/hr 6.592 MB/hr 14400 bps 4.807 MB/hr 9.613 MB/hr See the file holonet-access for information reguarding accessing HoloNet. Copyright (c) 1993 Information Access Technologies, Inc. All Rights Reserved. *Et maintenant, il ne reste plus qu' quitter. --- Voici maintenant, un bref rapport sur Holonet Application Members. -------------------------- HoloNet Member Application -------------------------- Please answer all questions completely. Examples are in parentheses. *** Control-C will abort the create account process. *** Version: $Id: holonet-terms,v 1.3 93/02/26 14:38:56 ahbritto Exp $ HOLONET TERMS AND CONDITIONS - version 6/11/92 1. Information Access Technologies, Inc. ("IAT") exercises no control whatsoever over the content of the information passing through HoloNet. IAT makes no warranties of any kind, whether expressed or implied, for the service it is providing. IAT also disclaims any warranty of merchantability or fitness for a particular purpose, and any obligation to maintain the confidentiality of information, although IAT's current practice is to utilize reasonable efforts to maintain such confidentiality. IAT will not be responsible for any damage you suffer from use of HoloNet. This includes loss of data resulting from delays, nondeliveries, misdeliveries, or service interruptions caused by its own negligence or your errors or omissions, or due to inadvertent release or disclosure of information sent by you. Use of any information obtained via HoloNet is at your own risk. IAT specifically denies any responsibility for the accuracy or quality of information obtained through its services. 2. HoloNet may only be used for lawful purposes. Transmission of any material in violation any U.S. or state regulation is prohibited. This includes, but is not limited to: copyrighted material, material legally judged to be threatening or obscene, or material material protected by trade secret. You agree to indemnify and hold harmless IAT from any claims resulting from your use of the service which damages you or another party. 3. The use of HoloNet to transmit certain kinds of information (including without limitation, computer software and other technical data) may violate export control laws and regulations of the United States, whether that information is received abroad or by foreign nationals within the United States. Since IAT exercises no control whatsoever over the content of information passing through HoloNet, the entire burden of complying with such laws and regulations rests with its customers. You agree to comply with such laws and regulations and to indemnify and hold IAT harmless from any damages it may suffer resulting from any violation of the export control laws of the United States. 4. Any access to other networks connected to HoloNet must comply with the rules appropriate for that other network. Use of HoloNet itself may be for any lawful purpose. Use of HoloNet for commercial purposes is permitted. 5. You agree to pay all charges incurred through access of your account. The right to use the service is not transferable. Payment is due upon receipt of invoice. Accounts are in default if payment is not received within 15 days after date of invoice. If your payment is returned to us unpaid you are immediately in default and subject to a returned check charge of $25 from us. Accounts in default may have their service interrupted. Such interruption does not relieve you from the obligation to pay the monthly charge. Only a written request to terminate your service relieves you of your obligation to pay the monthly account charge. Accounts in default are subject to an interest charge of 1.5% per month on the outstanding balance. If your state law does not allow an interest rate of 1.5% per month, the maximum allowable rate for your state will be charged. If you default, you agree to pay IAT reasonable expenses, including attorney and collection agency fees, incurred in enforcing its rights under these Terms and Conditions. 6. Service is invoiced at least monthly and may be canceled in writing with 60 days notice with no penalty. 7. IAT may provide certain end-user software to facilitate your use of HoloNet. Such software and any related documentation ("Licensed Program") are owned and copyrighted by IAT. You may not use, copy, modify, reverse engineer, sell, lease, sublease, or otherwise transfer the Licensed Program, or any copy or modification, in whole or in part, except as expressly provided hereunder. Under the terms of this license, you are given a personal, non-exclusive license to use the Licensed Program only in connection with your authorized use of HoloNet pursuant to a valid agreement for services from IAT ("Service Agreement") which has not been terminated. You may transfer copies of the Licensed Program to any potential user of HoloNet, provided that such user agrees to be bound by the provisions hereof and only utilizes the Licensed Program while such user has in effect a valid Service Agrement with IAT. IAT shall provide you with free updates of the Licensed Program, if any, as are generally provided by IAT to HoloNet customers for so long as your Service Agreement remains in effect. Such updates shall be provided via modem. You agree to allow IAT to provide such updates to the Licensed Program via modem and at all times to use the most current version of the Licensed program as supplied to you by IAT. THE LICENSED PROGRAM IS PROVIDED "AS IS" WITHOUT WARRANTY OF ANY KIND, INCLUDING THE IMPLIED WARRANTIES OF MERCHANTABILITY AND FITNESS FOR A PARTICULAR PURPOSE. IAT SHALL NOT BE LIABLE FOR ANY LOSS OF PROFITS, LOSS OF USE, INTERRUPTION OF BUSINESS, NOR FOR INDIRECT, SPECIAL, INCIDENTAL OR CONSEQUENTIAL DAMAGES OF ANY KIND WHETHER UNDER THIS AGREEMENT OR OTHERWISE, EVEN IF IAT HAS BEEN ADVISED OF THE POSSIBILITY OF SUCH DAMAGES. This license will automatically terminate if you fail to comply with any term or condition of this agreement, or in the event of termination of your service agreement with IAT. You agree upon such termination to return the Licensed program or destroy it, along with any backup or other copies in your possession. 8. These Terms and Conditions supersede all previous representations, understandings, or agreements and shall prevail notwithstanding any variance with terms and conditions of any order submitted. Use of HoloNet constitutes acceptance of these Terms and Conditions. These Terms and Conditions may be modified by IAT upon 30 days prior written notice to you. Continued use of HoloNet following such modifications constitutes acceptance of these Terms and Conditions, as modified. 9. All individuals accessing HoloNet represent to IAT that they are 18 years of age or older. If under 18 years of age, such individual is not permitted to access HoloNet unless the express written agreement of such individual's parent or legal guardian has been furnished to IAT. Certain material available through HoloNet may not be suitable for individuals under the age of 18. - LETTER OF CONSENT FOR USE OF HOLONET BY MINOR - version 2/12/92 The undersigned parent or legal guardian of ___________________, a minor, hereby consents to the use of the HoloNet service by such minor. The undersigned agrees to be responsible for such minor's use of the HoloNet service (in accordance with HoloNet Terms and Conditions) and to pay all charges incurred by such minor's use of the HoloNet service. ___________________________ ___________________________ __________________ Signature Print Name Date Copyright (c) 1992 Information Access Technologies, Inc. All Rights Reserved --- Voici pour ce qui tait des rapports. Maintenant, pour obtenir plus d'infor- mation sur Holonet, vous pouvez toujours en faire autant... Tout les informa- tions ncessaires y sont. - Coaxial Karma VOUS AIMEZ FAIRE DES APPELS OBSCNES? LISTE NOIRE DE NPC par Blitzkreig Dans mon dito du NPC #4, j'avais demand aux gens de nous mettre la main sur les numros de Valcourt et Della Noce, les deux enfls du Parti Conservateur qui se proposaient d'instaurer une ligne 800 pour permettre aux dlateurs de dnoncer les supposs fraudeurs de l'assurance-chmage. Un lecteur d'Ottawa nous a fait parvenir, sous le couvert de l'anonymat, la liste qui suit. Il s'agit de TOUS les numros de tlphone des bureaux de TOUS les dputs fdraux, et plus encore. Vous avez aussi TOUS leurs numros de faxes de ces orudres grassement payes. OK, c'est pas encore les numros domicile, mais c'est un dbut... PARTI PROGRESSISTE CONSERVATEUR Nom Tlphone Fax Alberta ''''''' Feltham, Louise 992-2855 995-1635 Van de Walle, Walter 992-2349 995-9498 Richardson, Lee 992-8052 996-9899 Porter, Robert 992-2406 995-7408 Hawkes, Jim 995-2901 992-1046 Thacker, Blaine 995-4843 995-7003 Fee, Douglas 992-2115 996-7942 Thorkelson, Scott 995-5711 996-9857 Cooper, Albert 992-0902 992-2935 Sparrow, Barbara 992-4524 943-0044 Shields, Jack 995-9095 992-3195 Dorin, Murray 996-4758 996-9922 Clark, Hon. Joe 992-3480 992-6474 Edwards, Jim 992-3046 992-3049 O'Kurley, Brian 992-4171 996-9011 Paproski, Hon. Steve 992-2503 996-3306 Littlechild, Willie 995-9364 992-5880 Johnson, Al 995-8042 996-1289 Mazankowski, Hon. Don 957-5657 957-5652 Andre, Hon. Harvie 992-6124 996-2771 Malone, Arnold 992-4460 992-7910 Hughes, Ken 992-3802 996-1954 Kindy, Alex 992-0983 992-1982 Colombie Britannique '''''''''''''''''''' Collins, Hon. Mary 992-4999 992-7581 Wilbee, Stanley 996-4984 996-4986 Cook, Chuck 992-2839 996-6067 Horning, Al 995-6411 996-9800 Siddon, Hon. Thomas E. 995-4988 995-1686 Oberle, Hon. Frank 996-2316 995-4286 Friesen, Benno 992-6582 996-3128 Wenman, Robert 992-1812 995-0033 Fraser, Hon, John 992-5042 995-4253 Belsher, Ross 992-2940 995-5621 Campbell, Hon, Kim 992-2143 992-6106 Worthy, Dave 992-5234 996-9607 Manitoba '''''''' Holtmann, Felix 996-2998 995-1062 Epp, Jake 996-5191 952-0979 Mayer, Hon. Charles 996-2508 992-5098 Dobbie, Dorothy 996-9726 996-9840 Clark, Lee 992-2352 992-6301 Bjornson, David 992-5257 996-4338 White, Brian 992-0164 992-5341 Nouveau Brunswick ''''''''''''''''' Merrithew, Hon, Gerald S. 996-4649 947-2278 Bird, Bud 995-9287 992-7273 Thompson, Greg 992-3061 995-3515 VALCOURT, HON. BERNARD 996-2578 992-6798 Corbett, Robert 995-4995 996-8292 Terre-Neuve ''''''''''' Crosbie, Hon. John 992-3474 954-2269 Reid, Ross 996-4476 992-7342 Nouvelle cosse ''''''''''''''' MacKay, Hon. Elmer 998-1180 954-0707 McCreath, Peter 992-5079 995-9616 Crosby, Howard 995-5653 995-0126 Casey, Bill 992-0927 995-7858 Ontario ''''''' Monteith, Ken 992-5443 996-9112 Mitges, Gus 992-2430 995-0770 Kempling, Bill 992-4420 996-8340 Blenkarn, Don 995-8554 995-8058 Wilson, Michael 995-1849 993-5017 Nicholson, Rob 995-9350 995-0688 James, Ken 995-8231 996-9349 Jelinek, Hon. Otto 996-2358 957-8844 Anderson, Edna 992-6035 995-6223 Beatty, Hon. Perrin 995-1518 996-2799 Attewell, Bill 992-2689 996-8478 Atkinson, Ken 995-1013 995-5184 MacDonald, Hon. David 992-0657 992-5508 Lewis, Doug 995-3532 952-2240 McDermid, Hon. John 996-3170 992-6708 MacDougall, John 992-3821 992-6898 McLean, Hon. Walter 995-8281 995-0528 McDougall, Hon. Barbara J. 995-1851 996-3443 Horner, Robert 995-7813 992-9789 Winegard, Hon. William 995-4014 992-0520 Brightwell, Harry 992-3018 996-5817 Clifford, Terry 992-3213 995-0056 Domm, Bill 995-6108 995-9755 Scott, Geoff 995-5822 996-9655 Turner, Garth 992-5266 992-9191 Chadwick, Harry 996-1783 995-1415 Martin, Hon. Shirley 996-5376 995-6661 Dick, Hon. Paul 997-5421(S) 996-6998 Darling, Stan 996-3076 996-0828 Soetens, Ren 995-5381 995-6796 Sobeski, Pat 995-8471 996-9770 Cole, John 996-7269 992-2178 Scott, Bill 992-0611 992-8556 Cardiff, Murray 995-4465 996-5173 Stevenson, Ross 992-5302 996-8298 Halliday, Bruce 996-6674 996-6772 Boyer, Patrick 992-5036 995-7821 Hicks, Bob 995-9372 992-1265 Hockin, Hon. Tom 995-1333 996-1060 Browes, Pauline 992-6418 992-6410 Redway, Hon. Alan 992-5681 992-7276 Fretz, Girve 992-8865 995-2805 Vankoughnet, Bill 992-4848 996-3267 Reimer, John 996-3003 992-1696 Greene, Barbara 995-8913 996-7329 Bosley, Hon. John 996-3085 996-6988 Qubec '''''' Ttreault, Jacques 992-4673 995-4873 Tardiff, Monique 992-3128 995-1049 Ct, Yvon 995-4432 995-4433 Corbeil, Hon. Jean 992-4026 995-0327 Tremblay, Marcel R. 995-9391 996-8479 Chartrand, Gilbert 996-3434 991-2147 St-Julien, Guy 995-6403 995-6404 Couture, Clment 996-0864 996-1185 DELLA NOCE, VINCENT 992-2617 992-6069 Desjardins, Gabriel 992-1161 992-7912 De Cotret, Hon. Robert 997-7788 957-2655 DeBlois, Charles 995-8857 995-1625 Danis, Marcel 996-2871 996-6883 Tremblay, Maurice 996-4756 992-1357 Charest, Hon. Jean 997-1441 995-03640 Bouchard, Hon. Benoit 993-7721 993-9007 Bourgault, Lise 995-0183 996-9795 Blais, Hon. Pierre 992-2823(S) 992-7990 Blackburn, Jean-Pierre 995-7052 995-2962 Bernier, Gilles 992-8053 995-0687 Bertrand, Gabrielle 992-3366 992-7220 Weiner, Hon. Gerry 997-9900 990-5838 Vincent, Pierre 995-9705 995-2813 Champagne, Hon. Andre 992-9996 992-8569 Cadieux, Hon. Pierre 996-1995 996-1560 Vezina, Monique 995-0580 992-1710 Vien, Jacques 992-4394 992-8676 Marin, Charles-Eugene 992-2792 992-2794 Duplessis, Suzanne 992-4573 996-6885 Jourdenais, Fernand 995-0881 995-1091 Koury, Allen 992-5279 992-7871 Joncas, Jean-Luc 996-7046 992-0851 Moore, Barry 995-1225 992-7319 Ferland, Marc 992-3118 992-6382 Mulroney, Rt. Hon. Brian 992-4211 941-6100 Landry, Hon. Monique 992-2659 992-9469 Langlois, Charles 992-2062 996-8056 Lopez, Ricardo 992-5373 995-7139 Masse, Hon. Marcel 996-4450 996-0194 Loiselle, Gilles 957-2666 996-4947 Layton, Hon. Robert 996-7752 992-8351 Larrive, Gabriel 992-2639 992-1018 Hudon, Jean-Guy 995-0988 995-5245 Jacques, Carole 996-2732 992-2537 Gibeau, Marie 996-6417 996-9713 Hogue, Jean-Pierre 992-8234 995-6350 Ricard, Guy 996-3374 992-3921 Fontaine, Gabriel 996-0877 996-0878 Roy-Arcelin, Nicole 995-7691 995-0114 Gray, Darryl 996-1119 996-0850 Guilbault, Jean-Guy 992-2363 996-7954 Robitaille, Jean-Marc 992-5296 992-9849 Plourde, Andr 992-2798 995-1637 Harvey, Andr 992-7434 995-6856 Pronovost, Denis 992-1067 996-9955 Saskatchewan '''''''''''' Schneider, Larry 992-2722 996-8651 McKight, Hon. William 995-8082 993-6587 Wilson, Geoff 995-3611 995-3612 Gustafson, Len 995-9107 995-9109 PARTI LIBRAL DU CANADA Alberta ''''''' Milgour, David 995-8695 995-6465 Colombie Britannique '''''''''''''''''''' Turner, Rt. Hon. John 995-0265 943-1229 Manitoba '''''''' Harvard, John 995-5609 992-3199 Pagtakhan, Ray 992-7148 996-9125 Walter, David 992-5308 992-2890 Axworthy, Hon. Lloyd 995-0153 995-5170 Nouveau Brunswick ''''''''''''''''' Rideout, George 992-8072 992-8083 Young, Douglas 992-5991 996-8645 Arseneault, Guy 995-0581 996-9736 Dionne, Maurice 992-5335 996-8418 Terre Neuve ''''''''''' Mifflin, Fred 992-4133 992-7277 Milliken, Peter 996-1955 996-1958 Simmons, Hon. Roger 992-8655 992-5324 Tobian, Brian 996-5509 996-9682 Rompkey, Hon. Bill 996-4630 996-7132 Baker, George 996-1541 992-5397 Nouvelle cosse ''''''''''''''' Leblanc, Francis 992-5041 992-0877 MacLellan, Russell 995-6459 995-2963 MacDonald, Ron 995-9378 995-9879 Campbell, Coline 992-2474 996-9656 Dingwall, David 996-4743 996-9851 Clancy, Mary 995-9368 995-0945 Territoires du Nord Ouest ''''''''''''''''''''''''' Blondin, Ethel 992-4587 992-7411 Anawak, Jack 992-2848 996-9764 Ontario ''''''' Manley, John 992-3269 995-1534 Parent, Gilbert 995-9579 995-0244 Marchi, Sergio 992-0648 992-6564 Nault, Robert 996-1161 996-1759 Nunziata, John 995-0777 992-2949 Marleau, Diane 992-4040 995-2569 Mills, Dennis 992-7771 996-9884 MacLaren, Hon. Roy 996-3357 995-9479 Harb, Mac 996-5321 996-5323 Karygiannis, Jim 992-4501 995-1612 Kaplan, Hon. Bob 992-4323 996-6870 Jordan, Jim 992-8756 996-9171 Guarnieri, Albina 996-0420 996-0279 Keyes, Stan 995-1757 992-8356 Gray, Hon. Herb 995-7548 995-3259 Lee, Derek 996-9681 996-6643 Kilger, Bob 992-2521 996-2119 Hopkins, Len 992-7712 995-2561 Wood, Bob 995-6255 996-7993 Volpe, Joseph 992-6361 992-9791 Vanclief, Lyle 992-5321 996-8652 Speller, Bob 996-4974 996-9749 Phinney, Beth 995-9389 992-7802 Peterson, Jim 992-4964 992-1158 Stewart, Christine 992-8585 995-7536 Pickard, Jerry 992-2612 992-1852 Crawford, Rex 995-7784 996-9817 Fontana, Joe 992-0805 992-9613 Gaffney, Beryl 992-2772 992-1209 Gauthier, Jean-Robert 992-4766 992-1065 Foster, Maurice 995-2291 995-2755 Copps, Sheila 995-2772 992-2727 Flis, Jesse 992-2936 995-1629 Ferguson, Hon. Ralph 996-6910 995-2818 Catterall, Marlene 996-0984 996-9880 Bevilacqua, Maurizio 996-4971 996-4973 Comuzzi, Joe 996-4792 996-9785 Blair, Rginald 992-2919 995-0747 Boudria, Don 996-2907 996-9123 Bellemare, Eugene 995-6296 995-6298 Caccia, Hon. Charles 992-2576 995-8202 Ile du Prince douard ''''''''''''''''''''' Proud, George 996-4714 995-7685 MacAulay, Lawrence 995-9325 995-2754 McGuire, Joe 992-9223 992-1974 Callbeck, Catherine 995-3295 995-6819 Qubec '''''' Allmand, Hon. Warren 995-2251 996-1481 Assad, Mark 992-4351 992-1037 Gagliano, Alfonso 995-9414 996-9768 Prud'homme, Marcel 992-3560 995-6088 Maheu, Shirley 996-5789 996-6562 Martin, Paul 992-4284 992-4291 Ouellet, Hon. Andr 995-8872 995-9926 Finestone, Sheila 995-0121 992-6762 Berger, David 996-7267 995-8632 Duhamel, Ronald 995-0579 996-7571 NOUVEAU PARTI DMOCRATIQUE Alberta ''''''' Harvey, Ross 992-2289 992-6864 Colombie Britannique '''''''''''''''''''' Skelly, Robert 996-4722 995-8880 Stupich, David 996-5928 992-6251 Whittaker, Jack 995-2581 992-7200 Waddel, Ian 996-8036 943-0922 Skelly, Ray 995-0840 995-0453 Riis, Nelson 995-6931 992-1180 Robinson, Svend 996-5597 992-5501 Parker, Sid 996-5153 no fax.. Fulton, Jim 995-1127 995-7111 MacWilliam, Lyle 996-2625 996-9779 Gardiner, Brian 996-3265 992-9429 Brewin, John 995-5028 996-9287 Langan, Joy 996-2756 992-3672 Karpoff, Jim 996-3250 992-3672 Hunter, Lynn 996-2791 996-6290 Kristiansen, Lyle 996-3327 996-9923 Barrett, David 995-9511 992-6251 Mitchell, Margaret Anne 992-6030 995-7412 Black, Dawn (appeller avant de faxer) 992-9105 992-5501 Manitoba '''''''' Murphy, Rod 995-9732 996-2656 Blaikie, Bill 995-6339 995-6688 Ontario ''''''' Young, Neil 995-7246 no fax.. Samson, Cid 992-3176 992-0930 Rodriguez, John 992-3352 992-5501 Langdon, Steven 995-0603 995-6444 Butland, Steve 992-2922 992-0252 Angus, Iain 996-4585 992-1815 Heap, Dan 992-5685 992-6251 Breaugh, Mike 995-7239 943-1562 McCurdy, Howard 992-3257 992-2156 Blackburn, Derek 996-7265 996-9287 Qubec '''''' Edmonston, Philip 992-1207 992-3256 Saskatchewan '''''''''''' Nystrom, Lorne 992-4473 995-2026 Taylor, Len 995-7080 996-8472 Laporte, Rod 995-6704 996-9850 Funk, Ray 995-7325 995-5342 Axworthy, Chris 995-1551 943-2010 Althouse, Vic 995-8321 995-7697 Hovdebo, Stan 995-0590 995-6831 Benjamin, Les 992-6823 943-1045 De Jong, Simon 992-4593 996-3120 Fisher, Ron 992-3394 996-7923 Yukon ''''' McLaughlin, Audrey 995-7224 996-9584 BLOC QUBCOIS Qubec '''''' Bouchard, Hon. Lucien 996-5535 954-2121 Duceppe, Gilles 992-6779 943-1243 Leblanc, Nic 992-8514 992-2744 Plamondon, Louis 995-9241 995-6784 Rocheleau, Gilles 992-5516 992-6802 Tremblay, Benot 992-0423 992-0878 Venne, Pierrette 996-2416 995-6973 PARTI RFORMISTE Ontario ''''''' Greene, Barbara 995-8913 996-7329 INDPENDANTS Nouvelle cosse ''''''''''''''' Nowlan, Pat 992-2815 995-6387 Qubec '''''' Grin, Franois 995-0231 992-2953 ------------------------- Comme nous vous le disions, cette liste noire contient tous les numros de tous les dputs Ottawa (613). Mais nos lecteurs de Hull peuvent trs certainement "importer" cette liste dans la liste noire de Toneloc, afin de scanner autour de ces numros. Quelques surprises s'y cachent trs certainement. Mais, s'il vous plat, passez par des outdials et faites attntion vos fesses! Mais ceci est une autre histoire... N'hsitez pas faire appel vos lus pour leur demander l'heure, ou quelque niaiserie que ce soit. Ils n'ont vraiment rien de mieux faire, pour la plupart, si ce n'est de se remplir les poches nos frais... Pour faire bonne mesure, et complter cette article, voici encore quelques numros -oh! pas grand chose!- juste les numros de tous les premiers ministres du Canada... Hon. Ralph Klein (Alberta) 403-427-2251 403-427-1349 Hon. Mike Harcourt (C.B.) 604-387-1715 604-387-0087 Hon. Gary Filmon (Manitoba) 204-945-3714 204-949-1486 Hon. Frank McKenna (N.B.) 506-453-2144 506-453-5407 Hon. Clyde Wells (T.N.) 709-729-3570 709-729-5875 Hon. Donald Cameron (N.E.) 902-424-6600 902-424-7648 Hon. Bob Rae (Ontario) 416-325-1941 416-325-3745 Hon. Catherine Callbeck (IPE) 902-892-3065 902-368-4416 Hon. Robert Bourassa (Qubec) 514-747-2723 514-748-1370 Hon. Roy Romanov (Saskatch.) 306-787-9433 306-787-0883 Hon. Nellie Cournoyea (T.N.O) 403-873-7112 403-873-0110 Hon. John Ostashek (Yukon) 403-667-5603 403-667-3035 Amusez-vous bien, et embrassez-les pour nous... ALLO? EST-CE LA BOUCHERIE SANZOT? "CLASSEZ LE DANS LE REGISTRE DES DCDS!" "OUAIS CHEF!" QUIFAX (part II) Par AtrEiD BeVaTRoN Je constate que beaucoup de gens ont dmontr un grand intrt sur ce sujet, alors comme je l'avais "promis" et aussi tant donn que certaines personnes m'ont persuad, et ce de manire assez convaincante, de continuer cette pseudo-croisade anti-quifax, je vais donc enchaner, comme promis avec la deuxime partie, COMMERCIAL REPORTING. Si vous n'avez pas eu la chance de vous procurer NPC #4, et bien vous tes trs malchanceux, puisqu'il s'agit, dcidment, du numro de NPC qui a t le mieux distribu. J'y avais d'ailleurs crit un article sur quifax o on a vu comment se procurer l'accs au rseau, comment se connecter au rseau et o trouver le programme de terminal. Je vais donc enchaner avec la suite, et ainsi vous faire grce d'une autre introduction enflamme! ;) COMMERCIAL REPORTING ACCESS J'ai parl brivement de ce tableau lors de la partie 1. On devait inscrire CONS dans la partie FACILITY. Effectuez les mmes procdures, mais inscrivez COMM dans la case FACILITY. Ŀ ** C.I.S. ** SIGN ON MENU -------------- FACILITY................._________ PASSWORD................._________ Voici la liste des services dans lesquels vous pouvez vous diriger: CONSUMER REPORTING..................: CONS COMMERCIAL REPORTING................: COMM ADDITIONAL COMMUNICATION FACILITIES.: ACF COLLECTIONS.........................: COLL Vous avez entr le FACILITY et le bon PASSWORD correspondant, voil ce que vous verrez apparatre l'cran: Ŀ ** C.I.S. ** COMMERCIAL BUREAU MENU ---------------------------- 1. Commercial credit reporting online access 2. Quit Select Option Number Return Option 1 - Commercial credit reporting online access Vous verrez s'afficher le tableau ci-dessous. Comme dans la partie CONSUMER, plusieurs parties sont ncessaires et d'autres sont facultatives, en entrant les keywords de recherches. Voici le tableau: Ŀ *** SUBJECT DATA ENTRY *** Network:ACRO File:__ Billing:__ Client:________ File No:___________ **BUSINESS NAME** Business name:__________________________________________________ __________________________________________________ **BUSINESS ADDRESS** Street No:________ Street Name:__________________________ Street Type:______ Suite No:_____ City:____________ Province:__ Postal Code:___-___ Phone No...:___-___-____ Extension:_________ **NARRATIVE LINE** ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ ________________________________________________________________ F1 Send F2 Add FK F3 Review F6 Mail Box F9 Redial ESC Quit Voici les significations des paramtres les moins vidents: NETWORK: Pour la partie COMMERCIAL, la valeur A est inscrite par dfaut et ne peut pas tre change. L'autre choix tait C, qui ne fonctionne que pour la partie CONSUMER. A - ACRO (quifax Network) C - CBI (CBI Network - USA) FILE : Indique le type de fichier demander. C - Commercial File : Indique que seuls les fichiers concernant l'entreprise en question doivent tre envoys. C'est la valeur par dfaut. U - Update : Indique que vous dsirez envoyer une note concernant l'entreprise en question. P - Principal : Permet de se dplacer vers une section nous reliant la partie CONSUMER. Peut donc servir consulter le dossier du prsident de l'entreprise, aprs avoir consult celui de l'entreprise elle-mme. BILLING CODE : Un PETIT code d'accs qui vient normalement avec le programme. Il doit tre inscrit pour continuer entrer les coordonnes de recherche. Il existe environ 50 codes d'accs travers le rseau quifax. CLIENT : Cette partie apparat automatiquement aprs l'inscription du Billing Code... FILE NO.: Il s'agit du numro de dossier. Vous le connatrez si vous avez dj consult le dossier de cette entreprise. BUSINESS NAME: C'est, bien entendu, le nom de l'entreprise. Cette partie acceptera toutes les sortes de caractres comme '".&#/,(). STREET NO.: Je suis persuad que vous pouvez deviner! N'inscrivez pas de symboles comme .,"/(). Vous pouvez toutefois entrer des espaces. STREET NAME: Un autre assez simple. Les espaces sont accepts, mais n'inscrivez aucune ponctuation. SUITE NO.: C'est un peu comme le numro d'appartement. Les signes de ponctuation ne sont pas accepts. EXTENSION: L'extension composer une fois que vous avez compos le numro de tlphone de l'entreprise. Notez les numros de celles dont une extension est requise. Peut-tre s'agit-il d'un systme de PBX... NARRATIVE LINE: Utilis pour demander un UPDATE sur le fichier. N'inscrivez pas de ponctuation. 240 caractres maximum. Voici la liste des paramtres OPTIONELS et ceux OBLIGATOIRES entrer dans le rpertoire de recherche: OPTIONEL = OPT OBLIGATOIRE = OBL FILE NO. = OPT BUSINESS NAME = OBL STREET NO. = OPT STREET NAME = OPT STREET TYPE = OPT SUITE NO. = OPT CITY = (voir note) PROVINCE = (voir note) POSTAL CODE = (voir note) PHONE NO. = OPT EXTENSION = OPT NARRATIVE LINE = OPT si vous avez entr C l'option FILE et OBL si vous avez entr U l'option FILE. note : Si vous entrez CITY "ET" PROVINCE, le POSTAL CODE n'est pas ncessaire. Si vous n'entrez PAS CITY "ET" PROVINCE, le POSTAL CODE est OBLIGATOIRE. (Le terme "ET" ne peut pas tre remplac par OU) Une fois que tous les paramtres de recherche requis sont entrs, simplement appuyer sur F1 (send) et les INFOS seront automatiquement affiches l'cran, si les keywords de recherche que vous avez entr ne correspondent qu' une seule entreprise. Dans le cas contraire, une liste de noms d'entreprises correspondants toutes aux coordonnes que vous avez entres apparatra l'cran avec un numro prcdant chaque nom. Lisez attentivement les noms et si vous n'avez pas fait d'erreurs dans les coordonnes entres, vous devriez retrouver l'entreprise dont vous dsirez des informations. Lorsque vous aurez identifi l'entreprise dsire, simplement entrer le numro correspondant, faire ENTER, et le tour est jou! Voil de nouveau! Je crois finalement avoir pass en revue la majeure partie du systme. Il reste quelques options dont je n'ai pas parl, mais tant donn que les utilisations que vous dsirez en faire ne demande srement les fonctions les plus avances, je considre qu'elle ne sont totalement pas ncssaires. Avec les deux parties de ce texte combines, vous tes capable de trouver des renseignements sur les personnes et sur les entreprises... Je ne vois pas ce qui pourrait tre fait de plus! QUIFAX est un rseau, il est probablement le plus connu au Canada, mais cela ne veut pas dire qu'il est le meilleur. J'ai rcemment entendu parler d'un nouveau rseau de renseignements, plus ferm au "grand public", mais supposment de bien meilleur qualit. Il s'agit du rseau DUNN & BROADSTREET. Et oui! Un rseau meilleur que quifax, mais en quoi serait-il meilleur? Il est meilleur au niveau de l'tendue de ses informations qui sont plus dtailles et, je crois, mieux gres, et aussi, IL EST PLUS USER-FRIENDLY!! Y!!! Remarquez que plus USER-FRIENDLY que quifax, ce n'est pas trs difficile. Enfin... C'est voir dans un prochain numro de NPC... Je vais me mettre la tche ds maintenant! :) TRASHING, BELL STYLE par -=The PoSSe=- La Socit Radio-Canada organisait, le 14 mars dernier, le Marathon de l'Orchestre Symphonique de Qubec. Cet vnement avait pour but d'amasser des fonds en quantit suffisante pour permettre l'OSQ de fonctionner de manire convenable durant la prochaine anne financire. Cette mission de tlvision, co-anime par Andr Chouinard, Rene Hudon et Pierre Poitras, tait diffuse en direct de la Salle Albert Rousseau, de 13h 17h. L'OSQ et Radio-Canada avaient, pour la circonstance, accept de Bell l'installation d'un standard tlphonique spcial, de manire permettre aux tlspectateurs d'appeler aux numros affichs l'cran et de communiquer leurs dons. Un petit problme. cependant: le systme tlphonique n'a pas fonctionn pendant la moiti de l'mission... Rsultat: une perte estime 20 000$ par les organisateurs du marathon. Alain Desjardins, ralisateur de l'mission, fulminait dans le studio mobile de la Socit: "Je vois le portrait d'ici. Il y a un cadre du Bell quelque part, assis avec les deux doigts dans le nez, et qui rpte inlassablement "Ah! C'pas mo! C'pas mo!"" Inutile de vous dire que les officiels du Bell ont eu fort faire pour expliquer leur incomptence. Contrits, ils se sont dbrouills pour envoyer un chque de 5000 $ l'OSQ, "pas en guise de rparation, disent- ils, parce que ce n'tait pas notre faute. Mais nous dsirions tout de mme contribuer cette belle oeuvre". -------------- Leeched from - LE JOURNAL BELL - 15 mars 1993 SOURIEZ, VOUS TES AU TLPHONE Vous tes-vous dj demand pourquoi certains de vos confrres et consoeurs collectionnent les appels tlphoniques orageux alors que d'autres donnent l'impression de butiner joyeusement d'une sonnerie l'autre? Ne cherchez plus: l'explication rside dans leur sourire! Les gens qui sourient en parlant au tlphone prennent tout naturellement un ton avenant. Leurs interlocuteurs, mme s'ils ne peuvent les voir, peroivent leur bonne humeur. Cela les incite tre plus rceptifs, plus coopratifs. l'inverse, les personnes qui adoptent ds le dpart un ton contrari minent la confiance que devraient leur tmoigner leurs interlocuteurs. Ces derniers ont tendance demander davantage de dtails et de vrifications. Ce qui prolonge la dure de l'appel et augmente le niveau de stress de part et d'autre. Sourire, faire un effort pour adopter un timbre chaleureux et enjou peuvent faire gagner un temps prcieux, mme lorsque de prime abord la sonnerie du tlphone vous drange. Aussi, la prochaine fois que vous dcrocherez le combin, pensez accrocher un sourire vos lvres. Votre conversation n'en sera que plus efficace. - 30 - [Blitz- tes-vous capables de dire, en souriant: "Va te faire foutre"?] FRAUDE SUR INVITATION -==- Par AtrEiD BeVaTRoN Voici une petite note sur UN AUTRE service du Bell... Tous les moyens sont bons pour se faire des bidous! Enfin bref... Non, ce n'est pas tout fait une invitation la fraude. Il sagit de la carte INVITATION. Il s'agit d'une carte semblable la carte d'appel, mais la diffrence que vous ne pouvez appeler que la personne dtentrice de la carte. Votre mre, par exemple, pourrait vous donner sa carte si vous partez en vacances et vous pourrez ainsi l'appeler. Enfin... On a trouv, en trashant, le numro d'une de ces cartes. Nous avons cru que c'tait une carte d'appel jusqu'au moment o nous nous sommes rendus compte que ce n'tait qu'une carte pour appeler la bonne femme qui elle appartenait... Pas trs utile... Quelle utilisation pouvons-nous en faire? Vous en voulez quelqu'un? Procurez-vous son numro la manire d'un numro d'une carte d'appel, appelez un PBX 800 aux USA et appelez le... ou... demandez un ami d'Australie de lui faire la conversation partir d'une cabine... ;-) En rsum, ce n'tait qu'une note pour vous dire de ne pas perdre votre prcieux temps avec ce genre de cochonnerie. -(> STRiVE <)- by l0gRuS! [ Sung to the air of Drive, by R.E.M. ] Crash, crack, phreak'n hack Evil is good and good is bad, baby Hey, kids, where to go The CyberSpace never stops to grow, baby What if i card What if you won't Will the CyberSpace lights blind everyone Tick, tock, tick, tock What is right And what is wrong I don't care about, a life is only once, baby Hey, kids, where are you Get out from there, life's important too, baby Hey, kids, a place to get Life is here not in the Net, baby NpShit did, NpShit's done NpShit tried to do us wrong Tick, tock, tick, tock NpShit's lame, and NpShit's r0d NpShit died and we get along, baby Hey, kids, shake your head Modem is cool but you've a life to get, baby Hack, hack, hack (pronounced haerhaerhack) Hack and the dream 'll come true, baby Hey, kids, where to stop On a mountain where you can't see the top, baby Crash, crack, phreak 'n hack Evil is good and good is bad, baby Hey, kids, where to go The CyberSpace never stop to grow, baby What if i card What if you won't Will the CyberSpace lights blind everyone Tick, tock, tick, tock What is right And what is wrong Don't fucking care about, a life is only once, baby Hey, kids, where are you Get out from there, life's important too, baby Hey, kids, where to go The CyberSpace never stop to grow, baby Baby, baby... READ THE NEWS, DON'T BELIEVE THE HYPE par -=ThE PoSSe=- Re-bienvenue dans notre revue des mdias! Si vous avez eu le temps de lire TOUS les journaux et TOUTES les revues du mois, vous pouvez passer votre chemin! Sinon, voici quelques coupures de presse glanes par notre quipe, au hasard de nos lectures (en fait, on essaie de tout lire...), et venant appuyer un des thmes dvelopps dans nos pages... "READ THE NEWS..." est en quelque sorte le Reader's Digest de l'underground ;-) ! On se fend mme d'un petit commentaire, ici et l, histoire d'enfoncer le clou un petit peu plus profond! Leeched from LA PRESSE - Samedi 13 mars 1993 LES CONSERVATEURS CENSURENT ET EXPULSENT D'UN COMIT UNE DLGATION DE SYNDIQUS par Marcel Adam Dcidment, les conservateurs et la libert d'expression ne font apparemment pas bon mnage. Parce que la srie tlvise LA BRAVOURE ET LE MPRIS, portant sur la participation des forces canadiennes trois batailles de la Deuxime Guerre mondiale, a donn des boutons beaucoup d'anciens combattants, un comit snatorial form exclusivement de snateurs bleus a somm de comparatre les producteurs du documentaire pour y rpondre de leur exercice de la libert d'expression. Or, voici que cette semaine la majorit conservatrice d'un comit des Communes a fait expulser - et fait rayer leurs propos litigieux du journal des dbats - une dlgation syndicale qui avait os dire au gouvernement qu'en matire de moralit il ne pouvait faire la leon personne. Parce que cette histoire n'a pas eu d'cho, que je sache, dans la presse franco-qubcoise, je la rsume pour le bnfice de ceux qui l'ignorent. Cela s'est pass mercredi, devant le comit charg d'entendre les reprsentations des groupes concerns par le projet de loi C-113. Ce bill omnibus tant controvers, dont certaines dispositions visent couper les fonds aux chmeurs prsums avoir t congdis pour inconduite ou avoir quitt leur emploi sans juste cause. Le porte-parole de l'Union internationale des machinistes et travailleurs de l'arospatiale, Val Bourgeois, cita le rapport de la Commission Forget, qui concluait en 1987 qu'il y avait au plus 200 tricheurs sur les trois millions de bnficiaires de l'assurance-chmage, soit moins de 0,01 pour cent. Le syndicaliste mit ensuite ces statistiques en parallle avec la feuille de route des conservateurs ce chapitre, eux qui comptent quatre dputs sur 169 accuss de fraude et de corruption, soit une proportion de 2,37 pour cent de dlinquants. Les quatre dputs conservateurs sigant sur le comit ne l'ont pas pris: "No way! No way!" s'crirent-ils, rvulss de colre et d'indignation, devant ces chiffres dmontrant qu'il y a proportionnellement plus de tricheurs dans le parti gouvernemental que chez les chmeurs. Ne pouvant dmentir une affirmation qui accusait implicitement les conservateurs de tartufferie, ils perdirent la tte pour sauver la face. Forts de leur majorit, ils dposrent une motion menaant d'expulser la dlgation syndicale et de biffer des dossiers officiels son tmoignage, moins qu'elle ne retire ses remarques dsobligeantes. M. Bourgeois ayant refus d'obtemprer, les quatre dputs conservateurs votrent en faveur de la rsolution, les deux partis d'opposition votant contre. Aprs quoi les galeux furent rejets dans les tnbres extrieures et leurs reprsentations sur le bill C-113 expurges du procs-verbal. Comme si ce syndicat de 60 000 membres ne s'tait pas prononc sur ce projet de loi, comme si ce qu'il en avait t dit ne l'avait jamais t. Exactement comme nagure en Union sovitique, o on ne trouvait jamais trace dans les documents officiels des vnements et dclarations susceptibles de montrer un tant soit peu le vrai visage du rgime. Je reconnais qu'entre gens de bonne compagnie on n'argumente pas comme l'a fait cette dlgation. En principe, dans un forum o la plus grande courtoisie marque les changes entre parlementaires et tmoins invits, faire un parallle aussi choquant c'est porter un coup bas l'endroit du parti vis, c'est faire preuve d'une inqualifiable mauvaise foi. Mais il faut rappeler que le ministre Valcourt, le parrain du bill, a mis en doute l'intgrit des bnficiaires de l'assurance-chmage, tant en paroles qu'en fait. Avec un projet de loi qui fait porter aux prsums dlinquants le fardeau de prouver leur innocence, il laisse entendre en effet que cette mesure exceptionnelle est justifie par l'ampleur de la fraude et l'urgence de la combattre radicalement. Compte tenu de leur dossier peu difiant, les conservateurs ne sont pas en mesure de porter jugement sur la moralit des autres, a dit un porte-parole du syndicat censur, Neville Hamilton, pour justifier sa dlgation de leur avoir rappel de mauvais souvenirs. Les syndicats n'allaient pas, en effet, laisser mettre en doute l'intgrit des laisss-pour-compte de notre conomie par un parti qui, n'tant pas un parangon de vertu, n'est pas dans une position pour cracher en l'air, lui qui a la rare distinction d'tre arriv au pouvoir dj corrompu. (Pour ensuite s'purer graduellement avec le dpart forc d'un contingent de dputs et ministres impliqus dans des affaires louches, ce dont il faut d'ailleurs lui savoir gr.) Le jour mme de cet incident, un membre no-dmocrate du comit, Cid Samson, a soulev un point de privilge pour porter cette affaire l'attention du prsident de la Chambre qui a dcid d'en prendre avis. Esprons que le prsident rappellera l'ordre ces censeurs. Dans une dmocratie comme la ntre, qui se veut exemplaire au chapitres des droits et liberts, la libert de parole est un principe aussi sacr pour les citoyens et les groupes que pour les parlementaires. - 30 - [Blitz- Big Brother rcrivait lui aussi l'histoire en effaant des livres et des journaux les items embarrassants... Quel monde pourri que celui o vivent les cons qui nous gouvernent. Heureusement, il y a encore de belles histoires d'amour, comme celle qui suit. Snif! ] Leeched from THE VILLAGE VOICE - 9 mars 1993 E-MAIL BONDING by Alisa Valdes At 11 o'clock tonight, thanks to political loopholes in global communications, Cuba and the United States will make a LUUUV connection. During the hour or so that her neighborhood's electricity is turned off, Maritza, a Jos Marti expert and hardworking single mother in Havana, will wrap a scarf around her head, roll up her pant legs, climb unto her cluncky 70-pound Chinese bicycle, and pedal seven miles to the Cuban Academy of Sciences. When she arrives she'll chug a few ounces of rusty lukewarm water from the sink in the "damas'" room, and then search for a free computer terminal on which to compose her love letter. Meanwhile, in the United States, Carlos, a left-leaning Cuban exile who met Maritza on a trip to his homeland several years ago, sits in front of the PC in his study, proof-reading is own "carta de amor". He slowly sips herbal tea, almost hypnotized by the rotation of the second hand on his watch, until at the correct time he punches the keyboard signal that will deliver his message across decades of embargo, sanctions, and separation. At exactly 11, Maritza's electronic letter will jet through a brief, Canadian-owned hole in political/corporate space at an approximately 9600-baud rate (9600 characters per second) toward a peace-loving communications network in Toronto, run by Nirv Centre, known as Web. A nonprofit group servicing 1200 progressive Canadian organizations with the motto "Communicate in a Changing World", Web reroutes the message to a sister network in San Francisco called PeaceNet, which then sends the message to Carlos, whose location, like his and Maritza's real names, remains anonymous at their request. The two messages may buzz past each other somewhere in Washington State. Start to finish, the entire procedure takes about 20 minutes, by which time the hopeful technological yawn will have closed up due to financial and political difficulties, and it'll be to late to reply until the following day. Sure, Carlos could reach a "friendly" nation like Switzerland in about 18 seconds, any time of the day, but considering the four months he would have to wait for Maritza's reply in the regular mail, and the presence of only three AT&T telephone cables between Cuba and the rest of the world (with about 160,000 people trying to use them every day), 20 minutes once a day ain't bad. Maritza will read his reply to yesterday's message on her cooperatively owned monitor while Carlos laser-prints the events of her day, signed, as always, "I love you, don't forget me, the house is lonely without you". Right now, Web is the only network in the world with a direct connection to Cuba, at an annual cost of $20,000 (all in private donations) mostly in telephone hookups. While funding many of its other connections, and though technically not involved in the U.S. blockade, the usually generous Canadian government refuses to fund the Cuba link, supposedly to protest Cuba's "invasion" of Angola. However, they do host a bevy of other online conferences such as "aia.news" (AfricaInformationAfrique), "basic.nato", and "fmn.elsalvador". Web, one of many nodes on the global map of the Association for Progressive Communications, is a good reason why computer-shy humanitarians might consider getting on line. With nothing but a home computer and telephone it's possible to receive up-to-date information and news - maybe even find a date. Already, Cubans, through three major national academic and scientific networks hooked up to the country's largest one, CENIAL, have access, via Canada, to academic computer "bulletin boards" at over 2500 U.S. colleges and universities, making it possible for them to participate, through services like PeaceNet, EcoNet, and ConflictNet (provided by the U.S.' Institute for Global Communications), in discussions with people all over the world. Carlos, a university professor, uses e-mail to hook up his students with news sources across the globe and to host a set of weekly electronic sociological debates between folks from Brazil to Switzerland. And though most of the communications remain amiable - even down right innocent in the case of the Cuban Cats Lovers' e-mail club, or Cuban Romance Writers network - there are always adversarial forces online, reading the mail. In 1992, the RAND corporation prepared a report for the United States undersecretary of defense on telecommunications between the U.S. and Cuba, and suggested that the U.S. government use e- mail much as it once used the failed Radio and Television Marti experiments: as a method of exporting capitalist propaganda in hopes of toppling Fidel Castro. carlos fears that his phone is tapped and finds bitter poignancy in his lover's bicycle-powered connection to the 21st century, joking that she must be more dedicated than he because of the energy she exerts. Maritza, meanwhile, pedals home through the dark and quiet streets of Havana, and swears that the Caribbean breeze through the palm trees is whispering to her: "cuidate, cuidate". Be careful. - 30 - Leeched from LE SOLEIL - 19 mars 1993 Prsums fraudeurs de l'aide sociale LE CLERG DIT NON LA DLATION par Pierre Pelchat QUBEC- Les prtres et les agents de pastorale de l'Islet-Sud refusent d'tre des dlateurs au service des boubou-macoutes pour identifier des fraudeurs de l'aide sociale. "Nous refusons de rpondre aux enquteurs de l'aide sociale bien que le gouvernement considre les presbytres comme des sources d'information dans ses rglements. Nous n'acceptons pas cette loi et il n'est pas question d'y collaborer", a dclar, hier, au SOLEIL, le cur de Saint- Adalbert, Jean-Yves Dolbec. Cette position a t entrine par les prtres et les agents de pastorale de Tourville, Sainte-Perptue, Sainte-Flicit, Saint-Pamphile, Saint-Omer, Saint-Marcel et Saint-Adalbert. Le nombre de prestataires de l'aide sociale dans ces paroisses est relativement lev. "Depuis que cette loi a t adopte, bien des paroissiens nous ont fait part de leur inquitude sur la possibilit que nous collaborions avec ceux que l'on appelle des boubou-macoutes. Nous voulons dissiper tous les doutes en prenant position", a expliqu Jean-Yves Dolbec. Le pasteur estime que la nouvelle loi est "malsaine" et qu'elle ouvre la porte des abus de la part des enquteurs et des personnes vivant dans l'entourage des prestataires. Il trouve galement qu'une telle rglementation gouvernementale ne peut que crer un climat de mfiance dans une localit. UNE SOCIT DE DLATION Le prsident du comit des affaires sociales de l'Assemble des vques du Qubec, Mgr Pierre Morissette, juge galement inacceptable l'utilisation que veut faire le gouvernement des presbytres dans sa chasse aux fraudeurs de l'aide sociale. "Il y a des rgimes qui ont t btis sur la dlation et ce ne sont pas les plus glorieux. On peut penser aux rgimes fascistes d'Hitler, de Mussolini. Si nous sommes rendus l comme socit, c'est que nous avons une socit avec des gros problmes", a-t-il comment. Mgr Morissette, qui est aussi vque de Baie-Comeau, dplore que la rcente rforme du ministre de la Scurit du revenu, M. Andr Bourbeau, vienne donner l'impression que les prestataires de l'aide sociale soient ds le dpart des fraudeurs. "Pourquoi prsumer que les gens qui reoivent de l'aide sociale sont des fraudeurs? On est en train de btir une socit de dlation et a me fait peur". L'Assemble des vques du Qubec n'a pas recommand aux prtres et aux agents de pastorale de ne pas collaborer avec les boubou-macoutes. Cela relve de chaque diocse. "Chez nous, il n'est pas question de collaborer. Plutt la prison", a affirm l'vque. L'an dernier, Mgr Morissette a demand au premier ministre Bourassa de faire en sorte que les agents d'aide sociale n'utilisent plus les tiers dans leur enqute. Sa requte a t refuse. "En tant que pasteur, je vois difficilement comment les prtres, tenus au secret professionnel, pourraient accepter de rpondre aux questions des vrificateurs ou des enquteurs", a-t-il crit. L'attach de presse du ministre Bourbeau a expliqu, pour sa part, que l'utilisation de tiers est ncessaire en raison du refus du prestataire de fournir les informations demandes. "Nous allons au presbytre pour consulter le registre officiel. Ce n'est pas du tout pour obtenir des informations confidentielles", a soutenu Mme Line Rowley. [Blitz- Sure! Sure! Et moi je suis le pape! Pourquoi alors est-ce que les prtres ont cru bon de prendre position? Une autre relationiste: ces gens mentent comme ils respirent...] - 30 - Leeched from JOURNAL DE QUBEC - Lundi 8 mars 1993 BELL CANADA, LA COMPAGNIE LA PLUS PERFORMANTE EN AMRIQUE par Richard Johnson Montral- Selon une tude indpendante mene par Mercer Management Consulting, le plus grand cabinet au monde spcialis dans l'analyse des compagnies de tlcommunication, Bell Canada est la compagnie la plus performante en Amrique. Celle o les cots d'exploitation sont les plus bas. Mieux, Bell augmente son avance d'anne en anne. En 1989, ses cots d'exploitation taient infrieurs de 2% la plus performante des compagnies amricaines de tlphone. En 1990, l'cart a doubl 4% et, en 1991, il a bondi 7%. N'allez pas croire que le prsident de Bell Qubec, Lon Tanguay saute au plafond. Au contraire, il est inquiet. Dprim. "Pour maintenir notre avance, nous devons investir des centaines de millions de dollars en recherche et perfectionnement. Or les gens crient au meurtre parce qu'on demande une augmentation du tarif de base. Nous avons l'air fou parce que nous demandons une hausse de 48% du tarif rsidentiel de base, mais, dans la ralit, c'est inexact. La facture mensuelle moyenne de nos abonns est de 44,40$. En calculant la hausse sur cette facture, l'augmentation est de 5,35%. Nous demandons des revenus additionnels de 447 millions sur des revenus globaux de 8,3 milliards de dollars. "Notre message est difficile transmettre, dit Tanguay. A cause des procdures de tarification, nous sommes obligs d'augmenter le tarif de base. "C'est un peu comme si un concessionnaire automobile voulait 10 535$ pour une voiture qu'il vendait 10 000$ et qui serait oblig, pour justifier l'augmentation, de l'appliquer sur un seul article. La radio, par exemple. C'est l'appareil radio qui augmente de 535 $. Vous auriez une mauvaise opinion de lui pour ne pas dire autre chose. C'est ce qui nous arrive". Incluant la hausse demande, en 1994, le service global aura augment de 4,35% en dix ans. Comparez cela 78% pour l'lectricit, 76% pour les transports, 54% pour les timbres, 49% pour le logement, 45% pour les vtements et 47% pour l'Indice des prix la consommation (IPC). Nous sommes performants. Notre problme ce n'est pas l'efficacit, mais la tarification. Nous sommes prisonniers d'une structure qui fixe nos tarifs en fonction du service local et de l'interurbain et pas en fonction directe avec nos cots. Le gouvernement qui nous a oblig appliqu des tarifs levs dans l'interurbain nous impose dsormais de la concurrence sur l'interurbain pour faire baisser les prix. OK! On doit aussi baisser les tarifs de l'interurbain pour permettre aux entreprises canadiennes de rester concurrentielles sur les marchs internationaux. Mais pour baisser gauche, je dois augmenter droite. Il n'y a pas de magie. La situation financire de Bell se dtriorera rapidement si nous n'augmentons pas nos revenus. La qualit du service baisserait. Nous devons investir des sommes colossales pour rester dans le peloton de tte. Peu d'entreprises performent autant que nous, mais le problme c'est de le dire et de l'expliquer. Nous battons toutes les entreprises amricaines, tant sur le plan des cots locaux que des cots interurbains. Notre tarification est plus leve dans l'interurbain, mais c'est le gouvernement qui nous l'impose. (...) - 30 - [Blitz- Bell avait bien droit un droit de rponse dans nos pages, non? C'tait pas tout de les traiter de bandits et de crosseurs, il fallait aussi faire la preuve qu'ils taient menteurs et pleurnicheurs. Tanguay fait dire ce qu'il veut aux chiffres, il met tout le blme du "succs" de Bell sur le dos du gouvernement, et de plus, comble de l'hypocrisie, il dclare qu'ils doivent "baisser les tarifs pour permettre aux entreprises de demeurer concurrentielles". Bon, j'aimerais que quelqu'un m'explique ce qu'il a voulu dire par cette connerie...] Leeched from LA PRESSE - mercredi 3 mars 1993 QUIFAX PRDIT LA DISPARITION PROCHAINE DES BUREAUX DE CRDIT par Norman Delisle Les bureaux de crdit pourraient tre appels fermer leurs portes brve chance si l'Assemble nationale adoptait intgralement le projet de loi sur les renseignements personnels qu'elle tudie actuellement, a menac le prsident d'quifax Canada Inc., Jean-Claude Chartrand. M. Chartrand comparaissait hier devant une commission parlementaire au nom de la firme quifax, qui constitue le plus gros bureau de crdit du Canada avec 1500 employs, dont 600 au Qubec. Selon M. Chartrand, obliger comme le veut la loi les agences de crdit informer toutes les personnes sur lesquelles elles dtiennent un dossier est "une exigence dmesure". "Ce sont les consommateurs du Qubec qui vont payer pour cela", a dit M. Chartrand, qui value le cot de la mesure six millions - il s'agit des frais postaux pour atteindre tous les consommateurs qubcois inscrits dans leurs dossiers. La firme quifax demande donc que toutes les transactions commerciales courantes "qui ne soulvent aucun problme significatif l'gard de la vie prive" soient soustraites de l'application de la loi. M. Chartrand a soutenu que les critiques formules l'endroit de son entreprise depuis quelques mois sont "dans une trs large mesure non fondes". Il a nanmoins reconnu que des employs de son entreprise ont dans le pass utilis des "subterfuges" illgaux pour obtenir des renseignements sur des dbiteurs ayant disparu. Informe de l'affaire, la direction d'quifax a congdi une dizaine d'employs fautifs. "Ces pratiques n'ont jamais t cautionnes et encore moins tolres par notre entreprise", a dit M. Chartrand. Adopter la loi 68 telle qu'elle est actuellement prsente par le ministre des Communications, Lawrence Cannon, serait "extrmement dommageable pour l'conomie du Qubec", a poursuivi le reprsentant d'quifax. "Il deviendrait impossible de maintenir des banques de donnes compltes et fiables en matire d'information sur le crdit. Dans ce cas, il faudrait revenir aux pratiques antrieures et se limiter enquter la pice auprs des institutions que le consommateur a bien voulu soumettre titre de rfrences", a dit M. Chartrand. Mais son tmoignage est loin d'avoir convaincu tous les dputs membres de la commission. "On ne peut pas dire que votre crdibilit est forte quand vous ne savez pas ce qui se passe dans votre entreprise", a dit le dput de Pointe-aux-Trembles, le pquiste Michel Bourdon, en rappelant le cas des employs d'quifax qui utilisaient des moyens illgaux pour obtenir des renseignements et qui ont t congdis par la suite. Quant au dput libral de Ste-Hyacinthe, Charles Messier, il a racont qu'il a vrifi lui-mme son crdit personnel auprs d'quifax et qu'il a constat avec surprise que sa cote de crdit avait baiss uniquement parce qu'il avait pay avec quelques jours de retard un compte reu pendant qu'il tait en vacances l'extrieur du pays. - 30 - [Blitz- Est-ce que votre dtecteur de conneries sonne comme un beau maudit quand Chartrand dclare qu'obliger quifax se conformer avec la loi "serait extrmement dommageable pour l'conomie du Qubec"? Et ce chantage (c'est le mot juste je crois) du "si-vous-passez-la-loi-je- ferme-boutique", ne l'a-t'on pas vu rcemment avec Tyoxide qui menaait de fermer ses usines si on l'obligeait arrter de polluer? Tous des fils de pute, non? ] Article tir du journal LE SOLEIL, QUBEC, Mercredi le 3 mars 1993. Par Gilles Boivin --==-- QUIFAX ADMET LA NCSSIT D'UNE LOI PROTGEANT LES RENSEIGNEMENTS PRIVS QUBEC- Srieusement malmen sur la place publique depuis quelque temps, le plus important rseau de bureaux de crdit au pays, quifax Canada, a tout mis en oeuvre hier pour dfendre sa crdibilit devant la commission parlementaire charge d'tudier le projet de loi 68 sur la protection des renseignements personnels. quifax Canada, qui dtient des dossiers sur quelque 15 millions de Canadiens, reconnat maintenant la ncssit d'une loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur priv. Elle juge cependant que, dans sa version actuelle, le projet de loi 68 est trop lourd et risque de mener la fermeture des bureaux de crdit au Qubec. Elle a galement annonc aux parlementaires de l'assemble nationale un resserrement, depuis la semaine dernire, des rgles de divulgation du numro de compte des cartes de crdit des personnes fiches dans ses ordinateurs. Ces numros ne seront plus divulgus qu' ceux de ses clients qui communiquent avec quifax directement par ordinateur. L'an dernier, quifax avait soutenu devant la commission parlementaire que rien ne justifie que le lgislateur intervienne davantage dans le secteur des informations. hier, elle reconnaissait notamment que les institutions de crdit ou autres qui font affaire avec les bureaux de crdit devraient obtenir au pralable une autorisation du consommateur avant d'obtenir des renseignements sur son dossier de crdit. A plusieurs reprises, la semaine dernire, quifax a t prise partie la Commission parlementaire et dans le journaux qui rvlaient, entre autres choses, que la Sret du Qubec mne une enqute sur un prsum trafic de renseignements impliquant des fonctionnaires de l'aide sociale et d'ex-employs d'quifax. Dix employs d'quifax ont t congdis la suite de cette affaire, mais le prsident de l'entreprise, Jean-Claude Chartrand, devait admettre hier que le systme de rmunration avec bonus pouvait poursser certains de ses enquteurs utiliser des mthodes peu recommandables pour amliorer leur performance et par consquent leur salaire. LE SOLEIL rvlait galement que les quelque 3000 clients d'quifax au Qubec - banques, trusts, socit de financement, commerants, propritaires immobiliers, etc. - peuvent avoir accs au numro de compte de votre carte de crdit. Le prsident d'quifax, Jean-Claude Chartrand, a galement dmontr que les quatre exemples utiliss par une association de consommateurs, l'ACEF-centre de Montral, pou dnoncer les faons de procder de l'entreprise n'taient pas fonds. Ironiquement, le dput libral de Saint-Hyacinthe devait cependant fournir un exemple-type des risques que fait courir aux individus la constitution de ces dossiers de crdit personnel. En tlphonant chez quifax, hier matin, pour prendre connaissance de son dossier de crdit, M. Messier a appris qu'on lui avait attribu la cote R-2 parce qu'on avait constat un retard de plus de 30 jours dans le paiement d'un compte. M. Messier a eu beau expliquer ce retard par le fait qu'il tait en voyage, cette note restera son dossier pour... six ans, lui confirmait hier le prsident d'quifax. - 30 - Article tir du journal LE DEVOIR, QUBEC, Mercredi le 3 mars 1993. Par Michel Venne --==-- QUIFAX CHANGE SON FUSIL D'PAULE -=- L'agence de crdit dfend sa rputation et admet qu'il faut une loi pour policer ses activits. La plus importante agence de bureaux de crdit au Canada, quifax, a admis hier en commission parlementaire qu'il faut une loi pour protger les renseignements personnels qu'elle et d'autres entreprises dtiennent sur les consommateurs et policer, en somme, ses propres activits. L'agence, qui dtient des dossiers sur quelque 15 millions de Canadiens et rpond 11000 demandes de renseignements par jour, reconnat donc que, malgr ses efforts pour autodiscipliner cet gard, il faudra une loi pour faire plus. L'entreprise a par ailleurs utilis la majeure partie du temps sa disposition pour dfendre sa rputation auprs des duts sceptiques et critiques son endroit. Il y a un an, quifax soutenait que rien ne justifie que le lgislateur intervienne davantage dans le secteur des informations de crdit. Elle consent maintenant ce qu'une loi impose aux personnes et aux entreprises qui consultent un bureau de crdit d'obtenir le consentement de la personne concerne ou de lui faire parvenir un avis. Or, cette notion de consentement est l'un des fondements du projet de loi soumis la consultation. Le prsident d'quifax Canada, M. Jean-Claude Chartrand, a expliqu que cette notion semblait maintenant entre dans les moeurs, qu'elle faisait consensus et que c'est pour cette raison qu'quifax avait chang son fusil d'paule. Il a admis que sans une loi, il serait difficile, voire impossible pour son entreprise de faire appliquer elle-mme, en l'imposant ses membres, le principe du consentement. L'entreprise rejette toutefois le projet de loi 68. Il contient tant de lourdeurs administratives que s'il tait adopt tel quel, il forcerait les bureaux de crdit fermer leurs portes, selon elle. Ce projet de loi n'tablit pas un quilibre raisonnable entre le droit du consommateur au respect de sa vie prive et le droit des institutions financires et de commerants de s'assurer de la fiabilit de leurs dbiteurs, dit-elle. Aid par des conseillers professionnels en communication, M. Chartrand a toutefois utilis la majeure partie de son temps de parole en commission parlementaire pour refaire l'image de sa compagnie. Il a tent de disculper la direction de l'entreprise de toute connivence avec d'ex-employs congdis pour avoir utilis des moyens frauduleux pour faire leur travail. Il a galement ni les allgations soutenues par l'ACEF, une association de consommateurs, selon laquelle quifax ne corrige pas toujours les erreurs dans les dossiers des consommateurs, ce qui peut leur causer prjudice. Radio-Canada et LE DEVOIR ont rvl ces derniers mois que des employs du service de dpistage d'quifax, charg de reprer des mauvais payeurs, ont soudoy des fonctionnaires ou ont uilis de fausses identits pour mettre la main au collet de dbiteurs disparus sans laisser de trace. Lorsque nous avons appris aprs une enqute interne que certains de nos employs utilisaient des subterfuges pour obtenir des informations, nous avons congdi ou remerci les personnes en cause, dit M. Chartrand. Ces pratiques n'ont jamais t, ne sont pas et ne seront pas cautionnes par notre entreprise encore moins tolres par elle. Ces pratiques taient compltement inconnues de nous, dit le prsident d'quifax. Cette rplique a fait dire au dput pquiste de Pointe-aux- Trembles, Michel Bourdon: De deux choses l'une, ou bien vous ne saviez pas et alors c'est inquitant parce que vous avez des dossiers sur 15 millions de personnes; ou bien vous le saviez et le seul reproche que vous faites vos employs, c,est de s'tre fait prendre. Le dput libral de Saint-Hyacinthe, Charles Messier, s'est demand si la forme de rmunration de ces employs, dont le salaire est bonifi selon le nombre de cas lucids, n'est pas une forme d'incitation la fraude. M. Chartrand a admis que ce danger tait rel, mais il rappelle que le principe des bonis au rendement est fort rpandu dans le secteur priv. quifax a fait valoir plusieurs initiatives prises par elle pour amliorer la protection des renseignements personnels. Les informations judiciaires autres que les jugements ou les dcisions ont t retranches des dossiers. Les numros de carte de crdit ne sont plus envoys depuis... le 23 fvrier dernier avec la fiche de crdit aux membres d'quifax. Elle signale en outre que seulement deux plaintes ont t reues par elle en 1992 au sujet de l'utilisation qui tait faite par ses clients des renseignements de crdit. Aucune plainte n'est parvenue non plus de l'Office de la protection du consommateur. - 30 - Leeched from LE JOURNAL BELL - 1er mars 1993 DATAPAC MOINS CHER Le CRTC a approuv des rductions tarifaires pour le service Datapac. Celles-ci touchent le Datapac 3000 et 3303 ayant un dbit de 56 kbit/s et sont en vigueur depuis le 17 fvrier. Elles permettront aux utilisateurs de raliser des conomies de 53% sur les frais rcurrents. Datapac est un rseau de transmission des donnes indpendant du rseau de transmission de la voix. Ce service est offert aux entreprises qui doivent communiquer et changer des donnes entre des lieux loigns. La nouvelle tarification profitera aux clients qui utilisent dj Datapac un dbit de 56 kbit/s ainsi qu' ceux qui souhaitent y faire appel. Les tarifs mensuels rcurrents des zones de desserte forte concentration passent de 1 800 $ 850 $. Ceux des zones faible densit baissent 1 060 $: ils taient 2 250 $. DGROUPEMENT DE L'ACHEMINEMENT DIVERSIFI Par ailleurs, le 11 fvrier, le CRTC approuvait les modifications tarifaires pour le dgroupement de l'acheminement diversifi Datapac. Depuis le 1er mars, ce service est offert sans que le client n'ait s'abonner la fonction de racheminement des appels. L'acheminement diversifi, de mme que le racheminement des appels, sont des fonctions de Datapac. La premire assure une plus grande fiabilit de la transmission en rendant possible la connexion des lignes d'un client diffrents commutateurs ou noeuds. Si un commutateur, ou un noeud, flanchait, les donnes seraient automatiquement achemines ailleurs. La seconde rachemine les donnes vers une autre ligne si celle appele est occupe. Un peu comme un appel tlphonique peut tre automatiquement dirig vers une ligne libre quand le numro est occup. Le CRTC a approuv des tarifs mensuels de 55 $ pour l'acheminement vers un autre commutateur et de 160 $ pour l'acheminement vers un autre noeud. Dans les deux cas, les frais de service ont t fixs 75 $. - 30 - Article tir du TIME, Premier mars 1993. Par Philip Elmer-Dewitt --==-- CYBERPUNK! -=- With virtual sex, smart drugs and synthetic rock'n'roll, a new counterculture is surfing the dark edges of the computer age In the '50s it was the beatniks, staging a coffeejouse rebellion against the conformity of America in the Eisehower era. In the '60s the hippies arrived, combining antiwar activism with the energy of sex, drugs and rock'n'roll. Now a new subculture is bubbling up from the underground, popping out of computer screens around the world like a piece of futuristic hypertext. They call it cyberpunk, a late-20th century term derived from CYBERNETICS, the science of communication and control theory, and PUNK, an antisocial rebel or hoodlum. Within this odd pairing lurks the essence of cyberpunk's international culture - a way of looking at the world that combines infatuation with high-tech tools and disdain for conventional ways of using them. Originally applied to a school of hard-boiled science-fiction writers and then to certain semitough computer hackers, the word cyberpunk now covers a broad range of music, art, psychedelics, smart drugs and cutting-edge technology. Stewart Brand, editor of the hippie-era Whole Earth Catalog, describes cyberpunk as "technology with attitude." Science-fiction writer Bruce Sterling calls it "an unholy alliance of the technical world with the underground of pop culture and street-level anarchy." What cyberpunk is about, says Rudy Rucker, a mathematician who writes science-fiction books on the side, is nothing less than "the fusion of humans and machines". In Japan, cyberpunk's strongest network outside the U.S. mother node, techno-deejay Baby Tokio, 25, explains, "Sometimes people use technology for war. I want to use technology for music, art and life." As in any counterculture movement, some denizens would deny they are part of a movement at all. Although the biggest cyberpunk journal claims to have a areadership approaching 70,000, there are probably no more than a few thousand computer hackers, futurists, fringe scientists, computer- savvy artists and musicians, and assorted science-fiction geeks on the planet who actually call themselves cyberpunks. Nevertheless, this may be the defining counterculture of the computer age. It embraces, in spirit at least, not just the nearest thirtysomething hacker hunched over a terminal but also nose-ringed twentysomethings gathered at clandestine raves, teenagers who feel about Macintosh computer the way their parents felt about Apple Records, and even preadolescent vidkids fused to their Super Nintendo and Sefa Genisis games - the training wheels of cyberpunk. Obsessed with technology, the cyberpunks are future-oriented to a fault. They already have one foot in the 21st century, certain that in the long run everyone will be a cyberpunk. The cyberpunk look, a kind of science-fiction surrealsm tweaked by computer graphics, is finding its way into art galleries, music videos and Hollywood movies. Cyberpunk magazines, many cheaply published by desktop computer and distributed by electronic mail, are multiplying like cable-TV channels. Cyberpunk music is popular enough to keep several record companies and scores of bands cranking ou CDs. Cyberpunk-oriented books are snapped up by eager fans as soon as they hit stores like London's Forbidden Planet. And cyberpunk films such as Blade Runner, Videodrom, Robocop, Total Recall, Terminator 2 and The Lawnmower Man have moved out of the cult market and into the mainstream. In Japan the breakthrough movie was AKIRA, a sci-fi morality tale - originally told in a comic book - in which cyberpunk motorcycle gangs do battle on the streets of a bombed-out post - World War III Tokyo. In the U.S., cyberpunk culture is likely to get a boost from, of all things, the Clinton Administration because of a shared interest in what the President calls America's "data highways" and what the cyberpunks refer to as CYBERSPACE. Both terms descrive the globe-circling, interconnected telelphone network that is the conduit for billions of voice, fax and computer-to- computer communications. The huge , spidery Internet stretches across the Atlantic, touching down in Iceland and Wetern Europe, then on to Japan, South Korea, Indonesia, Australia and New Zealand. Cyberpunks look at those wires from the inside; they talk of the network as if it were an actual place - a VIRTUAL REALITY that can be entered, explored and manipulated. Cyberspace is more than a playground for hacker high jinks. What cyberpunks have known for some time - and what 17.5 million modem- equipped computer users around the world have discovered - is that cyberspace is also a new medium. Every night on Prodigy, CompuServe, GEnie and thousands of smaller computer bulletin boards, people by the hundreds of thousands are logging on to a great computer-mediated talkfest, an interactive debate that allows them to leap over barriers of time, place, nationality, sex and social status. Most computer users are content to visit cyberspace now and then, to read their electronic mail, check the bulletin boards and do a bit of electronic shoppping. Cyberpunks go there tolive and play - and even die. The WELL - the Whole Earth 'Lectronic Link, based in Northern California, one of the hippest virtual communities on the Internet - was shaken 2 years ago when one of its most active participants ran a computer program that erased every message he had ever left; it involved thousands of postings. It was an act that amounted to virtual suicide; a few weeks later, he committed suicide for real. The WELL has benn a magnet for cyberpunk thinkers, and the question Is there a cyberpunk movement? launched a freewheeling on-line exchange that ran for months and filled more than 30 pages of text. The debate yielded, among other things, a fairly concise list of "attitudes" that by general agreement seem to be central to the idea of cyberpunk. Some of them: Information wants to be free. A good piece of information-age they can run the world for the better, if they can only get their hands on the control box. Promote decentralization. Society is splintering into hundreds of subcultures and designer cults, each having it own langueage, code and life-style. Surf the edges. When the world is changing by nanosecond, the best way to keep your head above water is to stay at the front end of the Zeitgeist. The roots of cyberpunk are as much literary as they are technological. The term was coined in the late '80s to describe a group of science-fiction writers, in particular William Gibson, a 44 year-old American now living in Canada. Gibson's award-winning first novel, Neuromancer, became a cyberpunk classic. Computer-literate readers were drawn by Gibson's nightmarish depictions of an imaginary world disturbingly similar to the one they inhabit. In fact, the key to cyberpunk science fiction is that it is not so much a projection into the future as it is a metaphorical evocation into the future nological flux. The hero of Neuromancer, a burned-out, drug- addicted street hustler named Case, inhabits a sleazy INTERZONE on the fringes of a megacorporate global village where all trasactions are carried out in New Yen. THere he encounters Molly, a sharp-edged beauty with reflective lenses grafted to her eye sockets and retractable razor blades implanted in her fingers. The two are hired by a mysterious employer who offers to fix Case's damaged nerves so he can once again enter cyberspace - a term Gibson invented. Soon Case discovers that he is actually working for an AI (artificial intelligence) named Wintermute, who is trying to get around the restrctions placed on AIs to keep the computers under control. "What's important to me," says Gibson, "is that Neuromancer is about the present." The themes and motifs of cyberpunk have been percolating for nearly a decade and have coalesced in the past few years, thanks in large part to an upstart U.S. magazine called MONDO 2000. Since 1988, Mondo's editors have covered cyberpunk with celebrity interviews alongside features detailing what's hot and what's on the horizon. The editors have packaged their quirky view of the world into a glossy book titled Mondo 2000: A User's Guide to the New Edge, which promises to make cyberpunk's rarefied perspective accessible. The book and the magazine that inspired it are the product of a group of brainy, if ecentric, visionaries holed up in a rambling Victorian mansion perched on a hillside in Berkeley, California. Helped by a small number of free-lancers and by contributions from an international cast of cyberpunk enthusiasts, the staff has as its goal to inspire and instruct but not to lead. "We don't want to tell people what to think," says assistant art director Heide Foley. "We want to tell them what the possibilities are." Much of Mondo 2000 strains credibility. Does physicist Nick Herbert really believe there might be some way for us to construct TIME MACHINE? Is one expected to accept on faith that a smart drug called centrophenoxine is an "intelligence booster" that provides "effective antiaging therapy," or that another compound, called hydergine, increases mental abilities and prevents damage to brain cells? "All of this has some basis in today's technologies," observes Paul Saffo, a research fellow at the Institute for the Future in Menlo Park, California. "But it has a very anticipatory quality. These are people who assume that they will shape the future and the rest of us will live it." Parents who thumb through Mondo 2000 will find much to upset them. An article on house music makes popping Ecstasy and thrashing all night to music that clocks 120 beats a minute sound like an experience no teenager would want to miss. Essays praising the beneficial effects of psychedelics and smart drugs on the "information processing" power of the brain sit alongside rants that declare, among other things, that "safe sex is boring sex" and that "cheap thrills are fun." Much of this, of course , is a cyberpunk pose. To some extent, says American author Howard Rheingold, cyberpunk is driven by young people trying to come up with a movement they can call their own. As he expresses it, "They're tired of all these old geezers taling about how great the '60s were." More troubling, from a philosophic standpoint, is the theme of DYSTOPIA that runs like a bad trip through the cyberpunk world view. Gibson's fictional world is filled with glassy-eyed girls and overstimulated young strung out on mind-expanding devices that plug into the brain. Many of Gibson's readers do not care about this grim vision of the future, or about the past. "History is a funny thing for cyberpunks," says Christopher Meyer, a California music-synthesizer designer, writing in the WELL. "It's all data. It all takes up the same amount of space on disk, and a lot of it is just plain noise." FOr cyberpunks, pondering history is not so important as coming to terms with the future. For all their flaws, they have found ways to live with technology, to make it theirs, something the back-to-the-land hippies never accomplished. Cyberpunks use technology to bridge the gulf between art and science, between the world of literature and the world of industry. Most of all, they realize that if you don't control technology, it will control you. It is a lesson that will serve them - and all of us - well in the next century. - 30 - Article tir de la revue WIRED, Issue #1 Par John Markoff --==-- CELLULAR PHREAKS & CODE DUDES -- HACKING CHIPS ON CELLULAR PHONES IS THE LATEST THING IN THE DIGITAL UNDERGROUND In Silicon Valley, each new technology gives rise to a new generation of hackers. Consider the cellular telephone. The land-based telephone system was originally the playground for a small group of hardy adventurers who believed mastery of telephone technology was an end in itself. Free phone calls weren't the goal of the first phone phreaks. The challenge was to understand the system. The philosophy of these phone hackers: Push the machines as far as they would go. Little has changed. Meet V.T. and N.M., the nation's most clever cellular phone phreaks. (Names here are obscured because, as with many hackers, V.T. and N.M.'s deeds inhabit a legal gray area.) The original phone phreaks thought of themselves as "telecommunications hobbyists" who explored the nooks and crannies of the nation's telephone network - not for profit, but for intellectual challenge. For a new generation of mobile phone hackers, the cellular revolution offers rich new veins to mine. V.T. is a young scientist at a prestigious government laboratory. He has long hair and his choice in garb frequently tends toward Patagonia. He is generally regarded as a computer hacker with few equals. N.M. is a selftaught hacker who lives and works in Silison Valley. He has mastered the intricacies of Unix and DOS. Unusually persistend, he spent almost an entire year picking apart his cellular phone just to see how it works. What V.T. and N.M. discovered last year is that cellular phones are really just computers - network terminals - linked together by a gigantic cellular network. They also reallized that just like other computers, cellular phones are programmable. Programmable! In a hacker's mind that means there is no reason to limit a cellular phone to the paltry choice of functions offered by its manufacturer. That means that cellular phones can be hacked! They can be dissected and dissassembled and put back together in remarkable new ways. Optimized! Cellular phones aren't the first consumer appliances to be cracked open and augmented in ways their disigners never conceived. Cars, for example, are no longer the sole province of mechanics. This is the informationage : modern automobiles have dozens of tiny microprocessors. Each one is a computer; each one can be reprogrammed. Hot rodding cars today doesn't mean throwing in a new carburetor; it means rewriting the software governing the car's fuel injection system. This is the reality science fiction writers William Gibson and Bruce Sterling had in mind when they created cyberpunk: Any technology, no matter how advanced, almost immediately falls to the level of the street. Here in Silicon Valley, there are hundreds of others like V.T. and N.M. who squeeze into the crannies of any new technology, bending it to new and more exotic uses. On a recent afternoon, V.T. sits at a conference room table in a San Francisco highrise. In his hand is an OKI 900 cellular phone. It nestles comfortably in his palm as his fingers dance across the keyboard. Suddenly, the tiny back-lit screen flashes a message: "Good timing!" Good Timing? This is a whimsical welcome message left hidden in the phone's software by the manufacturer's programmers. V.T. has entered the phone's software sub-basement - a command area normally reserved for technicians. This is whre the phone can be reprogrammed; a control point from which the phone can be directed to do new and cooler things. It is hidden by a simple undocumented password. How did V.T. get the password, or even know one was required? It didn't even take sophisticated social engineering - the phone phreak's term for gaining secret engineering data by fooling unwitting employees into thinking they are talking to an official phone company technician. Rather, all he did was order the technical manual, which told him the d=needed special codes to enter the software basement. V.T. the called the cellular phone maker's technical support hotline. "They said 'sorry about that,' and asked for a fax number. A couple of minutes later we had the codes," he recalls with a faint grin. V.T.'s fingers continue darting across the keys - he is issuing commands built into the phone by the original programmers. These commands are not found in the phone's user manual. Suddenly, voices emerge from the phone's ear piece. The first is that of a salesman getting his messages from a voice mail system. V.T. shifts frequencies. Another voice. A woman giving her boss directions to his next appointment. What's going on here? V.T. and N.M. have discovered that every cellular phone possesses a secret mode that turns it into a powerful cellular scanner. That's just the beginning. Using a special program called a "disassembler", V.T. has read-out the OKI's software, revealing more than 90 secret commands for controlling the phone. That's how the two hackers found the undocumented features that turn the phone into a scanner. Best of all, the manufacturer has included a simple interface that makes it possible to control the phone with a standard personal computer. A personal computer! The most programmable of a hacker's tools! That means that what appears to be a simple telephone can be easily transformed into a powerful machine that can do things its designers never dreamed of! V.T. and N.M. have also discovered that the OKI's 64-Kbyte ROM - a standard offthe-shelf chip that stores the phone's software - has more than 20 Kbytes of free space. Plenty of room to add special features, just like hot rodding the electronics of a late-model car. Not only do the hackers use the software that is already there, but they can add some of their own as well. And for a good programmer, 20 Kbytes is a lot of room to work with. It is worth nothing that V.T. and N.M. are not interested in getting free phone calls. There are dozens of other ways to accomplish that, as an anonymous young pirate recently demonstrated by stealing the electronic serial number from a San Diego roadside emergency box and then racking up thousands of phone calls before the scam was discovered. (Such a serial number allowed the clever hacker to create a phone that the phone network thought was somewhere on a pole by the side of the freeway.) It's also possible to wander to street corners in any borough in New York City and find a code dude - street slang for someone who illegally pirates telophone codes - who will give you 15 minutes of phone time to any corner of the world for $10. These "dudes" find illegally gathered charge card numbers and then resell them on the street until telephone security catches on. The tip-ff: often an unusually large number of calls to Ecuador or France emmanating from one particular street corner. Then again, it's possible for you to join the code hackers who write telephone software that automatically finds codes to be stolen. Or you can buy a hot ROM - one that contains magic security information identifying you as a paying costumer. Either way, your actions would be untraceable by the phone company's interwoven security databases. But free phone calls are not what V.T. and N.M. are about. "It's so boring," says V.T.. "If you're going to do something illegal, you might as well do something interesting." So what's tempting? N.M. has hooked his portable PC and his cellular phone together. He watches the laptop's screen, which is drawing a map of each cellular phone call currently being placed in our cell - a term for the area covered by one broadcast unit in the cellular phone network. The network can easily query each cellular phone as to its current location. When phones travel from one cell to the next - as they tend to do in a car - information is passed on in the form of hidden code married to the phone transmission. Since N.M. knows shere each local cell is, he can display the approximate geographic locations of each phone that is currently active. But for that tracking scheme to work, the user must be on the phone. It would take only a few days of hacking to extend the software on N.M.'s PC to do an even more intriguing monitoring task: Shy not pirate the data from the cellular network's paging channel (a special frequency that cellular networks use to communicate administrative information to cellular phones) and use it to follow car phones through the networks? Each time there is a hand-off from one cell to the next, that fact could be recorded on the screen of the PC - making it possible to track users regardless of whether or not they are on the phone. Of course this is highly illegal, but N.M. muses that the capability is something that might be extremely valuable to law enforcement agencies - and all at a cost far below the exotic systems they now use. Hooking a cellular phone to a personal computer offers other surveillance possibilities as well. V.T. and N.M. have considered writing software to monitor particular phone numbers. They could easily design a program that turns the OKI 900 on when calls are originated from a specific number, or when specific numbers are calles. A simple voice- activated recorder could then tape the call. And, of course, a reprogrammed phone could automatically decode touch-tone passwords - making it easy to steal credit card numbers and voice-mail codes. Then there's the vampire phone. Why not, suggests V.T., take advantage of a cellular phone's radio frequency leakage - inevitable low- power radio emissions - to build a phone that, with the press of a few buttons, could scan the RF spectrum for the victim's electronic serial number. You'd have to be pretty close to the target phone to pick up the RF, but once you have the identity codes, a reprogrammed phone becomes digitally indistinguishable from the original. This is the type of phone fraud that keeps federal investigators up at night. Or how about the ultimate hacker's spoof? V.T. has carefully studied phone company billing procedures and found many examples of inaccurate bills. Why not monitor somebody's calls and then anonymously send the person a corrected version of their bill: "According to our records..." Of course, such software hacks are probably highly illegal, and authorities seem to be catching on. The Electronic Communications Privacy Act of 1986 makes it a federal crime to eavesdrop on cellular phone calls. More recently, Congress passed another law forbidding the manufacture of cellular scanners. While they may not be manufacturers, both N.M. and V.T. realize that their beautifully crafted phones are probably illegal. For now, their goals are more modest. V.T., for example, would like to be able to have several phones with the same phone number. Not a probem, as it turns out. Although federal law requires that electronic serial numbers be hidden in specially protected memory locations, V.T. and N.M. have figured out how to pry the OKI's ESN out and write software so that they can replace it with their own number. V.T. and N.M.'s explorations into the soul of the OKI 900 have left them with a preat deal of admiration for OKI's programmers. "I don't know what they were thinking, but they had a good time," V.T. said, "This phone was clearly built by hackers." The one thing V.T. and N.M. haven't decided is whether or not they should tell OKI about the bugs - and the possibilities - they've found the phones's software. [Une opinion? Et bien pour rsumer, disons que demain matin en me levant, je vais appuyer sur la touche "*" de mon cellulaire et ainsi actionner le sattelite le plus proche pour connatre la temprature... Bref, je crois que les pauvres journalistes de Wired se sont fait passer tout sapin, et un beau part a! :) -Atreid ] - 30 - Article tir du journal LA PRESSE, MONTRAL, Samedi 27 Fvrier 1993. Par Pierre Foglia --==-- UN HOMME SIMPLE Moi aussi je voudrai dire du bien de M. Mulroney, mais je ne sais pas quoi. J'aimerais comme tant d'autres le louer, par exemple, pour sa grande simplicit. Si j'avais eu M. Mulroney pour voisin, ou pour beau-frre, comme il m'et t agrable de louer sa grande simplicit. Sauf que j'ai eu M. Mulroney pour premier ministre, et la simplicit, cette mdiocre vertu qui plat tant aux foules parce qu'elles la croient proche parente de la franchise, je ne suis pas sr, lorsqu'on la porte au pouvoir, je ne suis pas sr que la simplicit ne deviernne pas la cousine du simplisme... Ah! si j'avais eu M. Mulroney pour voisin, ou pour beau0frre! Comme il m'et t facile de clbrer cet homme honnte et simple, bon poux et bon pre, et tellement, tellement Canadien. Je dis Canadien sans malice, ce n'est pas ma faute si ce mot qui revendique l'immensit n'a jamais eu, finalement, que de la pesanteur. M. Mulroney est la preuve toute canadienne que deux sensibilits ne s'pousent pas: elles s'ajoutent, elles psent... Je voudrais bien dire du bien de M.Mulroney, mais quoi? Je pourrais dire comme tous les autres qu'il tait grand dans la politique, sauf que je ne suis pas r du tout que c'est dire du bien d'un homme que de dire qu'il est grand dans la politique. L'AVANT-DERNIERE Cout'donc, tes-vous sourds? Si j'en crois vos lettres, vous petes fort nombreux avoir entendu que j'avais dit, dans ma chronique sur le rap, que j'avais dit mon dieu, mon dieu comme c'est triste, la culture fout le camp, les jeunes ne lisent pas, n'crivent pas, ne pensent pas, et gnagnagna... a se lave les oreilles. Je n'ai jamais dit cela. Je regardais simplement ma montre et je vous disais, il est minuit moins le quart. Vous tes nombreux avoir entendu, probalbement parce que c'est ce que vous vouliez entendre: Il est trop tard. Ni trop tard, ni trop tt, il est l'heure qu'il est, et je vous la donnais. Dans la mesure o ma montre n'est pas fucke, je vous informais qu'il est minuit moins le quart et j'ajoutais que dans quinze minutes ce sera l'heure, pour les vieux nonos lettrs comme vous et moi, d'aller se coucher. Je dis que nous avons le redoutable honneur d'trenner un nouvel ordre culturel. Je dis que si c'tait 20 p. cent des universitaires qui crivaient mal, on pourrait parler d'un problme. Mais comme c'est 60 p. cent des universitaires qui ont des difficults crire et mme lire, ce n'est plus un problme, c'est un PHNOMENE. Je dis que nous entrons dans une nouvelle grammaire qui fait accorder les participes passs avec des complments d'images et de sons. Et je pose une question laquelle je n'ai personnellement pas de rponse:est-ce bien certain que la lettre seule est apte structurer la pense? Que l'criture seule est capable d'abstraction, donc de libert? Je ne dis pas que la lettre va disparatre, je dis que c'tait la fin de la dictature littraire. La lettre continuera d'exister videmment. Elle sera domestique pour perptuer la recette de la blanquette de veau. Elle sera je ne sais pas quoi. Elle sera encore roman et posie, mais elle ne sera plus le Texte majuscule. La lettre ne sera mme plus chronique. Ceci est probalbement l'avant-dernire chronique de l're du Texte. Gardez-la, c'est une pice de muse. L'INTUITION J'ai finalement achet un ordinateur. Vous vous rappelez combien j'hsitais. J'avais une seule certitude: pas de Macintosh, cette merde prtentieuse. Mais bien entendu j'ai achet un Macintosh! Vous vous rappelez, je disais: quand j'aurai un ordinateur ce sera pour crire, point final. Je ne serais pas comme ceux-l qui clic- cliquent toutes sortes de trucs, ttent l'octet, brettent la disquette et focaillent le chien. Eh bien a fait deux mois que je l'ai ce machin, et de ma vie, je n'ai jamais autant brett, tt et focaill le chien. Je passe des journes entires dessus sans crire une seule ligne. Ce que je fais? Je tte, mon vieux. Je brette. J'essaie des trucs de mise en page. Je fais des tableaux. Des formules algbriques. J'explore. J'ai l'impression d'une randonne en fort, avec des sentiers qui partent dans toutes les directions, je me perds, je m'enfonce toujours plus loin... Vous ne me croirez pas:savez-vous ce qui est apparu, l'autre aprs-midi, su mon cran? Un lapin! Je vous jure. Un lapin, mon animal ftiche. J'en tais tout mu mon vieux. Je criais dans la maison. Fiance viens voir, un lapin, un lapin... (1) (1) Vous vous mettez en caractre Courrier. En 24 points. Vous faites Commande-Option-Q. Vous tapez 217. Appuyer touche-retour. TADAM! Le lapineau de Papineau! Vous me faites rire quand vous m'crivez que l'ordinateur, au fond, ne chagera rien. Que c'est un outil merveilleux mais pas intelligent. Pas intelligent, pas intelligent... Les notables du XVe sicle ont dit la mme chose de la presse de Gutenberg: elle n'est pas intelligente, elle imprime, mais elle ne comprend pas les ides qu'elle imprime... Sauf que c'est grce elle que les ides se sont mis circuler, et circuler aussi la lettre qui a fond la loi, et le droit, et la dmocratie... Pour une conne qui ne comprenait rien, c'est pas pire. La dernire imprimerie o j'ai travaill avant de devenir journaliste, c'tait l'imprimerie du Nouveau Samedi, rue de Bullion. Une vieille btisse sur deux ou trois tages, des millions de caractres dans des petits casseaux, 50 typographes, autant d'imprimeurs, des tonnes de plomb, des gales de textes jusqu'au plafond... Eh bien, ces trois tages d'imprimerie, ces 50 typographes, ces millions de caractres, tout cela, absolument TOUT, est contenu dans le petit ordinateur que j'ai achet il y a deux mois. Quelques megs de mmoire. Un logiciel rudimentaire. Mme pas trois kilos de baklite. Toute l'imprimerie du Nouveau Samedi est dedans. Les trois tages, le million de caractres et les 50 typographes. C'est tout de mme bien 50 jobs de moins. Comment a, a change rien? Comment a pas d'intuition? C'est ce que m'ont crit deux douzaines de joyeux philanthropes: l'ordinateur, ce con, n'a mme pas d'intuition. L'homme et sa fiance pas tellement non plus. S'ils en avaient, ils se recycleraient en informatique... - 30 - [Une opinion? Plutt lent la dtente le vieux... ;-) mais... disons que c'est un des journalistes les plus ouverts et les plus -=Co0l=- dont j'ai eu l'occasion de lire un texte! Whouaaaahhh... Putain de journalistes... S'ils taient tous comme a! Enfin, tout cela n'empche pas que Foglia a tout mon respect! :) -Atreid] Leeched from LA PRESSE - 10 mars 1993 MMORISATEUR DE BELL Malgr l'implantation d'un mode de blocage gratuit de l'affichage des numros de tlphone, la vie prive des abonns de Bell Canada est toujours menace par le service de gestion des appels, estime l'ACEF- Centre, la Fdration des associations de consommateurs, la Ligue des droits et liberts, la Fdration des CLSC et la Fdration des mdecins omnipraticiens. Le blocage de l'affichage des numros de tlphone, mis en oeuvre par Bell depuis septembre 1992, empche un abonn appel de lire directement le numro de tlphone d'o on l'appelle. Son appareil emmagasine toutefois ce numro. - 30 - [Blitz- Vive les Fdrations! Les meilleures amies des pirates! En passant, pour la petite histoire, savez-vous qui on doit l'implantation du *67 gratuit? Aux femmes battues! C'est srieux, les mecs: un regroupement de femmes battues a t le premier a contester l'affichage des numros devant les tribunaux, invoquant un incident o une femme qui s'tait rfugie dans une maison pour femmes battues avait reu la visite de son moron de mari. Elle avait en effet appel chez elle pour lui faire savoir qu'elle ne reviendrait pas, et l'pais l'avait retrouv grce au numro affich. C'est pourquoi la cour a dcid de forcer le Bell a offrir le service *67 gratuitement qui en ferait la demande! Vrdique! Hip hip hourra! pour les femmes battues! Lchez pas la claque! Leeched from LE SOLEIL - 10 mars 1993 LE VIRUS MICHELANGELO JOUE AUX QUILLES par Carl Tremblay RIVIRE-DU-LOUP- Le virus informatique "Michelangelo" s'est accord une fin de semaine de loisir en s'introduisant dans une partie du systme de gestion informatise de cinq salles de quilles rparties sur le territoire qubcois. Le virus a t dtect samedi, l'ouverture du salon de quilles Quillorama 2000 de Rivire-du-Loup. Le virus s'est aussi manifest dans une salle de quilles Beauport. Rivire-du-Loup, le virus s'est retrouv sur une disquette de dmarrage servant mettre en marche tout le systme informatique. Si aucune des alles de quilles n'a t immobilise, la gestion informatique des ligues de quilles n'en a pas moins t affecte. La situation est rentre dans l'ordre hier par l'envoi par la compagnie Mends de nouvelles disquettes libres de ces agents provocateurs. "Nous n'avons pas subi de pertes conomiques", dclare Maryse Lvesque, copropritaire de Quillorama 2000 de Rivire-du-Loup. "Mais c'est un avertissement qui nous fait rflchir". L'entreprise compte se doter de logiciels anti-virus afin de parer des situations du mme genre, voire beaucoup plus graves. Daniel Bernard, programmeur-analyste la compagnie Mends Qubec, confirme que le virus a t repr chez cinq des quelque 30 clients de la compagnie. "L'effet n'a pas t dvastateur car la structure de notre systme n'a pas t touche", dclare le porte-parole de Mends. - 30 - [Blitz: Un abat! On arrte pas le progrs! A quand les virus dans les distributrices de condoms? Un virus perce les trojans! Ha! Voici maintenant une petite war entre ce con de Gigants et le cinaste Falardeau.] Leeched from LA PRESSE - 11 mars 1993 OCTOBRE: UN SCNARIO BAS SUR LE POINT DE VUE DES MEURTRIERS par Philippe Deane Gigants L'auteur est snateur. En 1970, je me suis oppos l'application de la Loi sur les mesures de guerre. Je m'oppose aussi, aujourd'hui, au financement public du film Octobre. Octobre est une reconstitution dramatique du comment et du pourquoi quatre jeunes terroristes turent Pierre Laporte. Le scnario est bas exclusivement sur le point de vue des quatre meurtriers - forcment ils taient les seuls prsents, sauf laporte, qu'ils ont brutalement tu. Dans son scnario Octobre, Pierre Falardeau fait dire par un des meurtriers que Pierre Laporte s'tait vendu la Mafia. Au programme As It Happens de CBC, le 22 fvrier, M. Falardeau disait, et je cite: "Tout dans le scnario est vrai... Laporte et la Mafia, c'tait dans... la Commission sur le crime organis." Il n'y a jamais eu la moindre preuve que Laporte s'tait vendu la Mafia. La Commission sur le crime organis n'a jamais accus Laporte d'avoir t vendu la Mafia. Voil pourquoi je trouve qu'il ne faut pas dpenser 2,6 millions de dollars des fonds publics pour propager ce que nous savons d'avance tre absolument faux. Cette fausse accusation que la Mafia avait achet Laporte, a t l'argument central de ceux qui ont toujours voulu prsenter ses meurtriers comme des braves gars qui ont tout simplement tu un mafioso. Cette accusation est aussi un thme important du scnario de Falardeau, un thme utilis pour exonrer les meurtriers dont l'acte odieux a t condamn non seulement par Pierre Trudeau mais par Ren Lvesque, Jacques Parizeau et la grande majorit du peuple trs civilis que sont les Qubcois et qui rejettent l'assassinat comme moyen de se dbarrasser de ses adversaires politiques. Il y a une infime minorit de rvolutionnaires de salon qui veut que l'tat finance des films plaidant en faveur de l'assassinat politique. Quelle future plaidoirie filme pour une autre sorte de crime crapuleux nous faudra-t-il financer mme l'argent des contribuables? - 30 - [Blitz- Il y avait aussi une photo du snateur qui accompagnait sa lettre, mais vu que NPC est lu par beaucoup d'adolescents impressionnables, on ne peut pas dcemment la reproduire ici... Ce mme enfl de snateur commence sa missive en disant qu'il tait CONTRE la Loi des mesures de guerre. Eh bien l, je m'excuse! Il tait l'poque le principal conseiller de Trudeau, celui-l mme qui a sign les documents permettant la suspension des liberts civiles chez les Qubcois. Il ne pouvait tre que "pour". La preuve: devinez qui a ensuite t nomm snateur par PET en remerciement de son indfectible appui? L'infime minorit de rvolutionnaires "de salon" dit l'infime minorit de snateurs qui se la coulent douce sur nos taxes: "Puissiez-vous crever dans votre merde, bande de chiens!"...] Leeched from LA PRESSE - samedi 20 mars 1993 PIERRE FALARDEAU: "JE TENTE D'INTERROGER L'HISTOIRE, NOTRE HISTOIRE. EST-CE INTERDIT?" par Pierre Falardeau L'auteur est cinaste. Le snateur Gigants part en guerre. Son cheval de bataille: la censure cinmatographique. Il veut faire interdire le tournage d'un film sur la crise d'octobre. Rsumons les faits: je suis cinaste. J'ai crit un scnario intitul OCTOBRE. Il s'agit d'un film de fiction, c'est--dire un film avec des acteurs. Mais un film entirement bas sur le rel, sans autres effets dramatiques que ceux du rel. J'essaie de coller aux faits en tout temps: une dmarche artistique semblable celle de l'crivain amricain Truman Capote, une faon de faire tire de notre tradition documentaire. Dans ce film, je raconte l'histoire de la cellule Chnier et de l'enlvement de Pierre Laporte.. J'essaie de comprendre ce qui s'est pass de l'intrieur. C'est le point de vue du film. Je tente d'interroger l'histoire, notre histoire. Est-ce interdit? Le projet est prsentement dpos Tlfilm Canada, l'ONF et la Sogic, pour obtenir une partie du financement. C'est la procdure habituelle et normale pour tous les cinastes de ce pays, tous. D'Arcand Lauzon. De Rozma Egoyan. C'est le systme canadien. Ce systme d'aide et de contrle a t mis sur pied par les gouvernements, pas par moi. Et c'est l'intrieur de ce systme que le sort des films se dcide. La tradition britannique veut que dans ce systme, les organismes mis sur pied par l'tat soient relativement l'abri des interventions du pouvoir politique. Quand j'tais plus jeune et un peu plus naf, on appelait a le "Arms Lenght" en anglais. a m'a toujours fait un peu rigoler. J'ai une tendance naturelle la mfiance. L, a devient un peu gros. Un snateur, ancien conseiller politique de Trudeau, nomm par le mme homme pour services rendus au parti, lu par personne, s'ingre dans le processus "dmocratique" normal. De snateur, il se transforme en critique de cinma: il s'autoproclame juge et gardien du bon got; il menace Tlfilm si mon projet de film est accept. Pourquoi cet intrt soudain pour l'art?! Il a reu, dit-il, le scnario dans une "enveloppe brune". Envoi anonyme. Coulage de documents. a ne me drange pas trop. C'est la vie. Mais je m'interroge. En reoit-il beaucoup des scnarios de films? Est-ce le premier? Est-ce une nouvelle tradition qui s'installe? Donc le vol de documents personnels, a va. Mais ce qui commence m'ennuyer, c'est que ce spcialiste des "petites enveloppes brunes" se met photocopier mon manuscrit et le distribuer, sans ma permission, ses petits amis du Snat. Il distribue mon oeuvre, sans me verser de droits d'auteur, gauche et droite dans les mdias du pays. Cela s'appelle, en bon franais, du recel. Si, au moins, cet Honorable snateur pratiquait le recel grande chelle, c'est--dire s'il rendait disponible mon scnario tous les citoyens de ce pays, les dommages seraient moins grands. C'est pour a que je l'ai crit. Pour que chacun puisse le lire, pour que chacun puisse le voir sur un cran de cinma. Pour que chacun puisse rflchir et juger par lui-mme. Mais non, cet Honorable snateur s'rige en censeur, en directeur de conscience du peuple, en commissaire politique. Il s'arroge le droit de dcider ce que le bon peuple doit voir, doit lire, doit penser. Il rserve une lite choisie par lui, l'oeuvre complte, se contentant d'extraits, de bouts de phrases, de morceaux de squences pour les mdias. a m'ennuie un peu de voir une oeuvre sur laquelle je travaille avec acharnement depuis quinze ans, rduite trois ou quatre bouts de phrase, toujours les mmes. Alors que je cherche construire une oeuvre de rflexion sur la condition humaine, ce rducteur de tte, rduit le tout un vulgaire film de cowboys hollywoodien. Un film de srie B o s'affrontent les bons et les mchants. De deux choses l'une: ou bien ce monsieur est un pais ou bien il est malhonnte..., intellectuellement parlant. Et je ne crois pas que cet Honorable soit un pais. Il dfend des gens. Il dfend des intrts. Et tous les moyens sont bons pour censurer, pour contrler les coeurs et les esprits. Ce monsieur m,accuse de glorifier le crime, de promouvoir l'assassinat politique, de faire du cinma de propagande, d'appeler au meurtre, de salir la mmoire de Pierre laporte. Par la mthode de l'amalgame, il parle de pornographie. Et d'autres minents rducteurs de ttes, sans avoir lu le scnario, se permettent d'en rajouter: "Falardeau est vulgaire et un grossier. Falardeau est un provocateur qui a la manie de rcrire l'histoire. Falardeau est un raciste." Et tout a, une larme de crocodile au coin de l'oeil, avec l'argent des contribuables. Quelle rigolade. Pendant qu'on y est, pourquoi ne pas me tenir responsable de la rcession, du chmage, de la dsindustrialisation? La guerre en Bosnie peut-tre? Ou l'Holocauste? Tiens, c'est bon a, l'Holocauste. a fait recette tout coup. Rien d'autre? Vous tes sr. On tient un coupable. Le procd est vicieux. Mais simple. Et surtout efficace. D'abord. L'argument de l'argent des contribuables dans la bouche de quelqu'un qui vit aux crochets de l'tat, me semble un peu risible. Et, contrairement au snateur, je crois que l'argent du peuple doit servir explique, comprendre, toucher. Le monde a droit, de la part de ses artistes, autre chose que des niaiseries et du papotage intellectuel. Mais c'est tellement plus simple quand les artistes se contentent de se contempler le nombril. C'est moins drangeant. Monsieur l'Honorable snateur me refuse le droit de traiter ce fait historique, de l'intrieur, car, dit-il, Laporte n'est plus l pour tmoigner: je n'ai que le tmoignage des felquistes. Cet argument ne tient pas debout. C'est dlirant et malhonnte. Lors des procs, cher Monsieur, Pierre Laporte n'a pas tmoign non plus et pourtant, on a condamn les felquistes vie. Il y a les faits, Monsieur. Il y a les preuves consignes au dossier. Il y a les archives. Il y a les livres. Il y a les journaux. il y a aussi le long rapport d'enqute de la Commission Duchaine. Alors? Alors, si on pousse bout votre argument, Monsieur le snateur, il faudra interdire toute rflexion historique sur Csar, napolon, Churchill ou De Gaulle ou Kennedy, sous prtexte qu'ils ne sont plus l pour tmoigner. Nous n'aurons droit qu' la tlsrie sur Trudeau, puisqu'il est l pour tmoigner. Cette srie finance avec l'argent des contribuables ne vous drange pas Monsieur le snateur? Je ne prtends pas porter un jugement final et dfinitif sur la crise d'octobre. L'histoire se chargera de dpartager les crimes de chacun.J'essaie tout simplement dans mon projet de film, de raconter ce que je sais. Quant ce que je ne sais pas, je n'en parle pas. Tant que les chercheurs, les journalistes, les historiens n'auront pas accs aux archives du cabinet, aux archives de la RCMP, aux archives des services de renseignements de l'arme, tout jugement ne pourra tre que partiel. Je ne crois pas, de toute faon, aux jugements dfinitifs en l'histoire. En attendant, cher snateur, vous qui tenez tant clairer le bon peuple, pourquoi ne rclamez-vous pas l'accs public aux archives, au lieu de jouer les teignoirs. Ce serait faire oeuvre utile. Autre argument du snateur: il y a eu mort d'homme. C'est affreux. C'est horrible. On a pas le droit dans ce si beau pays de faire des films sur des sujets aussi sales. Peut-tre, Monsieur le snateur, que cela est affreux et horrible comme vous dites. Et aprs? Cela est. Cela a t. Et on a le droit d'essayer de comprendre. Me semble que c'est simple. Non! Allons-nous interdire le Petit chaperon rouge sous prtexte qu'il y a mort d'homme. Ou de femme. Allons-nous interdire Shakespeare. Il a bti toute son oeuvre sur l'affreux et l'horrible. Allons-nous aussi interdire Goya, Camus, Truman Capote, Rembrandt, Rodin, Orwell? Vous me reprochez mon manque d'objectivit. Reproche-t-on la 9e de Beethoven de manquer d'objectivit? Rodin manque-t-il d'objectivit quand il fait les Bourgeois de Calais?Un auto-portrait de Rembrandt est-il objectif? Je n'ai pas la prtention d'galer les grands Matres, mais je rclame le droit de siffler ma petite chanson, comme disait Rouault. Et vous, tes-vous objectif Monsieur Gigants? Quant moi, je n'ai jamais prtendu l'objectivit. C'est de la bouillie pour les chats. De la poudre aux yeux. Je ne suis pas un mathmaticien, mais un artiste. Je ne fais pas des ponts, mais des films. Je ne fais pas le bilan financier d'une entreprise de comptabilit. Je m'intresse la vie des hommes. Des hommes en chair et en os. Je tente de faire une oeuvre d'art. Une oeuvre belle, forte et vraie. Mon seul devoir est envers la vrit des tres. Et si je tords les faits, si je travestis la ralit, si je raconte des btises, alors mon oeuvre ne vaudra rien. Rien. Et j'accepterai le jugement du public. Mais je refuse au snateur Gigants le rle qu'il se donne, d'tre le seul juge. Je ne lui refuse pas le droit de juger, je lui refuse le droit d'tre le seul juger. Je lui refuse le droit d'interdire au peuple de ce pays de porter son propre jugement. Nous ne sommes pas de ces enfants que l'on envoie jouer dans le trafic. Le snateur Gigants est pour la libert d'expression, mais en dehors du systme. La libert de l'artiste, oui, mais une libert surveille. La libert de soliloquer au fond de son garde-robe. Et si de mon scnario de film, que vous voulez interdire, je fais un livre, allez- vous couper les subventions fdrales aux diteurs? Et si je fais une pice de thtre, allez-vous menacer les thtres subventionns? Et si j'en fais une sculpture avec une bourse, allez-vous fermer le Conseil des Arts? La libert de fermer sa gueule, de crever de faim. Mais le plus horrible dans tout ce procs d'intention, pour l'instant, c'est ma parole contre celle d'un politicien. Tant que le film n'existe pas, ma parole ne pse pas lourd. Et si la tentative de censure du snateur russit, ma parole psera encore moins lourd. Mais je sais une chose: ct de mon oeuvre, la parole du snateur ne fait pas le poids. Elle ne vaut rien. Rien du tout. Rien de rien. cette tape-ci, la seule vraie question est de savoir si les gens de ce pays sont des enfants qu'on doit guider dans le choix de leurs films, dans le choix de leurs lectures. Pour le moment, la seule vraie question est de savoir si le snateur devrait se mler de ses affaires. Pour l'instant, la seule vraie question est de savoir si les institutions mises sur pied pour grer les Arts ou les informations dans ce pays sont l'abri de l'ingrence politique. Point. Au fond, mon cas personnel est sans importance. Mais le principe l'est-il? Aujourd'hui, c'est mon tour de passer au "batte". Demain, qui le tour? - 30 - Leeched from LA PRESSE - vendredi 19 mars 1993 CENSURE INADMISSIBLE par Martine Maltais et Michel Poulette Association qubcoise des ralisateurs et ralisatrices de cinma et de tlvision Messieurs les snateurs, La dclaration faite rcemment au Snat par un de vos membres, l'honorable Philippe Gigants, au sujet d'un projet port de puis 1977 par le cinaste Pierre Falardeau, aurait de quoi tonner notre Association, si elle ne suivait de prs dans le temps les travaux d'un Comit snatorial charg "d'tudier" la srie tlvise "La bravoure et le mpris". Avec une partialit et un manque d'quit vidents, le snateur Gigants s'lve contre le fait que Tlfilm ait vers 50 000 $ pour dvelopper un projet de long mtrage portant sur la Crise d'Octobre 1970, et qu'une demande d'aide financire dpose par la maison de production, l'ACPAV, soit prsentement value par Tlfilm. Il n'est pas question, selon lui, de "subventionner" de tels sujets mme les fonds fdraux... Nous savons tous pertinemment, comme citoyens (et payeurs de taxes qui permettent ultimement d'alimenter les fonds fdraux) que l'Histoire, aussi douloureuse soit-elle, mrite toujours d'tre questionne. Nous reconnaissons bien sr que l'exercice demande un certain courage (trait de caractre qui semble manquer certains snateurs, tant est dmesure la rsistance outre avec laquelle ces derniers ragissent la controverse). Qu'un snateur fasse publiquement des pressions pour qu'on empche le dveloppement et le financement d'un film est une forme de censure qui ne leurre personne. Jamais, nous disons bien jamais, de telles questions ne devraient tre abordes, dbattues, ou commentes au Snat. C'est l l'essence mme du principe de relation distance (arm's lenght). Insulte l'intelligence de tous ceux qui oeuvrent dans le milieu cinmatographique d'ailleurs, que cette affirmation de M. Gigants selon laquelle: "il n'a aucune objection ce que M. Falardeau fasse son film avec des fonds privs. Je ne propose pas d'tablir sa censure, mais il y a des sujets que le Fdral n'a pas subventionner.". Notre cinmatographie tant en partie finance par les agences gouvernementales, couper un projet de ces sources de financement quivaudrait en condamner la production. sa manire, le projet de Pierre Falardeau est drangeant, tout comme l'a t le film "Les Ordres" de Michel Brault l'poque. Mais nous avons la navet de prtendre que c'est en partie le rle des crateurs et de nos "faiseurs d'images" que de dranger le confort somnolent de notre socit. - 30 - [Blitz- Ils avaient encore joint une photo de Gigants-asshole cette lettre. Est-ce une campagne de terreur que veut partir LA PRESSE?] Leeched from LA PRESSE - vendredi 19 mars 1993 ROS PARLE, LE PATRON PAIE Presse Canadienne Hamilton- Avis aux employeurs: s'il arrive frquemment que vos lignes tlphoniques soient toutes occupes et que votre personnel ait le sourire aux lvres, il serait peut-tre temps de vrifier votre compte de Bell Canada. Un employ d'un centre d'accueil de Hamilton a en effet trouv le moyen de tromper l'ennui pendant ses heures de travail. Il composait le 1-976, une ligne tlphonique offrant des messages rotiques. Le hic, c'est que ce service est onreux, et l'employ a avou avoir t l'coute pendant 28 minutes au cours du mois de janvier et fvrier, au cot de 96,30 $. Ce service tlphonique semble trs populaire dans la rgion de Hamilton. L'usine locale de traitement des eaux uses a t facture dernirement pour presque 2000 $ d'appels 1-976 sur une priode de 18 mois. Un employ est pass aux aveux et a accept de rembourser au moins 90 p. cent de la facture. - 30 - Leeched from LE JOURNAL BELL - 1er mars 1993 Fraude dans les tlphones publics D'AUTRES MESURES S'IMPOSAIENT Depuis le 13 fvrier, il n'est plus possible de faire dans le territoire de Bell Canada des appels sur cartes d'appel ou de crdit vers la Chine, le Pakistan et le Bangladesh, partir des tlphones publics Millnium. Cette restriction s'applique toutes les cartes d'appel canadiennes, amricaines et internationales ainsi qu'aux cartes de crdit Visa, MasterCard, American Express et enRoute. Pour des raisons techniques, ces mesures obligent galement Bell procder au blocage des appels pays au comptant partir d'un Millenium. Cette situation est cependant temporaire. Les clients qui tentent d'appeler les trois pays peuvent cependant le faire partir d'un tlphone public ordinaire en payant l'appel comptant. Ils pourront galement facturer l'appel un troisime numro valide au Canada ou aux tats-unis partir d'un tlphone public ordinaire ou d'un tlphone public Millenium. Au cours de la dernire anne, Bell a pris un certain nombre de mesures pour lutter contre la fraude dans les tlphones publics. La compagnie a restreint l'utilisation des cartes d'appel dans les tlphones publics vers des destinations outre-mer facturs une carte d'appel et faits partir de tlphones publics ou cellulaires vers tous les pays de l'indicatif 809 (Antilles). - 30 - [Blitz- Aprs les jamaquains, les hatiens, les antillais et tous les sud-amricains, Bell s'en prend maintenant aux chinois, aux pakis et aux ... comment s'appellent les habitants du Bangladesh? Pourquoi s'arrter si tt? Il reste encore une bonne centaine de pays, les gars. deux par mois, a va vous prendre trop de temps: faites donc de la discrimination en bloc... En passant, c'est quoi le problme "technique" (lire: de programmation, probablement) avec le Millnium? a pourrait tre fichtrement intressant!] Leeched from LE DEVOIR - 26 fvrier 1993 LES TARIFS DE BELL par Jean-Marc Plante L'ditorial de Jean-Robert Sansfaon dans LE DEVOIR du 15 fvrier souligne plusieurs points intressants quant la pertinence des augmentations de tarif demandes par Bell Canada devant le CRTC. En particulier, le fait que les actionnaires de BCE inc. se trouvent l'abri de la rcession [voir NPC 4] m'apparat aussi totalement injustifi. Surtout si l'on considre que le maintien de leurs dividendes est assum en totalit par les utilisateurs rsidentiels. Au nom de quel principe conomique ces actionnaires volueraient-ils en dehors du contexte gnral de l'conomie canadienne? Voil la principale question que devraient se poser les commissaires du CRTC. Cela mis part, personne ne s'interroge, ma connaissance, sur le bien-fond du postulat de base des demandes du Bell, savoir la suppose subvention du service local par le service interurbain. Les constituants du service local forment l'quipement de base sans lequel le service interurbain ne peut tout simplement pas tre fourni aux usagers. ce titre ils devraient tre considrs comme des dpenses d'infrastructure ncessaires l'activit commerciale de Bell et, idalement, la ralisation d'un profit. Tout fait comme le matriel roulant est l'quipement ncessaire l'exploitation d'une socit de transport routier. Or, on n'a jamais entendu parler du cot des camions d'une telle socit comme tant subventionn par les activits de fret, ce en quoi on peut dresser un parallle avec le transport des appels interurbains par Bell. Bell Canada peut continuer de considrer le service local et le service interurbain comme deux activits distinctes si cela lui chante. Elle n'a alors qu' laisser tomber celle qui lui fait perdre de l'argent. D'autres sauront prendre la relve de ce crneau et le rentabiliser sa place. Aux associations de consommateurs ou de tlcommunicateurs qui jugent "scandaleuses" les demandes de Bell, je suggre de rpandre ce petit geste politique et commercial que j'ai moi-mme pos le 8 fvrier: j'ai demand Bell d'interrompre les services non essentiels qu'elle me fournissait, tel le service de mise en attente. J'conomise ds maintenant 4 $ par mois, avant mme l'entre en vigueur des augmentations. - 30 - [Blitz- Ce mec est weird! Une minute, il blme le Bell pour son discours conomique, l'autre minute il blme les critiques du Bell en leur suggrant de poser des gestes qui n'ont pas rap... Changement de sujet: plusieurs personnes en sont encore se demander quoi a sert, la philo dans nos coles. Moi, j'aime bien la philo. Mais a ne nous dit toujours pas quoi a sert. Ben, a sert peut-tre crire du stuff PT comme ce qui s'en vient. Attachez vos ceintures, a clanche! Y! ] Leeched from THE VILLAGE VOICE - March 9 , 1993 A COMPUTER, A UNIVERSE Mapping an Online Cosmology par Erik Davis Information wants to be space. From flowcharts to data maps to those yahoo graphs in USA TODAY, spatial imagery incarnates abstraction into three dimensions. But hoewever rigorous this mapping is, an imaginative residue always remains -population charts using human figures become a cop lineup of dwarves and giants, while nonrepresentational scientific charts take us into Mondrian. There is a peculiar pleasure to art that we know is also information, a pleasure at once visual and abstract. Think about the first time a teacher sketched a pie chart on the blackboard. For a moment, math was yummy. When computers enter the picture, information space gets out of hand. With their processing power and graphic muscle, computers not only conjure juicy pictures but blast the amount of data that can be represented into overdrive. This gives rises to scientific visualization, wich the Ph.Ds use to grok complex systems like weather patterns, molecular binding, and the bizarre topologies of math. And, as anyone who has seen the rainbows of a tornado unfold on screen can attest, even the most functional graphs glitter with dream. But as the coputer visionary Ivan Sutherland recognized in the 60's, computers remain glass-bottom boats unless folks can navigate their data. So Sutherland plugged a joystick into the machine. In the 70's, Alan Kay's Xerox PARC group developed a visual computer interface of windows and icons, whose most famous descendant remains the decidedly mixed "desktop metaphor" of the Macintosh, with its environment of folders, menus, mice, and trash cans. Later, the Architectural Machine Group at MIT created "Dataland", which allowed dweebs to fly through a 3-D representation of their personal files and programs using touchpads and small joysticks. Virtual reality sent these 3-D desires into the astral plane. By using goggles inlaid with screens, special data-gloves, and powerful image processing, VR may ultimately project the user into the midst of a digital space as concrete, chimerical, and manipulable as a lucid dream. While VR's potential applications range from architectural design to theme-park rides, financial whizzes began lloking for ways to visualize the abstract flow of financial data. In 1990, a Colombia research project partly funded by Citicorp began developing a system that allowed users to manipulate 3-D representations of options portfolios with a special glove, enabling traders to chart changes of value against shifting factors like interest rates. And the VR flagship company VPL was working with an actuary company that wanted to represent discrete collections of information as trees within a vast forest tied to its database. Though VR materializes from the hyperhyped mists of the techno avant-garde, there is something decidedly premodern in the image of a suit entering a leafy forest to retrieve annuity premiums. The notion of Nature concealing an abstract design takes us back to the Middle Ages, when the visionary Christian genius Ramon Lull created the Arbor Scientiae, visual charts that attempted to schematize the total encyclopedia of all knowledge into a forest of trees organized under the qualities of God so loved by the scholastics (Bonitas, Virtus, Gloria, etc.). There where trees for Heaven, Hell, and all the various actions that would lodge you in one or the other. Insurance data would undoubtedly be a Hell tree. What would Lull think of the rainbow apple logo emblazoned on the Mac- an allegory of the first fruit? As Adlof Katzellenbogen wrote in ALLEGORIES OF THE VIRTUES AND VICES IN MEDIEVAL ART, trees work because "the highly articulated structure of the growths of nature could lodge complicated systems of abstraction and their upward development could be interpreted step by step - or rather, branch by branch". They were great interactive knowledge maps, and when such trees became allegorical forests, that interactivity became narrative. It's only a few steps from Lull's overdetermined grove to the Bower of Blissin Spanser's THE FAERIE QUEENE, which Coleridge described as occuring "truly in land of Faery, that is, of mental space". For all its sexy xhade, the bower is not a sensual place but a rebus expressing a certain equation of sin. As our hero Guyon discovers, the bower is artificial, for the apparently leafy green disguises a metalwork of "rare device". In the actuary forest, digital code as replaced moral code, and cash has replaced the rewards and punishments meted out by THE FAERIE QUEENE's fantastic Christianity (though Spenser did feature the Cave of Mammon). The sacred imagination used to navigate life's labyrinth of ethical choices has been reduced to the profane harvesting of profit. But the magic of mental space remains, and its promise of transformation. As computers grow in simulating power, our own rare devices are exfoliating into worlds. Perhaps the Mac's desktop "metaphor" is only the gateway into a huge allegorical realm of technological representation, a realm that is uncharted but already named: cyberspace. ----- When William Gibson defined cyberspace in his gritty SF novel NEUROMANCER, it was nothing less than a throw-down before the age: "Cyberspace. A consensual hallucination... A graphic representation of data abstracted from the banks of every computer in the human system. Unthinkable complexity. Lines of light ranged in the non-space of the mind, clusters and constellations of data." In Gibson's novels, data mercenaries called cowboys enter this candy-colored universe of grids, icons, and architectures through Nintendo-like "decks". Whipping through "the infinite reaches of that space that wasn't space", these data pirates penetrate the iced green cubes of Mitsubishi bank of America or soar beneath "corporate galaxies" and the "cold spiral arms" of military systems. Both ordered and overwhelming, cyberspace glittered with what Fredric Jameson called the "technological sublime", a flickering mirage of the awesome totality of today's global information economy. By connecting the libidinal pleasures of video-game joysticks with dry data banks, Gibson not only captured the unnerving giddiness of our galloping information society, but showed how you could ride it. "People jacked so they could hustle. Put the trodes on and they were out there, all the data in the world stacked up like one big neon city, so you could cruise around and have a kind of grip on it, visually anyway, because if you didn't, it was too complicated, trying to find your way to a particular piece of data you needed." Some thrashed Gibson's cowboys for being generic throwbacks to antisocial tough guys. (As the immortal Clint put it in A FISTFUL OF DOLLARS: "In these parts, a man's life can depend on a mere scrap of information.") Such critics never felt the rush of opening up a vast database all by your lonesome, then extracting exactly what you want in seconds. Cyberspace gave folks a grip, organizing the desires of everyone from hackers to interface designers to network architects. Gibson satisfied their intuition that information was spatial, and their desire to cruise these digital realms without being swallowed (though this remains a dire possibility in Gibson's world). Gibson's essentially fantastic creation actually pioneered a social space, as his word and concept leaked into the disparate fields of journalism, law, media, druggy bohemia, and mainstream computer science. With NEUROMANCER, SF's blend of social allegory, dream, and rigorous pseudoscience penetrated experience the way phone lines, TVs, and modem penetrate the walls of our homes. But NEUROMANCER's phenomenal succes also showed that cyberspace tapped into desires far older than digital computers: mystical urges for total awareness, magical urges for total information control. With its infinite boundaries and its vast hierarchy of galaxies and constellations, roads and cities, cyberspace is more than a map, it's a cosmos. In one passage of the CORPUS HERMETICUM, a collection of esoteric texts from late antiquity that formed the basis for European magic, alchemy, and other hocus-pocus, the revealed Mind says to Hermes Trismegistus: "If you embrace in your thought all things at once, times, places, substances, qualities, quantities, you may understand God." But beneath this Fuastian rush, the dream of cyberspace promises to resolve an anxiety much closer to home. Most of us feel like fleeting, transient beings in a world of endless flux because we remain moderns. Modernity does not think in spaces; it thinks in times - the pas is consumed in forgetting, not contained in memory. The medievals wanted to remember the virtues and vices partly to dodge hell, but also because memory itself is the image of heaven - unchanging space, without decay or the agony of ceaseless renewal. As Walter Benjamin wrote, "An appreciation of the transience of things, and the concern to rescue them for eternity, is one of the strongest impulses in allegory". Unlike Benjamin, most modernists loathe allegory, perhaps because its mode of spatializing time seems a musty remnant of the theological mind. Yet allegory continued to inhabit the speakeasies, deserts, and moonscapes of popular culture; it's all too appropriate than an SF paperback delivered cyberspace, postmodernity's image of eternal information. For while computers have jacked up the pace of global change, intensifying the rush of passing time, they nonetheless offer the paradox of total retention, absolute memory.Just as it all spirals hopelessly out of control, it all comes back. ----- In his CONFESSIONS, Saint Augustine invokes "the plains, and caves, and caverns of my memory, innumerable and innumerably full of innumerable kinds of things". He calls this an "inner place, which is as yet no place" and catalogues the images, knowledges, emotions, experiences that exist there. Then he becomes a cowboy. "Over all these do I run, I fly; I dive on this side and that, as far as I can, and there is no end." To moderns this sounds a bit out of hand. Since we've given up memories to the dry ossuaries of library books or the megabytes of hard drives, our experience of internal recall has been reduced to a fog. But as Frances Yates points out in her remarkable THE ART OF MEMORY, Augustine is not just waxing poetic, but spinning a technique for him already centuries old: the classic mnemonic art. As described by Cicero and others, that art consists of mentally creating series of imaginative spaces, usually vast buildings, their size and even lighting rigorously fixed. Within these units are placed images of the things or words to be remembered, ranging from striking and fantastic figures of bloody gods to simple emblems like anchors or swords. By walking through the virtual palace, one is able to find the appropriate date-dense icon, and recover its store of words and information. Sounds as implausible and cumbersome as some comic-book ad for amazing powers, but it evidently worked: the rhetorician Seneca could hear a list of 2000 names and spit them back in order, and Simplicius, a buddy of Augustine, could recite Virgil backward. The art died out in the early Middle Ages, but was revamped by the stoolid Schoolmen, who used it to store the innumerable vices and virtues, their respective punishments and rewards. And what better location to replace the palaces of classical world than the hierarchic sandwich of the cosmos itself, with its heaven, hell, and purgatory. Yates even argues that the most famous and systematic of imaginative medieval spaces - the cosmos of Dante's DIVINE COMEDY - was in many ways a product of the art of memory , as it followed the classical rule of "striking images on orders of places." The medieval memory techniques of Ramon Lull took a different tack, replacing palaces anf cosmic maps with an incredibly complex system of wheels within wheels. The rims of these wheels were crammed with letters which stood for the nine qualities of God that Lull had seen in a vision, qualities that reflected and organized the summa of all knowledge. Looking at these diagrams, choked with sigils and dense interconnections, one beholds information art as strange as fractals or diagrams of the global computer matrix. But Lull added a fascinating twist: by shifting the wheels, you could create endless combinations of concepts. As Yates notices, Lull introduced movement into his abstract diagrams of knowledge. In his fascinating book MAGICAL ALPHABETS, Nigel Pennick points out that Lull's combinatorial wheels could be seen as the forerunner of Charles babbage 19th century difference engine - which used a system of gears to perform polynomial equations - and "hence can be considered the occult origin of modern computers." A bit of a strech to be sure, even for a practicing geomancer like Pennick, but the sober Yates makes a similar suggestion when she describes the highly systematized and flagrantly magical memory-charts of Renaissance wild man Giordano Bruno, who ended his heretical days as Vatican kindling. These systems were of "appalling complexity", combining Lull's wheels with a dense astrological iconography. The hermetic fuel Bruno's charts were running on was the faith that "the astral forces which governs the outer world also operate within, and can be reproduced and captured there to operate a magical-mechanical memory." By mentally organizing all phenomena of the lower world according to the categories of stellar demons, one could achieve "the memory of a divine man" (and a plethora of powers as well). As Yates says, "the Renaissance conception of an animistic universe, operated by magic, prepared the way for the conception of a mechanical universe, operated by mathematics." Yates saw a "curiously close" spiritual link between between Bruno's magico-mechanical memory system and the "mind machines" discussed in the press in the 1960s. What would Dame Yates see today, peering into a hopped-up 486 IBM clone? Better yet, what would Bruno see? ----- While cyberspace could be said to be born when Alexander Graham Bell called Watson into the room, it remains a ghost terrain linking fragmented technologies. The closest we've come is the Internet, a sprawling octopus of millions of computers jabbering at each other across the world, swapping documents, providing data services, and drawing together online users into a variety of shared spaces like bulletin boards. Though network communication essentially consist of text on a flat screen, the Internet is conceived of as space, most notably in its MUDs. A "multi-user dimension" greets online explorers with specific descriptions of that dimension (conference room, s&m dungeon), inviting them to create fictional handles and even to extend the MUD by creating new rooms. Some MUDs are open-ended spaces of chat, but many are role-playing games similar to Dungeons & Dragons. D&D is a virtual game: players create magical characters out of numbers and imagination, and collectively navigate an unseen dungeon (described to them by the dungeon master) in order to collect magic spells and treasure while battling trolls with dice rolls. The first digital expression of D&D-style games was Adventure, a text-based fantasy created by mainframe programmers at Stanford's AI Lab in the '70s. By typing simple commands, you would probe Adventure's underworld cartography, get stuff, kill things. Adventure began with this now famous description: YOU ARE STANDING AT THE END OF A ROAD BEFORE A SMALL BRICK BUILDING. AROUND YOU IS A FOREST. A SMALL STREAM FLOWS OUT OF THE BUILDING AND DOWN A GULLEY. This image is schematic but strangely potent, and it may remind us of another traveler, at the end of another road, about to began a grand adventure: When I had journeyed half our life's way, I found myself within a shadowed forest, for I had lost the path that does not stray. So Dante begins his descent into the allegorical underworld of Inferno. In his landmark ALLEGORY, Angus Fletcher described his titular subject as "a fundamental process of encoding our speech." If Adventure's virtual spaces feel allegorical, it is partly because they emerge from the computer's strict hierarchy of codes, which descend from the quasi- English of programming languages like BASIC to the machine babbles of ones and zeros coursing through silicon relays. "In a sense," Steven Levy writes in HACKERS, "Adventure was a metaphor for computer programming itself - the deep recesses you explored in the Adventure world were akin to the basic, most obscures levels of the machine that you'd be travelling when you hacked in assembly code." Similarly, Dante's forests and caves emerge from the imagination's attempt to spatialized a code hierarchy of meaning. Dante forces us beneath the surface, not just to relish the poetry but to unpack the goods: historical personages, medieval theology, moral philosophy, politics. These didactic codes are not added to the work, but woven into the images, like the metalwork laced into the leaves of Spenser's Bower of Bliss. Even more essentially, they are as ordered as the Periodic Table. "For the suggestiveness and intensity of ambiguous metaphorical language," Fletcher writes, "allegory substitutes a sort of figurative geometry. It enables the poet, as Francis Bacon observed, to 'measure countries in the mind.'" This recalls the blinking geometries of cyberspace as much as the circles of Dante's Hell, and suggests that computers offers some potent alliance of previously estranged aspects of mind. Fletcher points out that modern science depends on a disjunction between the synthetic fantasies of the imagination and the rigor of analytic systemization. Allegory fuses them. In its blending of nonsensual images with abstractions, its tendencies toward baroque complexity, and the almost necessarily spatial nature of its protoscientific orderings, allegory hints at cyberspace. Both computer interfaces and allegories blend mimetic images (trash cans and folders on the Mac, a stake in the heart in Inferno) with magical symbols (a phoenix in an allegorical engraving isn't just a bird; like a Hypercard icon, it "opens" onto a particular operation or realm of information). Eralier litterary critics refer to "allegorical machies" to indicate the inexorable overcoding of allegorical schemes in works like THE PILGRIM'S PROGRESS. When computers represent the world to us, they cannot help becoming allegorical machines. But Bunyan's allegorical machines not only structured his doctrinal narrative, they determined the aura of fate that hung about his caracters. There is no way out for pilgrims, who must always process de destined dreams of their world. Like Parcifal, they strive to unpack the signs, to ask the right questions, even to destroy the simulated traps, just as Guyon tears down the artificial Bower. Movement is decoding, but it is movement too, a nomadic reading that always leads to another curious place, another confrontation with daemonic agents. As with THE FAERIE QUEENE, Borge's Chinese encyclopedia, and so many allegories, the work remains unfinished. For the medievals, the fantastic spaces of allegory provided a definite map, a mode of charting thought and experience. Cyberspace too is more than a good story - it is an imaginal map enlivened by the actual forces it represents: computers, infonets, telecommunications, media, global finance. These combined forces are forging what is strangest and most surreal about our moment, and recovering the meaty, comic-book outlines of allegorical vision may give us a (magic) trick or two. Our allegories are dark - for all its psychedelic fun, the world of NEUROMANCER is decidedly dystopian. And the 20th's century most famous allegory, Kafka's THE TRIAL, refigures the cosmic system that so calms scholastics into bureaucratic hell, a labyrinth of mechanical procedures and tangled hierarchies that computers have only encouraged to flourish. The pop image of cyberspace as a "frontier" alerts us that the allegorical mode arises most forcefully in lawless, anxious realms. How does one move through the ruins of modernity, this complex forest of simulacra, underground economies, subcultures, violent cabals, secret languages, magic machines? Perhaps we need some of the allegorist's hieroglyphic ethics. For we are not reading cyberspace from some high and holy hill. We are lost in its thickets. - 30 - Leeched from - THE VILLAGE VOICE - 9 mars 1993 LET'S GET DIGITAL The Writer la Modem par Julian Dibbell I became a writer the day I bought my first computer, and that, by no coincidence, was the last day I knew with any ceryainty what a writer was. When I was four my father - nudging me toward a career he was well on is way to failing at - gave me a tot-sized typewriter for Christmas. From them on, I knew that to write was to claim a kind of patrimony, and in later years a host of cultural cues filled me in on the details of the inheritance. It was a title handed down from generation to generation of privileged latter-days artisans, a select few granted access to the costly medium of print by virtue of their ability to shape raw experience into compel recognition by the inarticulate many. I wanted that title - wanted it with an increasingly anxious hunger the more concious I grew of the possibility of failure - and spent much of my education preparing to receive it. I read hungrily, wrote dutifully, and by the time I left school had written volumes: poems, plays, stories, a ream or so of essays. I'd even been paid for a few of them. But I knew what a writer was, and I didn't feel ready to call myself one. In retrospect, I suppose a little faith and a few more bylines was all I really needed to make the leap, but at the time, perhaps subconsciously reopening that primal Christmas present, I fixed on the means of production as the missing ingredient in my writerly self-image. I knew that the typewriter was ceding its role in textual manufacture to the personal computer, and that the computer demanded a far greater investment. But I was willing to make the sacrifice. Twelve hundred dollars for a piece of hardware might have seem steep; as the price of a professional identity it was peanuts. I forked the money over gladly, threw the machine in the back of a cab, and came home knowing, at last, that I was a writer. What I didn't know was that the same invention that had just confirmed my entry into the writing class had also created a world in which the social and technological structures constituting that class were melting into air. It was a world in which modern definition of a writer - of authorship, of publication, of intellectual property - were coming into question on a daily and practical basis; a world that continues to grow and to pose its questions while most writers remain only dimly aware of its existence; a world I stumbled into more or less by accident. The accident was a modem, a $75 add-on that that enabled my computer to pass data to and from other computers through a telephone line. I bought it for professional reasons - ti file articles electronically with the newspapers and magazines I was starting to write for - and didn't imagine I'd find any other uses for it. But soon enough these other uses found me: word of modem-accessible message-bases known as bulletin boards reached my attention and piqued my curiosity. I dialed a Long Island number supplied by a friend, connected with a PC sitting in some hobbyist's basement, and saw on my screen a sight now transparently familiar but then tantalizingly new: a menu listing pages and pages of messages, posted by dozens of callers and grouped under topics headings ranging from the general (chat, politics) to the obsessively specific (bowling, Metallica) in a haphazard catalogue of contemporary human enthusiams. I plunged in, and as I moved aimlessly through the texts I felt my curiosity grow. I gradually realized that the messages themselves weren't what drew me in so much as the thrilling and unsettling novelty of their medium: this was public-access publishing, writngs printed and disseminated with a single phone call. In tones pitched somewhere between the breezy intimacy of conversation and the measured advocacy of essays, people were writing publicly about their lives and about their cultures and about whatever else writers spin their products from - yet none of these people were writers as I had come to understand the term. Inside the social sphere of the bulletin board it was impossible to define a privileged class of writers, simply because everyone within that sphere was a writer by definition. In the following months my fascination with with this strange state of affairs led me from one bulletin board to another and showed no signs of flagging. In time, though, it came ti mingle with a nagging frustration: my own attempts at participating in this new form of writership seemed to be missing the mark. Trained to write in competition for scarce access to publication, I couldn't help posting messages of futilely agressive craft, messages that strove to rise above the surronding dialogue, yet invariably failed to win the recognition I had to admit I was looking for. Suspecting I just hadn't found the right audience yet, I began to explore more sophisticated variations on the humble basement bulletin-board theme. But even in upscale electronic salons like the San Francisco-based WELL and New York's ECHO, where semifamously print-published writers could be found mixing with an emergent digital bohemia, I discovered that no amount of craft could generate the privileging aura that a writer enjoys in print. The problem was not in the audience after all, but in the medium. When finally I gained access to the mother of all bulletin boards - the "newsgroups" circulating like a global storm system of text through the thousands of computers networks linked together in the vast and rapidly expanding Usenet - it hardly surprised me that, even faced with the readership of millions spread through dozens of countries, my writerly instincts wre no more appropriate than they had been on my local hobbyist's bulletin board. It could be argued, of course, that my failure to get the hang of things arose not because of my professional background but because I had misconceptualized the vary nature of online communication. After all, it does approch ludicrous understatement to think of the massively complex webwork of computers my modem had led me into as a glorified publishing industry - which is one reason it's become fashionable to speak instead of Cyberspace, a notion whose cosmic sweep in some ways better describes this new technology. The term migrated out of William Gibson's NEUROMANCER, where it names a 21st century virtual dimension, entered into via a neuroelectronic interface, in which the world's data networks unfold before the user as a sensually vivid geography. Though Gibson himself knew squat about computers when he wrote the book, the aptness of his vision to existing networks is immediately apparent to anyone logging on for the first time - one senses, in the imaginary conversational present embodied by the bulletin board's array of messages, and in the computer's ease of mobility through remote chambers of information, that one has stepped into an alternate spacetime. I sensed it, anyway, and recognized the pale incompleteness of traditional writing as a model for what happens online. Yet I sensed as well that Gibson in his fertile ignorance had gotten the picture only half right. Cyberspace is a place all right, but it is an insistently textual one - insistently and in fact traditionally, for cyberspace's grand illusion of alternate dimensionality represents not a departure from the nature of writing but a refinement of it. Writing, since its invention, has been a technology of virtual presence, simulating the here-and-nowness of both the writing subject and of whatever conceptual or sensual objects that subject cares to conjure. The technology of cyberspace may dazzle with its newness, but it really only extends the capabilities of an artificial-reality machine older than the Pyramids. And if it extends the capabilities of that machine, it extends the perversities as well. For just as old as writing's power to fake presence is its tendency - the meal ticket of contemporary literary theory - to shatter the illusion in the act of creating it, to smear the transparency of communication with the opacity of its own mediating devices; and cyberspace bristles with instances of this tendency. Some are ornemental or playful, like the way the materiality of the signifier leaps forward in the skewed, suculturally assertive typography of young software pirates, who call themselves warez d00dz and wreak havok on language and copywright laws from the safety of their "k-k00l uLtRa-eLyTe s00pEr SeKrEt" bulletin boards. Other are more pervasive and disturbing, like the constant threat of "flame wars" -argyments that rage out of hand when the powerful rhetorical weaponry afforded by the written word warps minor disagreements into escalating full-frontal assaults. But nowhere does the textuality of cyberspace assert itself more forcefully than among the most ambitious online experiments in creating full-fledged virtual environments. Known as MUDs - short for multi-user dimensions - these online hangouts recast the bulletin board as lived theater, drawing on the venerable hacker tradition of computerized Dungeons & Dragons gaming: callers interact with one another real-time through self-made personae, exploring together the nooks and crannies of textually constructed caverns, mansions, back alleys, forests. There's a lysergic lucidity to these spaces, a heightening of the illusion of presence to within a hair's breadth of the fully realized "consensual hallucination" that defines true cyberspace - and yet the stuff they're made off is the purest litterary convention. Simple he-says-she-says dialog cues organize the communication, environmentally evocative descriptions set the scenes, and the whole experience moves forward line by line in a balanced alternation between the two modes, just like any work of fiction. Thus it's done me little good to recognize cyberspace as the proper metaphor for online communication, for rather than proving the irrelevance of my writerly anxieties to this strange new realm of interaction, cyberspace proves at every turn to be just another name for writing itself. Nor does it mean much to point out that the increasing capabilities of computer networks will sooner or later bring other media like sound or video encroaching on the present hegemony of text. Even if these other channeles succeed in banishing text from the online universe (which seems unlikely given the unique fitness of the written word to vast realms of interpersonal communication), their digital form will endow them with writing's most significant properties as a medium: its ease of manipulation, of reproduction, and of dissemination. Thus, inevitably, the modemed world - a world where you and I will be living more and more as its current exponential growth pushes it well into the cultural mainstream - will remain in its fundamental logic a written one. What will change just as inevitably, however, is the network of social relations that writing both defines and is defined by, and my own encounter with the online economy of textual production tells me this change will be as sweeping as what followed in the wake of Gutenberg's invention. I have seen the writing on the bulletin board, and it promises an irreversible diffusion au authorship throughout the social body, a blurring past all recognition of the line between reader and writer. The structure of written work grows more diffuse as well - the intense coherence of heroic individual efforts gives way to the drifting dialog of message bases and the trippy collaborative fictions of MUDs. And good luck trying to cull any regulating canon from this woozy corpus. You'll find no center in the maze of ephemerae; even if you do, it will not hold. That this set of changes conforms more or less precisely to the implicit prescriptions of the last two decades most sophisticated and subversive litterary theories will, in the eyes of many, be sufficient cause to celebrate it. But my own reasons are more personal. I am happy to have earned the title of writer; it will continue to provide my living and feed my sense of identity. But I don't think I will ever lose the fear that have partially motivated every public word I've written - the terror of exclusion, of the silence to which the traditional writer's audience is by definition consigned. And it gives me no small satisfaction to think that the system of centralized, limited-access publishing that instilled that fear in me will be dwarfed into irrelevance by a wide-open system that, via Usenet alone, already publishes the equivalent of 1000 books a day. My inability to find a voice appropriate to this system is of some concern to me, but I'm not sweating it. I imagine de Tocqueville felt the same way in his travels through young America - formed in an old regime, sympathetic to the new, confident he was seeing a better future but unsure of his place in it. And then I imagine too that my uncertainty itself may be enough to guarantee my place in a future where no one knows with any certainty what a writer is - only that everybody is one. --------------------- Between the price plunge of computers and the growth of online services, we seem to be sliding inexorably toward a system of universal- access self-publishing. Don't be fooled by the snooth ride, though - current barriers to access, if left in place, could grow into a social rift that makes today's literacy gap look like a crack in the sidewalk. Chief among the obstacles are info and income: to the uninitiated, finding a way into cyberspace often looks as easy as solving Rubik's Cube, and once in, high service fees can make it hard to stay there. The following list of entry points will help you over the first hurdle. The Revolution should take care of the second. E-mail me when you get to the other side. -julian@panix.com. GROUND FLOOR: First stop for any budding modem junkie is the local selection of no- or low-fee amateur bulletin-boards systems, a/k/a BBSs. They sprout and die like mushrooms, circulating reams of message-text and megabytes of free software while they last, and invariably they stock lists of other BBSs to further your explorations. BOARDWATCH magazine (7586 West Jewell Ave., Suite 200, Lakewood, CO. 80232; $36/year; monthly) has loads of BBS info from the U.S. and abroad. Here's a pair of New York stalwarts to prime the jump: FORDHAM JESUIT. Onetime $5 hookup fee. 212-579-2869 MOONDOG. Brooklyn's finest - that's why the line is so busy. 718-692-2498. VIRTUAL MALLS: The full-fledged commercial online service provider is to the BBS what A&S Plaza is to your corner bodega - much greater selection of products and a fraction of the soul. Electronic shopping and news delivery provide a Jetsonian taste of the future, Internet e-mail connects you to the larger cyberworld, and international message-bases make up in breadth what they lack in local color. PRODIGY. At nearly two million members, cyberspace's largest commercial constituency - roughly three-quarters of whom voted for George Bush. $14.95/ month. Call 800-776-3449 to order membership and required software. [Blitz- Ils censurent aussi les messages. A viter, si vous voulez mon avis.] COMPUSERVE. The oldest, most full-bodied, and priciest commercial provider. $7.95/month plus connect fees from $6.30/hour to $22.80/hour for message-bases and other services. 800-848-8199. AMERICA ONLINE. $7.95/month plus $6/hour connect fee. 800-827- 6364. GENIE. $4.95/month plus $6/hour off-peak and $12.50/hour prime-time connect fees for message-bases and other services. 800-638- 8369 (on connection, enter HHH, then at the U#= prompt type SIGNUP then press RETURN). CYBERSALONS: Niched between the fly-by-night basement boards and the white-bread mersh palaces, a certain well-stocked and well-organized variety of commercial provider tends to attract a pungent countercultural mlange: writers, artists, slackers, assorted modemside prophets. Internet e-mail and the Usenet "newsgroups" are included. THE WELL. Invented the concept and remains its premier representative. $15/month plus $6/hour connect fees, including long-distance. 415-332-6106. ECHO. An East Coast WELL, but not a bad imitation at all. Famously a supportive hangout for women. $18.95/month, $12.95/month for students. 212-989-8411. MINDVOX. Much-hyped and very promising. Bristles with that cyberpunk "attitude" you just read about in TIME. $15/month for full access. 212-988-5030. THE SPRAWL: Hovering over and gradually interconnecting all of the above- mentioned nodes is a vast, hairy web often refered to as Internet (but actually spilling much beyond the boudaries of Internet proper). You can interact with this beast in some way or another at every level of online service, but full access to it - allowing you to transfert files from monstrous Internet software libraries, chat on the IRC worldwide real- time conferencing system, and jack in to the weird world of MUDs (telnet to lambada.parc.xerox.com 8888 for a taste) - is still a rare commodity. The WELL hooks you all the way into Internet as a standard option, and MindVox seems on the verge of doing so. For New Yorkers there's only one real choice: PANIX. Total Internet madness, including e-mail and the Usenet newsgroups, $19/month. 212-787-3100. - 30 - Leeched from THE VILLAGE VOICE - 9 mars 1993 VIRTUALITY CHECK par Edward Ball VIRTUAL WORLDS: A JOURNEY IN HYPE AND HYPERREALITY by Benjamin Woolley Blackwell, $ 19.95 In August 1990, at a Dallas conference on virtual reality, Dr. Timothy Leary stepped up to the podium and looked out at the audience of several hundred engineers and computer programmers. They were eager to hear the ex-acidhead turned cyberphilosopher interpret the meaning of their work in the three-dimensional modeling of "worlds". Leary didn't disappoint. "I think this is one of the most important meetings ever held by human beings", he observed. And just like that, the Sermon on the Mount, the encounter of Cortez and Montezuma, and the Wannsee conference were all shunted to the margins of history. It's amusing now to recall the ballyhoo that accompanied the emergence of virtual-reality technology a few years ago. But the shrieks and dancing in the aisles have died down somewhat in cyberspace. One reason might be the Persian Gulf War, which weht off six months after Leary's portents in Texas. Maybe the sight of Baghdad burning from smart missiles guided by the same computations that allow 3-D cartoons to dance across video-lined goggles took some of the fantasy out of virtuality. Further dirtying the glamour around cyberspace is one purpose of VIRTUAL WORLDS, an iconoclastic piece of science writing and philosophical speculation by British journalist Benjamin Woolley. It begins deceptively - like a simulated lanscape - as a history of recent computing. Starting with the halcyon days of early PCs, Woolley chronicles the founding in the 1970s of Apple and Atari (the latter being "the incubator of virtual reality"), checks in on the utopic researches of the MIT Media Lab, and scans the works of VR pioneers Myron Krueger and Jaron Lanier, among others. Throughout, one senses Woolley's skepticism about what was brewing. The computer industry has earnestly promised, as it promised with PCs, that VR will bring a new world where users free-associates with databases and each other in virtual spaces. But "if this is the beginning of a new era, the dawn chorus has become deafening." Woolley pauses: "One of the main issues that remains unresolved is how an entire media infrastructure created for mass markets and passive consumption can produce the promise new era of personalized interactive hypermedia". A simple question, to which the only answer is: it can't. The hype on cyberspace depends on the idea of its complete novelty. But for Woolley, who shows an intimate familiarity with the clannish (and, to me, still opaque) worlds of mathematics and theoretical physics, VR is nothing new under the sine. Setting aside the PC, he browses the history of science, like a user going in and out of data windows. The narrative accesses the work of mathematicians David Hilbert and Kurt Gdel, Einstein and his epigones, and a score of others, showing how they cleared intellectual space for today's magicianlike virtual realists. He touches on key hardware paradigms, like ENIAC, the "first" electronic computer, created in 1944 to help the Pentagon calculate trajectories for bombs. But even while mapping this dance of numbers, Woolley attempts to write something like a social history of virtuality. The word "virtual", he writes, "is a huge vessel of semantic vacuity waiting to have meaning poured into it". And Woolley pours it on, or in. The antiquated orrery, we learn, a closet-sized 18th-century machine made of brass balls circling around a globe that represents the sun, was a virtual solar system. Dadaists like Hugo Ball and Trsitan Tzara, who issued cut-up poems and hyperactive manifestoes, made virtual books. Disneyland, the mecca of the simulacrum, is a virtual city. Postmodern architecture, with its embrace of revivalism and pastiche, is virtual design. Internet, the computer bulletin board, is the first virtual community. Virtuality is (almost, already) everywhere. Woolley's hypertextual referencing extends to his bibliography. There, in mute dialogue, titles range from a 1936 essay by computer pioneer Alan Turing, ON COMPUTABLE NUMBERS WITH AN APPLICATION TO THE ENTSCHEIDUNGS PROBLEM, to Borge's LABYRINTHS and Marshall Berman's ALL THAT IS SOLID MELTS INTO AIR, to Marshall McLuhan, William Gibson, and Pentagon research. in its last phase, VIRTUAL WORLDS retreats again into numbers. In particular, Woolley produces a subtle defense of mathematics, the only place where he believes "reality" lives on following its apparent murder by the combined forces of quantum mechanics and the culture of simulation. It's an odd position, defending the real by celebrating algorithms. Matehematics, after all, is not only arepresentational system; it's the ultimate arbitrary sign, bearing no more relation to experimential phenomena than one car sideswipind another. Previous writers have only been able to promote virtuality or pull the plug on it. But Woolley is ambitious, enamored of his subject, the possibility of committing philosophy on it, and the philosopher's obligation to skepticism. The newfangled virtual companies and programmers promise "the actual creation pf any world you could ever want or imagine - fantastical, fabulous, terrifying, infinite, enclose, utopian, Stygian." But, to rephrase Mark Twain, the reports of its recent birth have been greatly exxagereted. - 30 - Leeched from LE SOLEIL - dimanche 21 mars 1993 Aprs les pinglettes LES TLCARTES FONT UN MALHEUR EN FRANCE par Roger Cohen New York Times News Service Ils flnent prs des cabines tlphoniques, vous regardant avec les yeux d'envie du vagabond de Broadway qui convoite votre monnaie. Ils vous suivront sur les Champs-lyses, aux gares de chemin de fer et aux marchs aux puces du dimanche. Vous vous imaginez peut-tre que ces types en veulent votre argent. Pas du tout! Ce qu'ils veulent, c'est votre carte tlphonique... tre chic n'a jamais t une affaire simple dans la capitale franaise. La bonne tiquette, le bon parfum, la bonne coiffure ne sont pas suffisants dans cette ville qui affiche son plus hautain mpris pour ceux qui s'imaginent que l'argent lui seul peut acheter le style. Cette ville exige quelque chose de plus, un mlange de rigueur esthtique discrte et une touche d'enjouement ultramoderne. La pyramide de verre dans la cour du Louvre, c'est chic, de mme que la Austin Mini capitonne comme une Rolls-Royce. Mais les cartes tlphoniques? Oui, la bonne carte tlphonique - disons une Perrier-Rolland-Garros 1989 ou une Stphanie de Monaco 1990 - est prsentement trs "in". Ces cartes, nommes tlcartes, sont fonctionnelles aussi bien qu' la page. De la taille des cartes de crdit, elles ont t introduites en 1985 par la socit d'tat France Tlcom pour mettre un terme au vandalisme pratiqu sur les cabines tlphoniques en liminant la ncessit de pices de monnaie. UNE MODE, UN DADA Mais la fonction combine la prsentation a donn naissance une mode. Les collectionneurs - il y en a peut-tre 100 000 en France - comparent les premires cartes aux premiers timbres-poste. Les spcimens les plus beaux et les plus rares atteignent 20 000 $ chacun. Cet engouement prend de l'ampleur. C'est un vritable dada... "Cette affaire prend des proportions incroyables", de dire Jacques Maillet, propritaire d'un bric--brac Paris qui abrite et vend sa collection de dizaines de milliers de cartes. "Ces cartes sont amusantes et elles sont belles. Les gens comme moi qui possdent certaines des premires cartes avons l'impression d,avoir t prsents au moment de la cration." la vrit, les premires cartes taient vraiment laides. cause de leurs rayures bleu et blanc ou noir et blanc, on les a appeles cartes pyjamas. Puis, en 1986, France Tlcom a eu l'ide que ces cartes pouvaient contenir de la publicit. Et l'ide a fonctionn. L'anne suivante, des annonceurs comme IBM, Air France, Akai, Grundig, Korean Airlines, BMW et Citibank se sont prcipits pour obtenir leurs images sur les petites cartes de plastique. Les cartes, transformes en panneaux publicitaires miniatures, sont soudainement devenues pleines de couleurs, amusantes et immensment varies. Plus de 1500 prsentations ont t produites, et plu de 300 millions de cartes ont t vendues. Conscration extraordinaire, l'Acadmie Franaise, cette vnrable institution chien de garde de ce qui est franais, a accept le mot tlcarte dans son dictionnaire en 1990 avec la dfinition suivante: "Carte avec un lment lectronique conu pour permettre le paiement des tlcommunications". L'lment lectronique n'est pas une bande magntique mais une puce au silicone encastre dans ce qui ressemble un petit mdaillon dor travers d'une multitude de lignes noires. Ces puces contiennent un certain nombre de cellules qui sautent comme des fusibles quand on fait un appel tlphonique. La vitesse laquelle ces cellules, ou units, se consument dpend de la distance. Les cartes contenant 50 units se vendent environ 10 $ can. alors que celle contenant 120 units cotent environ 120 $ can. (Un appel l'extrieur de Paris, moins d'tre exceptionnellement long, utilise environ une unit.) Quelque 100 000 cabines tlphoniques qui acceptent ces cartes ont t installes dans le pays depuis 1986, et les appareils qui fonctionnent avec des pices de monnaie sont relativement rares. CARTES PRIVES Certaines compagnies ont fait fabriquer jusqu' trois millions de cartes au cot d'environ 0,25 cents chacune. France Tlcom fabrique galement des millions de ses propres cartes portant des dessins divers. D'autres compagnies, ou des individus, font parfois fabriquer des sries limites, et ce sont ces cartes qui prennent les plus grandes valeurs. En 1991 par exemple, la compagnie Ford a mis une carte pour souligner la production d'une version spciale de sa voiture Fiesta connue sous le nom de Hawaii. Elle a expdi 1000 cartes, fabriques au cot d'environ 20 $ can. chacune ses dtaillants franais comme cadeaux. La carte vaut environ 40 $ can. aujourd'hui. Mieux encore, la carte que la princesse Stphanie de Monaco a fait fabriquer en une srie de 1000 en 1990. La carte portait une photo de la princesse et le message "Joyeux Nol et Bonne Anne!" et a t expdie l'origine des amis. Elle vaut 500 $ can. si vous pouvez en trouver une. Les cartes Perrier, fabriques en une srie de 996 pour les championnats de tennis Roland-Garros de 1989, vaut maintenant environ 400 $ can... Et la valeur d'une carte conue par l'artiste Anna Chromy et portant la signature du prsident Franois Mitterrand est estime 25 000 $ can. "Les prix grimpent parce qu'un grand nombre de personnes stockent des inventaires, de dire Stanley Zau, un agent de change la banque Indosuez et commerant de cartes. La thorie, et elle n'est pas bte, c'est qu'un jour, ces objets vaudront vraiment beaucoup d'argent." Et les collectionneurs de ces cartes s'appellent maintenant des "tlcartistes" ou "tlcartophiles"... mais l'Acadmie ne s'est pas encore prononce l-dessus... - 30 - Leeched from LA PRESSE- jeudi 25 mars 1993 TLPHONES CELLULAIRES ET LIBERT DE PRESSE Presse Canadienne - Ottawa Le projet de loi qui vise rendre illgale la diffusion de conversations captes sur tlphone cellulaire enfreint la libert de la presse. C'est ce qu'ont affirm hier des journalistes devant le comit parlementaire qui tudie le projet de loi. Ce projet de loi ne doit pas tre adopt. C'est une lgislation draconienne, qui risque d'empcher la publication de nouvelles d'intrt public, ont plaid l'Association canadienne des quotidiens et l'Association canadienne des journalistes. "La nouvelle, c'est la nouvelle, d'o qu'elle vienne", a dit M. John Foy, prsident de l'association des quotidiens. Avec Russell Mills, diteur du Ottawa Citizen, il a avanc que les journalistes doivent avoir la libert d'utiliser tout matriel d'intrt public, mme s'il provient d'un appel capt sur tlphone cellulaire. Aucun mdia n'coute systmatiquement les appels sur tlphones cellulaires, mais les mdias doivent pouvoir diffuser les informations qu'ils jugent l'intrt public, s'ils viennent en prendre connaissance, a dit M. Mills. Les tlphones cellulaires utilisent la technologie radio, et leurs signaux peuvent tre capts l'aide de balayeurs d'ondes. On estime qu'il existe des milliers de ces appareils en usage au pays. Plutt que de les proscrire, ce que le gouvernement juge impossible, le projet de loi interdirait plutt d'utiliser ou de diffuser le contenant des appels intercepts. Mais M. Foy a estim qu'une telle lgislation billonnerait les journaux. - 30 - Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - mercredi 24 mars 1993 LES DLICES DE LA DLATION par Jean.-V. Dufresne L'exemple vient de haut. Il y eut d'abord le dlateur en chef du gouvernement conservateur, Bernard Valcourt, qui proposa de mettre une ligne tlphonique "ouverte" et gratuite la disposition de toutes ces chres mes de bons citoyens canadiens pour dnoncer au ministre d'Emploi et Immigration ceux qu'ils souponnent de frauder l'assurance-chmage. Il s'est ravis, heureusement parce qu'au prorata de la population, nos dputs aux Communes offrent le taux de dlits pour fraude le plus lev au pays. L'ide lui avait t souffle par notre grand justicier de banlieue, le dput Vincent Della Noce, dont on connat l'ambition frustre: faire de l'ancien pnitencier Saint-Vincent-De-Paul un "Alcatraz canadien". dfaut de faire carrire comme "screw", M. Della Noce s'est donc recycl en politicien. Il y eut ensuite (et il y a toujours) notre ineffable ministre de la Scurit du revenu, Andr Bourbeau, sans doute frustr, quant lui, de n'avoir jamais accd aux hautes fonctions de sacristain: il s'est donc concoct un sordide rglement suivant lequel le gouvernement doit considrer nos presbytres comme source d'information l'usage des "boubou-macoutes" chargs de dbusquer les fraudeurs de l'aide sociale. Et non seulement les presbytres. Les hpitaux, les asiles pour vieillards, les maternelles. Mme votre gentil picier. J'envoie des fleurs et tout ce que j'ai pu accumuler d'indulgences plnires, il y a quelques annes, l'occasion de deux conclaves romains, pour remercier le prsident du comit des affaires sociales de la Confrence des vques du Qubec, Mgr Pierre Morissette, vque de Baie-Comeau, d'avoir rpondu, jeudi, notre sacristain frustr de la Grande Alle, par la voix du Soleil de Qubec: "Il y a des rgimes qui ont t btis sur la dlation et ce ne sont pas les plus glorieux. On peut penser aux rgimes fascistes de Hitler et Mussolini. Si nous sommes rendus l comme socit... Chez nous, pas question de collaborer. Plutt la prison." Mais elle a la peau dure, la dlation. En Ontario, les corps policiers se proposent d'afficher publiquement la photo de citoyens coupables de crimes sexuels qui bnficient, de par la loi, d'une libration conditionnelle. Autant autoriser la vindicte populaire et consacrer le recours aux excutions sommaires, comme au Brsil. Mais ce quoi on ne s'attendait dcidment pas, c'est que les dlices de la dlation publique s'tendent ceux-l mme qui sont les premires victimes de la dlation: les homosexuels. Les gais des deux sexes, bon droit, dplorent les attitudes discriminatoires dont ils sont victimes. Et si le gouvernement ne bouge pas, menace le porte-parole de la Table de concertation des lesbiennes et gais du Grand Montral, M. Roger Le Clerc, eh bien, "nous dnoncerons les gais qui sont en situation de pouvoir". Ce qui veut dire que les homosexuels ont dcid de faire la chasse aux homosexuels, ceux qui occupent des fonctions notoires, juges, policiers, chefs d'entreprises connus, vques, artistes, crivains, journalistes, leaders syndicaux, professeurs, qui encore, sacristains ou directeurs de pnitencier. Curieux, tout de mme! Historiquement, les premires victimes des purges politiques dans tous les pays totalitaires, de l'URSS jusqu' Cuba, les homosexuels, de la Table de concertation, se donnent la main, non plus pour s'aimer comme il ont bien le droit (a les regarde), mais pour changer le brassard de la croix gamme. - 30 - Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - mercredi 24 mars 1993 HARO SUR LES "SCANNERS" Ottawa (PC) L'industrie du tlphone cellulaire a propos, hier, d'augmenter la porte du projet de loi rendant illgale la diffusion de conversations captes sur tlphones cellulaires. Des reprsentants de Cantel et de Mobilit Canada ont demand au comit parlementaire charg d'examiner le projet de loi d'y ajouter la proscription complte des balayeurs d'ondes, capables de capter les conversations tenues sur tlphones cellulaires. "Nous suggrons le bannissement complet des balayeurs d'ondes", a dclar Peter Barnes de Mobilit canada. Le ministre des Communications, Perrin Beatty, n'a pas recommand la proscription des balayeurs d'ondes dans le projet de loi, puisqu'il n'en existe pas moins de 900 000 au Canada, par rapport environ un million de tlphones cellulaires. Cependant, l'industrie du tlphone cellulaire amorce prsentement un virage technologique , convertissant le systme analogique des cellulaires en un nouveau systme digital, plus scuritaire. Les balayeurs d'ondes qui sont prsentement sur le march ne peuvent pas dcoder les signaux digitaux des nouveaux tlphones cellulaires. "Nous avons une belle opportunit de faire cesser la pratique du balayeur d'ondes sur les futurs systmes digitaux", a signal George Fierheller, prsident de Cantel. - 30 - Au cours de nos prgrinations nocturnes, nous sommes tombs sur une nouvelle publication du Bell, SOLUTIONS (vous savez que nous sommes dj "abonns" au Journal Bell). Nous comptons bien en faire un rgulier de la chronique "Read The News...". Voii un premier aperu du contenu de cette publication... Leeched from SOLUTIONS - Hiver 1993 CES RENSEIGNEMENTS QUI S'ENVOLENT par Anne Gardon Les mcanismes de protection de la vie prive varient d'un pays l'autre. Dans le march global, qui dictera les rgles du jeu? Si Sherlock Holmes avait vcu aujourd'hui, il n'aurait pas eu besoin de coiffer son excentrique chapeau et de sortir de son appartement, au 221B, Baker Street, pour solutionner une nigme. Assis devant son ordinateur, il aurait pu retracer les moindres faits et gestes des victimes ou des suspects. Reus de cartes de crdit, dossiers mdicaux, activits bancaires, courrier lectronique, communications interactives... toutes ces traces de passage que laisse le consommateur sur l'autoroute de l'informatique l'aurait amen composer un portrait fidle et intime de chaque participant dans le drame. lmentaire, mon cher Watson! Les nouvelles technologies de l'informatique et des tlcommunications sont vritablement en train de rvolutionner nos rapports sociaux et commerciaux. L'conomie moderne se nourrit d'information. Savoir qu'un certain client possde une carte de crdit en or, achte de la nourriture pour chiens et conduit une Lexus peut tre prcieux car les renseignements personnels ont acquis une valeur commerciale. Mais la facilit avec laquelle on peut accumuler de l'information, la transmettre et l'utiliser, soulve la question de la protection des renseignements personnels. Une tude ralise en 1990 aux tats-Unis a rvl que 70 pour cent des Amricains considrent avoir perdu le contrle sur la circulation et l'utilisation des renseignements personnels leur sujet et s'en inquitent. L'anne dernire, il y eu une leve de boucliers chez nos voisins du sud lorsqu'une compagnie de logiciel a annonc qu'elle mettait sur le march un programme contenant des informations sur les dossiers de crdit de millions d'Amricains. Aprs avoir reu plus de 30 000 plaintes de consommateurs, la compagnie dut abandonner le projet entirement. La protection de la vie prive merge aujourd'hui comme une question fondamentale, qui proccupe autant les gouvernements que le public. Ds le dbut des annes 80, l'Organisation pour la coopration et le dveloppement conomique (OCDE) adoptait des lignes directrices tablissant les grandes lignes de conduite en matire de circulation d'informations caractre personnel. Ces lignes directrices demeurent actuellement le seul document international rgissant le secteur des transferts de donnes. Les pays y adhrent sur une base volontaire. Le Canada l'a fait en 1984. Le concept de vie prive et les mcanismes mis en oeuvre pour la protger varient d'un pays un autre et d'une culture une autre. Alors qu'en France, la carte d'identit nationale est vue comme "faisant partie des moeurs", elle serait considre comme une grave atteinte la libert individuelle en Amrique du Nord. Dans certains pays d'Europe, les factures d'appels interurbains ne mentionnent pas les numros appels car le faire serait considr comme une atteinte la vie prive.Les consommateurs nord-amricains par contre refuseraient de payer une facture non dtaille, puisqu'il serait impossible de vrifier si les appels ont vraiment t faits. Cette diffrence de point de vue est particulirement bien illustre par les approches divergentes en Europe et en Amrique du Nord au niveau de la protection des banques de donnes. De ce ct-ci de l'Atlantique, la mise en place de balises lgislatives a toujours t considre comme une nuisance bureaucratique et une entrave au commerce. La protection des banques de donnes se fait donc surtout sur une base volontaire. S'il y a lgislation, celle-ci s'applique des secteurs spcifiques comme les institutions financires et les bureaux de crdit. Les multinationales adhrent en gnral aux recommandations de l'OCDE ou, comme Bell Canada, adoptent leur propre code d'thique. Le Code de protection des renseignements personnels de Bell Canada vise assurer la confidentialit du client de rsidence. Pour ce qui est des clients d'affaires, ceux-ci continuent tre protgs par le Code thique et les Modalits de service de la compagnie. Alors que les Amricains penchent du ct de l'autorglementation et acceptent qu'il y ait lgislation uniquement en cas de problme spcifique, les Europens s'emploient activement contrler, par des lois touchant tous les secteurs de la socit, la libre circulation de renseignements personnels. Cela s'explique. Aprs avoir vu les effets dvastateurs du totalitarisme durant la Deuxime Guerre Mondiale, quand les troupes nazies utilisrent les fichiers gouvernementaux pour liminer des millions de citoyens, les lgislateurs europens promulgrent des lois assurant qu'un tel scnario ne se reproduirait pas. Actuellement, les pays europens sont chacun assujettis des lgislations diffrentes, ce qui a dj cr des tensions au sein de la Communaut conomique europenne (CEE). Ainsi, la Commission informatique des liberts franaises a bloqu l'accs d'une compagnie italienne aux dossiers de ses employs en France, considrant que la loi italienne n'offrait pas de garanties suffisantes quant la protection de ces informations. Avec l'ouverture des marchs en 1993, les pays membres de la CEE tudient un projet de directives communes en matire de circulation d'informations caractre personnel. En cours d'approbation par les diffrents paliers de gouvernements -un processus qui comporte 21 tapes- le projet devrait vraisemblablement tre adopt en 1994. Ces directives rgiront la circulation transfrontalire des renseignements personnels et identifieront les droits des individus et les responsabilits des utilisateurs. contrairement aux recommandations de l'OCDE, auxquelles elles s'apparentent, ces directives sont contraignantes et couvrent un espace conomique important ce qui risque d'avoir des rpercussions sur le globe. L'Europe de 93, devenue un partenaire commercial de poids, pourrait dicter les rgles du jeu ses partenaires conomiques, en adoptant les normes de production les plus svres. De nombreux pays commencent d'ailleurs s'aligner sur la lgislation europenne. Le Japon, pour sa part, a dj adopt une loi facilitant l'change de donnes informatiques avec l'Europe et Hong-Kong est sur le point de le faire. Nouvelle tape dans la cration d'un code mondial de protection des donnes, la directive de la communaut europenne ne devrait pas, court terme, affecter le commerce entre les membres de la CEE et le Canada. Mais, si les compagnies canadiennes ne donnent pas de garanties de protection suffisantes aux yeux des Europens, des problmes risqueraient de surgir. Ces compagnies pourraient, par exemple, se voir refuser l'accs aux dossiers de leurs employs ou de leurs clients europens. Au Qubec, un nouveau chapitre du code civil, qui n'entrera totalement en vigueur qu'en 1994, traite dj de la protection des renseignements personnels. Le ministre des Communications du Qubec a entre autres promis une lgislation complmentaire qui viendra prciser l'application de ce chapitre et qui donnera au secteur priv des recours simples et rapides, telle qu'une commission d'arbitrage. Cette loi comprendra vraisemblablement une disposition traitant des changes d'information transfrontalires. "Il est clair qu'une telle lgislation devra rencontrer les standards europens", souligne Pierrot Pladeau, expert-conseil en valuation de systmes d'information. De leur ct, l'Ontario ainsi que les autres provinces et le gouvernement fdral n'ont pas encore arrt de politique sur la question. Ils suivront l'volution du dossier avant de dcider des actions entreprendre. Une initiative non-gouvernementale est galement mene en parallle par l'Association canadienne de normalisation (ACNOR), mieux connue sous le sigle CSA, conjointement avec des entreprises, des organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux et des associations de consommateurs. Le comit, auquel participe M. Pladeau, tente de crer un code canadien de protection des renseignements personnels qui serait l'quivalent des lignes directrices de l'OCDE. "L'objectif, dit M. Pladeau, est d'avoir un document qui correspondrait au contexte lgislatif et culturel du Canada et qui permettrait d'assurer un standard commun travers le pays pour la libre circulation des donnes personnelles". L'action combine de lgislations et de codes autorglementaires divers est invitable. Des normes communes viteraient des incohrences dcoulant des contraintes constitutionnelles (une entreprise rgie par le fdral, par exemple, faisant affaire avec une entreprise rgie par le provincial). La tendance l'harmonisation internationale touche l'Amrique. Dj, quelques dispositions de l'Accord de libre-change nord-amricain abordent la protection des renseignements personnels et la confidentialit des services de tlcommunications. Dans quelle mesure, les directives adoptes par la CEE seront-elles contraignantes pour le reste de l'conomie mondiale? Quel sera le rle jou par les consommateurs? C'est suivre. CLIENTS ET EMPLOYS SONT PROTGS Bell Canada a adopt en novembre dernier un Code de protection des renseignements personnels visant les clients de rsidence, les employs et les retraits. Le Code est conforme aux principes internationaux dfinis par l'Organisation de coopration et de dveloppement conomique (OCDE) et ceux exposs en juin 1992 par le ministre fdral des Communications. Le Code de protection des renseignements personnels de Bell officialise les pratiques existantes, y compris les procdures contenues dans le Code thique et les Modalits de service de la compagnie. Ces deux documents protgent dj tous les clients de Bell y compris les clients d'affaires. Le Code contient nanmoins deux nouvelles dispositions propres rassurer les clients de rsidence et les employs de Bell. Les clients de rsidence qui souhaitent ne pas tre contacts par les employs de tlmarketing de Bell peuvent dsormais demander que leur nom soit retir des listes de tlmarketing de la compagnie. En outre, le vice-prsident, rglementation et questions juridiques, a t nomm ombudsman de la compagnie en matire de protection de la vie prive. Son rle consiste rgler les plaintes qui ne peuvent tre rsolues dans le cadre du processus usuel de prise en charge des plaintes. Le Code contient des directives concernant la collecte, l'utilisation et la divulgation des renseignements personnels. On en trouvera un rsum dans les annuaires tlphoniques de Bell partir de 1993. Des exemplaires dcrivant le Code sont galement disponibles sur demande dans les bureaux d'affaires de la compagnie. - 30 - [Blitz- Pas l'air au point, leur Code. On continue trouver dans leurs poubelles des tonnes de documents confidentiels, sur le personnel et les consommateurs. Ils auraient avantage s'acheter une dchiqueteuse... Mais qu'est-ce que je dis-l, moi?] FICTION & COMPAGNIE par ATREID BEVATRON J'ai choisi de faire cette dramatique sur un thme de science- fiction. Le drame est, en effet, plus aisment exprim en dehors des limites du rel, sans aucune limitation. L'utilisation de sons et d'un scnario varis utilisant tous les aspects de la radiophonie est d'ailleurs beaucoup plus aise au niveau de la science-fiction et c'est ce qui a d'ailleurs influenc mon choix sur le thme. J'ai essay, dans ce texte, d'exprimer toute la rage de la monotonie. J'ai voulu dmontrer et exprimer l'espoir d'un peuple, l'espoir de venir briser cette monotonie, cette douleur lancinante qu'elle constitue. Ce texte reprsente en mme temps un cri et une dlivrance. Non pas la mienne, mais celle d'un peuple en entier. Paul Atride ------------- PP- VOIX DU PERSONNAGE PRINCIPAL : Voix d'homme, frais, mais lgrement fatigu, comme on peut l'tre son rveil. EC- VOIX DE L'ECOLIER : Voix d'un adolescent en pleine pubert, dont la voix n'a pas encore compltement mue. CI- VOIX DU CONDUCTEUR IVRE : Voix d'homme ivre, dgout de lui- mme, encore sous l'effet de l'alcool, mais tentant de se secouer parce qu'il vient de subir un traumatisme. FO- VOIX DU FONCTIONNAIRE : Voix d'un homme qui a longtemps gard ses sentiments en lui-mme et qui, d'un coup, se libre. C'est une voix dsespre qui ne demande qu' clater en sanglots. AM- VOIX DE L'AMBASSADEUR : La voix de PP, mais plus basse, comme dans un chuchotement rat. La diffrence doit tre assez grande pour qu'on ne s'y trompe JAMAIS. CR- VOIX DES CRATEURS : Voix de femme, une femme mature, avec une voix de reine, fire. WA- VOIX DE LA SERVEUSE : Voix de femme en pleine forme, mais une intonation un peu stupide. Voix grave et trs lgrement mprisante. FE- VOIX DE MA COMPAGNE : Voix de femme, claire, plus aigu que la voix des crateurs. Elle a une intonation intelligente et parle avec une pointe d'admiration et d'merveillement. Les mots entre ~ sont des mots sur lesquels il faudrait donner une intonation plus forte, plus puissante. ------------- Lorsqu'une * suivie d'un chiffre est rencontre aprs un mot ou avant une expression, aller se rfrer la note affiche sur cette mme page, tout prs, correspondante. La main sur la poigne de porte... SFX: bruit lancinant en background, comme une scie circulaire qui dcoupe une feuille de plywood, bruits de circulation urbaine... PP- Sous un ciel assommant et des nuages dvors par le soleil, je marche... Morosit et dsespoir assombrissent le chemin sur lequel je circule. Quelques pitons semblent ~cracher~ leur haine en sifflant un taxi, quelques autres la ~crachent~ en acclrant le pas. SFX: Pendant la prononciation des huit prochains mots, il y aura un dcrescendo du son en backgound et le son de background s'arrtera aprs le mot "gens". Le background reviendra lentement en crescendo partir du mot "Oui...". PP- Pour un peu, je rirais de tous ces gens qui grinchent des dents comme une vieille transmission, use jusqu'au dernier pignon, renaclant chaque changement de rythme. Ils grinchent et hahannent comme un poids lourd qui ne sait plus sur quelle roue danser. Oui... J'en (*1)RIRAIS, (*2)si je n'tais pas l'un d'eux... *1- "RIRAIS" doit tre dit dans un souffle, comme lorsqu'on manque d'oxygne et qu'on essaie de cracher un dernier mot avant de reprendre sa respiration. *2- Les prochains mots doivent tre dits d'une voix calme, honteuse, voix plus basse lgrement. SFX: entre discrte d'un violon triste qui remplace le son de la scie, tout en gardant les bruits de circulation... PP- C'est l'heure de pointe sur le boulevard menant la place du march, vers laquelle je marche prsentement, tel l'colier ayant reu son bulletin... MIX RAPIDE DE LA VOIX DE "PP" ET DE "EC" SUR LES TROIS DERNIERS MOTS. Entre le mot "BULLETIN" et le mot "ARCHAIQUE", on commence entendre les cris de son pre auxquels viendront s'ajouter ceux de sa mre pour que, "archaque", on entende plus qu'une plainte de grognements, le tout en background. Aprs "archaque", le background abaisse son volume jusqu'au mot "RENTRE", o on ne l'entend plus. EC- ...reu son bulletin et qui retourne la maison aprs la remise de ses mauvaises notes, construisant dans sa tte toute l'argumentation de sa dfense autour du systme d'ducation dfaillant et archaque; cet colier apeur, pensant avec angoisse ce qui l'attend sa rentre, cet colier craignant une mort spirituelle, une autre rajouter sa collection de petites morts, cet colier qui va tantt rompre avec sa petite amie, cet colier au comble du dsespoir et qui, demain peut-tre, prendra le fusil de son pre par simple plaisir, pendant que subtilement, une futile pense suicidaire s'immiscera dans son cortex, insidieuse, et le tourmentera jusqu' ce qu'une nuit, sous la couverture lunaire,... SFX- Dbut d'un son constant, peine audible au dbut, voluant en crescendo, un son grave, un son qui, fort, ferait trembler les murs. Le narrateur devra augmenter le volume de sa voix proportionnellement au volume du son grave. Le volume du son atteindra son maximum la prochaine partie souligne. PP- ...,cet colier ouvre la porte de la cave, la referme soigneusement, veillant ne pas rveiller personne, ouvre la commode o est rang le funeste instrument, le prenne dans ses mains tremblantes et maladroites, engouffre l'instrument de mort dans sa bouche et, comme dans le seul intrt de venir boucler la boucle, de refermer le cercle, appuie sur la gachette de l'arme qui le (*3)LIBRERA de la douleur une bonne fois pour toutes. PAUSE DE 2 SECONDES ~JE~ tirerai, ~J'AI~ dj tir, des millier de fois mme, et ~JE~ suis un peu mort des milliers de fois, chaque fois... *3- Mot prononc fort, en criant, mais clairement, en prononant chaque syllabe. A la dernire syllabe du mot, un retentissant coup de feu provenant d'un fusil de calibre 12 sera produit. TOUS les autres sons seront coups au mme moment. On laissera le coup de feu rsonner dans le silence une seconde et on enchanera avec le mot "de". RETOUR RAPIDE A PP PP- Mais je ne suis pas cet colier... Moi, je marche sur un pav suintant l'angoisse, tout en regardant vers le ciel. La lumire tourdissante du soleil m'aveugle comme les phares des voitures arrivant en sens contraire aveuglent l'ivre automobiliste... MIX RAPIDE SUR LES DEUX DERNIERS MOTS DE LA VOIX DE "PP" ET "CI" CI- ...l'ivre automobiliste nocturne qui, ~saisi~, pouss hors de sa torpeur, aura le rflexe de tourner le volant vers la droite, o marche sur le trottoir une famille en vacances, pantins qui se retrouveront emports vers le ciel, tels de lgers flocons neigeux balays par la charue raclant le bord des rues un matin de tempte hivernale, avant de retomber, dans un tat d'inconsciente inertie, sur le pav du trottoir ensanglant, (*4)sur ce trottoir qu'ensanglantera ma rage... *4- Dire les prochains mots jusqu' "rage", sans augmenter le volume de la voix, mais avec une intonation de chien enrag. RETOUR RAPIDE A "PP" PP- Mais je ne suis pas cet automobiliste... Moi, je dtourne mes yeux de ce ciel qui est dpourvu de nuages, comme le visage d'une jeune femme est dpourvu de rides, et pose le regard vers ma destination, comme le voyageur solitaire, apercevant au loin ce pourquoi il avance depuis ce qu'il lui semble tre une ternit. SFX- Sons de rues achalandes, diminuant lentement, pour se terminer par un lger bruit de fond de quelques voitures et passant, comme un dimanche. Ce passage dure 12 secondes. On enchane ensuite avec le nouveau et lger bruit de fond, l'heure de pointe est passe. PP- Sous le soleil de midi, dans une chaleur torride et crasante, je marche sur le pav de la place du march... L'heure de pointe est maintenant passe et les commerants insatisfaits se pressent de fermer leurs kiosques, et je me surprends penser la reine des fourmis qui se presse de refermer l'ouverture de son nouveau logis, aprs l'apex du vol nuptial. Des gens courent dans tous les sens dans cet endroit en tat de trpidation constante, en qute d'une dernire bonne affaire, pareils aux courtiers du march boursier, hurlant de toute leur me dans l'espoir de vendre des milliers d'actions en chute libre. Silence soudain de tous les sons! SFX- Silence total, la brise se lve pendant qu'on enchane. Mais pusique je les regarde, je ne suis pas eux... Car moi, je regarde vers le ciel, encore une fois, bloui(*5) par... *5- au mme moment que ce mot, on entend un fort et grave tourbillon de vent, passant du grave l'aigu en 1 seconde et demie. C'est comme un tourbillon trs rapide. SFX- On enchane tout de suite aprs le tourbillon, dans un silence total. PP- Seigneur Dieu... Prononc calmement, en surprise, lentement. SFX- La prochaine phrase doit tre dite dans un tat de panique. Les gens alentours se mettent crier, cris qu'on entend en background, trs fort au dbut pour les faire entrer, mais moins prsents ensuite, pour laisser "PP" seul avec son esprit. PP- Un gigantesque nuage carlate s'approche de la Terre!! Le vent se met siffler. Mes tympans tremblent, tout comme la peau tendue d'un tambour rsonnant. PP- J'ai peur. Je me mets crier,... Le dire apeur, sans crier. PP- ..., hurler de toute mon me, plein poumons,... En criant. SFX- Mix rapide de "PP" "FO", sans pause. Le background de cris est encore prsent, mais il est seulement l. Les mots entre ~ , dans ce paragraphe, commencent par tre une simple intonation de force, deviennent plus forts chaque mot, pour qu' la fin, les derniers soient de vritables cris de dsespoir. Ce qui n'est pas entre ~ ne doit toutefois pas en tre perturb. FO- ..., comme le ~fonctionnaire~ hurle en s'lanant du haut d'un immeuble, annihilant une vie de stress et d'hypocrisie; ce ~fonctionnaire~ qui vient d'apprendre que sa ~femme~ avait laiss tourner le moteur de la voiture en y enfermant ses ~enfants~ l'intrieur, librant le gaz dans le garage clos, cette ~femme~ qui avait appris que son ~mari~ bien-aim la trompait avec sa propre ~soeur~, ~soeur~ qui se sectionna les veines, ayant aperu brivement la carcasse inerte et immobile de son ~amant~,... FO- ..., au pied de l'immeuble de son apartement. En sanglots, lentement, dsespr, termin par une plainte de 4 secondes en decrescendo jusqu'au silence, sur lequel on reprend. SFX- C'est le silence jusqu' "familial" et ensuite le vent ressurgit rapidement. PP- Mais je ne suis pas ce drame familial, et je perds la notion du temps.Le nuage se rapproche, pareil un vautour resserant son treinte sur sa proie, incapable de fuir, prisonnire tel un insecte dans la toile de l'araigne. Je tremble de tout mon corps, comme le nouveau-n extirp du ventre et tendu vers les bras avides de sa mre, et dans un soudain lan physique et instinctif, je ~lve~ mes bras vers le ciel ~purpurin~, comme si ce seul geste banal suffisait distinguer les morts des vivants; moi du ct des vivants et le reste du monde du ct des morts. Je tourne la tte frntiquement et m'aperois lentement que je ne suis pas le seul. Quelques autres personnes tendent leurs bras vers le ciel, comme si, dans le mme tat d'esprit que moi, ils ~savaient~ que c'tait la seule faon de rester du ct des vivants. J'aimerais leur crier de baisser les bras, de s'enfuir comme les autres,... PP- Car moi seul doit tre sauver. Dire en tant fach, en criant! PP- Je veux tre le seul... Calme, rsign... PP- Je dois tre le seul... Fier, fach, enrag, en criant! PP- Le nuage est maintenant sur nous tous, un vent venu de nulle part nous fouette. Je ne comprends rien, je me sens dsempar et pourtant, je ~sais~... je ~sais~ que je dois garder les yeux parfaitement ouverts, malgr la douleur que provoque la poussire de sable que je reois dans les yeux, je ~sais~ que si je garde les yeux ouverts et les bras tendus vers le ciel, ma vie sera pargne en cette journe apocalyptique qui changera l'avenir du monde. Je ~sais~ que tous ceux qui agissent de la mme faon que moi en ce moment savent, pour la premire fois peut-tre, ce qu'ils font. Je cesse de regarder, tout en gardant les yeux ouverts, cillant peine,... SFX- Le vent est toujours aussi fort, mais on abaisse le volume du son que provoque le vent et on fait un mix rapide pour mettre des sons de CRIS perdus, en background. Les cris sont forts. "PP" prononce les prochaines lignes d'une faon triste, il a envie de pleurer. PP- ..., et je me mets couter. Des cris... Des enfants... Des femmes... Tous sont en train de mourir... je les sens, je les entends... SFX- Du mot "pousser" "cris", un decrescendo rapide de la frquence des cris s'effectue. Pour que "existence", on entende plus que quelques cris, qui s'teindront quelques mots plus tard. Le bruit du vent reste faible, mais on sent qu'il couve une explosion. PP- ...pousser leurs derniers cris, les cris qui marqueront la fin de leur existence et de l'existence de l'humanit telle que nous la connaissons aujourd'hui, telle que nous l'avons toujours connue, telle qu'elle ne se reconnait pas lorsqu'elle croise son image... SFX- Subitement, le vent resurgit, au mme moment que "PP" dit le prochain passage soulign. Il dit ce passage dans un souffle, dcontenanc. 3 secondes s'couleront donc aprs "image" avant d'enchaner. "PP" dit les prochaines lignes, terroris et assez fort. PP- Le vent se lve. Je sens mon corps se transporter vers le ciel thr. Je sens, je vois, mais n'entends plus rien. Le vent est trop fort, il me pousse dans tous les sens. Je suis emport, tel un ftu de paille... SFX- En background, au moment o "PP" dit "ftu de paille", on l'entend crier en background. C'est le cri que pousserait quelqu'un tombant dans le vide. On entend les cris subirent un dcrescendo, le tout ml avec le bruit fort du vent. Le cris dure 5 secondes, on entend ensuite le vent seul pendant 5 secondes. Et soudain, le vent produit un son qui fait un genre de SHHHHHHHOMMMM, et le silence se fera en mme temps que ce bruit. On fait une pause de 3 secondes et on enchane. PP- L'obscurit rgne. L'obscurit la plus totale. Mes pieds sont enfoncs dans le sol qui a retenu mon corps sur la surface terrestre, empchant l'envol de mon me vers les cieux. Je vois mon corps, juste devant moi, les yeux ouverts et les bras tendus vers le ciel, tel le croyant suppliant son dieu de lui venir en aide. PP- Le vide, mon corps, et les toiles. cho lger chaque mot soulign, pause de 1 seconde chaque virgule. PP- Je suis suspendu au milieu de l'espace. Des constellations nouvelles se forment devant moi. Des mots. Les toiles se regroupent pour former des mots. J'arrive lire : CR- Nous sommes vos crateurs. Sa voix est claire et autoritaire. CR- Votre dlai, est expir. Elle n'est plus autoritaire, mais elle semble rsigne, due. PP- Ma vision change. De faon quasi instantane, les toiles se dispersent, pour aussitt se regrouper de nouveau, formant une phrase en lettres de feu : CR- Fates revenir la lumire... Sollenelle, avec un cho lger. PP- Le vide emplit de nouveau le ciel et l'horizon, en une fraction de seconde. Mon corps, les bras encore tendus vers le haut, est toujours devant moi. Il baisse soudain un des bras, me tend la main, et me parle, comme l'ambassadeur prsent pour la premire fois au reprsentant d'une nation, d'un peuple que la race humaine aurait mis en danger. AM- Bonjour... PP- Mon corps me regarde. Il avance lentement vers moi, graduellement, pas pas. Il me tend les bras. AM- Touche mes mains. PP- Je le prends prs de moi et le serre dans mes bras. AM- Pour la premire fois, apprends t'aimer toi-mme, te respecter, respecter un humain semblable toi-mme. PP- Ma vision change... Je ne vois plus rien. Mon oue change galement... Je n'entends plus rien. Je perds conscience... SFX- On fait une pause de 2 secondes, des bruits de pas qui marchent lentement surgissent. On les entend 2 secondes et le volume du son des pas s'abaisse avant d'enchaner. PP- Je marche... AM- Nous marchons... Les derniers lampadaires encore en fonction illuminent lgrement les innombrables rues et boulevards,... PP- ..., avenues et ruelles de ma ville natale. Nous marchons au milieu de la grande place du march, qui n'est dsormais plus qu'un vulgaire et rpugnant monceau de cadavres. Je marche comme un vieillard effar, perdu au coeur d'une grande ville, et lui, il m'accompagne. Chaque pas me cote un fragment de conscience. AM- Regarde ces quelques survivants. Ce sont les lus de nos crateurs. Comme toi, ils cherchent la lumire. PP- Je tourne la tte en tous sens, une panique dmentielle monte en moi. Des lgions de rats abjects et gigantesques s'lancent en cadence, escaladant la montagne qui n'est en fait qu'un rassemblement de chair humaine, inerte, dj refroidie par la ple rose du frais matin. PAUSE DE 2 SECONDES. PP- Nous continuons notre marche funbre sur ces touffantes penses, qui peu peu me rvlent la force dcadente de l'humanit, que je vois ici, luttant pour un reste de raison... Une cascade d'motions me perfore la conscience, comme l'eau insignifiante traverse le roc par la seule force de l'rosion. Je suis surpris, sans raison, ressentant la douleur que provoque la torsion de mes jambes, emportant dans leur mouvement mon corps dans une rotation vers la droite. De cette nouvelle position, mon autre moi me fait apercevoir une porte massive, orne de ce qui semble tre une large ceinture dore. Je m'approche. Devant nous se dresse maintenant un portail de chne, magnifique et dmesur, par d'une gigantesque et immense poigne. Cette porte est le bouclier de l'univers, uni en un seul point, lamentablement petit, mais combien puissant, telle une muraille encerclant l'esprit humain, le protgeant, l'empchant de sombrer dans la folle et dcadente ignorance, refoulant les attaques de l'innomable. AM- Elle est l'union entre les univers infranchissables de la folie et de la raison. PP- Je regarde mon corps dans l'iris de ses yeux. J'y entrevois l'espoir. Mon corps s'avance vers moi, il est sur moi, une fusion s'accomplit. Je ne forme plus qu'un, (*6)je suis enfin moi-mme... *6- Le passage soulign est dit comme dans un soulagement. PP- J'avance maintenant ma main vers cette poigne dnude, comme le puceau s'avancant, la main tendue vers la poitrine fminine, et je la touche du bout des doigts, dposant jamais la marque indlbile du souvenir d'un moment. SFX- "PP" fait un effort surhumain, sans crier, mais on l'entend forcer. Au moment o il tourne la poigne, une plainte de damn s'chappera de sa bouche, en background. On entendra le bruit assourdissant d'une norme et vielle poigne qui tourne, grinante. Au mot "volont", "PP" reprendra son souffle en lchant un espce de grognement, de plainte animale. PP- Je tourne la poigne avec mes deux mains jointes en un tout insparable et unique, librant ainsi tout ce qui me reste de volont. Je retiens mon souffle. SFX- On entend comme un norme mcanisme, colossal, que l'on aurait pas bouger depuis des annes. Le son devra tre assez long pour durer 2-3 secondes. Le son devra tre entendu encore en background, au moment o "PP" dira le mot "sonore". J'entends le final cliquetis sonore et musical, telle une corde de violon qui casse, altrant jamais le son de l'instrument et bouleversant le violoniste pour toujours,... SFX- Au mot "jetant", on entendra "PP" forcer de rage, poussant un long hurlement comme si sa vie s'envolait en mme temps que ses dernires forces. Ce cri s'arrtera au mot "vacarme", o on enchanera avec un son trs fort d'une porte grinante, rouille. On veillera aussi ce que "PP" soit bien compris. PP- ..., et je rassemble mes forces en un seul instant, jetant mes dernires nergies dans la bataille. C'est dans un vacarme prodigieux, retentissant l'chelle plantaire, que le portail s'ouvre devant moi. SFX- On devra entendre un son d'merveillement, comme un chant d'opra, accompagn de harpes. Le son commencera au mot "flot" et continuera quelques secondes aprs la fin de ce paragraphe. Il commencera un volume acceptable, mais se terminera en vritable apothose d'motions. Le tout en veillant ce que "PP" soit bien compris. PP- Un flot de lumire s'engouffre par cette brche, filant vers le ciel, ce ciel lumineux et clatant, encore plus qu' son habitude pour nos obscures yeux encore fatigus de pnombre. Tout est accomplis. J'ai sauv l'humanit, la lumire est libre... SFX- Palier de 15 secondes. Aprs l'apothose, qui sera coupe d'un seul coup, on commencera, sans silence entre les deux, faire entendre en crescendo, des bruits de vie active dans un genre de restaurant casse- crote. Bruits de conversations, sans distinguer les mots. Bruits d'assiettes et d'ustensiles s'entrechoquant. Le bruit deviendra fort, mais s'abaissera lgrement pour laisser place la conversation. "PP" parlera maintenant avec une parfaite claret, trs rveill, ressemblant un dtective en train de placer sa conclusion aprs une enqute. Il aura l'air d'avoir rflchi trs longuement cette conclusion. PP- Nos crateurs ne voulaient que nous comprendre, comprendre le sentiment qu'est notre espoir. L'espoir qu'un jour, en ouvrant une simple porte, un moment o nous croyons fermement en notre geste, l'obscurit du monde tombe enfin, pour laisser place la luminescente vie, celle que nous ne connaissons pas encore, celle o la beaut est si aveuglante qu'on ne saurait y trouver la moindre trace d'obscurit... SFX- Bruits de pas maladroits s'approchant, en augmentant leur volume, c'est "WA" qui approche. WA- Vous payez la caisse s'il-vous-plat! SFX- Elle s'en retourne et on enchane sous les bruits faibles de ses pas. FE- Tu parles d'une histoire.... Aaaahhhh, au fait! Qui prend la facture? C'est toi ou c'est moi? SFX- Tous les sons s'attnuent, s'abaissent de volume en dcrescendo, lentement. Et, ressurgissant de nulle part, avec un volume faible au dbut et qui grimpe lentement en crescendo, le violon triste qu'on entendit au dpart ressurgit avec la mme mlodie lancinante, dprimante. Et le tout s'achve avec un dcrescendo du violon, jusqu'au silence total, qui durera 5 secondes... AU PROCHAIN NUMRO par Blitzkreig Ho! Ho! Partez pas si vite! Je sais que vous tes presss d'aller essayer PGP, mais quand mme! J'ai quelques petites annonces pour terminer a en beaut... 1) CIS.ZIP est, au moment o vous lirez ces lignes, sur plusieurs babillards pirates de Qubec, notamment au Workshop. Alors, si vous n'attendiez que le "term" pour vous laner l'assaut d'Equifax, vous voil combls! Une courtoisie de votre ami de toujours, l'officier NPC! 2) On retourne New-York le 7 mai, toujours pour une runion de 2600, toujours pour une vire dans le cyberspace sur les appareils de VIRTUALITY. Si vous tes intresss, laissez-nous un message avant le 22 mars (notre VMB est l pour a). Le prix sera de $150 dollars canadiens, ce qui comprend le transport de Qubec ou Montral, et une chambre d'htel (occupation quadruple) pour deux nuits. La runion de 2600 est comprise, mais pas la ralit virtuelle! Votre guide pour cette exprience unique: NPC! Faites-vous en pas: on connait Manhattan comme le fond de notre poche... 3) Le mois prochain... bah! vous verrez bien!