________ _________________________ \_____ \ / _____________________ \ __ \ \/ /____________ ___ \ ) ) \ \ / \________ ) / / )/ / / ) / ___ / / / / ______ ________/ / / / / /__/ / / (___________ ______ (_____( (__________/ (__/ / /(____( (_______________) )_____) / / / / / / \ ( MF --------------------------- \/ ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- N O R T H E R N P H U N C O . N U M E R O N E U F ú P R E M I E R S E P T E M B R E 9 3 Dans ce neuviŠme num‚ro de NPC: ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ú : | - -ÄÄÅÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÂÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ-- - ú ³ +:SUJET:+ ³ +:AUTEUR:+ ³ ³ú - -ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ´ú - -ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ´ ³ Table des matiŠres / Disclaimer ³ -=ThE PoSSe=- ³ ³ ditorial de NPC #9 ³ Blitzkreig ³ ³ The postman always quote twice ³ Votre Courrier ³ ³ Le franc parler du vieux M‚d‚e ³ Merlin l'emmerdeur ³ ³ Bell v\s Modem: Est-ce la guerre? ³ Atreid Bevatron ³ ³ PalmarŠs techno-rave ³ Genghis Dan ³ ³ TELEMANAGEMENT: Etude de cas ³ Blitzkreig ³ ³ Mon premier chŠque de paie ³ Santa Claus ³ ³ Un petit cadeau de Virus ³ Blitzkreig ³ ³ Se retrouver dans Internet ³ Kermit ³ ³ Captain Crunch: pirates en exil ³ THX 1138 ³ ³ Unitel: histoire d'une crosse ³ Blitzkreig ³ ³ Le piratage et la loi ³ Roy Bean ³ ³ Don Quichotte possŠde un bab ³ Blitzkreig ³ ³ Histoire des cracks ³ emil1 ³ ³ Bonjour la Police! ³ THX 1138 ³ ³ Read the news... | -=ThE PoSSe=- ³ ³ Le mot de la fin ³ Blitzkreig ³ ú - --ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÅ-- | : ú NPC are: Officiers Collaborateurs Blitzkreig THX 1138 Kermit Merlin L'Emmerdeur Atreid Bevatron Genghis Dan Santa Claus Roy Bean emil1 Virus Invit‚s sp‚ciaux: Android et Beserker DISCLAIMER - AVERTISSEMENT Ce magazine n'est pas recommand‚ aux gens qui portent un Pacemaker, aux ƒmes sensibles, et aux moralisateurs. Tenez-vous le pour dit, et abstenez-vous! Ceci va probablement ˆtre le disclaimer le plus long de l'histoire des magazines underground car, sur les conseils de gens g‚n‚ralement bien vers‚s dans le domaine (vous savez que les avocats r‚clament 150$ de l'heure? Chi‚!) une mise au point exhaustive doit ˆtre faite avant de vous permettre de poursuivre votre lecture (et non pas de poursuivre Northern Phun Co.: vous ˆtes pas dr“les!). 1) Tous les articles de ce magazine ne sont publi‚s qu'… titre d'information. L'application de une ou des technique(s) expliqu‚e(s) dans ces pages peuvent entraŒner la mort, des blessures s‚rieuses, l'impuissance, la perte de votre virginit‚, des poursuites judiciaires embˆtantes, le bris de votre ordinateur, la nomination de Camil Samson … la tˆte du Parti Lib‚ral ou, pire encore, vous pourriez devenir comme vos parents! 2) Northern Phun Co., qui est un organisme … but non-lucratif, avec une vocation quasiment philanthropique, ne sera en aucun temps tenu pour responsable de l'irresponsabilit‚ des auteurs qui publient des articles dans ces pages. L'entiŠre responsabilit‚, et la preuve de la v‚racit‚ desdits articles, revient aux auteurs. On est mal parti, l…, les enfants... 3) Les officiers clairement identifi‚s de Northern Phun Co. sont seuls habilit‚s … parler au nom du groupe, et NPC ne serait ˆtre tenu pour responsable de la conduite (ou de l'inconduite) des collaborateurs de NPC sur les babs de la planŠte Terre. De plus, seuls les textes des officiers de Northern Phun Co. sont v‚rifi‚s pour leur exactitude. 4) La lecture de Northern Phun Co., quoique r‚jouissante, peut entraŒner aussi des problŠmes de sant‚ mentale et des cas de pilosit‚ manuelle. 5) Northern Phun Co accepte, … priori, de publier tous les textes touchant au H/P/C/A/V-et-le-reste qui lui seront soumis. NPC refusera, par contre, tout texte encourageant la discrimination d'une ou des personne(s) en fonction de leur origines ethniques, de leur religion ou de leur sexe. Si vous voulez bouffer du nŠgre, engagez-vous plut“t dans la police... 6) Northern Phun Co. tient … rappeler … ses lecteurs qu'il faut soigneusement se brosser les dents aprŠs chaque repas. Et n'oubliez pas la soie dentaire! Est-ce que ‡a suffit l…? O— nous rejoindre? ------------------ D– … la nature "volatile" de notre produit, les babs qui nous supportent le sont tout aussi. Ceci dit: Vous avez toutes les chances de pogner un des officiers de NPC sur les babs PUBLICS suivants (on pousse la perversion jusque l…!). Light BBS : 418-651-5664 Black Palace : 418-831-1602 Amber II : 418-833-4213 Un autre bab public de Qu‚bec, The Inferno, offre un service de messagerie anonyme. Comme au bon vieux temps de M‚dic! The Inferno: 418-647-2731 Un nouveau bab public, hors 418, a vu le jour r‚cemment. Il est situ‚ … Baie-Comeau, et s'occupera de la dist. de NPC pour toute la C“te Nord... Terminal: 418-295-2854 Si votre babillard public (hors 418) d‚sire ouvrir une section NPC, n'h‚sitez pas … nous contacter. C'est gratuit! Nous sommes aussi (naturellement) sur les boards pirates de Qu‚bec. En fait, sur Workshop, il y a tous les officiers de NPC qui prennent un bain de soleil... C'est comme qui dirait notre H.Q. underground. Nous ne publions plus de num‚ro de VMB. D‚sol‚, mais on les perd a mesure qu'on les publie, alors... Un coup des coches, je suppose... Nous avons aussi deux adresses Internet pour e-mail: ae092@freenet.hsc.colorado.edu et... atreid@freenet.tlh.fl.us Et si malgr‚ tout ‡a vous n'ˆtes pas capable de nous rejoindre, appelez l'Arm‚e du Salut, et demandez Roger... ------------------------------------------------------------------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- DITO #9 DE RETOUR DE VACANCES par Blitzkreig Certains parmi vous semblent avoir trouv‚ le temps long. Nous aussi. Mais le repos nous a fait du bien, et c'est recharg‚s … bloc qu'on vous revient pour une autre saison de Northern Phun Co. -ze magazine!-. Les vacances nous ont permis de potasser … loisir sur Internet, de se faire de nouveaux amis et de nouveaux collaborateurs de par ce vaste monde. Internet is the place to be, indeed! Nous avons aussi d‚cid‚ de mettre la p‚dale douce sur la politique et les articles cit‚s dans la section NEWS. Remarquez, ce n'‚tait pas trŠs difficile pour ce num‚ro parce qu'il ne se passait rien cet ‚t‚. Alors, il restera … voir si on est capable de se taire sur ce sujet encore trŠs longtemps... Parce que, n'est-ce pas, quand notre mag regorge d'information, on nous accuse de trop parler, et quand on tente de se contenir et de diminuer le nombre de pages, on entend les gens dire, comme Dynamix dans son BBS Weekly: NPC diminue de taille, serait-ce la fin de l'empire? Comme disait Samuel Clemens, alias Mark Twain: "Les nouvelles de ma mort sont grandement exag‚r‚es"... Ce mois-ci, nous avons tout un lot de nouveaut‚s … vous offrir. Une premiŠre collaboration de nos potes d'Internet, un excellent article sur les groupes de cracker par emil1, de Finlande. Une entrevue avec Captain Crunch. Une nouvelle rubrique, Bonjour La Police!, qui surveillera, mois aprŠs mois, avec de brŠves manchettes, les b‚vues de ceux qui sont sens‚s repr‚senter la loi et l'ordre. Un article du tonnerre sur Unitel (attendez de l'avoir lu avant d'‚couter le .VOC!). Un survol d'un des secrets les mieux gard‚s de l'establishment de la t‚l‚phonie, TELEMANAGEMENT. Virus qui nous shoote un encrypteur de son cru. Un premier survol des lois canadiennes et qu‚b‚coises en compagnie d'un nouveau collaborateur, Roy Bean. Et puis il y a Santa qui s'est trouv‚ une job d'‚t‚ et qui a fait une mont‚e de lait quand il a vu combien d'argent il lui restait sur son chŠque! Si nous sommes, comme vos dites, "morts", c'est ben tant mieux: on ne peut plus tuer ce qui est d‚j… mort! Au mois prochain... R‚fl‚chissez-y deux secondes: qui d'autre que NPC peut vous donner tout ‡a? N.B: Le prochain voyage de NPC … New York est pr‚vu pour le 5 novembre. Au menu, une r‚union de 2600, un essai des derniŠres nouveaut‚s en matiŠre de r‚alit‚ virtuelle, et les conneries habituelles qui rendent la vie tol‚rable pour quiconque n'est pas barr‚ … quarante. L'h“tel retenu est le Paramount, un site magnifique et cyberpunk en diable, red‚cor‚ par Philippe Stark (pour ceux qui connaissent et appr‚cient, comme nous, le travail de ce designer fran‡ais). Si ‡a vous branche de descendre avec nous, laissez-nous un message... DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE1 DERNIERE HEURE! Le Bell s'est fait virer dans ses shorts par le CRTC! Hip hip hip hourra! Trois y‚! pour ces lascars du CRTC! Les commissaires ont, en gros, trait‚ les gens de Bell de crosseurs et de menteurs. Ils avaient mˆme, parait-il, falsifi‚ leurs chiffres! Les pourris! On s'en reparle plus en long le mois prochain! Y‚! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE! DERNIERE HEURE1 DERNIERE HEURE! ------------------------------------------------------------------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- THE POSTMAN ALWAYS QUOTE TWICE -votre courrier- Message #56/57 in ÄÍÍ Messagerie Priv‚e NPC ÍÍÄ [Local] Info : #57 -> [PRIVATE] From : M. L. [POST 09-Aug-1993 18:08] To : Blitzkreig [RCVD 09-Aug-1993 19:14] Subject: retour... Salut BlitzKreig. J'aimerais bien savoir si le coin de Qu‚bec T‚l‚phone est un endroit bien risqu‚, soit pour le scan, boŒte vocale et tout ce qui s'en suit. Alors tu pourrais si tu le peux, me renseigner un peu plus l…-dessus ou lors d'un prochain Mag. Et j'aimerais bien savoir si tu est au courant du protocole de communication que Bell ou Bien qkec tel. utilise pour envoyer l'information aux fameux t‚l‚phones afficheurs??? Si oui, ‡a serait bien de le publier... Alors encore merci et … la prochaine, ------------------------------- Blitz- Pour Qu‚bec T‚l‚phone, je ne crois pas qu'il soit plus dangereux l… qu'ailleurs de scanner et autres. Pour le protocole de communication, nous n'en avons aucune id‚e. UN lecteur BIEN inform‚ peut-il nous aider? ------------------------------ "Messages … Blitz" (Msg Priv‚) #453 Date : 14-08-93 11:13 (Re‡u le 19-08-93 18:54) De : G. M. … : Blitzkreig Sujet : Pbx Salut, Les pbx marchent-ils r‚ellement comme tu le dis....je reste sceptique j'ai essaye d'en trouver un mais sans veine, je n'en ai jamais vu c'est pour cela que je reste sceptique a cote de ces propos. Je trouve que vous faites du bon boulot, il y a peut-ˆtre certaine personnes comme David, pour ne nommer personne qui vous trouvent plut“t trop hot pour lui moi j'te dis que ce gars la y'est jaloux parce que il n'est pas capable de faire rien sur son ordi. Aussi qu'advient-il de la plainte que ce cher Andr‚ Morin avait d‚pos‚ ou quelque chose comme cela... ------------------------------- Blitz- Les PBX, ‡a marche. Pour les jaloux qui ne font jamais rien de leur vie, tu as raison, mais David (s'il s'agit bien de Dynamix dont tu parles) est un bien mauvais exemple, dans ce cas. Turgeon, au contraire, essaie lui aussi, avec un certain succŠs, de faire avancer la scŠne du modem … Qu‚bec. Pour ce qui est de l'AGBE: c'est de la vieille histoire... ------------------------------- "Messages … Blitz" (Msg Priv‚) #459 Date : 15-08-93 00:53 (Re‡u le 19-08-93 18:57) De : Halb Liebegott … : Blitzkreig Sujet : F‚licitations en retard!! Salut Blitz.. Ouffff, enfin j'ai r‚ussi … vous rejoindre les NpCiens.... Ca fait pas mal de temps que je vous cherchais, environ trois jours intensifs!!! Je peux enfin jaser avec Blitzkrieg, le seul nom que je me souviens des revues lues... Mˆme si ‡a fait juste une semaine que je connais votre existence, je lis trŠs attentivement tous vos mags... Je suis en ce moment mˆme en train de lire le #2, #7,#8.. C'est super, j'adore ce que vous faites!!! En passant, avant que tu dises que je suis un slamer ou quelque chose comme ‡a, j'aimerais te dire que mon surnom depuis prŠs de 4 ans, c'est Halb Liebe Gott (version allemande de semi-bon-Dieu)... Celui qui m'a donn‚ ce surnom en premier est malheureusement mort suicid‚. Je dis malheureusement car je lui avais jur‚ au t‚l‚phone que la prochaine fois que je le voyais, je l'‚gorgerais. Mais passons, ‡a c'est une autre histoire morbide de ma vie pass‚e... J'appr‚cie tellement votre gang que ‡a serait un honneur pour moi de vous connaŒtre et de vous voir travailler... C'est pas que je ne veux pas travailler avec vous, mais j'ai beaucoup de misŠre … ‚crire un bon texte. Et vous, ce sont des chefs-d'oeuvres que vous publiez... C'est dommage pour moi, car je serais tellement "honor‚" de vous ˆtre de quelque utilit‚ que ce soit... Bref, mˆme si je ne pourrai jamais ˆtre membre … part entiŠre dans votre groupe, continuez ce que vous faites, j'adore!!!!!!!!!! P.S. Ah, j'oubliais si vous cherchez des traducteurs pour ‚crire votre journal soit en allemand ou en espagnol, ‚crivez-moi car on me dit souvent que je suis trŠs dou‚ en langues <<<<< ((autre que le fran‡ais)) >>>>>.... Mˆme si je suis un qu‚b‚cois nationaliste dans le sang.. MAIS JE NE SUIS PAS CONTRE D'AFFICHER MA TENDANCE A TOUS LES ETRES HUMAINS DE LA PLANETE!!!! (si c'est possible!) Bon maintenant j'ai fini!! A la prochaine...... j'espŠre!!!!! <<<<< Halb Liebe Gott >>>>> En passant Toneloc, ‡a existes-tu encore ou les pirates n'existent plus???? P.S. Je suis encore tout ‚mu d'‚crire … un gars si renomm‚!!! ---------------------------------- Blitz- Bienvenue dans le lot de nos lecteurs, Halb! ceci dit, il n'y a pas grand chose de sp‚cial … nous voir travailler, je te jure. C'est mˆme un miracle, je considŠre, qu'on r‚ussisse … produire quelque chose, consid‚rant le temps qu'on passe … boire … la Fourmi Atomik! Pour les fleurs... mets la p‚dale douce, j'ai pas envie de me ruiner en faisant ‚largir les portes de mon home... ----------------------------- "Messages … Blitz" (Msg Priv‚) #477 Date : 18-08-93 09:38 (Re‡u le 19-08-93 18:59) De : M. D. … : Blitzkreig Sujet : Crack Salut, Je voudrais te demander si dans une revue future, tu pourrais parler de comment Cracker des jeux et des programmes. Ca serait l'fun j'aimerais apprendre. Bye!!!!!! ------------------------- Blitz- Crois-le ou non, il y a un magazine sur la programmation qui sort bient“t. Virus en est l'auteur... Esp‚rons que eux seront en mesure de combler tes d‚sirs. Nous, on va voir ce qu'on peut faire. ---------------------------- "Messages … Blitz" (Msg Priv‚) Date : 19-08-93 15:38 (Re‡u le 19-08-93 19:00) De : P. L. … : Blitzkreig Sujet : Nouveau lecteur Salutations … NPC! J'ai d‚couvert votre revue r‚cemment, et je trippe comme un fou. mais je me demande pourquoi tu ‚cris des choses sur les femmes, comme ton article dans NPC 3, je crois. Je crois pas que les femmes soient aussi injustes que ‡a. Ma mŠre et mon pŠre, par exemple, on une bonne entente. Autrement, bravo! Rabbit's Head ---------------------- THX 1138 r‚pond: PremiŠrement, cet article n'est pas, je r‚pŠte, N'EST PAS de Blitz, mais bien de moi. DeuxiŠmement: tu as raison, les femmes ne sont pas comme ‡a... elles sont PIRES! Mais ‡a, tu vas devoir faire tes propres exp‚riences pour le v‚rifier. Ainsi, il y a un rapport qui est sorti, il y a quelques semaines, qui dit que 50% des femmes ont ‚t‚ victimes d'abus sexuels, de viol, en quelque sorte. Je me dis que l'autre 50% ne doit pas ˆtre regardable. Moi, vois-tu, je viole des dizaines de femmes … tous les jours. Si on d‚finit le viol comme une atteinte … l'int‚grit‚ sexuelle d'une personne, je suis coupable. Chaque fois que je rencontre une jolie femme (et dieu sait qu'il y en a plusieurs … Qu‚bec!), je la d‚shabille des yeux, j'‚tudie ses formes, je l'imagine nue, je l'imagine g‚missant sous le coup de mes ‚treintes, je r‚ussis mˆme, parfois, … convaincre mes doigts qu'ils ont vraiment touch‚ le bout durci de ses seins. Dans ma tˆte, je d‚sire et je prends des dizaines de femmes … tous les jours, avec ou sans leur permission. Et elles ne se doutent de rien, ces pauvres! Je suis un homme, je pense comme un homme, j'agis selon mes hormones: … qui la faute? Ainsi, ce mˆme rapport raconte que plus de 80% des viols sont commis par des hommes connus de la victime. Naturellement! Veux-tu que je te dise? La victime l'a bien souvent cherch‚. Non, mais c'est vrai! Une p‚p‚e m'inviterait chez elle "pour prendre un caf‚", commencerait … me s‚duire, et voudrait qu'on arrˆte tout ‡a l…? Get real! Depuis le temps, me semble que les femmes devraient avoir compris. Mais non... Elles continuent encore … flirter avec le danger, … s'imaginer qu'elles sont plus fortes que les pulsions sexuelles masculines. A qui la faute? Aux f‚ministes, en premier lieu, qui n'ont jamais voulu accepter la r‚alit‚ du psych‚ masculin, et qui pr‚fŠrent, plut“t que d'enseigner aux femmes quelles bˆtes nous sommes et comment dealer avec et d'agir en cons‚quence, qui pr‚fŠrent tenter de changer la nature masculine. "Changeons les hommes!", disent-elles. Quelles sottes! Aussi bien tenter de convaincre un lion de devenir v‚g‚tarien. Malgr‚ toute la bonne volont‚ qu'elles pourraient y mettre (ou la mauvaise volont‚ c'est selon...), la nature a con‡u le lion pour qu'il bouffe du steak, et ce serait contre sa nature la plus fondamentale, sa nature intrinsŠque, de se mettre … brouter de l'herbe. Plut“t que d'accepter cet ‚tat de chose et d'‚duquer les femmes en ce sens, elles pr‚fŠrent continuer … jouer … l'autruche et se complaire dans le r“le de pauvres victimes de la soci‚t‚ machiste... J'ai entendu une bonne joke derniŠrement: c'est un mec qui rencontre une femme pour la premiŠre fois. La femme lui dit: "Je veux que notre relation soit claire, et qu'il n'y ait pas de doute entre nous. Pour ‚viter tout quiproquo dans notre relation, et que tu te fasses des id‚es, je ne veux pas que tu me tiennes la main avant que je sois prˆte. Je ne veux pas ˆtre embrass‚e, je ne veux pas que tu passes ton bras autour de mon cou, je ne veux pas que tu paies pour moi au restaurant, je ne veux pas que tu m'offres des cadeaux, je ne veux pas que..." Elle n'a pas le temps de continuer que le mec, se retourne en disant: "Laisse faire!" et se dirige vers la porte. La femme, insult‚e, lui crie pendant qu'il sort: "Tu sauras que le rejet est aussi une forme de violence!"... Je sais pas o— tu en es rendu avec ta pubert‚, Rabbit's Head, mais ose me dire que tu peux sans difficult‚ t'empˆcher de regarder les femmes sur la rue et de soupeser leurs seins du regard. Ose! C'est quoi le psych‚ masculin, d'aprŠs toi? Deux choses: la queue et l'estomac. C'est pourtant pas difficile … maŒtriser. C'est on ne peut plus simple … comprendre. Et pourtant, il y a encore des femmes qui font fi de cette r‚alit‚ et continuent … jouer avec nos ‚motions, croyant na‹vement qu'une fois que la locomotive est en marche, elle peut s'arrˆter sur un trente sous. Pauvres femmes! ------------------------------------------------------------------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- LE FRANC PARLER DU VIEUX MDE par Merlin L'Emmerdeur Les n‚o-fascistes sont-ils au pouvoir … Qu‚bec? A premiŠre vue, accuser G‚rard D. d'ˆtre un fasciste peut paraŒtre farfelu: en effet, G‚rard D. (moins) sent plus la morue que le soufre. Claude Ryan sent plus la charogne que la poudre … canon. Pierre Paradis sent plus le fumier que la chambre … gaz. Gil R‚millard sent plus le renferm‚ que le V-2. Lise Baconne sent plus l'aisselle que l'antis‚mitisme, et ainsi de suite pour les autres boubouses. Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. A leur insu, les saints-innocents glissent vers l'inacceptable et ils sont les seuls … l'ignorer. Les nazis du troisiŠme reich savaient o— ils voulaient en venir. Nos n‚o-nazis ne savent ni d'o— ils viennent, ni o— ils sont et encore moins o— ils s'en vont. L'histoire est assez r‚cente, mˆme si, il y a d‚j… quelques d‚cennies, Maurice Le Noblet Duplessis semblait sur la bonne pente avant de rendre l'ƒme dans les bras des financiers am‚ricains. Tout d'abord, le trŠs honorable Pierre Elliot Trouducul donne aux Canadiens (donner est une fa‡on de parler puisque l'escroquerie nous a co–t‚ prŠs de 500 millions de dollars), donc Pierre Elliot nous donne une charte des droits et libert‚s de la personne. Depuis, … tout propos, la v‚n‚rienne Cour suprˆme ne cesse de trouver des restrictions "raisonnables" … cette pauvre charte malade d'an‚mie chronique avant mˆme d'avoir atteint l'ƒge de raison. C'est ainsi que, comme je l'ai d‚j… soulign‚ dans un torchon pr‚c‚dent, on a d‚cr‚t‚ que conduire une voiture sur nos routes n'est pas un droit, mais un privilŠge. C'est ainsi que l'on nous oblige … boucler notre ceinture de s‚curit‚ (et notre grande gueule), c'est ainsi que l'on nous oblige … installer dans nos maisons un avertisseur (radioactif) de toasts br–l‚es (je ne suis pas contre: je suis contre le fait que l'on nous y oblige). C'est ainsi que l'on bafoue les droits d'une majorit‚ en d‚mantelant, article par article, la loi 101. C'est ainsi que l'on permet … l'tat de se servir lui-mˆme (grassement) sur notre chŠque de paye avant mˆme que l'on ait pu voir la couleur de notre argent. Toutefois, c'est au Qu‚bec que ces clowns tristes sont les plus path‚tiques. R‚cemment, Gil R‚millard pr‚sentait un projet de loi qui dit qu'un automobiliste devra d‚sormais prouver qu'il n'a pas re‡u l'avis de la Soci‚t‚ d'assurance automobile du Qu‚bec l'informant que son permis de conduire lui a ‚t‚ retir‚. Cette tˆte de noeud ne nous dit pas comment on peut prouver n'avoir pas re‡u la circulaire publicitaire de G. Lalancette lectrique, entrepreneur g‚n‚ral. Ca c,est la loufoquerie, mais au del… de la loufoquerie, on s'attaque … un principe fondamental: d‚sormais, l'tat n'a plus … ‚tablir la culpabilit‚ du suspect, celui-ci devra ‚tablir son innocence. Je connais la rh‚torique des boubouses qui diront qu'il y a un pas entre le droit criminel et la simple r‚glementation. Le fascisme, c'est dans la tˆte. D'une simple entourloupette, ces croque-mitaines renforcent encore leur pouvoir obtus par simple r‚glementation discr‚tionnaire. D‚sormais, le coroner Boulianne devra prouver qu'il n'a pas essay‚ de violer madame Baconne dans l'ascenseur du "G", entre le sixiŠme et le septiŠme t‚tage. La mˆme tˆte de noeud envisage d'enlever le permis de conduire aux mauvais payeurs de pension alimentaire. Il ne s'agit pas ici de juger des bons ou mauvais payeurs; il s'agit de ne pas confondre un trou de beigne avec un trou du cul. Autrement, ce gouvernement d'impotents pourrait un jour vous enlever le droit de vote pour avoir omis de signaler un changement d'adresse. Encore cette mˆme tˆte de noeud envisage de limiter le droit de conduire aux jeunes. On d‚crŠte ainsi qu'il y a deux cat‚gories de citoyens, ceux qui peuvent conduire en tout temps et ceux qui sont tenus de respecter un couvre-feu. Le fascisme, ‡a commence avec des couvre-feux. Il suffit de regarder un peu en arriŠre pour s'en convaincre. Comble de ridicule; on donne le droit de vote … un jeune et en mˆme temps on lui interdit de conduire entre minuit et six heures du matin. Essayons d'imaginer l'alternative la plus p‚rilleuse: conduire la nuit fin saouls ou ‚lire cette bande de demeur‚s et de d‚g‚n‚r‚s sans imagination, croyant mˆme pouvoir r‚gler tous les problŠmes … coup de rŠglements ineptes. D‚cid‚ment, Gil R‚millard fait une sale fixation sur le permis de conduire... La tour de Pise menace de s'‚crouler? enlevons-lui son permis de conduire! Remember le grand Idi Amin Dada qui voulait, par d‚cret, abolir la loi de la gravit‚ (authentique!). Et si vous croyez qu'Amin Dada ‚tait un fou isol‚, que dire du Secr‚tariat d'tat du Canada qui veut faire disparaŒtre le ch“mage en l'appelant le "sous-emploi"? Revenons … p‚pŠre L‚vesque, improvis‚ ministre des Finances. Cet ‚ternel second qui a renonc‚ depuis des temps imm‚moriaux … avoir une id‚e originale vient d'instituer l'imp“t r‚troactif. Si les boubouses le lui demandaient, cette vieille ganache pourrait d‚sormais vous r‚clamer des imp“ts depuis le d‚luge jusqu'… nos jours. Vous n'aviez qu'… le pr‚voir dans votre budget bande de cons. Ainsi, G‚rard D. (moins) s'approprierait un autre titre de noblesse: ministre des finances du Qu‚bec de Mathusalem … nos jours. Le fascisme, c'est un m‚lange de dictature et d'tat policier. Bernard Valcourt (l'‚pais) … Ottawa et Andr‚ Bourbeau (le sale) … Qu‚bec invitent ouvertement … la d‚lation: d‚noncez votre voisin, votre beau-frŠre, votre ex, votre collŠgue de travail, ce sont tous, potentiellement, des fraudeurs de l'assurance ch“mage, du bien-ˆtre social, du fisc, etc. L'tat policier, c'est ‡a: cr‚er un climat de suspicion o— prolifŠrent les mouchards anonymes, les faux-jetons, les collabos, les revanchards, les lƒches. Les citoyens se tirent les uns sur les autres alors que les salopes se tricotent une plantureuse pension … vie en compl‚tant leur second mandat. les lib‚raux viennent de nous livrer leur projet de soci‚t‚. Un tat policier, c'est quand un corps de police "enquˆte" sur une bavure d'un autre corps de police. Un tat policier, c'est quand le ministre de la S‚curit‚ publique prend syst‚matiquement la d‚fense de ses mercenaires, les exon‚rant … l'avance de tout blƒme (voir Claude Ryan). Un tat policier, c'est quand le ministre de la S‚curit‚ publique, doit, … l'usage, ˆtre confirm‚ dans ses fonctions par ses propres mercenaires et leur "fraternit‚" (voir Claude Ryan). Un tat policier, c'est quand, pour une enquˆte de routine, deux gros beus se pr‚sentent chez vous … l'aurore. Pourquoi aux aurores? parce que c'est … ce moment-l… qu'un individu est psychologiquement le plus vuln‚rable. Ca, on le sait … la GRC, on le sait … la SQ et on le savait chez les SS. on est d‚j… un peu nazis quand on emprunte les techniques nazies (voir Claude Ryan). Pour s'assurer de la loyaut‚ de ses mercenaires, l'tat policier doit leur consentir des droits et privilŠges particuliers. Comparez le salaire et avantages sociaux d'un flic avec le salaire et les avantages sociaux d'un prof ayant, par exemple, 30 ans de service pour voir si je vous conte des crosses. Bon an mal an, la SQ rapporte 60 millions de dollars … l'tat en distribuant magnanimement ses contraventions. En p‚riode de crise ‚conomique, l'tat et les municipalit‚s y trouvent une ignoble fa‡on de boucler leur budget. Mais en mˆme temps, ils deviennent d'autant plus d‚pendants de leurs mercenaires. En cas de conflit syndical-patronal (comme on y est maintenant), les mercenaires n'ont qu'… fermer le robinet. L'application de la loi d‚pend de l'humeur des casquettes … moustache, comme … Ha‹ti, dans le bon vieux temps des tontons macoutes (pas si vieux que ‡a d'ailleurs). Je vous parie ma derniŠre chemise que dans ce conflit, les flics ne verront pas leur salaire gel‚ pour deux ans. Freeze pour tout le monde, sauf pour les m‚decins, les parlementaires et les flics. L'affreux bonhomme sept-heures ravalera un autre de ses ‚ditoriaux de l'‚poque o— il se prenait pour Dieu le pŠre et gravait les tables de la loi sur le mont Devoir. Pierre Bourgeault disait n'avoir jamais vu de politicien plus d‚gueulasse que Claude Ryan; des fois je suis pleinement d'accord avec Pierre Bourgeault. Finalement, dans un tat fasciste, il appartient … l'tat de d‚cr‚ter qui est riche et qui est pauvre. Quand il y a trop de pauvres, il suffit de les recompter. Au Canada, on vient de recompter les pauvres et, oh miracle!, il y en a une bonne moiti‚ de moins que ce que l'on croyait! Ca ne vous fait pas encore penser … Idi Amin? Enfin, l'tat fasciste d‚cide que le bon peuple est heureux et qu'il le sera... de gr‚ ou de force. Un gouvernement fasciste est un gouvernement malhonnˆte, fourbe, crosseur, vicieux et lƒche. Il collecte ses imp“ts via les soci‚t‚s d'tats (Hydro-Qu‚bec et mˆme la SAAQ) et il gouverne par d‚cret, de pr‚f‚rence la veille des grandes vacances, alors que le bon peuple … la tˆte ailleurs. Le fascisme bourassien est un fascisme minable (… l'image de son chef), mais ce n'en est pas moins du fascisme. Par d‚finition, le fascisme c'est petit, sournois, mesquin et fourbe, plus il est grand. Ca suffit pour la merde. J'ai envie de me vomir dans les chaussettes. salut petit mec. Profite d'un dimanche pluvieux pour faire jouer un peu de Mozart, juste pour d‚router tes vieux. Des fois qu'ils commenceraient … croire que tu deviens quelqu'un de bien. Ca va doubler ton plaisir quand tu seras bien oblig‚ de les d‚cevoir encore une fois. Merlin L'Emmerdeur ------------------------------------------------------------------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- LE BELL VERSUS LES MODEMISTES: C'EST LA GUERRE? par Atreid Bevatron Un lecteur bien intentionn‚ de NPC nous a fait parvenir le capture qui suit. Accrochez bien vos lunettes... ÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄÄ **** Attention Modem & fax users **** Are you aware that BELL CANADA is out to empty your pockets "legally" and is trying to keep you from knowing about it till it's too late? All modem and fax users transmitting data at more than 4800 bps will be forced to purchase the use of a "data line" instead of just using the regular phone lines. This may surprise a few, but a "data line is rented at approx. $60. per month besides the regular line that you still have to use at $15./month. MA BELL is planning to have a regulation passed to this effect and is trying to do it fast and quiet before anyone is the wiser. When this will be accomplished it will be almost impossible to repeal this regulation. Since most fax & modem users are transmitting or are planning to do so at a baud rate ABOVE 4800 baud, everyone will be billed, and if you think that you are immune to this because you don't have a fax or modem or that you transmit at 2400 baud, think about this; Who do you think will foot the bill sent by your local merchant who uses a high speed fax? Cost increases will be passed on to the public.(namely you...) "Power corrupts and absolute power corrupts absolutely" Ma BELL has a monopoly of the phone system and if nobody yells back, they will use that absolute power to wring your wallet dry. For yourself and your fellow phone users, don't let this go by without a word of protest. Phone the CRTC and voice your concern, let them know that Ma BELL is pushing too far and that you are aware of the sneaky way they are going about it. Tell them that this is intolerable and ILLEGAL. Call CRTC in Montreal (514) 283-6607 (mrs Methot is in charge of this dept. or CRTC in Ottawa (toll free) (819) 997-0272 dept of telecommunications. You can also get in touch with Mr Normand Toupin (514) 870-5077 who is in charge of Public Relations at Bell Canada. Via FAX you can reach the CRTC at (514) 283-3689 If the people reached deny knowledge of this, tell them you intend to notify your local radio & tv about this. (The power of publicity has the ability to move bowels very quickly). This valuable info was brought to you by: The Coalition For Freedom Of Information (514) ------------------------ Quels cons! Quels abrutis! Quels tartuffes! Quels saligauds! Quels mufles!, vous dites-vous... Pour ceux qui, maŒtrisant avec difficult‚ la langue de Shakespeare, auraient manqu‚ certains points subtils de ce communiqu‚, je vais me faire un plaisir de r‚sumer. En gros Bell veut vous faire payer par le nez votre hobby, votre raison de vivre, votre vice (au choix). Bell a la pr‚tention, toujours selon ce communiqu‚, de charger une petite fortune aux gens qui se servent de lignes ordinaires pour faire du modem … plus de 2400 bauds, en les obligeant … avoir une ligne "data". Pas aux compagnies, l…: aux particuliers, rien de moins! Ils sont bˆtes comme mes pieds, ces gens: si tu utilises, comme plusieurs d'entre nous, ta ligne voix pour utiliser parfois ton modem, comment vont- ils juger qu'elle sert plus … une utilisation qu'… une autre? Vont- ils installer un chip qui d‚cŠle automatiquement les signaux digitaux (nous en rencontrons sur certains PBX)? Non seulement nous faisons face, une fois de plus, au capitalisme sauvage de Bell, mais, et c'est TRES grave, nous faisons aussi face … l'arbitraire! Alors, tout ‡a, c'est le genre de r‚action que vous pourriez avoir... SI CE COMMUNIQU TAIT VRAI. Ce qui n'est pas le cas. En effet, nous avons contact‚ Normand Toupin, le relationniste du Bell, qui a tout ni‚. Mais on ne peut pas n‚cessairement faire confiance … un relationniste du Bell, n'est-ce pas? Nous avons aussi appel‚ Mme. M‚thot, du CRTC, qui confirmait l'origine plus que douteuse de cette information. Alors, chers lecteurs, on ne s'‚nerve pas, il n'y a pas encore de vaste complot en vue de faire payer chŠrement les modemistes pour leur hobby. Oubliez aussi ces rumeurs qui indiquent Qu‚bec T‚l‚phone comme les instigateurs de ce complot. NPC vous donne l'heure juste: il n'est pas minuit... pas encore... Je dis "pas encore" parce que parfois, il n'y a pas, comme on dit, de fum‚e sans feu. Mais, dans ce cas-ci, je dormirais v‚ritablement sur mes deux oreilles, si j'‚tais vous. Jamais le Bell ne tenterait de crosser les gens qui utilisent un modem par loisir. Et savez-vous pourquoi? Parce que nous leur ferions CHEREMENT payer! Vous laisseriez-vous faire? Je sais pas pour vous, mais personne, en tous les cas, ne va venir marcher sur les plates- bandes de NPC. Do not, I repeat, do not mess with us! Le Bell sentirait sa douleur. Nous leur ferions cracher toutes leurs dents, ou je ne m'appelle pas Atreid! Et ‡a, croyez-moi, le Bell le sait... Un petit apart‚: nous avons r‚cemment mis la main sur des conversations t‚l‚phoniques entre les services de s‚curit‚ du Bell et des gens que nous ne nommerons pas. La conversation parlait de NPC... Parce que le Bell, il fallait s'en douter, nous lit! Dans un premier lieu, il y a une bougresse, appel‚e M‚lody S‚guin, qui est porte-parole de Bell, et qui n'a pas, semble-t-il, dig‚r‚ que nous la traitions de "conasse", au d‚tour d'un article. Tough luck, M‚lody! Tu as le malheur de travailler et d'ˆtre porte-parole pour une compagnie qui fait son pŠze en tondant le consommateur. Bell agit comme des bandits de grand chemin. Et si tu travailles pour des bandits, ‡a fait quoi de toi? DeuxiŠmement, Bell a fait un ulcŠre, paraŒt-il, quand ils ont d‚couvert que nous avions publi‚ les listes des num‚ros de serrures de leurs bureaux r‚gionaux. Ils ont donc d‚cid‚ de remplacer tout le barda par des cartes magn‚tiques (s'ils savaient, les pauvres!). J'espŠre que ‡a leur a co–t‚ un bras! Je m'adresse ici directement aux gens du Bell: ‚coutez-moi bien, bande de m‚cr‚ants. Si vous pensez que, jusqu'ici, on vous a cr‚‚ des ennuis, vous n'avez encore rien vu! Tentez, pour voir, de toucher … mon modem! We do not get mad, we get even. In spades! Alors, en somme, ce communiqu‚ post‚ sur des dizaines de babillards, et sign‚ par une myst‚rieuse Coalition pour la libert‚ de l'information, est un faux. Une plaisanterie, un canular, qui a donn‚, tout de mˆme, des sueurs froides aux modemistes ET aux gens du Bell, qui ont carr‚ment ‚t‚ inond‚s d'appels. Le CRTC a aussi eu plus que sa part d'appels angoiss‚s. Mme M‚thot nous parlait d'ailleurs de milliers d'appels. Exag‚rait-elle? Peut-ˆtre... Mais le fait est que si, demain, le Bell venait tenter de nous soutirer, en douce, encore davantage de sous, ils feraient face … une vive opposition. Et croyez-moi, elle ne serait pas toute pacifique... Mais je veux en revenir, quelques instants, au fait que le Bell nous lit... Ils ont mˆme, tenez-vous bien, commenc‚ une s‚rie, dans leur Journal Bell, qui raconte l'histoire d'un espŠce d'espion (avec un nom complŠtement d‚bile: Ti-Guy Nouguette! Ah! La farce!). Cet espion vit des "aventures" qui ressemblent ‚trangement aux... diff‚rents.. non, d‚mˆl‚s... non, aventures... que nous avons avec le Bell. Mais jugez par vous mˆme de l'‚normit‚... Leeched from LE JOURNAL BELL - 9 ao–t 1993 Ti-Guy Nouguette... Sa vie en 400 pages Qu'est-ce que je ferais d,autre? Rien. J'en ai eu la preuve dŠs le lendemain, jour froid et pluvieux. Je d‚jeunais au Van Houtte bien tranquillement en lisant mon journal, comme tant d'autres. Au d‚but, j'‚tais plut“t absorb‚ par ma lecture. Puis, je fr‚mis soudain … l'‚coute d'une conversation derriŠre moi. Deux hommes, plut“t banals, menaient une discussion fort anim‚e. Je les reconnus imm‚diatement: des employ‚s de Bell. Encore mieux! Ils ‚changeaient les mots de passe de leurs micro- ordinateurs. C'‚tait plus fort que moi, j'ai tendu l'oreille. Ces deux-l… voulaient sauver du temps. Mes pr‚f‚r‚s! Prˆts … tout r‚v‚ler! Affect‚s … un projet urgent, ils devaient travailler sur les mˆmes documents et leur ‚quipement n'‚tait pas reli‚ en r‚seau. Dans le stress des ‚ch‚ances, ils n'avaient pas pens‚ aux disquettes. Ils ont tout d‚ball‚, comme ‡a, en public. S'en ‚tait d‚licieux! Le genre qui, pour sauver du temps et ˆtre plus efficace, parle du bureau n'importe o—, n'importe quand, sans se m‚fier. Je jubilais. Ma voix int‚rieure criait: "Ne savent-ils pas que Ti-Guy Nouguette est toujours l…, qui guette?!!" J'avais beau ˆtre en p‚riode de r‚flexion, j'ai quand mˆme tout ‚cout‚. J'ai not‚ les mots de passe et la description des gars. Il faut noter: ‡a peut toujours servir un jour. - 30 - Affligeant, non? Attendez, ‡a va en rempirant! Leeched from LE JOURNAL BELL - 16 ao–t 1993 (...) Maintenant r‚concili‚ avec mon m‚tier, l'appƒt de l'information interdite et la d‚couverte des secrets d'entreprise montaient en moi comme une sŠve r‚g‚n‚ratrice. Et voil… qu'en cette journ‚e ensoleill‚e de la fin d'un hiver trop long, tout le monde en parlait. Et moi, j'‚coutais. L,arrive prochaine de la concurrence dans l'interurbain avait d‚li‚ la langue de tous les employ‚s de Bell. Bell par-ci, Unitel par-l…! Les messageries vocales ont ‚t‚ des t‚moins privil‚gi‚s de commentaires de toutes sortes. "Il faudra qu'ils se m‚fient plus", me disais-je, aprŠs avoir d‚couvert qu'un employ‚ avait laiss‚ le mot de passe de sa messagerie vocale sous le t‚l‚phone. Pas trŠs subtil! Aussi bien se payer une annonce au n‚on pour le dire … tous. L'information que j'ai recueillie ce jour-l…! A faire fr‚mir tout espion qui se respecte. Et... soudain, la r‚v‚lation! Si Bell se retrouve dans un march‚ de concurrence, mes informations vont s–rement en int‚resser plus d'un. Voil… ma fortune assur‚e, pensais-je. Amasser des renseignements chez l'un, pour les vendre … fort prix … l'autre. Je jubilais. - 30 - Leeched from LE JOURNAL BELL - 23 ao–t 1993 (...) En ce lendemain de Poisson d'avril, (...) je me suis promen‚ dans l'‚difice du 700, rue de la GauchetiŠre, au centre-ville de Montr‚al. Le jour, on y entre comme dans un moulin. Le plus difficile, c'est d'entrer dans les locaux des ‚tages sup‚rieurs, car les portes sont g‚n‚ralement cod‚es. Parfois, je r‚ussis … me glisser derriŠre un groupe qui revient de pause-caf‚ ou je fais semblant de parler … une personne au t‚l‚phone de l'‚tage et, lorsque je vois un employ‚ qui s'aproche de la porte pour composer le code, je dis … mon pseudo-interlocuteur: "Oh! Laisse tomber, il y a quelqu'un qui arrive pour ouvrir la porte". L'employ‚ n'y voit que du feu. Ce jour-l…, j'ai r‚ussi … me glisser … l'int‚rieur d'un bureau. J'essaie de p‚n‚trer … une heure o— il n'y a presque plus d'employ‚s (heure du lunch, fin de journ‚e). Mes proies pr‚f‚r‚es: pupitres ensevelis sous une tonne de paperasse. Les propri‚taires de ces bureaux d‚sordonn‚s n‚gligent souvent de ranger des documents compromettants. L'expert que je suis … vite fait de rep‚rer, tant“t une liste, tant“t une information. Ce jour-l…, tous les employ‚s avaient dans leur panier … courrier le nouveau code de la porte de l'‚tage en vigueur dŠs la semaine suivante. J'aime ces trouvailles facilement acquises. Le plus dr“le, c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour me donner raison. - 30 - On croit rˆver! ou c'est plut“t un cauchemar... O— l'auteur de ces lignes a-t-il appris son social engineering? Dans une boŒte de Corn Flakes? ------------------------------------------------------------------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- PALMARES TECHNO-RAVE-TRANCE par Genghis Dan ARTISTE ALBUM PIECE No. Amorpheous Tales of Liquid Insects CDEBUI Androgynous Ephidrina Rejuvination Compil. Full Requiem 7932115361-2 On 2 Banco de Gaia Compil. Ambient Sheesha RBADCD4 Vol. 3 Aqua Speedy J Ginger Flashback 5208+ Morganistic Compil. In the shadow GRCD009 Narcosis: a Journey through the outs and ins of underground -------------------- En passant TRIBAL RAVE se tiendra le vendredi 3 septembre, dans le coin de Qu‚bec. Comme d'habitude, ‡a devrait commencer vers 23 heures et, comme d'habitude, le lieu exact ne sera divulgu‚ que 24 heures … l'avance, sur la ligne Frogasmic: 1-554-1540. TRIBAL RAVE est une pr‚sentation des Productions Atlas, et mettra en vedette Saturnin (Montr‚al), Robert De La Gauthier (Montr‚al), Nic B, DJ Stormbass et K-10, tous trois de Qu‚bec. Que je sois pendu si Genghis Dan n'y va pas lui aussi de quelques tours de platine! Plusieurs bus sont organis‚es pour amener du monde de Montr‚al... et ‡a devrait ˆtre un party de tous les diables. Si vous remarquez un T-Shirt noir 2600, venez dire un gros bonjour … vos amis de NPC! THE BIG DEAL ABOUT SMART DRINKS Il y a sans doute encore quelques-uns de nos lecteurs qui ne sont pas all‚s … un rave et n'ont, par cons‚quent, pas encore essay‚ des smart drinks. Depuis quelques temps, trois types de drinks sont offerts aux raves o— E.S.P. teint boutique.. -Le Terminal Principaux ingr‚dients: ph‚nylalanine et choline Ingr‚dients secondaires: Vitamines A, C, B-1, B-2 (riboflavine), B- 3 (Niacine), E, B-6, B-12, acide folique, calcium, chrome, cuivre, zinc, biotine, acide pantoth‚nique, taurine, Glycine, Fructose. -Le Pacifique Principaux ingr‚dients: ph‚nylalanine, choline ET caf‚ine. Ingr‚dients secondaires: Les mˆme que le Terminal, avec du fructose, du glucose et du sucrose. Contient cependant le DOUBLE de ph‚nylalanine des deux autres drinks. -Le Fast Blast Le pr‚f‚r‚ de plusieurs ravers. Contient les mˆmes ingr‚dients que le Pacifique, le fructose en moins et la choline en moins. Contient cependant une DOUBLE dose de plusieurs de vitamines contenues dans les 2 autres drinks. L'absence de choline ne semble pas d‚ranger outre mesure les ravers: ils consomment des smart drinks pour avoir de l'‚nergie, pas pour avoir les id‚es plus claires! Leeched from CROC - Septembre 1993 20 PHRASES A NE PAS DIRE LORS D'UN PARTY RAVE 1- Bonsoir, vous venez souvent ici? 2- Comment ‡a, pas de Black Label? 3- Au prochain slow, j't'invite … danser. 4- Danse pas si vite, j'essaie d'apprendre les pas. 5- Eille! C'est p‚t‚! 200 Jean Leloup et 200 Joe Bocan!.. 6- Comment ‡a, si je veux un kiwi? 7- J'vais aller faire une demande sp‚ciale. 8- Ca ressemble … du jus de bette-"rave". La comprends-tu? Bette- "rave"! 9- Enfin, un endroit o— mon ‚pilepsie va passer inaper‡ue... 10- T'aurais pas des Doritos dans ton pack-sac? 11- Si on est trop calme, le doorman nous sort-tu? 12- Coudon, elle est ben longue, cette toune-l…! 13- Tu transpires encore sur moi pis j'te pŠte la yeule! 14- Faire du workout en buvant du Tang, j'fais ‡a gratis chez nous! 15- T'as perdu combien de kilos depuis ton arriv‚e? 16- Vous m'avez l'air du genre nerveux, vous autres... 17- A quelle heure, le last-call? 18- Arrˆtez de bouger, j'veux prendre une photo de groupe. 19- On laisse combien de tip pour une carambole? 20- C'est quoi ton parfum? Antiflogistine? - 30 - ------------------------------------------------------------------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- TELEMANAGEMENT The Angus Report on Communications systems, services, and strategies ou QUAND LES CONSULTANTS EN SECURITE FONT LA PIASSE... par Blitzkreig Il s'appelle Ian Angus. Sa femme s'appelle Elizabeth, plus familiŠrement appell‚e Lis. Ancien employ‚ de Bell, ancien r‚sident de Montr‚al, il s'est expatri‚ en Ontario o—, depuis plus de dix ans, il est devenu un des consultants les plus courus en matiŠre de t‚l‚communications. Il aime le R&B et il publie, avec sa compagne et quelques collaborateurs une revue, un mensuel, qui s'appelle TELEMANAGEMENT, The Angus report on communications systems, services and strategies. Un excellent mensuel, au demeurant, mais que peu d'entre vous, chers lecteurs, avez eu l'occasion de feuilleter. Et pour cause: le num‚ro se vend $45.00 (je vais l'‚crire, parce que vous allez penser que vous avez mal lu: quarante cinq dollars) pour un document de 24 pages, d'un couvert … l'autre. L'abonnement mensuel (10 num‚ros) se vend $297.00. Une bagatelle... Mais qui a les moyens de s'offrir ce mensuel? Toutes les compagnies de t‚l‚communication sont abonn‚es, et tous les experts en s‚curit‚ aussi. En gros, il compte, de son propre aveu, 2000 clients. Et pour cause! Son magazine est une v‚ritable mine d'or... mˆme pour les pirates! Il ne se passe RIEN dans le milieu de la t‚l‚phonie au Canada (et, dans une large mesure, aux States aussi) sans que Ian n'en parle dans son magazine. Mais comment sommes-nous tomb‚s sur Ian? Manifestement, nous n'avons pas trouv‚ son magazine en kiosque. Un tout petit message sur un de nos babs, plut“t. "Priv‚" (Msg Priv‚) #25 Date : 17-06-93 08:54 (Reu le 19-06-93 11:47) De : Ian Angus A : Blitzkreig Sujet : Interview I want to interview you or other members of NPC for a book I am writing on Phreaking/Hacking. The book is to be published in September. So I need to talk very soon. I assure you of confidentiality. If you are willing (or not) please leave me a message on this Board. Or you can leave a message on my answering machine at 416-420-XXXX. Or you can send me a FAX at 416-686-2655. Please let me know how we can talk -- in person or by telephone. Thank you. IAN ANGUS, Editor, TELEMANAGEMENT magazine. Oui, nous avons contact‚ le mec. Oui, nous avons ouvert des canaux de communication. Et, oui, nous lui avons demand‚ de nous exp‚dier quelques num‚ros de son mag pour qu'il nous prouve son identit‚. Il nous a envoy‚ les 10 derniers num‚ros... Oui, Telemanagement est un bon mag. J'ai une nuit blanche de lecture dans le corps pour le prouver. Tellement bon, en fait, qu'on aimerait bien vous en faire partager un bout. Ainsi, au niveau du piratage, Telemanagement a un contributeur, Gerry Blackwell, qui en connaŒt quand mˆme assez. Et vous feriez peut-ˆtre bien d'y jeter un coup d'oeil. Leeched from TELEMANAGEMENT - #103 CALL-NET CATCHES THEM RED HANDED On February 9, Montreal police, working on information provided by Call-Net Telecommunications Limited, swooped down on three city subway stations and arrested four people in the act of using hacked or stolen Call-Net customer authorization codes to make long distance calls. Police charged the four with Telecommunication Theft under $1,000. Joe Catalano, network manager for Call-Net in Montreal, won't say exactly how his security team engineered the bust. "If we reveal it, it will be too easy for other hackers to avoid detection," he points out. But it involved regular monitoring of calling patterns and the ability of the company's Northern Telecom DMS switches to set alarms on authorization codes suspected of being hacked. When an alarm went off on the night of the arrests, Catalano and a technician, Steve Phillips, were monitoring the network management console and could see the first illegal call being made. They immediately contacted Bell security , wich traced the call to a phone booth in a Metro station a half mile from the Call-Net switching site. "Bell security were great," Catalano says. "They could tell use the exact location: the address, wich way to turn when you came through the turnstiles, even the number of the booth." CAUGHT IN THE ACT He called police and had them dispatched to the subway station, while another squad car came to his office. Luckily the hacker - or the hacker's customer - talked for a long time and the police arrived in time to nab him. Phillips, meanwhile, rushed to the subway station too. He missed the first arrest by minutes but was in on the kill for three others. "It was really exciting when it was happening," Catalano says."Steve Called from one of the call boxes there and said there was a lot weird stuff going on, a lot of people hanging around the phone booths." While he was talking to Catalano, another illegal call using the same authorization code came up on the network management console. Bell security again traced it - to that same subway station. While Phillips waited for the second police swoop, talking to Catalano from a phone booth, he witnessed money changing hands ans the seller scribbling the authorization code on a piece of paper for a customer. LIKE A MOVIE "He was only about a foot away in the next phone booth, "Catalano says. "It was like something out of a TV movie." When the police arrived the second time they were able, on the basis of Phillips' information, to arrest the seller and the third customer, who had in the meantime placed an illegal call. Later that evening Catalano dispatched the police a third time to another subway station, where they arrested a fourth individual who was later charged. This may be the first set of arrests of the kind in Canada. Unfortunately the perpetrators were only small fry, Catalano says. End customers and resellers rather than ring leaders. They were using the stolen authorization codes to place overseas calls to India, Pakistan, and Bangladesh. NEW TO POLICE "This is a new kind of crime for the police," Catalano notes. "The two who came here had to call a detective to bring a copy of the Criminal Code. It took us awhile to explain to them how these people were using the authorization codes." Call-Net issued a gung-ho press release the next day quoting vice-president of network services Phil Bates saying, "This serves notice to those who steal and peddle telecommunications that they will be caught red-handed every time and brought to justice." Bates may be putting a somewhat optimistic spin on the facts. Catalano believes the police have a good case against the suspects - one was actually carrying a Bell Canada phone bill listing a telephone call the previous month to a number in the same village as one of the numbers called that evening using the stolen authorization code. But the four arrested are still only suspects, and as we shall see in the following stories, the police may have their work cut out "bringing them to justice." Catalano stresses that technology for tracing and trapping information about illegal use of telecommunications networks is improving. But as he also says, "the criminals are using the technology to crack the networks; we're using it to apprehend them." ------------------------------------------------------- THE MYSTERIOUS EVENTS AT MCGILL Gary Berstein, director of telecom services at McGill University in Montreal, tells it like a good Sherlock Holmes mystery. See if you can solve it before we reveal all. CLUES One day, a McGill staff person report to Berstein that some callers say her voice mail greeting sounds "weird." It sounds something like, "Ssshh, sshh. Oui. Sshh, sshh. Oui. Sshh, sshh..." (The "Sshh" seems to be line noise, not a voice.) Berstein has her forward her line to voice mail and dials her number. He hears her normal greeting - "Hi, this is Anne..." - except it sounds a little fuzzy. He's not convinced anything is wrong. Maybe the callers had a bad line. Maybe his user is confused. So he puts the matter aside. But then the user reports another problem. Her voice mail greeting tells callers they can press zero to reach her secretary. But some callers say they were connected to somebody else when they pressed zero. Berstein uses the system administrator console to go in and check the user's REVERT DN - the number to wich callers are forwarded when they press zero from her mailbox. He's surprised to find that it's and outside -- but local -- number. He checks it another day and finds a different number. SUSPICIONS At this point Bernstein begins to suspect somebody has broken into his system. He remembers that the recently-installed upgrade of Northern Telecom's Meridian Mail software allows users to change their own REVERT DNs. And he confirms that the user, despite the precautions he has taken with passwords, has set hers to an easily hackable sequence - 123456 (!) So it's probably a break-in. He makes the user change her password to something less hackable. But what is the motive? Maybe it's just somebody fooling around. He's not terribly worried because he knows no one could make long distance calls from the vmb: all the paths are blocked. Shortly afterwards, however, Bell Canada security calls to say that Bernstein should check this number - the same user's DID number - because they've detected some unusual calling patterns. They're not permitted to give any other informations. Bernstein checks his Bell bill and discovers that the user's number has received - and been billed 75 cents each for - 430 collect calls from phone booth in Montreal. By the standards of other voice mail frauds it's small stuff, but Berstein is puzzled and annoyed - as well as being out close to $400. He calls the RCMP, but they're slow to respond, so Berstein starts to do little sleuthing on his own. He uses the Red Book, the local reverse phone directory, and finds that the two numbers subsituted for the user's REVERT DN are for two different addresses, but they have a common subscriber. DEDUCTIONS Figured out what's going on yet? Bernstein did eventually - he thinks. Getting the police to act on his suspicions was not easy, though, and his theory sill hasn't been proven. However it's hard to think of any other explaination. Here's what Gary Berstein thinks is happening. The thief has obtained a user's password by some means. He calls in, and tape records the user's regular greeting, then replaces it with his own "Ssshh, oui" message. He leaves that in place while using the mailbox - when he is finished, he calls back, erase his greeting, and uses that tape recording to restore the original greeting. That's why Bernstein didn't hear the strange sounds when he first checked - they had been removed, to reduce the chance of detection. Clever. But why the strange sounds? Bell Canada's Automated Alternate Billing System (AABS) uses speech recognition to help place collect calls with no operator assistance. When a caller dials zero before the number, the call goes to the new system. The AABS asks callers to first select which language they prefer by pressing a touchtone key; Then it prompt them to press one to make a credit card call or two for a collect call. When the callers press two to make a collect call, the system asks them to say their name clearly, and records the response. Then it puts the caller on hold and completes the call. Whne the person at the end picks up, the system says, "This is Bell Canada. You have a collect call from...". Here it plays back the recording of the caller's name. "Please answer the following question: Yes or No, will you accept the charges?" A speech recognition computer in the system interprets the response and puts through the call - or not. So when somebody calls collect from a phone booth to Bernstein's user's number, the system hears, "Sshh, sshh. Oui. Sshh, sshh. Oui." The greeting, in effect, simulate a person picking up the phone and responding to the prompts. Berstein speculates that the "Sshh, sshh" part is intended to convince the computer it's dealing with a phone in a noisy environment so it will wait for a clear response. When it hears "Oui", it assumes it's hearing a real person. When the call goes through, the caller presses zero and the McGill voice mail system forwards the call to the outside number. A brilliant piece of detective work on Bernstein's part, perhaps. But what's it all about, Sherlock? "This person is clearly a drug dealer," Berstein says. "What he now has is an infaillible method for letting his customers get in touch with him without ever knowing his real phone number. And it's impossible to trace the call." ..ACTION? Maybe, probably. But Bernstein got little satisfaction when he took his deductions to the mounties. "It took them awhile to catch on, " he says. "And they didn't do much of an investigation. The guy I talked to later was defensive at first, then very honest. There were only the two of them working on this kind of thing, he said, and there were so many cases. They gave priority to cases where the companies involved screamed the loudest." When Bernstein made it clear he was prepared to prosecute if the police made an arrest, the detective agreed to pursue it further. But as of mid-February, nothing more had happened. And the RCMP are not very encouraging. They can't get a warrant to go into the suspect's home to look for evidence without more substantial proof that he's up to no good. Placing surveillance on the house is expensive. And even when they've made arrests in the past, police have had trouble making charges stick, Bernstein was told. ---Two footnotes to Bernstein's story: +A bounty hnter approached Gary's counterpart at another university in the province recently and asked $500 to reveal how hackers were breaking into the university telecom system and stealing long distance service. Bernstein's friend paid, figuring it was cheaper than trying to find the problem himself. With the information in hand, he did find a hole and successfully plugged it. +A new definition of chuzpath: A rude and persistent caller to the offices of the McGill telecom group insisting on talking to Bernstein. He was having trouble using a new phone feature. What's your name, Bernstein asked, puzzled by the man's attitude? "It doesn't matter," the frustated caller barked. What department are you with? "It doesn't matter, I tell you. I'm not from McGill. I paid $25 for this number and it doesn't work!" "That's the mind set of these people," Bernstein says. Article tir‚ de la revue TELEMANAGEMENT du mois de Janvier 1993 TOLL THEFT: U.S. TELECOM MANAGERS URGE REGULATORS TO ACT The International Communication Association says toll fraud is "theft on a grand level." They've asked the FCC to remove tariffed limits on carrier liability, to produce market pressur for more effective counter- measures. ---------- In October, the U.S. Federal Communications Commission (FCC) held hearings on long distance theft. The following are major excerpts from the submission made by the International Communications Association (ICA), the largest nonprofit association of telecommunications users in the United States. The submission was presented by Lawrence Gessini, Director of Telecommunications for the Agway Corporation in Syracuse, New York. Mr. Gessini is a cofounder and past president of the Central New York Communications Association and is currently ICA's Senior Vice President. ---------- Toll fraud is a matter of utmost concern to ICA's members. In preparation for the Commission meeting, ICA surveyed its membership, and although the response time available was short, a large number of our members responded. The surbey responses documented over 550 incidents of toll fraud in the last three years involving thefts worth over $73,500,000. On average, each incident cost over $130,000. This clearly represents theft on a grand level. ICA's survey results confirm estimates that PBX-type fraud is at least a $500 million problem for the U.S. economy and that losses in this area may well top $2 billion overall. The magnitude of the problem mandates that a sound public policy be developed and implemented as soon as possible to reduce these losses, especially in light of our country's current economic distress. Although toll fraud has received increased public attention in recent months, ICA members overwhelmingly belive that it has not resulted in the problem abating. Recently, various suppliers (principally long distance carriers) have begun to address limitation on customers' liability for toll fraud. However, the utility of these programs has not yet been demonstrated. MOreover, it appears these new programs may be nothing more than costly add- ons to existing telephone charges. A MARKETPLACE FAILURE Toll fraud is clearly an example of marketplace failure in the telecommunications industry and just as clearly the Commission has an obligation to act appropriately in order to control the problem. Technology has created new machanisms for breaking into telephone systems, and in every business there is no absolute defense against criminal elements like toll fraud hackers. Indeed, some "underground" bookstores now sell manuals and pamphlets for as little as $39 instructing the reader on how to defraud telephone systems, automated teller machines and other devices common to our high-technology society. However, service tariffs contain very stringent limitations on the common carriers' economic liability for wrongful use of telecommunications services. Carriers nominally can, and regularly do, collect fraudulently-generated revenues from the victims of the fraud. These limitations on liability exist mainly because the carriers have been allowed to write their own one-sided contracts, and the Commission, with its limited resources, is forced to approve most tariff provisions as filed. They are simply artifacts of a time when technology was less sophisticated, and FCC regulation followed a "public utility" model that the COmmission has long since abandoned - even with respect to local access monopolies. WHO'S RESPONSIBLE? Unfortunately, ICA believes that the historic limitations on carriers' liability for fraud (in their one-sided tarriffs) not only protects the carriers, but distort some of the incentives for equipment manufacturers, distributors and installers to really address the problem. ICA members apperar to believe stronly that the toll fraud problem is not yet widely appreciated by telecommunications vendors. An ICA member quoted one vendor as saying that the problem is user complacency - the attitude that "it can't happen to me." ICA disagrees. In fact, the rapid and high rate of response to our surbey summarized above, demonstrates that users are extremely concerned about toll fraud. Another example is probided by ICA's Annual Conference, which includes a large exhibition by virtually all suppliers of telecommunications equipment and services in this country. Up until just recently, toll fraud detection and prevention information has not been at the Conference, and apparently has not rated among the types of services being actively promoted. Still another ICA member commented that, "Customers are willing to do everything needed to solve the problem, but can't get vendors to work with them." This user cited a specific example whereby part of a vendor's enhanced call transfer system linking PBXs and voice mail was known to be susceptible to fraudulent access. The type of fix needed to disable this capability required firmware changes, and both the vendor and the ICA member (a very high technology company) were aware of the problem and its solution. Yet, this ICA member after three and one-half months, is still waiting for a cost estimate from the vendor. Another vendor suggested to a member that it should simply review more frequently the printouts of network management and status reports associated with a voice mail system, to see if toll fraud had already occurred. The vendor's representatives stated that it would consider more effective preventive measures - but only after it received a purchase order from the customer. The user said the vendor "generally seemed hostile to it." Some long distance carriers have begun to use software in order to track excessive calling on their charge cards and then to either limit the number of calls and/or contact the customer to determine if fraud is occurring. A few months ago, an ICA member suggested to its PBX vendor (a major manufacturer) that its software should allow a similar type of customeractivated feature that would cap the number of calls (or simultaneous) calls permitted per inward service access code. As of September 17th, this user was till waiting for a response. In recent months, some vendors have stepped up efforts to generally inform their customers about toll fraud but these efforts may not be adequate. Some of the vendor information is limited to general, rather basic activities that user can udertake (such as checking class of service restrictions and trunk restrictions that may be available on a PBX system), or emphasizes actions that may not always be practival solutions for a large organization (like changing system passwords ever 30 to 60 days). RISK NEGOTIATION Historic limitations on liability in the telecommunications marketplace introduce serious distortion in the way market forces allocate risks between buyers and sellers, even if the seller itself is an absolute monoply. This results in toll fraud settlements being negotiated after-the-fact, when in other markets remedies for problems in similar transactions would be negotiated prior to any settlement. Typically , buyers and sellers of goods or services will agree by means of private contract upon the allocation of risks. For example, an ICA member would not debelop a new computer center without first determining, in detail, which party or parties would bear the risks of negligent or criminal misuse of the technology and systems used in the center. These risk allocation mechanisms often involve the use of contract with third parties, particularly insurance companies. Fundamental to the successful use of these risk allocation techniques is the level and type of information available to buyers, sellers, insurers and others. ELIMINATE LIABILITY LIMITS The most direct way to correct market conditions would be for the Commission to simply eliminate carriers' self-declared limitations on their own liability from tariffs filed with the Commission. The Commission could simply declare it an unreasonable practice under the Communications Act for any Title II carrier to collect revenues from the fraudulent use of lines. A more narrow approach would prevent tariff provisions from insulating carriers if and when (a) the user has documented that it took all reasonable efforts to prevent fraud, and such efforts specifically included submitting a bona fide request for software or firmware changes that the vendor elected not to make. Vendors of telecommunications services and equipment undoubtedly will argue that prohibiting unilateral limitations on their liability would raise costs for all customers - and they are correct. However, the reality is that this is how thefts and fraud losses are handled in fully competitive businesses like retailing, manufacturing or insurance. On ce the real costs become known to thse businesses, they implement ways to control these costs, constantly improving their methods over time. (Anyone who has shopped in megastores or small boutiques knows that theft prevention technology has become more and more sophisticated over time.) It seems more than likely, then, that exposing these costs to vendors would provide them real incentives to take all steps within their knowledge and capabilities in order to improve the methods used to prevent and detect toll fraud. THREE PRINCIPLES ICA believes that the Commission's first actions with respect to toll fraud must be carefully fucused in order to address the problem as efficently and effectively as possible. Three principles should be established in order ot meet this goal: þ FIRST: Recognize that there are many conscientious and competent telecommunications users who are more than willing to do everything in their power to detect, control and prevent oll fraud. The Commission's obligation is to protect these users from their unintended exposure to conditions that encourage toll fraud. þ SECOND: Recognize that conscientiousness depends upon information. Bendors of all types have the obligation to inform their customers of all conditions that might create porential for toll fraud. Customers, in turn, must communicate effectively with their suppliers. þ THIRD: Recognize that vendor obligation to provide, and to act on information concerning toll fraud and its prevention, is a normal cost of doing business and should not provide equipment manufacturers and distributors or common carriers with a vehicle for imposing extra charges on users who must have the information. If principles such as these are not implemented and effectively adhered to by all vendors and carriers, more sweeping action by the Commission sould be both warranted and required. GUIDELINES Therefore, ICA believes that much more effective information guidelines concerning toll fraud are required immediately. Hopefully, the industry and specific vendors will be willing to develop these guidelines, ensure that they are placed in the hands of all customers, and updated as needed with relatively little FCC oversight. Howerver, it is imperative that the Commission stand ready to coordinate the development and, equally important, the application, of these guidelines. Additionally, the Commission should use its public information resources to ensure the broades possible dissemination of information about these guidelines, in mass media not just in the telecommunications trade press, in order to foster public awareness of the need for toll fraud control. These guidelines should operate at three levels: þ First, general guidelines, not unlike the efforts that some vendors recently have begun, must be developed and provided without cost to every telecommunications customer. þ Second, guidelines should be developed by the vendors for individual types of PBX, voice mail and other systems. These more detailed guidelines should disclose all available steps than can be taken to configure these systems so as to prevent toll fraud. þ Third, and equally important, if there are features or capabilities in systems that are condicive to toll fraud, (such as the enhanced call transfer system mentioned above) which can only be changed via a vendor's own action, the vendor's failure to fully disclose the problem in its product-specific guidelines should be deemed to prove that the vendor, not the user, is responsible for the costs of fraud associated with misuse of the feature or capability. Users should not have to be active in a vendor or product specific user groups in order to receive this information. Many users do not have the time or money to participate in these user associations. The guidelines must be provided directly to the users. Likewise, both sets of guidelines, general and product- specific, on toll fraud prevention and detection should not be buried in the technical manuals or other documentation of the products. Both types should be publisdhed separately and written for the day-to-day managers and users of telephone systems and equipment - rather than just for technical specialists. MARKET IMPACT OF DISCLOSURE Requiring separate disclosure of capabilities susceptible to toll fraud by the individual vendors would promote at least two activities in the markeplace. þ First, the vendors' disclosures would likely define a new area of feature competition between systems. Vendors would have incentives to bradly remedy toll fraud capabilities that exist in their software for firmware. þ Second, when one vendor or carrier began to promote its fraud preventions efforts, pressures would build upon others to do the same. Separate disclosure of problems or solutions within the control of vendors is also a critical part of the information needed ofr users, vendors and third parties to affix appropriate allocations of risks. The vendor who informs its installed customer base, via its guidelines, of potential toll fraud problems within its products or systems, would be in a position to then consider the relative costs and benefits of either correcting the problem or possibly assuming liability for costs incurred by users where the problem not fixed. In other words, the development and universal dissemination of both general guidelines and vendor-specific, product-specific guidelines could foster increased competition and provide more effective information by which toll fraud risks can be identified and allocated in the marketplace. This initial approach would not add massively to FCC resource requirements, and might avoid the need for stronger actions. ICA sees no reason why the FCC should defer for even one day acting in the limited fashion outlined above. Indeed, if the approach outlined by ICA does not provide sufficient incentives for carriers and vendors to act effectively to limit toll fraud, it may be necessary to correct market conditions more dramatically by simply eliminating carriers self-declared limitations on their own liability. CONCLUSION The commissions whould recognize that fraudulent activities are increasing sharply today and that these activities reflect a market failure for which vendors are at least partially responsible. There may still be time to devise solutions that avoid a need for new legislation, cumbersome new rules or multiplying the number of complaint proceedings. Public policy should be directed towards improbing the information available to users, equipment vendors and carriers, and towards enhancing the types of marketplace forces that ICA member confront every day in their own businesses. ICA stands ready to work with the Commission and the industry in order to address the toll fraud problem as effectively as possible. Types Of Toll Fraud A survey of ICA members documented 553 incidents, totalling $73,500,000. PBX INTRUSION 286 CALLING CARD 123 VOICE MAIL 109 CELLULAR 14 OTHER 21 Article tir‚ de la revue TELEMANAGEMENT dition des mois Juin-Juillet 1993. Par Gerry Blackwell EXCLUSIVE REPORT CANADIAN TELCOS FIGHT PAY PHONES PIRATES ---------- In the first 9 months of 1992, toll thieves hit Canadian payphones for over FORTY MILLION DOLLARS in fraudulent card calls. This battle itllustrates some of the problems of combating toll theft. The thieves are organized and ingenious - lock one door, and they quickly find another. ---------- Did you think customers were the only victims of phone piracy? Think again. For the past two years, Bell Canada and other Canadian phone companies in the Stentor consortium have been under constant attack. Beginning in the Spring of 1991, wily and determined criminals set up for business in the nation's phone booths and exploited security weaknesses in the Canadian network, billing fraudulent calls to stolen, compromised or fictitious US. calling cards and phone numbers. Bernard Galarneau, director of security at Stentor, told a US Federal Communications Commission (FCC) enquiry into toll fraud last October that Canadian telephone companies had already lost $40 million that year to US-billed fraudulent calls. But even that may be a low estimate. A Bell Canada press release dated April 1992 announced a ban on overseas card calls from pay phones. It said the company was losing over $250,000 a day to pay phone card fraud. That's $500 for every $10 the company took in from overseas pay phone calls! "With fraud, people tend not to beleive you that it's as big a problem as it is until it hits them over the head," says Melody Seguin, associate director of security at Bell Canada. "That was the sort of attitude taken by the phone companies at first." But only at first. STATISTICAL ANOMALY The battle started in May of 1991 when corporate security analysts at Bell noticed a sudden increase in revenue from calls placed in pay phones to other parts of the world and billed to US calling card numbers. "That kind of statistical anomaly is often the only indicator you have of fraud," says Seguin. "You look at it and say, 'This doesn't look right, I wonder what it could be.'" By fall Bell security had established that the sudden increase in revenue was definitely fraud related. Criminals were using stolen or compromised US calling cards in Canadian call- sell operations. Trafficking in stolen cards and shoulder surfing - peaking over a card holder's shoulder while they're making a call and copying down the card number - had become a mini industry. Bell did little at first beyond communicating with AT&T in the US. "Security people were trying to raise the flag," says Seguin. US CHANGES CAUSE CANADIAN FRAUD The problem wasn't really Bell Canada's. When a US customer or a Canadian customer with a US card made a call from a phone booth in Canada, Stentor passed the card number to AT&T. AT&T managed a master database of its own calling card customers and calling card customers of all the local exchange carriers (LECs), long distance companies (such as MCI and US Sprint) and Bell operating companies (BOCs). So long as the Stentor company passed the number on for validation, it got paid for the call, whether it was fraudulent or not. That changed in January 1992. The FCC had sought and won a court order forcing AT&T out of the business of managing the billing validation or Line Identification data base (LIDB). The FCC argued that it have AT&T unfair access to information proprietary to companies with which it was competing. As of January 1992 each company would have to operate its own LIDB. For Stentor this meant establishing network connections with 13 US LIDBs instead of one. The Canadian phone company consortium responded by striking a deal with Southern New England Telephone to act as a central clearing house for Canadian validation requests. But the new deal changed the rules: now if the call was fraudulent, the Stentor company didn't get paid - even if it put through the validation request properly. WEAK US SECURITY Revenue from US card calls was almost entirely dependent on the quality of security at the US LECs and BOCs. Some were not really ready for the switch to their own LIDBs. Instead of actually checking the number when it came in from Stentor, they just checked to make sure it conformed to the format of a legal number and wasn't in a negative database of cards known to be compromised. Also, many didn't monitor their LIDBs seven days a week 24 hours a day to watch for fraudulent call patterns. Stentor companies compounded these problemes by putting through calls that weren't positively validated or that had timed out. If the LEC or BOC (through Southern New England Tel) couldn't respond quickily enough or responded with anything other than a clear refusal, Stentor gave the customer the benefit of the doubt and placed the call. "A security system," notes Seguin, "is only as good as its weakest link. This was a golden opportunity for the bad guys. It created a great environment for fraud to grow. We knew it was all going to hit the fan in January 1992." And it did. The bad guys, as Seguin calls them, no longer had to use stolen or compromised calling cards. They could simply make up numbers. In some cases a number as obviously bogus as XXX-222- 2222-2222 could pass LIDB's format checking routines. FIGHTING BACK Growth in fraud involving overseas calls continued to be "exponential" through January 1992. But now the phone companies stated fighting back. Bad guys with wheels had cought on to the fact that they could place overseas calls from a car phone and bill them to somebody else's legitimate cellular phone number or to an invented calling card based on a number assigned to one of the cellular carriers were getting bills from the phone companies they couldn't pass on to their customers. 'Solution': Stentor added all cellular numbers to an existing billing number screening (BNS) database, a database of numbers - such as pay phones - to which calls could never be legitimately billed. Now when a caller tries to bill to a cellular number, a warning automatically comes up on the long distance operator's screen and she kills the call. In February, Stentor took its first major step in the war against pay phone pirates. If the US LIDB did not provide positive validation - for whatever reason: because it was a bogus number or because the LEC or BOC simply wasn't set up to properly process validation requests - Stentor would not put the call through. It shut the pirates down - but not for long. It was at this point, says Seguin, that the phone companies realized they were up against tough opponents. FAST FRAUD SHIFT "Within an hour," she says, "maybe only a hald an hour, the bad guys switched from using bogus calling card numbers to billing to third-party numbers. You can see it in our statistics from this period. It was so fast it made your head spin." In March, Bell started validating all third party billing calls, calling the number to check with the subscriber that the call was legitimate. This forced the call-sell operators back tousing stolen and compromised calling cards. In April, with pay phone graud still escalating rapidly, Bell and some other Stentor companies started blocking all calling card overseas calls from pay phones. "That produced a radical change," Seguin says. "Where we'd seen enormous growth in 'revenues' from over seas card calls until then, now the numbers went way back down to the levels of early 1991 and 1990. Unfortinately that didn't last either." COUNTERFEIT CARDS The ban only included calls where the caller keyed in the card number. It did not include calls made in the new Millennium phone booths where the caller could swipe the card through the reader. "We very naively thought that if the customer actially had the card on him, the call had to be legitimate," says Seguin. "I had never even heard of counterfeit cards at this point." Seguin now knows all about the sophisticated world of credit card counterfeiting. Criminals can even reproduce the holograms on VISA cards, she says. But they didn't need anything as sophisticated as that to beat the phone companies. All they had to do was manufacture unmarked cards of the right seze, with a magnetic stripe on one side in the right position - and record a legitimate but compromised calling card number on it. It's called white plastic. Criminals reportedly prepare the cards using simple audio recoring equipment. They used them in Millennium phone booths and went undetected for weeks. FRAUD CONTROL DEVICE In April 1992, Bell started experimenting with a prototype Fraud Control Device (FCD). The FCD computer sits at the point in the network just before the card numbers are transferred to Southern New England Tel for validation. That summer, other Stentor companies began to follow Bell's lead, insisting on validation of third party billed calls. And in July, Stentor introduced a Fraud Control Device to combat LEC/BOC calling card fraud. Stentor member companies were losing money because American LECs and BOCs failed tomonitor their LIDBs closely. "If somebody uses a card 40 times in half an hour to make overseas calls from different parts of the country, some alarms should go off somewhere," Seguin says. "It's a pretty good clue that someone has put the card number up on a computer bulletin board and hackers are using it." Bell and Stentor security officials won't describe in detail how the Fraud Control DEvice works, but it automatically monitors traffic, looking for patterns of use that suggest fraud. If a card number hits a threshold for number of times used in a giver period, for example, the system rings alarms. Human operators make the decision on whether the calls are legitimate. If they decide the calls are fraudulent, the card number goes on a hot list. Stentor blocks all calls using that number and informs the US LEC or BOC that the card may be compromised. Stentor's research and development group later built a larger-capacity more robust FCD that now looks at every call billed to a LEC or BOC card. Stentor is also experimenting with an FCD that will monitor the much larger volume of calls billed to Canadian phone company cards. The FCD produced a "dramatic decrease" in the LEC/BOC overseas card fraud. "It basically went down to a level we could live with," says Seguin. ATTACKING AT&T CARDS But that only made AT&T cards more vulnerable. Stentor validates AT&T card calls separately, directly with AT&T - except that for some bizarre reason it can't automatically validate calling cards swiped through readers in the Millennium phone booths. It's a failure of the technology Seguin says bluntly is "unacceptable." The result: almost immediately after the FCD was activated, the bad guys started using AT&T cards. In October 1992, at AT&T's request, Bell stopped accepting AT&T cards in insert mode for overseas calls. Finally, in March 1993, Bell Canada decided to block ALL overseas card calls made from Millennium pay phones using the card reader. At the same time, it blocked cash calls to five countries. The company won't say why they did this, but it seems obvious that criminals have figured out a way to make couin calls without coins. (Ah les Red-Box... 8-> -Atreid) In the meantime, criminals found another loophole. The ban on overseas pay phone calls did not include the Caribbean region, which uses the North American numbering plan. By July of 1992, Bell and Stentor were investigating the rapid growth in fraudulent call traffic to the Caribbean. "It had been sneaking along all the time," says Stentor security manager Stephen Fox. "Now it had reached the point where we said, 'Oh my god, this is big!" It wasn't until Octover 1992, however, that Stentor started blocking pay-phone card calls to the Caribbean. "Security kept saying, 'We've got this problem,'" recalls Seguin. "But sometimes it takes an awfully long time to get action of this kind of thing." TAKING FRAUD MORE SERIOUSLY Phone company management has come to take fraud more and more seriously. Banning overseas calls meant a serious loss of revenue - and a loss of service to legitimate customers who need to make overseas card calls from pay phones. Bell and Stentor are currently developing a plan to reopen overseas calling from pay phones. And it's taking fraud prevention more seriously too. A Bell Canada Fraud Committee met only three times in 1991, but since December 1991 has met at least monthly, sometimes more frequently. The committee, now chaired by Seguin, also now includes representatives from more departments that before. Stentor and Bell have also created another Fraud Committee at the Department Head level. DISILLUSIONING The war against pirates is frequently disillusioning for phone company security people, though. Cynicism is rampant. When Bell actually managed to bring one callsell ring to trial last year, they learned a bitter lesson. Seguin's colleague and predecessor, Jacques Desjardins, helped tracked the ring's activities over nine months, working closely with police. Bell security personnel were even in on the arrests. A participant in the ring agreed to testify for the prosecution, but the judge, faced with directly conflicting statements by the witness and accused, acquitted the defendants. "It's no good to catch them after the fact," Seguin concludes. And the bad guys don't give up easily. "It's amazing how flexible they are," she says. "All we've really done is make their lives more difficult. Now they need more compromised calling card numbers, which just creates a bigger market for stolen cards. We got rid of the ones who were just exploiting the weaknesses in the network. But for the serious ones, the call- sell operators, we're just a thorn in their side. All we're really doing is increasing their cost of doing business, forcing them to buy more stolen cards." Besides showing that no one is spared in the war against phone pirates, the telco battles have more immediate implications for customers. By October 1992, with Stentor starting to make some headway against LEC/BOC calling card fraud, security officials say a sudden increase in reported cases of PBX fraud against big corporations. The bad guys went looking for easier pickings - and they found them. - 30 - [Atreid- Personnellement, je les trouve assez lamentables. Ils ont l'air bien fiers de leur "solution"... Tout ce qu'ils ont r‚ussi … faire pour enrayer la fraude reli‚e … un de leurs services, c'est de couper carr‚ment le service lui-mˆme, c'est-…- dire en empˆchant les appels outre-mer! Mon dieu, quel g‚nie... (NOT!) J'ai peine … croire que, dans la tarte … la cervelle qui couvre leur tˆte, ils n'aient pas pu trouver LA solution de rechange. Ils pourraient, par exemple... Mais! Que fais-je? Je leur donne des conseils? Ah! Qu'ils trouvent leurs solutions tout seuls, bordel! :) ] Article tir‚ de la revue TELEMANAGEMENT du mois de Janvier 1993 Par Gerry Blackwell VOICE MAIL HACKING: IT CAN HAPPEN TO YOU Think your security is good enough? That's what they thought at one of Canada's largest newspapers, and at a major long distance carrier. Then they were hit by voice mail hackers. ---------- In TELEMANAGEMENT #94, we reported that a hacker had broken into our voice mail system, and broadcast obscene messages to every mail box. Since then, we've heard from over a dozen readers who have had similar experiences - and from others who have been hit by toll thieves who used the voice mail system to enter the PBX. Unfortunately, in most ases the victims are reluctant to "go public." Senior management seems to fear that telling others about the intrusions will harm investor confidence, or attract the attention of other hackers. We don't agree. The hackers already know who's vulnerable and how to break in. Publicizing the problem will focus the attention of policy-makers on the issue, and assist others in implementing effective counter-measures. We are pleased, therefore, that two organizations agreed to share their experiences. Our thanks to The Globe & Mail and Unitel Communications for letting us tell their stories. ---------- THE GLOBE & MAIL It was 5 a.m. when the 911 call came in. Somebody was shot, the caller said, probably dying. The caller hung up but the 911 operator called back - and was answered at the security desk of The Globe & Mail building on Front Street in Toronto. But at 5 a.m., nobody had been in the building. So who made the call? The Globe's senior telecom specialist, Carlos Costa, did some sleuthing and found the call had been placed outside the building but came through the company's Meridian Mail voice messaging system. Somebody had called in, broken into a mail box and then used the system's out-calling capability to dial 911. "There were actually several instances of 911 calls," Costa says. "So at that point I said, 'Forget it,' and disabled the out-dialing feature altogether. Now there's no calling at all through Meridian Mail." It wasn't Costa's only brush with voice mail hackers. There was also the morning when employees started calling him complaining they couldn't get into their mailboxes. Hackers, probably the same ones, had come in through several DID numbers and very quickly broken the passwords - many employees were using default passwords the same as their extensions - and in several cases replaced mailbox greetings with obscenities. The Globe & Mail has about 730 DID numbers and 600 mailboxes. They were lucky, not many were compromised. "There was no evidence that they were doing anything else criminal," Costa says. "It was just kids. They did manage to pick one mailbox that was on a customer service line, but we caught it pretty quickly. And that one wasn't obscenities, just somebody babbling." The damage was slight, but it still took a couple of days to straighten out the mess and get all the mailboxes working properly again. It wasn't as if Costa was unaware of security concerns around voice mail. He had read a lot about telephone security and fraud in general and had already taken precautions such as blocking long distance out-dialing through DISA ports. He eventually blocked all out-dialing through DISA. After the mailbox break-ins he sent out an edict to voice mail users: change your password - or lose it. He also reduced the number of wrong tries users are allowed when entering their password. Will that be enough? Maybe, maybe not. As Costa says, "It's pretty amazing what people are up to out there. I'm sure one of these days I'll get caught again - there'll be something I forgot." UNITEL If it can happen to a phone company, you have to figure it cann happen to anyone. And in the summer of 1991, it happened to Unitel. Hackers commandeered 25 mailboxes at Unitel's downtown Toronto headquarters, and used them to set up conference calls and direct other hackers to DISA numbers and cellular numbers they had also hacked. In more htan one case they used a Unitel mailbox as the conference hub with the result that complete conversations were recorded. To what end? "Hacker pride," says Gary McLean, who was director of communications services and data security at the time. (McLean has since moved on. He's now a senior sales rep at Norstan Canada.) "It's quite a culture with these people. Some of it's not for profit, just fun. In other cases you've got criminals exploiting young people. We had a comparatively small problem." The Unitel hackers changed greetings to obscenities. "They didn't do a lot of damage," McLean says. "We detected it early." The company might have detected it even earlier, except the hackers first broke into a mailbox attached to an extension that at one time belonged to an employee, but had for some time been attached to a public phone used for outgoing calls only. Nobody ever checked its voice mailbox. The problem, again, was employees using their extension numbers as passwords. The kids - "that's what they were," says McLean, "just kids" - dialed known extension numbers and tried logging into the voice mail system using the extensions as passwords. They found 25. But what's interesting about this case is not hte damage done or the familiar security chinks exposed, but hte personality of the hackers and the detective work done to track them down - and the rigor of the security precautions McLean later introduced to combat voice mail hacking. The recorded conversations were unusual. "A normal hacker will not leave a trail as obvious as these kids," McLean says. "They were amateurs, out for a good time, all ego. It was almost as if they were deliberately leaving a trail, thumbing their noses at us." McLean first called Metro Toronto police, but the White Collar Crime unit couldn't help. It was already overloaded with cases where real criminals caused real damage. So Unitel went to the CP security group. "They were extremely helpful," McLean says. In the end, a security person posing as another hacker tricked one of the real hackers into revealing his home modem number. "And through the good graces of our friends at Bell," McLean relates, "we were able to determine an address. I had a very interesting conversation with the parents... (Sale encul‚! -Atreid) "It was a group of high school students, very bright kids. Turns out they had also bought software in Buffalo (NY) that automatically dials one number after another looking for a modem tone. That's another exposure you have to look for." As a result of the incident Unitel took a number of steps to tighten up voice mail security: þ McLean's group manually changed every password and sent the new passwords to each employee in a sealed envelope through the internal mail system. þ The company established strict new rules avout passwords: They must now be at least five digits long. Users are forced to change their passwords every 90 days. And they can't reuse the same password in any 18-month period. þ They also launched an informal consciousness raising campaign to increase awareness of the security exposure through voice mail. Later the company formally retrained every employee on use of the system, stressing the importance of the new security policies and procedures. þ And they instituted a policy of regularly auditing voice mail system to ensure that mailboxes belonging to terminated or transferred employees are disabled. In his new position, McLean has no responsibility for internal security, but he took away from the experience at Unitel a new sensitivity to the need for stricter security. No voice mail equipment, he says, is immune to hacking - even, presumably, the Rolm equipment sold by Norstan. "Bringing the need for effective security procedures to the attention of my prospects and customers is one of the top issues in my mind," McLean says. "There's a huge responsibility on the part of vendors to help customers close any and all security loopholes." - 30 - Leeched from TELEMANAGEMENT - #105 STOPPING TELECOM HACKERS: ARE NEW LAWS NEEDED? Why have there been so few successful prosecutions of long distance thieves? There are weaknesses in the existing laws -but the police also need more resources, and more cooperation from victims. by Gerry Blackwell Paul Normandeau is that rare thing, an Ontario crown prosecutor who has actually successfully prosecuted a case of PBX fraud. It happened last year. But the perpetrator wasn't some criminal mastermind running up thousands in long-distance bills selling calls through your PBX. Few of those ever get caught. This villain didn't even go to jail: he only had his phone service restricted. It's a bizarre case. The man was defrauding the operator of a 976-pay service. Normandeau can't remember which one, but "it wasn't a sex service". He was hacking through several PBXs to hide his trail -a familiar enough pattern- eventually working it so the company itself was charged by Bell for his calls to the service. "When the company got the bill", Normandeau says, "they went berserk". well, you can imagine. But as Normandeau says, "Many fraud people are very, very clever, but not particularly good criminals". This fraud artist used his own PIN when he finally did log onto the 976-service. It wasn't too hard to track him down. Before the case came to court, the man confessed to a second offence, involving long distance calls made through a corporate PBX. The victim refused to prosecute, but Normandeau did get his man on the original charges. Since the defendant is severely disabled, however, the court was lenient. Its sentence (suggested by Normandeau): restrict the man to one telephone line, pulse only. He was known to have automatic dialing programs -called demon dialers used by phreakers. They don't work on pulse dial lines. Normandeau, an assistant crown attorney in the provincial court in Toronto, got more involved with the accused than he ever expected. When the sentence of the court was executed, the man was incensed. "I got several calls from him that were, well, vitriolic," Normandeau recounts. Normandeau had him charged with uttering threats. As we saw in the first of this two part series on crime and punishment, police and carrier security officials are experiencing a marked increase in cases of PBX fraud, much of it attributed to organized criminals. They're either conventional gangsters saving on long distance and covering their tracks or call-sell operators who hack, buy or steal access codes and sell them to others or sell calls. But few of these cases make it to the courts, and for good reason. Handcuffed The police and courts are handcuffed on a number of counts. At a time of fiscal restraint in government and increasing crime on the streets -especially violent crime- the police have scant resources to handle the flood of complaints about PBX fraud. In many cases they don't understand the crimes they're investigating. In a case we reported in TELEMANAGEMENT #103, cops in Montreal had to call a detective to bring a copy of the criminal code to decide what charge to bring against perpetrators caught red-handed in a call-sell operation. The Metro Toronto Police will have only four people trained in PBX fraud by the end of the year, says Allan Magda, a detective sergeant in the headquarters fraud squad. Magda figures this should be enough to put the force ahead of an anticipated wave of PBX crimes, but admits, "We're almost completely in the hands of the technical people." Smaller police forces are even less likely to be up to speed. When the cases get to court, sometimes the crown prosecutors aren't well prepared because they don't understand the crime either, says Ron Brown, associate director of security at Bell Canada. The latest crop of criminal-minded PBX hackers are more organized and profit-motivated and it's extremely difficult to catch them. "It happens at the speed of light," notes sergeant John Neily, in charge of the RCMP's Ottawa-based computer crimes section. Furthermore, like Normandeau's perpetrator, hackers often route their calls through several hacked PBXs or voice mail systems to hide the trail, and often the trail crosses international boundaries. In another case that was successfully prosecuted, a hacker bounced all over the continent before putting bogus calls through to 911 in Toronto. "I'm dealing with international law enforcement agencies all the time", says Neily. "We do discuss common problems and we do sometimes link up information on cases. It's more difficult if it crosses the border, but it can be done". There are no laws on the books -or none that have been used successfully- to srop the trading of illegal access codes or the use of demon dialers. In the U.S., where there are laws against trading access codes, mere possession of illicitly received codes is not enough. The police have to prove intent to use them for criminal purposes -and that has proved difficult. "We're currently working with the Department of Justice, looking for ways to stem the current wholesale trade in access devices -DISA codes, voice mail IDs and access cards," says Neily. But he cautions that saying there is a need for such a law and applying it are two very different things. Neily is even less optimistic about the prospects for outlawing demon dialers. Finally, the police have to put up with victims who won't co-operate. Most PBX crimes go unreported. And many who do report the crime to police do it only to validate insurance policies against such losses. They're rarely willing to press charges, says Brown. With scarce resources, the police are unlikely to seriously investigate a case unless there's a good chance they can lay charges as a result. A question of attitude There are other reasons why the justice system hasn't been terribly successful in stamping out PBX fraud. Attitude is one. "Up until recently," says Brown, "this kind of crime was not considered major compared to some other things. The police were often reluctant to get involved". That may be changing. Brown says one case a month is making it to court now. His department is currently involved in seven awaiting trial (sic). Furthermore, he says, the crown has been able to secure a conviction in virtually all the cases Bell has brought to court so far -though few of the accused victimized phone company customers. "The crowns and judges are much more receptive to this kind of case now", he says. "Judges accept the evidence much more readily. Two or three crowns have learned the ropes. I think things are progressing well". What's changed? Losses by individual victims for one thing. jackers tend to spread the pain; organized criminals hit one system very hard for a short period of time and then move on. Neily has seen victims with fraudulent charges amounting to $47,000 accumulated over three days -and $250,000 over 28 days. Still, bringing a case to court is complicated and expensive. "We have a public trust of how we're going to use the court's time", says Normandeau. "It costs a lot of taxpayers' money. Given the rise in the violent crime rate, we have to figure out how to prosecute these (PBX fraud) cases more expeditiously". Cases involving indictable offences that require a jury trial are less likely to be pursued because they have to compete for time with more serious crimes such as murder, rape and arson. Few of the big-dollar PBX crimes have made it into the system yet, but "obviously if a guy lost thousands of dollars his case would jump ahead in the line", Normandeau says. On the other hand, the justice system isn't very sympathetic to companies which don't implement the maximum in security -however great their loss. It's like car theft victims who leave their keys in the ignition. "The police are very busy", Normandeau says. "If you haven't bothered to protect yourself and then you come to us, well..." (...) Is current legislation adequate? "There is ample coverage under the criminal code to deal with telephone fraud," Neily maintains. Except there aren't laws to cover trading in illegal access codes or selling demon dialer programs. The matter of punishment is less formulaic, and for victims, perhaps more to the point. Police and prosecutors are increasingly requesting restitution -and in some cases, getting it. (...) - 30 - Il y a par contre des collaborateurs occasionnels qui ne franchissent pas la barre. Le prochain article est de John Dulfer, le pr‚sident de TELECOM PLANNING, une firme de consultant de Melbourne, en Floride. Heureusement, et c'est tout … l'honneur de Ian, ses services de scribouilleur, en ce qui concerne le piratage, ne sont pas souvent requis... mˆme s'il est un des "officiers" de Telemanagement. Leeched from TELEMANAGEMENT #100 CAUSES AND CURES FOR TOLL THEFT by John Dulfer Theft of long distance calls from US businesses is now estimated to cost $4 billion a year. Add an estimated $5 billion that employees raid from their own companies for unauthorized calls and we're talking about real money. (...) Thieves and their methods Since last year, a few glimmers of insight about thieves and their methods have emerged. ° Organized crime seems to be behind most of the losses. Criminals, who can't afford to have their calls traced or tapped, uses phones belonging to someone else, preferably a large organization, which takes time to discover the theft. About half the losses involve complicity of carriers' or victims' employees who sell the access codes needed to penetrate systems. Other henchmen are youthful PhDs paid as much as $10,000 per week to hack their way into systems and prime them for the thieves' access. These underworld characters, notably shy of publicity, route calls through 2 or more PBXs to foil attempts to trace them. [Blitz- Le crime organis‚ paierait des pirates $10,000 par semaine pour trouver des PBXs? O— signe-t-on! Des organisations criminelles qui n'ont pas les moyens de faire des LDs avec des brouilleurs ‚lectroniques, ‡a ne doit pourtant pas courir les rues. All in all, ce premier paragraphe ressemble … un paquet de bullshit...] ° Bogus calls that the thieves don't use themselves are retailed on the street, where call-sell operators herd customers to public phones to make cut-rate international calls. In cities like Los Angeles and New York, immigrants who couldn't otherwise afford to call home flock to these illegal outlets and can be seen queuing at payphones. Some know no other way to make an international call; for them, the call-sell operation IS the phone company. [Blitz- Nous avons vu de ces op‚rations, … New York, notamment. De l… … supposer que ces transactions sont l'oeuvre "d'organisations criminelles" et non pas de simples malfrats de ruelle, il y a tout un monde. Et qui plus est, ce genre d'op‚ration s'effectue plus g‚n‚ralement avec des cartes d'appel, et non pas des PBX. Still utter bullshit.] ° (...) There are so many shoulder surfers and call-sell operators in Manhattan train and bus stations taht the 3 major long distance carriers and N.Y. telephone Co. now block international calls attempted from the Port Authority Bus Terminal and similar places. [Blitz- Encore une fois, il eut fallu peut-ˆtre pr‚ciser que ces fameux longue distance barr‚s par les compagnies ne touchent pas les appareils … carte, comme le Millenium qu'on retrouve par ici. Quoi qu'il en soit, j'ai pas mal de misŠre … imaginer que, dans un a‚roport, on va empˆcher les gens d'utiliser un appareil ordinaire pour pr‚venir leurs proches de leur arriv‚e sains et saufs... Dulfer n'a, jusqu'ici, pas fait montre d'une cr‚dibilit‚ extrˆme, … mon avis. Je sais pas combien on paie ce mec, mais ce qui en r‚sulte, c'est du travail "butch‚"...] ° Stolen credit card numbers can be used for only a few days before being cancelled; they are worth $50 to $100 on the street. Access codes to a corporate PBX can remain effective for a month or so of fraudulent use and have a street value of up to $10,000. [Blitz- $10,000 pour un PBX! Un petit caf‚ avec ‡a? Blackwell parlait tout … l'heure d'une somme beaucoup plus basse, alors que les "n‚gociants" que NPC a rencontr‚ … New York nous juraient pourtant leurs grands dieux que le prix maximum pour un num‚ro de carte d'appel n'allait guŠre chercher plus de $500. Alors un PBX … $10,000: qui devrait-on croire, d'aprŠs vous?] Defending your phones What to do? For one thing, protect your credit card number by using a payphone with a credit card reader, or shield your hand from view when you enter numbers. [Blitz- Dulfer parle ici de cartes de cr‚dit: peut-ˆtre a-t-il confondu avec carte d'appel, qu'en pensez-vous? C'est juste un d‚tail, me direz-vous, mais pour un mec qui se pr‚tend un sp‚cialiste en t‚l‚communications...] PBX bullet-proofing is a tougher proposition, but not impossible. John Haugh, who has written extensively about toll theft, says that 5 steps will thwart 95% of likely PBX penetration attempts: 1- Deactivate Direct Inward System Access (DISA), the dial- in feature that gives an authorized caller a long distance line when he dials into the PBX from off premises. 2- Block all international calls through your equipment, or at least calls to the 809 area code (the Caribbean islands, where half of all stolen toll calls go). 3- Get written confirmation of your blocking instructions from your local and long distance carriers. 4- Block 10XXX dialing through your equipment (used to access long distance carriers other rhan your designated one). 5- Disable the PBX's maintenance port (used for troubleshooting by remote technicians). [Blitz- Gosh! I hate to admit it, mais il n'y a pas trop de conneries dans ces derniŠres sentences. Remarquez, il citait un vrai expert, John Haugh, alors il n'y a pas trop d'erreurs … faire! Et mˆme encore l…, je suis s–r que c'est Dulfer lui-mˆme qui a rajout‚ la parenthŠse tout … fait redondante … propos de ces "mauvais" ressortissants des Cara‹bes...] Smart cards These rather draconian mesures disable PBX features that owners might consider essential, and they fail to deter 5% of attempts. A mnore sophisticated choice is equipment that screens calls for possible security breaches, such as DISA Voice Security by Digital Techniques, Allen, Tx. It's a PBX peripheral that screens DISA calls to authenticate users. Besides a repertoire of security techniques involving passwords and detection of suspicious call sequences, it uses smartcards displaying an 8-digit code that changes every minute. Cards are given to authorized [sic] DISA users, who enter the display code on cue. The DVA processor remains in synch with the cards and so recognizes when a bogus code is entered. Impossible to duplicate, the cards give a would-be codebreaker only a minute to find the right 8-digit code, a manifest impossibility. DVA also processes inbound 800-number calls, another of the thieves' favorite entrance routes. What happens if a card is stolen? Digital Techniques doesn't say, but my guess is that the card self-destructs. [Blitz- Oh really? Une carte qui s'auto-d‚truit si elle est vol‚e: je demande … voir! Ce mec-l… ment comme un arracheur de dents...] - 30 - Mˆme si Dulfer fait bien piŠtre figure … c“t‚ de Blackwell, le reste du mag, je le redis encore une fois, en vaut la peine. Et nous pourrons juger bient“t, sur piŠces, si le bouquin de Angus est … la hauteur. Il est sens‚ sortir d'ici quelques jours, nous a-t-il dit. Encore faudra-t-il qu'il soit abordable... Parce que, … l'image du prix qu'il faut payer pour se procurer TELEMANAGEMENT, les livres que publient les sp‚cialistes de la s‚curit‚ ne se donnent pas eux non plus. Je n'en prend pour preuve que cette petite annonce plac‚e dans le num‚ro 105... SAVE ON VOICE SECURITY REPORT- Robins Press recently issued a special report, Voice Processing System Security: Misuse, Abuse and Fraud Detection and Prevention. President Mark Robins is making a special offer on this book to TELEMANAGEMENT readers. the regular price is US$395. Mention that you read about it in TELEMANAGEMENT, and the price to you is US$245.00. (...) Information: 212-614-9842. Ca, ‡a ne finira jamais de m'‚tonner. Tous ceux qui pourchassent et d‚noncent des pirates ou des programmeurs de virus sont eux-mˆmes de fieff‚s voleurs et des abuseurs incontinents de la cr‚dulit‚ des compagnies. I guess it takes thieves to spot thieves... Ou regardez les produits qu'offre la compagnie Commonwealth Films (223 Commonwealth Avenue, Boston, MA 02116). Cette charmante compagnie offre 3 vid‚os, d'un humour indescriptible pour quiconque n'entend pas adh‚rer … la bullshit corporatiste v‚hicul‚e par ce mat‚riel. Le premier s'appelle "We Lost Control: Illegal Software Duplication", et dure 16 minutes, au cours desquelles on voit un responsable de compagnie se faire coincer par les nazis de la SPA, et faire subs‚quemment banqueroute. La morale de ce vid‚o: la Software Publishers Association n'est pas l… pour rendre justice, mais pour faire la piasse. Deux autres vid‚os, intitul‚s "Virus Prevention, Detection, Recovery" et "Back In Business: Disaster Recovery/Business Resumption" nous expliquent, dans un ‚clair ‚blouissant de g‚nie et d'audace, que le meilleur moyen pour une compagnie de survivre … l'attaque de virus ou de pirates est de faire des backups et de les garder en lieu s–r... Bon sang, nous n'y aurions jamais pens‚ tout seuls! La plus grosse farce de cette com‚die des gros sous: les 3 vid‚os, qui totalisent une dur‚e de 63 minutes, se vendent US$1338.75. Encore une fois, je me dois de l'‚crire en long, pour vous convaincre que nous n'avons pas fait de faute de frappe: mille trois cent trente huit dollars et soixante et quinze sous... Pour soixante et trois minutes d'inepties et de mensonges organis‚s... Et c'est nous qu'on traite de voleurs... ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- LES FDRAUX, UNE BELLE GANG DE VOLEURS... par Santa Claus Ils nous taxent, nous imposent, nous promettent et nous mentent, d‚cid‚ment, Kim a bien beau avoir ‚t‚ d‚j… jolie, mais il faut se rendre … l'‚vidence, ce sont les pires fraudeurs de la planŠte! Avez-vous d‚j… compt‚ le nombre de cennes que vous leur donnez par ann‚e, seulement en taxes? Pour une personne entre 16-19 ans, qui a un emploi … 5-7 $/heure, qui habite chez ses parents et va toujours … l'‚cole, vous pouvez fournir environ 1300 $/ann‚e! Et encore cette personne ne fume pas! Mais le provincial aussi a ses taxes... trŠs ‚lev‚es en plus. Vous vous ˆtes demand‚s pourquoi ‡a co–te cher le Qu‚bec? C'est simplement parce que nous sommes un pays DANS un pays! Et deux pays … fournir, ‡a co–te cher! (Je ne suis pas un partisan de l'ind‚pendance, ni du f‚d‚ralisme, mais j'aimerais bien qu'on en finisse...) Et ce n'est qu'une introduction... Le provincial respecte ses limites, mˆme si ‡a peux paraŒtre stupide... Mais le f‚d‚ral en met beaucoup TROP! Et l'A.A.N.B (Acte de L'Am‚rique du Nord Britannique (Notre bonne vieille constitution, celle qu'ils ont essay‚ de changer l'an pass‚)) est trŠs claire l…-dessus: le droit de percevoir l'imp“t sur le revenu (Taxation directe), est d‚l‚gu‚ aux provinces. -Quoting from A.A.N.B., Article 92, paragraphe 2. - In July 1967, A.A.N.B. said to the feds: " Dans chaque province la l‚gislature pourra exclusivement faire des lois relatives aux matiŠres tombant dans les cat‚gories de sujets ci-dessous ‚num‚r‚s, … savoir: (...), la taxation directe (imp“t sur le revenu) dans les limites de la province, dans le but de pr‚lever un revenu pour des objets provinciaux." Jusqu'… maintenant, la constitution dit que seul le provincial peut te voler. Et la Cour Suprˆme de Canada appuie! Elle d‚clare qu'aucun palier de gouvernement n'a le droit de transf‚rer son autorit‚ … un autre palier de gouvernement, et que si un tel transfert ‚tait tent‚ par un palier de gouvernement, il ne pourrait pas ˆtre l‚galement accept‚ par l'autre palier. R‚capitulation: La constitution dit que les feds ne peuvent pas nous braquer direct, contrairement au provincial. Et la cour Suprˆme dit que le transfert du pouvoir est interdit... Et quand la cour suprˆme dit, le monde ob‚it... Enfin, sauf lorsque la cour est compos‚e … plus de 50 % d'alli‚s du gouvernement... Retour dans l'histoire: Seconde guerre mondiale, un fou provoque l'Angleterre, et les jaunes attaquent Hawaii (USA). L'arm‚e a besoin d'hommes, il faut les payer, les nourrir, l'‚conomie roule. Mais because rationnement, le f‚d‚ral manque d'argent, et les gens en font, car ils ne peuvent le d‚penser nulle part... R‚sultat, le f‚d‚ral taxe les gens sur le fric qu'ils ont dans les mains! Mais comme tout qu‚b‚cois de ce temps qui se respectait, on ne lisait que la bible, et non la constitution (Thank you, Duplessis). Et c'est pareil aujourd'hui, sauf qu'on a remplac‚ la bible par les playboys. Je disais donc que le f‚d‚ral se donne le droit de nous piquer, et ce … cheval sur tout le monde! On passe, tassez-vous! Quoi? On a pas le droit? Pas grave, c'est nous les boss. De toute fa‡on, le f‚d‚ral d‚clare, et je cite: "La taxation directe sur les revenus des salari‚s ne sera maintenue qu'en temps de guerre!" La barbe! Ca fait plus de 40 ans qu'ils l'ont fini la guerre! Et devinez quoi? On finance encore la guerre. Et la cour suprˆme l…-dedans? Ils peuvent faire de quoi? videmment qu'ils le peuvent... mais c'est du tout cru de toute fa‡on, car ou croyez-vous qu'ils vont chercher tout le bl‚ pour se payer des gardes du corps? Right. Imp“ts. Alors, est-ce qu'ils vont parler? A mon avis, on ne peut rien faire pour l'instant... mais … moyen terme, attachez vos tuques... On aura beaucoup trop de pensions de vieillesse … payer, bon, ‡a, ‡a passe, mais les feds, toujours les feds, vont manquer d'argent eux aussi, c'est bien beau dire qu'on peut r‚gler la dette nationale comme ‡a, mais c'est pas tout cuit comme ‡a... et o— prendront-ils leur bl‚? Encore et toujours dans nos poches! Et ‡a va augmenter! DerniŠre chose... la dette nationale, c'est pas r‚gl‚, au contraire... et loin de ‡a... Mise en situation: Une vingtaine de personnes, rescap‚es d'un gros flop du genre Titanic, arrivent sur une grosse Œle, avec les palmiers, les singes et tout le tralala... Chacun possŠde sa sp‚cialit‚, et on retrouve toute sorte de monde, bref, on fait du troc, on survit... Mais un jour, le menuisier n'a plus de maison … construire, le pˆcheur peut plus vendre son poisson (le poisson est une mode qui passe vite), et on va dire que le chasseur a plus de proies... La question est la suivante: "Qu'osse qu'on va faire?" La r‚ponse ne tarde pas … arriver, lorsqu'un nouveau rejeton arrive par la bleue... un banquier cette fois! Les habitants lui expliquent grosso-modo le problŠme, et il pr‚tend connaŒtre la solution: "bƒtissez-moi le mat‚riel dont j'ai besoin et je solutionnerai vos problŠmes! (Classique) J'imprimerai de l'argent, je prˆterai 2000 $ … chacun, mais il faudra me le remettre … la fin de l'ann‚e avec les int‚rˆts, soit mettons, 10%." Ca brasse en ville, on achŠte, on vend, on aime ‡a... c'est l'‚conomie qui roule... Arrive la fin de l'ann‚e, il faut rembourser son 2000$ plus 10%, donc 2200 dollars. Mais le banquier en a prˆt‚ 2000... Donc, on emprunte pour rembourser! Donc les habitants sont en dette, ils empruntent pour rembourser, la dette monte (...). Et bang. R‚volution. Vous voyez? c'est intraitable. Il faudra changer le systŠme de A … Z... mais en attendant, allez trouver votre blonde, payez- vous une partie de jambes en l'air, et amusez-vous... Les gens n'ont pas de respect pour les morts, et trop pour le gouvernement.... ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- OFFRANDE DE VIRUS ET AUTRES ITEMS D'INTRET par Blitzkreig Virus, vous vous souvenez? Si vous ˆtes du 418, vous connaissez s–rement ce boute-en-train qui, dans le fond (le fin- fin fond!) est autant un bon gars qu'il peut ˆtre baveux. Et voil…-t-il pas que, devant la popularit‚ de PGP (que nous avons introduit dans le coin), il s'est d‚cid‚ … mettre ses talents de programmeur (qui sont inestimables) au service de la bonne cause, et … se lancer lui aussi dans l'encryption. Il nous a concoct‚ un programme sur 8 bits, que nous joignons au pr‚sent magazine. Il est d'ores et d‚j… au travail sur une version 32 bits qui devrait cracher le feu, et qui paraŒtra sur son label, Agony Design, ou sous les auspices de NPC. Tout ‡a pour dire que CRYPTER a pas mal de gueule, que nous vous invitons … vous amuser avec, pendant que c'est encore l‚gal, et que nous vous en reparlerons le mois prochain, car nous l'avons exp‚di‚ … Philip Zimmerman. l'auteur de PGP, pour ‚valuation. Hip hip hourra (quel enthousiasme!) pour Virus... En passant, Virus et sa gang devraient publier, dans le courant du mois, un premier mag sur la programmation. Ca aussi, est-il besoin de le dire, ‡a va ˆtre … surveiller. Pour les gens hors- 418, NPC va s'arranger pour vous le distribuer... -------- Quelqu'un a-t-il jet‚ un coup d'oeil … HAS-001? Ce petit 'zine de Qu‚bec me laisse tout … fait perplexe... et c'est le moins qu'on puisse dire. En fait, les quelques articles qu'il contient portent des noms comme "Initiation au carding" et "Visite dans le t‚l‚phone I: les PBX". Sounds familiar? L… o— je ne suis plus, c'est dans le contenu de ces textes. En effet, le ou les auteurs (on retrouve deux noms tout au long de cette lecture: Android et Beserker) ont tout simplement repris des textes de divers NPC et les ont r‚‚crit, sans ajout quelconque, sans la moindre trace de g‚nie ou de talent. Et ces myst‚rieux hackers de saluer, en fin de volume, "Blitzkrieg, Mental Floss, et le reste de la gang de NPC", avant d'inviter le lecteur abasourdi … leur laisser des messages sur les babs supports de NPC. Inutile de vous dire que nous n'avons rien … voir avec HAS... Tout de mˆme, comme je l'ai dit en introduction, je demeure perplexe. perplexe parce que je ne sait pas quoi faire avec la gang de HAS. Habituellement, hein (vous me connaissez!), je ne fais ni une ni deux et je blaste tout ce qui sonne creux. Mais dans le cas de HAS, je suis oblig‚ de faire une exception... parce que je ne sais pas o— ils veulent en venir. Amis ou ennemis? Pourquoi, nom de dieu, pourquoi ont-ils pris la peine d'‚crire ce ramassis de rips? Est-ce un "hommage" … NPC? Est-ce de la parodie? Est-ce de l'idiotie? Est-ce une tentative non- avou‚e de faire un mag de hack tellement pourri que mˆme les d‚tracteurs de NPC ne pourraient que crier au g‚nie en nous comparant … HAS? Je ne sais tout simplement pas … quoi HAS sert. Et devant le doute, je m'abstiens... Mais vous, avez-vous une id‚e? Si vous n'avez pas HAS, ben... vous l'avez maintenant, parce qu'il est aussi inclus dans notre num‚ro de septembre, en stand alone... J'attends vos commentaires. ------------- J'ai vu un bijou, l… semaine derniŠre! Un amour de bidule technologique, qui m'a laiss‚ tout rˆveur et b‚at d'admiration. Je passais devant la boutique CELLBOUTIQUE, sur le bouklevard Laurier (… c“t‚ du Marie-Antoinette), et une force irr‚sistible m'y a fait entrer. Ils vendent l… une interface Motorola (baptis‚e Interface 3026), qui se branche sur les t‚l‚phones cellulaires 8800 (le modŠle courant) de la derniŠre g‚n‚ration (toujours de Motorola), qui est ‚quip‚e d'une prise RJ-11, pour ploguer le t‚l‚phone ou le modem sur votre ordinateur portatif. Seul hic: le prix: $425... Mais j'ai n‚goci‚ un deal pour les lecteurs de NPC: 369 $. S‚rieux! Si vous voulez en profiter, laissez-moi un message. ------------ Testament Collector fait encore des siennes! En plus d'ˆtre d‚j… la tˆte de turc des medemistes de la r‚gion 418, il machine quelque chose que ‡a ne m'‚tonnerait pas. J'ai re‡u plusieurs appels d'un sysop affol‚ (Dolby BBS, pour ne pas le nommer) qui affirmait, devant t‚moins, avoir trouv‚ un message sur son board, SIGN DE SA MAIN (celle du sysop), et lui disant qu'il avait deux semaines pour fermer, sinon quelqu'un crasherait son systŠme. La note ‚tait sign‚e NPC... Naturellement, nous n'y sommes pour rien. Nous frappons g‚n‚ralement sans donner d'avertissement ;-) Pas vrai, joke, plaisanterie: nous n'en voulons … personne en particulier, au contraire; nous tentons depuis quelque temps d'harmoniser nos relations avec la gent anti-NPC. Tout ‡a pour dire que quelqu'un, quelque part, … d‚cid‚ de monter les gens les uns contre les autres (‡a me fait penser que Needful Things et … l'affiche au cin‚ma...). Testament, qui ha‹t le monde entier en g‚n‚ral, et NPC en particulier, est le suspect num‚ro 1... d'autant plus qu'il est, semble-t-il, sur le mˆme net (HIS?) que Dolby BBS. A suivre... ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- QUI FAIT QUOI? SUR INTERNET ou Comment trouver ce que vous cherchez par Kermit Que de questions nous recevons sur des sites Internet qui pr‚senteraient un int‚rˆt particulier! En fait, ce ne sont pas les sites qui manquent, juste le moyen de les trouver. Ecoutez, c'est pas compliqu‚, il n'y a pas dix mille fa‡ons de trouver des sites Internet pour faire du FTP ou lire des NEWS. M‚thode num‚ro 1: Les amis. Le bouche … oreille, c'est encore ce qu'il y a de mieux. Et puis, quelque part, nous sommes l… pour ‡a... M‚thode num‚ro 2: Les FAQs et les Newsgroups. FAQ est un acronyme pour Frequently Asked Questions. Si vous fr‚quentez, je sais pas, alt.cyberpunk, par exemple, vous pouvez aller chercher les FAQs et y trouver une mine de renseignements sur tous les sites o— on parle ou distribue de l'information sur le cyberpunk. M‚thode num‚ro 3: Archie. Comme pour l'IRC, tu peux, soit installer le client ARCHIE sur le systŠme que tu utilises pour avoir accŠs … Internet, ou soit tu peux TELNETer jusqu'… un site public pour ARCHIE. Archie est un "index" qui contient en moyenne 1200 serveurs et jusqu'… 2.1 million de fichiers. Tu lui demandes tout simplement ce que tu cherches, et il te dit o— le trouver. L'universit‚ McGill, par exemple, possedait le systŠme Archie r‚put‚ pour ˆtre le plus complet en Am‚rique du Nord (archie.mcgill.ca). Il est maintenant down, mais il donne une liste de plusieurs autre serveurs. Une fois par mois (mais c'est configurable), le systŠme contacte automatiquement tous les sites FTP qu'il contient, fait un listing du directory du systŠme pour connaŒtre tous les fichiers qu'il contient (la commande en FTP est "ls -lR"), et met … jour sa banque. Mais, dans le prochain num‚ro, nous ‚tudierons en profondeur Archie ainsi que les autres programmes de recherche qui suivent. M‚thode num‚ro 4: Gopher. GOPHER est un "missile … tˆte chercheuse" qui va vous amener directement vers une source, en pla‡ant toutes les commandes pour vous. Malheureusement, les Gopher sont r‚unis par sujets. Par exemple, si vous TELNET'ez sur un Gopher sp‚cialis‚ dans la science-fiction, ce sera inutile de lui demander o— trouver des fichiers sur la culture de la betterave... Pour avoir accŠs aux Gophers qui traŒnent ici et l…, ‡a vous prend, une fois de plus, le client qui va avec. Allez jeter un coup d'oeil, en FTP, sur "boom-box.micro.umn.edu", dans le directory pub/gopher... Ca va vous prendre un serveur, bien entendu. Une fois le programme install‚, essayez d'aller jeter un coup d'oeil dans deux Gophers publics que nous connaissons, "consultant.micro.umn.edu" et "gopher.uiuc.edu". Et, encore une fois, toutes les commandes pour Gopher seront dans le prochain num‚ro. M‚thode num‚ro 5: WAIS. Toujours en train d'essayer d'installer WAIS sur ton acompte, Evil-E? WAIS est un peu l'Hypertext d`Internet. Ce programme vous permet de chercher, dans un site donn‚, des textes, … la recherche de mots-cl‚s. C'est comme si j'entrais dans la banque de donn‚es d'un journal, et que je demandais … WAIS de tout feuilleter pour moi et de ne sortir que les articles qui parlent de... sexe. WAIS va se mettre au travail, et m'isoler ces articles. Il peut naturellement fonctionner avec plusieurs mots-cl‚s, de maniŠre … pr‚ciser davantage vos recherches. Ainsi, je peux demander … WAIS de m'isoler tous les articles o— on retrouve les mots "sexe-frigide-Robillard". Il ne sortira alors que les articles qui contiennent, en mˆme temps, ces trois mots... (Hummmm) M‚thode num‚ro 6: The World-Wide Web (WWW). Le WWW est la derniŠre nouveaut‚ sur Internet, et fonctionne exactement sur le principe de l'Hypercard. D‚velopp‚ par les physiciens du CERN (Centre Europ‚en de Recherches Nucl‚aires), tout le monde peut et devrait utiliser Web. Encore une fois, vous pouvez installer un client qui vous donnera accŠs … Web de votre acompte, ou passer par un Web public. Essayez de TelNeter … "info.cern.ch". Mais, comme on dit, nous d‚velopperons sur WEB dans le prochain num‚ro... Pour terminer, voici quelques trouvailles qui nous ont allum‚, et qui n'ont pas n‚cessairement … voir avec le h/p... NASA: la NASA dispose de plusieurs systŠmes, of course. Mais sur ceux qui suivent, vous pouvez aller chercher toutes les photos prises par la navette, les sondes, etc... Du beau visuel en perspective! accŠs: ftp sseop.jsc.nasa.gov login: anonymous et... accŠs: ftp ames.arc.nasa.gov login: anonymous cd pub/GIF cd pub/SPACE/GIF cd pub/SPACE/CDROM et... accŠs: telnet sanddunes.scd.ucar.edu Note: envoyez un e-mail: kelley@sanddunes.scd.ucar.edu pour lui demander un accŠs l‚gal... et... accŠs: ftp pioneer.unm.edu login: anonymous cd pub/info INFORMATIQUE: Ce ne sont pas les sites parlant de l'informatique, sous tous ses angles et toutes ses coutures, qui manquent sur Internet! On a pourtant trouv‚ ceux-ci... CERT (Computer Emergency Response Team) (Belle bande) accŠs: WAIS cert-advisories.src et... accŠs: ftp cert.sei.cmu.edu cd pub Les lois informatiques au Canada et aux U.S accŠs: ftp ariel.unm.edu login: anonymous cd ethics La Free Software Foundation: comme le nom le dit... M‚rite d‚finitivement le coup d'oeil... accŠs: ftp prep.ai.mit.edu login: anonymous cd pub/gnu La place pour aller chercher les programmes n‚cessaires pour avoir du fun avec Internet... accŠs: ftp ftp.uu.net login: anonymous Les Freenets... Outil indispensable des pirates qui hackent un acompte sur un systŠme et ne veulent pas recevoir de e-mail sur cet acompte pour ne pas se faire pincer. Comme le nom, le dit, c'est gratuit... En voici quelques-uns. telnet freenet-in-a.cwru.edu telnet freenet-in-b.cwru.edu telnet freenet-in-c.cwru.edu telnet heartland.bradley.edu login: bbguest telnet freenet.lorain.oberlin.edu login: guest telnet 129.137.100.1 login: visitor telnet yfn.ysu.edu login: visitor Quelques boards weird, pour changer! Croyez-le ou non, ce board s'adresse aux jongleurs! Il est op‚r‚, en fait, par l'Association Internationale des Jongleurs. accŠs: ftp piggy.cogsci.indiana.edu login: anonymous cd pub/juggling Unplastic news: Ces gens sont dangereux et devraient ˆtre enferm‚s! Un must, quoi... accŠs: ftp ftp.eff.org login: anonymous cd pub/journals/Unplastic_News Certains d'entre vous auront reconnu l'adresse comme ‚tant celle o— on trouvait, auparavant, Phrack et des centaines d'autres mags de h/p. Malheureusement, l'Electronic Frontier Foundation n'a plus l'audace de ses d‚buts, et abandonne la distribution de mags pirates. Qu'… cela ne tienne, NETSYS.COM a pris la relŠve. Long live Terminus! Quanta, InterText, Athene, humus, purps et m00se: A jeter dans la mˆme cellule que les mecs de Unplastic News... accŠs: ftp quartz.rutgers.edu login: anonymous cd pub/journals Projet Gutenburg: une gang de beaux fous qui ont d‚cid‚ de transf‚rer des livres en bits, et qui les distribuent gratuitement. Vous pouvez, entre autres, y trouver gratuitement le CIA World Factbook... accŠs: ftp mrcnext.cso.uiuc.edu login: anonymous cd etext accŠs: ftp quake.think.com login: anonymous cd pub/etext Commencez par fouiller ces banques-l…, et revenez-nous le mois prochain pour d'autres adresses, toute l'info sur WWW, Gopher, Archie, WAIS, et le petit nouveau, le killer d'Internet, la terreur des biblioth‚caires: Knowbot... ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- L'ENTREVUE DU MOIS John Draper a.k.a Captain Crunch QUAND LE DEJEUNER PEUT VOUS FAIRE ATTERRIR EN PRISON Par THX 1138 Votre moman vous le r‚pŠte souvent: le petit d‚jeuner est le repas le plus important de la journ‚e. Et ce n'est certainement pas John Draper qui pourrait contredire votre mŠre. Draper s'est d‚couvert une carriŠre d'emmerdeur des services publics et d'empˆcheur de tourner en rond le jour o—, en ouvrant une boŒte de ses c‚r‚ales pr‚f‚r‚es, il tomba sur la surprise que contenait la boŒte: un petit sifflet en plastique. Mais quel sifflet! Ce jouet en apparence anodin ‚mettait un tone de 2600 Mhz, le mˆme tone qu'utilisent tous les systŠmes t‚l‚phoniques de la planŠte pour lib‚rer les lignes interurbaines. La l‚gende de Captain Crunch ‚tait n‚e. Si vous avez lu le "Phreaker's Manual" qu'on trouve sur tout bon board qui se respecte, ou le livre de Bruce Sterling, "The Hacker Crackdown", vous ˆtes d‚j… au fait des exploits, p‚riples et l‚gende de John Draper. Et le mec est aussi allum‚ (et weird) que l'histoire veut bien le laisser entendre... Mˆme si le hack ou le phreak proprement dits ne sont plus ses dadas d'autrefois, Draper trouve encore le moyen de faire des vagues et de se faire des ennemis en dealant avec un des sujets les plus controvers‚s de l'heure chez nos voisins du sud: l'encryption. C'est avec passion qu'il parle de ce sujet... et d'Internet. Nous sommes tomb‚s sur Captain Crunch au cours d'une de nos incursions sur Internet, justement. Un ‚change anim‚ entre les "stars" de la cryptographie (appel‚s aux States "Cypherpunks") sur IRC nous a permis de faire sa connaissance, et de le convaincre d'‚changer quelques mots avec NPC. Le tout s'est naturellement d‚roul‚ en anglais, et nous traduisons pour vous... Avec un peu de chance, Captain Crunch ne lira pas cet article ;- )... ce qui nous permet de rigoler doucement entre nous, au vu et au su de ses activit‚s pr‚sentes: Draper est en effet devenu un programmeur pour MacIntosh! (grin) Nota bene: Au cours de notre conversation, nous avons parl‚ de Clipper et de la proposition d‚pos‚e par le FBI pour l'‚coute ‚lectronique sur les lignes digitales. Pour ceux qui ne seraient pas au fait de ces d‚veloppements, j'ai rajout‚ un bref r‚sum‚ en fin de texte... CAPTAIN CRUNCH IS STILL ALIVE AND KICKING! NPC - John Draper, il semblerait que l'‚poque o— vous accumuliez des trunk lines grƒce … votre sifflet est bien r‚volue. Faire le tour de la planŠte 6 ou 7 fois, juste pour le plaisir de contr“ler les systŠmes t‚l‚phoniques a du ˆtre un sommet pour vous. En 93, qu'est-ce qui fait que la vie vaut encore la peine d'ˆtre v‚cue? Captain Crunch - Je suis maintenant avec les cypherpunks. Nous avons comme objectif de prot‚ger la confidentialit‚ dans les ‚changes qui s'effectuent dans le cyberspace. Nous utilisons pour ce faire la cryptographie et d‚veloppons un nouveau domaine que j'appellerai la cryptotechnologie. J'ai d'ailleurs assist‚, il y a quelques semaines, … la conf‚rence Computers, Freedom, and Privacy '93. NPC - Qu'avez-vous retir‚, et qu'est-ce que le public devrait retirer d'une telle conf‚rence? Captain Crunch - Apparemment, l'encryption de donn‚es est un des sujets les plus hots de l'heure. Le FBI, par exemple, avec son projet d'‚coute ‚lectronique sur les lignes digitales, a bien fait rire de lui. Mˆme chose pour Dorothy Denning, de l'Universit‚ de Georgetown, qui pr‚tend que l'encryption ne devrait pas ˆtre disponible pour les simples usagers, que les citoyens, en fait, n'ont pas le droit d'encrypter leurs messages. NPC - J'ai un peu de misŠre … croire qu'on parle de la mˆme Dorothy Denning dont on lit souvent les papiers. Peut-elle ˆtre … ce point bouch‚e? Captain Crunch - Pr‚cisons: Dorothy est contre toute forme d'encryption qui ne pourrait pas ˆtre lue et contr“l‚e par la NSA, la National Security Agency. Elle est par contre pour un projet comme Clipper, o— les citoyens d‚sirant utiliser l'encryption devraient obligatoirement donner leurs cl‚s publiques et priv‚es au gouvernement. NPC - Conneries! Et comment les gens ont-ils r‚agi … cette proposition? Captain Crunch - Elle s'est fait carr‚ment descendre en flammes. Mais il est trop t“t pour crier victoire: des projets de loi sont actuellement … l'‚tude au CongrŠs, et elle a l'oreille de plusieurs d‚cideurs publics. Mais nous, nous avons de notre c“t‚ la EFF (Electronic Frontier Foundation), le CPSR (Computer Professionnals for Social Responsability) et l'ACLU (American Civil Liberties Union). NPC - Quoi de neuf, autrement? Captain Crunch - Un enquˆteur de la police de l'tat de New York, Donald P. Delaney, est venu nous parler des problŠmes qu'ils ‚prouvent avec les revendeurs de cartes d'appel et de PBX, les "call-sell operations". La fraude de longue distance a augment‚ de 1000% … New York et … Los Angeles. Les gens se servent de num‚ros de carte d'appel vol‚es, de systŠmes de PBX pirat‚s, ou, dans certains cas, de cellulaires pirat‚s, pour vendre sur la rue des services permettant aux gens d'appeler, par exemple, en R‚publique Dominicaine, … moindre frais... NPC - Nos lecteurs sont assez avertis de ce genre de pratique. Mais, par contre, nous aimerions bien savoir o— en sont rendus ces pirates avec la fraude cellulaire... Captain Crunch - Ils sont maintenant capables de changer le ESN (electronic serial number), ou de cr‚er un ph‚nomŠne de "tumbling", ce qui signifie que chaque fois que tu fais un appel avec un appareil "modifi‚", il va utiliser un ESN diff‚rent. NPC - Plut“t difficile pour les coches … retracer, non? Captain Crunch - Exactement. Mais il faut encore que le propri‚taire du cellulaire pirat‚ ne cesse de bouger, ou il pourra se faire rep‚rer par triangulation. NPC - Et … part ‡a? Captain Crunch - Les feds ont, probablement pour la premiŠre fois, eu l'occasion de constater de visu ce que pensaient les professionnels de l'informatique … propos de la proposition du FBI dont je viens de vous parler. NPC- OK, quels sont les principaux objectifs poursuivis par les cypherpunks dont tu fais partie? Captain Crunch - Notre but premier est de promouvoir et de distribuer au plus grand nombre d'usager possible des programmes d'encryption pour le e-mail, les textes et les appels t‚l‚phoniques aussi. Nous encourageons l'utilisation de programmes avec des cl‚s publiques. Ainsi, l'endroit o— nous nous sommes rencontr‚s tout-… l'heure (alt.security.pgp, sur Usenet) est en pleine ‚bullition, comme tu as pu le constater, parce qu'il y a un type, Dave Sternlight, qui a d‚cid‚ d'‚pouser le r“le d'une espŠce de policier d'Internet. Il poste des tonnes de messages … tout les jours et rend la vie mis‚rable pour les gens qui fr‚quentent cette conf‚rence, en tentant de persuader tous et chacun de ne PAS utiliser PGP. Pire encore, il tente de persuader les administrateurs de sites d'expulser quiconque utiliserait PGP sur leurs systŠmes. Il leur demande aussi de ne plus offrir PGP, pr‚tendant que les sysadmins pourraient ˆtre poursuivis parce que ce programme viole le copyright du protocole RSA. NPC - Copyright? Qui est sens‚ d‚tenir les droits sur l'algorithme de l'encryption avec cl‚ publique? Captain Crunch - La compagnie PK Partners d‚tient les droits, mais RSA octroie les licences d'exploitation. Les gens ont tendance a oublier que, l‚galement, tu peux utiliser le protocole RSA sans problŠmes pour les applications non-commerciales. Enfin, c'est notre pr‚tention. Mais, … cause que le statut juridique de RSA est obscur, aucune compagnie, jusqu'… pr‚sent n'a eu les couilles d'exploiter le logarithme. Philip Zimmermann (cr‚ateur de PGP) a plus de couilles que la plupart des gens que je connais. NPC - A part ‡a, qu'est-ce qui est hot en ce moment? Captain Crunch - Les "anonymous remailers", ou bureaux de postes anonymes (voir l'article de Kermit dans NPC 8) sont trŠs controvers‚s. NPC - Les empˆcheurs de tourner en rond pr‚tendent, dans les alt, qu'on ne peut pas se fier … eux parce qu'ils n'ont de compte … rendre … personne. Personnellement, pour en avoir discut‚ avec quelques autres membres de NPC, nous trouvons au contraire que les sites de posting anonyme sont, pour la plupart, de bonnes choses, qu'il faut prendre avec un grain de sel... Captain Crunch - Il y a des utilisations fantastiques … faire de tels sites. Avec l'anonymat qu'ils procurent, tu peux, par exemple, d‚noncer un paquet de choses en public sans risquer de retomb‚es majeures. Malheureusement, l'inverse est aussi vrai: tu peux faire de la d‚sinformation... Les petits flics dans l'ƒme qui tentent de nous "prot‚ger" des sites anonymes disent que, par exemple, des tordus faisant de la pornographie infantile pourraient, … loisir et sans risque de se faire pincer, utiliser ces sites pour envoyer leurs cochonneries. NPC - C'est typique! Quand on veut contr“ler quelque chose, on le relie automatiquement … la pornographie ou … la criminalit‚, pour impressionner les bien-pensants et les mettre de son c“t‚... Captain Crunch - Et ils r‚ussissent, du moins aux tats-Unis. DŠs qu'un site anonyme voit le jour, les administrateurs d'Internet le font fermer. Les d‚tracteurs de l'anonymat ont r‚ussi … les convaincre que c'‚tait n‚faste. Et pour ceux qui n'achŠteraient pas l'histoire de la pornographie infantile, on les met en garde contre les "bombes postales". Et si ‡a ne marche pas, on leur dit que la plupart des sites anonymes sont en r‚alit‚ des op‚rations policiŠres camoufl‚es. NPC - C'est quoi, une bombe postale? Captain Crunch - Un message d'insulte extrˆmement long... NPC - Y'a rien l…. J'en re‡ois tout le temps sur les babs supports NPC! Et toi, que fais-tu de ta vie? Captain Crunch - Je travaille actuellement avec des associ‚s pour d‚velopper une version de PGP pour Mac. Mon but principal est de mettre l'encryption entre les mains de plus de gens possible. Le programme pour Mac... NPC - Si ‡a ne te fais rien, j'aimerais mieux qu'on ne parle pas de Mac ici! Quoi d'autre? Que penses-tu de Clipper? Captain Crunch - Je crois que l'administration Clinton n'a pas assez r‚fl‚chi avant d'arriver avec cette proposition. Ca m'‚tonnerait que le travail des forces policiŠres soit plus facile avec Clipper, parce que si j'‚tais un criminel, je n'enregistrerais certainement pas mes cl‚s auprŠs du gouvernement. Ca me fait penser au slogan: "If guns are outlawed, then only outlaws will have guns". Et mˆme si je suis un honnˆte citoyen, est-ce que j'enregistrerais mes cl‚s auprŠs du gouvernement? Le ferais-tu? NPC - Fat chance! Et quelle est la r‚action g‚n‚rale des cypherpunks? Captain Crunch - TrŠs n‚gative. Je re‡ois environ 150 messages par jour … ce sujet. Tu sais, ‡a va encore co–ter une fortune au gouverne,ment pour g‚rer ce projet. Et puis, tu dois confier tes cl‚s … deux services gouvernementaux en qui tu devrais avoir confiance. Je ne peut mˆme pas imaginer un service gouvernemental en qui j'ai confiance! Le gouvernement va devoir g‚rer des millions de combinaisons de cl‚s. Et l'algorithme, est-on bien s–r qu'il est inviolable? Comment a ‚t‚ choisie la compagnie qui fabriquera le Clipper? Est-on bien s–r qu'il n'y a pas de backdoor? Tout un paquet de questions auxquelles les autorit‚s devront r‚pondre avant mˆme que l'on considŠre cette proposition. NPC - Comment les gens peuvent-ils te contacter dans le cyberspace? Captain Crunch - Mes adresses pour e-mail sont: crunch@well.sf.ca.us (… la maison), crunch@netcom.com (mon systŠme pr‚f‚r‚), crunch@hacktic.nl (ma boŒte europ‚enne). Je te donne cette derniŠre parce que j'ai trouv‚ NPC sur le systŠme de Hack Tic! Je donne aussi des "visites guid‚es" d'Internet, … des prix trŠs comp‚titifs. Si tes lecteurs d‚butent et d‚sirent un coup de main, ils n'ont qu'… ‚crire "Internet guide" dans la ligne de sujet de leur e-mail. Je vais les contacter … mon tour. Et si vous voulez ma cl‚ de PGP, ‚crivez-moi aussi. See ya all in Cypherspace. Rave on D00dz!!! QUELQUES PETITES EXPLICATIONS Le FBI et les signaux digitaux... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Bon, premiŠrement, il faut que vous sachiez qu'aux tats, tout comme ici d'ailleurs, le r‚seau t‚l‚phonique est sur le point d'ˆtre install‚ sur fibre optique. Au Qu‚bec, ce n'est plus l'affaire que de quelques mois... Mais quand on parle de r‚seau sur fibre optique, entendons-nous: seules les lignes entre les centrales sont en fibre optique. Le dernier kilomŠtre jusque chez vous est et restera en cuivre. La fibre optique … domicile, ce n'est pas encore pour demain! Le FBI capote … cause de la fibre optique, parce que, dans l'‚tat actuel des choses, ils ne pourraient plus taper une ligne … partir d'une centrale t‚l‚phonique, et acheminer cela jusqu'… leurs bureaux. Ils seraient oblig‚s de recommencer … grimper dans les poteaux en face de leurs victimes et de "clipper" le fil de cuivre. Et les poteaux, ‡a ne fait pas l'affaire des flics! Bon, je ne sais pas pour l'homme en g‚n‚ral, mais n'oublions pas que la plupart des agents des forces de l'ordre descendent en droite ligne du singe, et que ‡a ne leur sourit pas de recommencer … grimper, comme leurs ancˆtres (vraiment) pas si lointains! A cause de cela, le FBI veut faire adopter par le CongrŠs une loi obligeant les telcos … d‚velopper un systŠme, qui va forc‚ment r‚duire la vitesse et diminuer la qualit‚ des transmissions par fibre, afin de pouvoir continuer … taper votre ligne du Dunkin du coin... Le Chip Clipper ^^^^^^^^^^^^^^^ La NSA et les forces de l'ordre voient d'un trŠs mauvais oeil l'avŠnement de la cryptographie chez les particuliers. La plupart des gens avertis utilisent en effet PGP, et d'autres programmes, pour garder leurs communications confidentielles. En foi de quoi, papa Clinton et b‚b‚ Gore veulent soumettre au CongrŠs un projet de loi obligeant les gens … n'utiliser qu'une seule sorte de cryptographie: la leur. Ils ont trouv‚ (par quel moyen, personne ne le sait) une compagnie qui fabrique un chip contenant un algorithme. Ils veulent obliger tout le monde … utiliser uniquement ce chip. Pire encore: la loi obligerait ensuite TOUS les utilisateurs de Clipper … enregistrer leurs cl‚s publique et priv‚e auprŠs de deux entreprises gouvernementales. Ainsi, si les flics veulent lire votre courrier, ils n'ont qu'… aller chercher ces cl‚s aux endroits d‚sign‚s... Vous voyez le problŠme d'ici: non seulement n'importe quel zouf du gouvernement pourrait lire vos messages encrypt‚s, mais en plus, on ne sait pas si l'algorithme utilis‚ par Clipper est safe, et si le chip ne comporte pas de backdoor! Vous voulez un conseil, les kids: accrochez-vous … la copie de PGP que nous vous avons donn‚ avec le num‚ro 6. N'attendez pas que PGP soit devenu ill‚gal pour vous le procurer! ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- UNITEL NOUS VOLE! ou LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID... par Blitzkreig Il y a quelques mois, nous avions salu‚ l'arriv‚e d'Unitel sur le march‚ de l'interurbain … Qu‚bec, esp‚rant que la comp‚tition apporterait des b‚n‚fices pour les utilisateurs d'interurbain que nous sommes et que vous ˆtes. Sots que nous f–mes! Nous avions soulign‚ que, selon toutes les sources d'information disponible, l'adh‚sion … Unitel ‚tait gratuite, que les tarifs pratiqu‚s allaient rel‚guer Bell aux oubliettes. En fait d'arriv‚e du Messie, c'est plut“t de Judas qu'il aurait fallu parler... Plusieurs lecteurs de NPC nous ont contact‚ au cours des derniŠres semaines pour d‚noncer Unitel. Ne reculant devant rien, nous avons d‚cid‚ de livrer enquˆte. J'ai personnellement contact‚ Unitel pour obtenir une carte d'appel. La publicit‚ ‚tait formelle: tout ‚tait gratuit. L'agente au bout de la ligne ‚tait formelle: tout ‚tait gratuit. Les documents joints … ma carte ‚taient formels: tout ‚tait gratuit. J'ai donn‚ un coup de fil en Ontario avec ma nouvelle carte pour tester la patente... et j'ai attendu le bill. Ca m'a co–t‚ de poser ce geste, c'est-…- dire de faire un longue distance LGAL, mais, que voulez-vous, je me suis fait violence car il y allait de l'int‚rˆt de nos lecteurs! R‚sultat: Ma communication avec Toronto m'a co–t‚ .30$ (trente sous), trŠs exactement. Et Unitel m'a factur‚ $4.50 en frais de service... Les CROSSEURS!!! Je n'ai fait ni une ni deux, et ai contact‚ les bureaux d'Unitel pour me plaindre. La pauvre femme qui m'a r‚pondu au t‚l‚phone s'appelait Janet. TrŠs gentille, trŠs compr‚hensive, et surtout, trŠs efficace. TROP efficace: je n'avais mˆme pas fini d'expliquer le problŠme qu'elle avait d‚j… corrig‚ ma facture dans l'ordinateur, avait modifi‚ mon programme de facturation, s'‚tait confondu en excuses et avait ‚l‚gamment r‚pliqu‚: "Nous sommes d‚sol‚s, monsieur, mais on vous aura s–rement mal expliqu‚, lors de votre inscription, les conditions et al‚as d'utilisation d'Unitel". En fait, elle n'avait manifestement pas affaire … ce genre de situation pour la premiŠre fois. Elle ‚tait ‚minemment rompue … ce genre d'exercice, ce qui me porte … croire, hors de tout l'ombre d'un doute, qu'ils font le coup … tout le monde (ou presque), comptant sur ceux qui sont trop mous pour se plaindre pour augmenter leur marge b‚n‚ficiaire... NPC va voir … ce que justice soit faite, et que les autorit‚s comp‚tentes sanctionnent les pratiques malhonnˆtes de Unitel. Mais ce n'est pas suffisant... Obtenir justice est une chose, mais il faut qu'Unitel apprenne qu'on ne crosse pas impun‚ment NPC et ses lecteurs. Ma devise est: don't get mad, get EVEN! Ou, en bon fran‡ais: la vengeance est un plat qui se mange froid. A quoi sert de d‚noncer quelqu'un quand on ne peut pas dans le mˆme temps l'humilier! Alors voici ce qu'on pourrait faire, si nous ‚tions de mauvais gar‡ons (je rigole d‚j…: vous allez, voir, c'est g‚nial!). Je dis, "que nous pourrions faire", mais que nous ne ferons pas, n'est-ce pas, car c'est probablement ill‚gal d'assouvir sa soif de vengeance et, aprŠs tout, NPC est AUSSI lu par les flics. Mais, faisons-nous plaisir, et imaginons un instant une situation tout … fait th‚orique, si vous voyez ce que je veux dire... Il y a quelques mois, lorsque Unitel est venu … Qu‚bec, en tourn‚e m‚dia, pour lancer leur service, ils se sont tap‚s toutes les ‚missions radio, y compris l'‚mission de Robert Gilet, le matin, … CJRP. Le vice-pr‚sident d'Unitel lui-mˆme, Al Capone Jr. (ce n'est pas son vrai nom, mais c'est dans l'esprit de...), … convaincu l'animateur de faire un longue distance en utilisant Unitel. Il a, pour ce faire, prˆt‚ sa PROPRE carte … Robert Gilet. Celui-ci a compos‚ le code de la carte, ALORS QUE LE TLPHONE TAIT CONNECT EN ONDES! R‚sultat: Tous les gens qui ‚coutaient la radio ce matin-l… on entendu le code d'accŠs du vice-pr‚sident d'Unitel. Chez NPC, nous sommes des petits vites: nous avons enregistr‚ cet ‚pisode, d‚compos‚ ensuite le num‚ro, et l'avons essay‚ pour voir... Ca marche! Et ‡a doit encore marcher, car nous n'avons pas abus‚ de ce code, pr‚f‚rant le conserver en cas de panne sŠche de PBX. Mais nous allons maintenant lui trouver un autre usage... Alors, voici le num‚ro de carte d'appel du VICE-PRSIDENT d'Unitel! Eh... un instant... on ne peut pas vous donner un code dans ce magazine. La divulgation d'un num‚ro de carte d'appel dans les pages de NPC serait ill‚gal. Et comme nous ne voudrions AU GRAND JAMAIS commettre quelque chose d'ill‚gal... Mais nous pouvons PAR CONTRE vous faire un .VOC de l'‚pisode radio o— on entend Robert Gilet composer le num‚ro. C'est ce .VOC que vous avez aujourd'hui dans le magazine. Si vous avez un tantinet l'oreille musicale et pour deux sous d'imagination, vous allez, vous aussi, ˆtre probablement en mesure de reconstituer le num‚ro. Voici ce que vous allez faire: une fois que vous aurez d‚chiffr‚ le code, vous allez visiter la cabine t‚l‚phonique la plus prŠs de vous, ou tout autre t‚l‚phone o— vous ne risquez pas grand chose. Vous allez maintenant appeler votre cousine germaine, qui demeure au Gabon, et lui demander de vous r‚citer l'annuaire t‚l‚phonique de sa r‚gion, en prenant son temps. Ah! Que c'est beau de rˆver, n'est-ce pas? Si on s'y met tous, on est capable, avant que la supercherie soit ‚vent‚e, de faire grimper le compte d'interurbain de Al Capone Jr. de quelques centaines de milliers de dollars! Croyez- moi, ce $4.50 qu'Unitel a tent‚ de me voler, de nous voler, va leur co–ter TRES cher! Unitel et les autres grosses compagnies capitalistes peuvent toujours continuer … exploiter le peuple, nous n'en avons, en d‚finitive, pas cure. Le peuple aime bien se faire exploiter. Si ce n'‚tait pas le cas, il ferait quelque chose pour se d‚fendre. Mais quand Unitel vient tenter de crosser NPC ou un de ses lecteurs, il faut qu'il comprenne sa douleur. En th‚orie, bien entendu... ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- AU NOM DE LA LOI... Une premiŠre exploration du Code criminel Canadien et du Code Civil du Qu‚bec par Roy Bean AprŠs avoir lu les messages adress‚s … NPC et questionnant la l‚galit‚ des diverses op‚rations couvertes par le terme hack- phreak, j'ai cr– bon offrir mes services l‚gaux, … titre gracieux, histoire de remettre les pendules … l'heure. NPC l'a souvent mentionn‚, la justice canadienne a fort … faire pour mettre au point des lois solides permettant d'emmerder les hackers et les phreakers. Jusqu'ici, la plupart des lois qu'invoquent les coches lorsqu'ils placent un kid en ‚tat d'arrestation sont bien souvent un ramassis de vieilles lois patch‚es et rapi‚c‚es de toutes parts. En ce qui concerne le phreak, le code criminel du Canada dispose de quatre articles qui servent de fourre-tout: A) VOL DE SERVICE EN TLCOMMUNICATION (Section 326) Alin‚a 1- "Toute personne est reconnue coupable de vol lorsqu'elle, frauduleusement, malicieusement, ou sans l'apparence d'aucun droit, b) utilise un systŠme de t‚l‚communication ou obtient un service de t‚l‚communication." L'alin‚a 2 d‚finit une t‚l‚communication comme ‚tant "toute transmission, ‚mission ou r‚ception de signaux, signes, ‚crits, images ou sons ou information de quelque nature que ce soit, par cƒble, ondes radio, t‚l‚, ou tout autre systŠme ‚lectromagn‚tique". Si on regarde de prŠs les pr‚c‚dents l‚gaux invoquant la section 326 du code criminel du Canada, on se rend rapidement compte que, jusqu'ici, cet article cherchait surtout … prot‚ger les compagnies de service, notamment les compagnies de t‚l‚distribution par cƒble (voir les notes de Martin's Annual Criminal Code 1993- Canada Law Book Inc. of Aurora Ont. - publishers-). L'utilisation frauduleuse de PBX, de VMB, ou de tout autre systŠme … des fins de hack-phreak, pourrait n‚anmoins ˆtre trait‚e par un bref en ‚vocation (pour des montants SUPRIEURS … $1000), ce qui n'a, … ma connaissance, jamais encore ‚t‚ fait. B) POSSESSION D'UN APPAREIL EN VUE D'OBTENIR UN SERVICE OU UN QUIPEMENT DE T‚L‚COMMUNICATION (Section 327) "Toute personne qui, sans excuse l‚gale, … charge de la preuve, fabrique, possŠde, vend ou offre pour la vente ou distribue tout instrument ou appareil ou piŠce d'appareil, dont la conception aurait pour but premier d'obtenir l'utilisation d'un service ou d'un systŠme de t‚l‚communication... sans paiement autoris‚..." Au terme de la loi, un programme comme Toneloc ne saurait pas ˆtre couvert par la section 327, qui pr‚cise EN TOUTES LETTRES que le but premier d'un appareil illicite doit ˆtre de se procurer des services de t‚l‚communication ill‚gaux. Toneloc n'est pas, … ce que je sache, un "appareil". Mais ce n'est pas une d‚fense trŠs forte. Par contre, je crois comprendre que le but premier de Toneloc, sa fonction la plus importante, est de scanner des num‚ros pour fins de "recensement", ce qui en ferait, somme toute, un programme l‚gal... C) UTILISATION NON-AUTORISEE D'UN ORDINATEUR (Section 342.1) Alin‚a 1- "Toute personne qui, frauduleusement (a) obtient, directement ou indirectement, un service informatique (b) par des moyens ‚lectro-magn‚tiques, acoustiques, m‚canique ou autres, qui intercepte ou cause l'interception, directement ou indirectement, de toute fonction d'un systŠme informatique... (est passible d')une sentence ne pouvant pas exc‚der 10 ans, ou est coupable d'une offense punissable grƒce … un constat sommaire de culpabilit‚." L'alin‚a 2 d‚finit ce qu'est un systŠme informatique: "un systŠme qui... (a) contient des programmes informatiques ou des donn‚es, et (b) est construit sur des programmes informatiques,(...) (i) effectue des op‚rations logiques et de contr“le". Non seulement cet article s'adresse-t-il aux systŠmes informatiques tels qu'on les entend habituellement (soit la cible des hackers), et a ‚t‚ test‚ comme tel en cour, mais il pourrait, … la rigueur, couvrir aussi les PBX et les VMB "qui sont construits sur des programmes informatiques". De plus, mˆme s'il s'agit du code criminel canadien, ce genre d'offense peut aussi ˆtre entendu en cours provinciale en tant qu'offense sommaire. D) ACTES CRIMINELS (Section 430) (1.1) "Est coupable d'acte criminel toute personne qui, d‚lib‚r‚ment (a) d‚truit ou modifie des donn‚es; (b) transforme des donn‚es afin qu'elles deviennent inutiles, illisibles ou inop‚rantes (c) empˆche, interrompt ou interfŠre avec toute utilisation autoris‚e de donn‚es; ou (d) interfŠre ou interrompt toute personne utilisant l‚galement des donn‚es ou interdit l'accŠs … tout usager l‚gal … des donn‚es informatiques". Cet article a souvent ‚t‚ invoqu‚ en cour avec succŠs. La GRC a mˆme r‚ussi, sous les termes de la section 430, … condamner des hackers de VMB qui rempla‡aient les greetings des usagers par des messages obscŠnes! Enfin... ET AU QUBEC, ON S'OCCUPE DES VRAIS CRIMINELS... Le nouveau Code civil, qui entrera en vigueur le 1er janvier 1994 (au terme d'une r‚forme qui aura dur‚ 36 ans : n'oublions pas qu'il s'agit de fonctionnaires), r‚serve un chien de sa chienne aux compagnies de cr‚dit. En effet, quifax et consorts vont manger leur bas quand ils vont s'apercevoir que, dor‚navant, l'article 38 autorisera toute victime de l'incurie des compagnies de cr‚dit … consulter son dossier. Mieux encore: au cas o— des erreurs s'y seraient gliss‚es, vous pourrez exiger de la compagnie de cr‚dit qu'elle modifie les informations erron‚es, et ce gratuitement. L'article 40 obligera de plus Equifax … informer les utilisateurs ant‚rieurs de toute rectification effectu‚e. Ca, ‡a va leur couper le sifflet! Naturellement, il y aura toujours un zouf, style p.d.g. de compagnie de cr‚dit, pour gueuler, comme une vierge effarouch‚e, que de telles mesures vont les mettre sur la paille. N'en croyez pas un mot! Et puis, entre nous, je ne connais pas beaucoup de gens qui regretteraient la disparition de tortionnaires du cr‚dit, de ces gestionnaires de l'information confidentielle occulte... LES RIPPEURS DE HAUTE-VOLTIGE Dans un des derniers NPC (le 7 ou le 8, je crois) se trouvait un entrefilet, dans la section NEWS, sur une compagnie de Qu‚bec trouv‚e coupable de plagiat de programme. L'un des experts cit‚s par la Couronne ‚tait Fran‡ois Wallon, v.p. de la Compagnie nationale des experts judiciaires en informatique et techniques associ‚es. M. Wallon nous a d‚crit, en entrevue, les ‚tapes qu'exigeait, selon lui, toute proc‚dure d'identification d'un programme. Alors que plusieurs experts se bornent … l'examen des codes source, Fran‡ois, lui, procŠde en cinq ‚tapes. 1- Obtenir les codes source et les codes objet des deux logiciels … comparer. Consulter de plus les responsables des systŠmes de d‚veloppement. effectuer ensuite une premiŠre comparaison. 2- tablir la nature des liens entre les codes source et les codes objet de chaque logiciel. Cela permet de constater, entre autres, si les codes objet ont ‚t‚ compress‚s et crypt‚s et, si oui, de quelle fa‡on. 3- Interrogatoire de chaque partie, hors-cour. Les examens effectu‚s pr‚c‚demment, combin‚s … l'interrogatoire, permettront de constater le degr‚ de maquillage existant entre les codes. C'est g‚n‚ralement … cette ‚tape-ci que l'on peut confronter les programmeurs soup‡onn‚s de plagiat avec les marqueurs particuliers install‚s par les programmeurs plagi‚s. Exemples: une faute d'orthographe d‚lib‚r‚e, un num‚ro d'assurance sociale crypt‚. 4- Nouvel examen des codes, … la lumiŠre des renseignements recueillis au cours des trois ‚tapes pr‚c‚dentes. Utilisation de logiciels sp‚cialis‚s (DEBUG vient … l'esprit), pour tenter de retrouver des dates ou autres symboles se retrouvant sur les deux logiciels. 5- Confirmation de l'expert en cour de la pr‚sence des marqueurs sp‚cifi‚s et trouv‚s lors des deux ‚tapes pr‚c‚dentes. Wallon s'‚tonne lui-mˆme que, lors de la production d'un logiciel original, les programmeurs ne prennent bien souvent pas le temps de marquer leur produit, surtout lors de l'‚laboration de logiciels dits verticaux", sur lesquels de nombreux programmeurs travaillent, sans contacts les uns avec les autres.Et pourtant, dit-il, c'est g‚n‚ralement LA cl‚ qui permettra de gagner ou de perdre une cause. Parce que pour le reste, hein, rien n'est ‚vident: les nouvelles technologies, les nouveaux logiciels de cr‚ation, les langages de quatriŠme g‚n‚ration, tout contribue, pour peu qu'on soit habile, … maquiller et … diminuer au maximum le caractŠre distinctif de programmation d'un auteur de logiciel. Ce maquillage peut mˆme, dans certains cas, s'effectuer de maniŠre automatique aujourd'hui... ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- DON QUICHOTTE EST DE RETOUR ou ROBERT BERTRAND ET LE "RENOUVEAU POLITIQUE" par Blitzkreig Il s'appelle Robert Bertrand. Il a 59 ans. Il vient de d‚couvrir l'informatique. Et ce qu'il a vu c'est une Rossinante pour aller combattre les moulins … vent, les baudruches gonfl‚es d'air, qui tr“nent sur la colline parlementaire. Robert Bertrand est un Don Quichotte. Pas un cingl‚ ou un demeur‚, non. Un doux rˆveur, qui baigne dans un oc‚an de na‹vet‚. Mais avant de l'ostraciser, demandons-nous si nous avons encore besoin de rˆveurs... Don Quichotte s'est ouvert un babillard appel‚ RENOUVEAU POLITIQUE. Il s'est parti un mouvement appel‚ NOUS LE PEUPLE. Il croit qu'avec l'avŠnement du modem et de l'ordi dans toutes les maisons, nous sommes capables de changer les gouvernements. Et quel mal y-a-t-il … ‡a? AprŠs tout, nous avons un mouvement, baptis‚ Northern Phun Co, nous traŒnons sur les babillards, et nous croyons qu'avec un modem et un ordi dans toutes les maisons, nous pouvons d‚truire, c'est-…-dire changer, la soci‚t‚. Certains nous diront que Bertrand est trop doux et trop mod‚r‚, que ses coups manquent d'ardeur, et, qu'en somme, il s'attaque au monolithe qui ‚crase nos libert‚s avec un cure-dent ou une pince … ongle. Ca risque de lui prendre BEAUCOUP de temps. Ben, je vous dirai que, peut-ˆtre que NPC s'attaque au mˆme monolithe avec de la dynamite, cette fois, mais qu'ainsi on risque d'abŒmer les meubles et les gens. Sa m‚thode est peut-ˆtre meilleure que la n“tre. Et puis, lui a un programme politique (mˆme si plusieurs s'en gaussent), et nous pas (ou si peu). Par contre, nous avons dans nos ‚crits la virulence d'un Merlin L'Emmerdeur et le caractŠre incisif de notre jeunesse. Don Quichotte, quant … lui, … le style un peu plat et fade d'un b‚ret blanc. En somme, quelque part lui et nous nous rejoignons, … ceci prŠs qu'il abhorre l'anarchie, et que nous l'avons ‚lev‚e en religion. Et, … tout prendre, aprŠs lecture et relecture de ses textes, je dois avouer que son "programme" est bien pens‚, mˆme s'il semble totalement illusoire. Mais, qui sait, Don Quichotte est un rˆveur, peut-ˆtre est- il aussi un visionnaire. Et de toutes fa‡ons, je vous le redemande: avons-nous les moyens de nous passer de rˆveurs? Lisez. MANIFESTE DU RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE VIA L`INFOPEUPLE RENOUVEAU POLITIQUE BBS 1-418-529-0713 NOUS, -LE PEUPLE-, NOUS NOUS DEVONS DE NOUS PRENDRE EN MAIN Nous avons cru dans nos partis politiques, nous avons cru dans nos politiciens, nous avons cru dans nos ‚lus, nous avons cru dans ceux qui pr‚parent les lois, nous avons cru dans ceux qui passent les lois. Toutes ces -bonnes gens- se sont servis de leurs pouvoirs que nous -le peuple- leur avons donn‚ pour leur permettre: - la cr‚ation de d‚ficits de plus en plus importants; - une augmentation des dettes incontr“lable; - une augmentation des taxes qui ‚tranglent le petit; le moyen et le gros contribuable; - des augmentations d`imp“ts jusqu'… la r‚troaction; - de favoriser le plus possible les membres des partis, les amis des partis, les travailleurs des partis, les officiers des partis; - de se faire ‚lire -traditionnellement- pour quatre ans, mais pour mieux servir les int‚rˆts des partis, ils restent au pouvoir pour cinq ans; - de se transmettre, par l`interm‚diaire du parti, le pouvoir, alors que -LE POUVOIR- appartient au peuple d'abord. - de continuer … nous faire des promesses, des promesses, des promesses. Nous, LE PEUPLE, nous pouvons dire avec fiert‚: VOUS VOUS ETES BIEN SERVIS DU SYSTEME TRADITIONNEL. MAINTENANT, C'EST ASSEZ ! MAINTENANT, C'EST FINI ! Les nouvelles technologies dont les hautes administrations se sont servies pour mieux nous contr“ler, pour mieux nous faire payer, ces mˆmes technologies sont … notre port‚e et peuvent nous ouvrir des avenues que l'on se doit, NOUS, LE PEUPLE dŠs -maintenant- sans autre d‚lai - utiliser. Vous le remarquez, les technologies sont l…; ce ne sont pas les partis politiques et tous les int‚ress‚s dans les partis politiques qui nous proposent de se servir des nouvelles technologies. Ils n'ont aucun int‚rˆt … faire cela. Et pourtant, les partis politiques le savent: LE POUVOIR APPARTIENT AU PEUPLE, pas seulement une fois … tous les quatre ou cinq ans. Comprenez bien ceci: plus de deux millions de foyers qu‚b‚cois possŠdent un ordinateur dans la maison. 500,000 foyers possŠdent un "MODEM". La technologie DU PEUPLE est d‚j… entre les mains du PEUPLE. Et continuons … bien comprendre ce qui suit: AUJOURD`HUI MEME, grƒce … l`utilisation d`un MODEM, 500,000 foyers qu‚b‚cois pourraient communiquer entre eux ou avec une base de donn‚es qui est la leur; ils pourraient se parler par l`interm‚diaire d`un clavier; ils pourraient se comprendre en se partageant des textes. Et, ce qui est encore plus important, ils pourraient VOTER. Plus besoin de d‚put‚s, plus besoin d'‚lus pour les repr‚senter. Ils voteraient eux-mˆmes. Les votes pourraient se faire quotidiennement, hebdomadairement, mensuellement ou de toute autre maniŠre que LE PEUPLE lui-mˆme jugera utile. Vous croyez que c`est une vision futuriste, qui sera sur le march‚ dans deux ans, dans trois ans, dans cinq ans. NON, NON, NON. C'est une technologie qui est pr‚sente, maintenant; c'est une technologie que nous, LE PEUPLE, pouvons nous servir maintenant, et qui est … notre port‚e, maintenant. Les groupes politiques, les partis politiques n'ont pas int‚rˆt … perdre TOUS LES POUVOIRS dont ils savent se servir. Les partis politiques, mˆme avec leurs congrŠs dits d‚mocratiques mais bien organis‚s d'avance, ne nous pr‚sentent pas les avenues d‚mocratiques qui sont … notre port‚e, maintenant. Qu'est-ce que nous avons besoin pour r‚ussir ENSEMBLE, nous, LE PEUPLE : - un ordinateur (pour ceux qui ne le possŠdent pas, c'est un investissement minimal de 3 ou 400.00$.) - un modem (de 40.00$ et plus) Prenez le temps de magasiner et une fois ‚quip‚, LE PEUPLE se prendra en main. C'est une question de jours, de semaines, de mois. Pas une question d'ann‚es. On aura plus besoin de PARTIS POLITIQUES, on aura plus besoin de PARLEMENTAIRES, on aura plus besoin de se payer des gens pour les voir se parler et ne rien dire. AU PEUPLE de se d‚signer des ADMINISTRATEURS qui seront … SON SERVICE. C'est un cheminement qui est … notre port‚e imm‚diatement pour ceux qui ont l'‚quipement voulu et dans les jours qui suivent pour ceux qui se joindront. Pour ceux qui possŠdent les outils voulus: vous pouvez communiquer imm‚diatement avec le RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE via L'INFOPEUPLE 1-418-529-0713. C'est le num‚ro pour rejoindre notre systŠme informatis‚. Poursuivons ENSEMBLE et comprenons-nous bien. Si vous communiquez … l'aide de votre ordinateur, avec votre voisin, ou avec nous, nous devons vous demander de vous identifier: Pr‚nom et nom:_____________________ Votre adresse:_____________________ Votre No de t‚l.:__________________ Votre alias:_______________________ Votre voisin, s'il vous connaŒt, vous acceptera imm‚diatement, et vous permettra d'entrer dans toutes les options que lui-mˆme a d‚cid‚ que son ordinateur peut vous offrir. S'il ne vous connaŒt pas, il prendra des pr‚cautions pour ne pas se faire jouer. Vous serez accept‚, g‚n‚ralement dans les heures ou les 24 heures qui suivront. Tout le monde doit se prot‚ger: mˆme les ordinateurs. Depuis prŠs de deux mois, maintenant, nous avons cr‚‚ une base de donn‚es dans laquelle, nous vous invitons … vous enregistrer. Venez visiter notre ordinateur. Notre ordinateur est au service du PEUPLE. Aucun frais. Vous comprendrez qu'il y va de l'int‚rˆt de chacun et chacune d'entre nous. Si notre base de communication est prˆte, notre r‚seau de communication du RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE reste … ‚tablir. Nous voulons que des individus responsables communiquent avec nous pour cr‚er, dans toutes les r‚gions administratives du Qu‚bec, un minimum de 5 bases de communication de L`INFOPEUPLE. Si besoin, il y a, des bases de donn‚es seront ajout‚es. Vous le comprenez: c`est sur une base de b‚n‚volat. Il faut croire dans la force du PEUPLE. Lorsque le PEUPLE se prend en main, rien ne lui est impossible. Il faut se rappeler: L'ANARCHIE ne servirait que les int‚rˆts de ceux qui sont en place. D‚j… 500,000 qu‚b‚cois pourraient joindre le mouvement imm‚diatement. Il est temps d'agir. Il faut se parler, il faut se comprendre, il faut travailler dans le mˆme sens, il faut s`‚quiper et il faut s'unir. Les technologies sont l…. Servons-nous-en pour NOUS, LE PEUPLE. Notre babillard est ouvert 24 heures par jour et 7 jours par semaine. A vous de venir voir. Vous comprendrez l'importance de votre geste. Robert Bertrand, journaliste ind‚pendant, responsable op‚rateur (SysOp), RENOUVEAU POLITIQUE BBS 1-418-529-0713 RENOUVEAU POLITIQUE PAR LE PEUPLE via L'INFOPEUPLE ............ organisme sans but lucratif .......... - 30 - Et voici le genre de communiqu‚ qu'on peut trouver sur ce babillard... VERS UN RENOUVEAU DANS LA REPRSENTATION DMOCRATIQUE TU SUIS LE PARTI OU TU SORS Au cours des derniŠres ann‚es, tant au CANADA qu'au QUBEC, pour ne parler de ce qui est prŠs de nous, nous avons vu des d‚put‚s se faire dire d'entrer dans le rang des partis politiques existants, ou d'en sortir. Des exemples: Jacques Rochefort, Guy Bisaillon, Jean Allaire, Mario Dumont, Guy B‚langer, pour les lib‚raux; tous les d‚put‚s faisant partie du Bloc Qu‚b‚quois qui ‚taient, soit conservateurs au f‚d‚ral, ou au parti lib‚ral canadien. Et, sans doute, plusieurs autres. Ce que je retiens, pour les fins de mon pr‚sent article, c'est qu'une fois ‚lu sous la banniŠre d'un parti, le d‚put‚ doit suivre imp‚rativement la voie trac‚e par le CHEF. Sinon, tu dois partir. POURQUOI TANT DE DPUTS ? Pourquoi, nous, les citoyens, devons-nous ‚lire tant de d‚put‚s ? "Parce qu'il y a une circonscription et qu'il faut un d‚put‚ par circonscription", me direz-vous. Qui d‚termine le nombre de circonscriptions que le Qu‚bec doit avoir au Qu‚bec et … Ottawa? "Ce sont les lois qui le d‚terminent et les lois sont vot‚es par les d‚put‚s". Et voil…! On peut maintenant se le dire et le comprendre : l'int‚rˆt des d‚put‚s c'est qu'il y ait beaucoup de d‚put‚s. "C'est grossiŠrement sch‚matis‚", me direz-vous; mais, au fond, c'est la pure v‚rit‚. UN DPUT EST-IL TENU DE NOUS REPRSENTER? Quand est-ce qu'un d‚put‚ nous repr‚sente vraiment? Le soir des ‚lections? Et puis aprŠs? Il suit la ligne de parti. Mais le parti... … qui appartient-il? Avez-vous l'impression que le parti lib‚ral du Qu‚bec dirig‚ par son chef Robert Bourassa vous appartient? Avez-vous l'impression que le parti conservateur de BRIAN MULRONEY vous appartenait? Et le parti convervateur de madame Kim Campbell vous appartient-il? Juste pour voir... Le parti lib‚ral de Jean Chr‚tien vous appartiendrait-il? Si l'un et l'autre des partis politiques ne vous appartient pas, c'est dire qu'il appartient … d'autres... d'autres qui ont un int‚rˆt certain … ˆtre dans le parti. Est-ce que l'on doit comprendre que la ligne d‚termin‚e par le parti n'est pas n‚cessairement la voie du peuple qui vient d'‚lire son d‚put‚? Est-ce cela "NOTRE" DMOCRATIE? On se sert du peuple pour satisfaire les besoins prioritaires du parti! SE SERVIR DU PEUPLE. C'EST LA LOI DU PARTI. Le peuple est-il moins important que le parti politique? Faut-il vraiment comprendre que le peuple passe en deuxiŠme lieu? Essayons de bien comprendre cela. Analysons ce qui vient de se passer … Ottawa. Brian Mulroney a d‚missionn‚ comme chef de parti. Il a demand‚ … l`ex‚cutif de son parti de choisir un nouveau chef. Les membres du parti conservateur ont choisi un nouveau chef pour satisfaire les besoins du parti. Le nouveau chef du PARTI CONSERVATEUR a ‚t‚ ‚lu. Vous le savez: Madame Kim Campbell. Et monsieur Brian Mulroney d‚missionne comme Premier Ministre. C'est madame Kim Campbell qui devient "notre" Premier Ministre grƒce aux membres du parti conservateur qui l'ont ‚lue! Bravo! Le peuple doit reconnaŒtre "son" Premier Ministre qu'il n'a pas ‚lu lui-mˆme! C'est le parti qui l'a ‚lue. Je vous le demande: "Est-ce que le parti est plus important que le peuple"? Il faut le constater: le peuple passe en deuxiŠme. C'EST FORT UN PARTI. C'est beau la d‚mocratie ... VOX POPULI, VOX DEI. Que c'est beau la d‚mocratie! Le parti politique a son chef. Pour le parti politique, c'est ‡a qui est important. Le peuple, qu'il attende son tour... LE PEUPLE DOIT REDEVENIR LE MAITRE DU JEU C'est peut-ˆtre fou mais je vous invite … rˆver avec moi quelques minutes... Non pas d`un rˆve fou, mais d`un rˆve possible. On ne peut servir deux maŒtres: le parti et le peuple. Il faut donc faire un vrai m‚nage. Quand avons-nous d‚poussi‚r‚ le systŠme la derniŠre fois? Jamais. Les ‚lus du soi-disant peuple ont-ils fait des pas pour changer le systŠme? Tous ceux qui ont cherch‚ … formuler des r‚formes ont quitt‚ la politique. Pourquoi? "C'est dur " d'ˆtre un politicien! Les ‚lus, tels qu'organis‚s jusqu'… pr‚sent, n'ont fait que cumuler les dettes et les d‚ficits et se servir du pouvoir pour les fins du parti. Les ‚lus pensent au peuple en deuxiŠme lieu. Les ‚lus servent deux maŒtres. Il faut mettre un terme … cela. Dor‚navant, il ne faudra servir qu'un maŒtre: le peuple. Pour ce faire il faut diminuer le nombre d'‚lus et les mettre … NOTRE SERVICE. Vous le savez: plus ils sont nombreux, moins ils sont responsables; moins ils sont efficaces! Et c'est vrai dans toutes organisations. 109 DPUTS A LA RETRAITE Je me mets … rˆver d'un seul d‚put‚ par r‚gion administrative du Qu‚bec. Il y en a 16 r‚gions administratives au Qu‚bec. Un d‚put‚ ‚lu par r‚gion. On vient de faire disparaŒtre 109 d‚put‚s du Qu‚bec … l'Assembl‚e Nationale. Les 109, on les met … la retraite. Les ‚lus qui seront l…, ils y seront pour servir les int‚rˆts des citoyens. Ils n'auront pas le temps de servir deux maŒtres. Les 16 ‚lus deviennent MINISTRES pour administrer le Qu‚bec. Ils ne sont plus au service d'un parti politique. Ils sont au service de la population. La politique vient de prendre le bord. Ce sont des citoyens ‚lus au service de leurs concitoyens. Qu'est-ce qui nous empˆche de faire cela? Rien. Les 500 premiŠres ann‚es du Parlement Britannique n'ont-elles pas fonctionn‚ sans l'existence d'un parti politique? On peut donc se d‚barrasser des partis politiques. Ce n'est pas fini. Je continue … rˆver avec vous. Je rˆve d`un rˆve possible. 16 MUNICIPALITS AU QUBEC Pour chacune des 16 r‚gions administratives du Qu‚bec, je rˆve de l'existence d'une seule municipalit‚ dirig‚e par un maire avec un conseil compos‚ d'un maximum de 25 repr‚sentants ‚lus par chacune des 16 r‚gions administratives du Qu‚bec. Si on ne veut pas que cela s'appelle MUNICIPALITS, on peut les appeler COMMUNAUTS URBAINES ou COMMUNAUTS RGIONALES. L'important c'est de diminuer de fa‡on majeure le nombre de municipalit‚s. L'objectif de toutes ces r‚formes: on doit servir le peuple. Et le peuple doit se prendre en main. Et ce n'est pas encore fini. 16 COMMISSIONS SCOLAIRES Je rˆve du mˆme rˆve pour les COMMISSAIRES d'‚coles. Une commission scolaire par r‚gion administrative du Qu‚bec. Et tout cela c'est … notre port‚e, si on le veut. Le d‚veloppement des communications remplacera avantageusement tout le bois mort ! D'o— provient cette id‚e d'‚lire autant de d‚put‚s, de maires, de conseillers, de commissaires d'‚cole? On fait partie de la tradition britannique. Et tout est dit. Ne pourrait-on pas y changer quelque chose? UN REGARD SUR CE QUE L'ON NOUS A FAIT AprŠs le r‚f‚rendum de l'an dernier, vous, citoyens, vous seriez-vous permis de nommer quinze nouveaux s‚nateurs et faire payer la note par vos concitoyens? Seriez-vous fier d'ˆtre nomm‚s SNATEUR dans de telles circonstances? Vous, citoyens ordinaires, iriez-vous si‚ger au SNAT que la majorit‚ des gens voudraient voir disparu? Le Premier Ministre ‚tait-il oblig‚ de les nommer? Il faut savoir qu'aucune loi n'obligeait le Premier Ministre Brian Mulroney … les nommer. En les nommant il a satisfait ses propres caprices et ses propres besoins de partisanerie. Incroyable, mais vrai! Les fidŠles collaborateurs ont ‚t‚ nomm‚s au S‚nat pour services rendus aux partis politiques. LES PARTIS POLITIQUES SE SERVENT. Le peuple paie la note. Ces nominations ne r‚pondent … aucune exigence parlementaire. Il les a nomm‚ pour sa post‚rit‚ … lui, pour son bien-ˆtre personnel et pour le bien-ˆtre de son propre parti. C'est nous, le peuple, qui payons la note, qui allons continuer … payer la note et … subir les effets du systŠme. Il pourrait nous dire: "VOUS N'AVEZ PAS ACCEPT CHARLOTTETOWN? ET BIEN, PAYEZ MAINTENANT, BANDE DE CAVES!" Il en faut du culot, de l'audace pour proc‚der … ces nominations. A nous aussi, il en faudra de l'audace, du culot! Vous seriez-vous permis de faire le tour du monde pour saluer vos collŠgues des autres pays avant de quitter la scŠne et faire payer la note par vos concitoyens? Et pourtant, on l'a fait avec tout le culot et l'audace qu'il a fallu. Vous seriez-vous permis de vous fˆter en vous servant des sommes d'argent de vos concitoyens-contribuables? LA REPRSENTATION DU QUBEC A OTTAWA J'ai peine … sugg‚rer quelque chose pour Ottawa quant … la repr‚sentation. Il faudra n`envoyer qu'un maximum de 16 repr‚sentants pour ˆtre fidŠle aux 16 r‚gions administratives. Pour ce faire, il faut s'entendre avec le premier ministre du Canada, les premiers ministres des autres provinces, les repr‚sentants des territoires, les chefs des diff‚rents groupes autochtones, tous les parlements, tous les partis politiques et...il faut l'unanimit‚! L… mon rˆve ne me le permet pas. Il faut arrˆter de perdre notre temps. Il est encore temps de le comprendre. Pour l`ensemble des rˆves qu'il nous est possible de r‚aliser j'avancerais dans les avenues qui sont d‚mocratiquement possibles. L'ANARCHIE NE SERVIRAIT PAS LE PEUPLE Nous avons un choix collectif … faire: ou bien on agit ensemble dans un ordre certain ou bien tout va finir dans un d‚sordre qui est ‚galement certain. Dans ce cas, le peuple serait encore deuxiŠme. Le temps nous presse de passer … l'action. Il n'est pas vrai que nous ayons besoin de tous les ‚lus que le systŠme continue d'ajouter. Essayez, entre amis, de nommer 16 ministres actuels qu'il vaudrait la peine de garder? Y aurait-il 16 d‚put‚s et ministres actuels que vous et vos amis aimeriez garder? DU REVE A LA RALIT Rappelez-vous MARTIN LUTHER KING! Il a rassembl‚ son peuple et il s'est mis … rˆver. Son rˆve n'est-il pas devenu r‚alit‚ aprŠs moins de trente ans? C'est aux citoyens que nous sommes que doit revenir le pouvoir sur nos ‚lus. Nos ‚lus ne seront plus au service du parti mais bien au service du peuple. Le peuple doit avoir la priorit‚ sur l'existence de tout parti politique que ce soit. Passons … une autre ‚tape. AprŠs avoir rˆv‚, imaginons ensemble notre nouvelle r‚alit‚. LA RGION ADMINISTRATIVE devient le p“le d`attraction: . un d‚put‚ ‚lu au Qu‚bec par r‚gion administrative et il devient ministre au service de la population au Parlement de Qu‚bec . un maire ‚lu par r‚gion accompagn‚ de 25 conseillers ‚lus au service de leurs concitoyens . un pr‚sident de commission scolaire par r‚gion avec 25 conseillers ‚lus au service de leurs concitoyens . ( peut-ˆtre faudrait-il deux commissions scolaires pour satisfaire … nos populations sur la base linguistique: … nous, citoyens de s'ajuster pour respecter notre diversit‚ ) Voyez-vous ces multiples d‚doublements administratifs disparaŒtre? Arrˆtez-vous un moment et pensez-y bien! Le nombre de d‚put‚s disparus, Le nombre de maires disparus, Le nombre de conseillers disparus, Le nombre de commissaires d'‚coles disparus. Une chose ne changerait pas. Les besoins des gens. On aurait certainement plus d'argent pour r‚pondre aux vrais besoins de notre population. NE PAS VOIR LES SOLUTIONS DANS LES PARTIS POLITIQUES C'est dans la r‚flexion commune que nous trouverons nos solutions. Ne permettons pas … l'anarchie de dominer notre cheminement. L'objet de mes rˆves pourrait ouvrir des avenues que nous pourrions d‚mocratiquement emprunter ensemble. Faut-il attendre que de telles d‚cisions nous proviennent des membres des partis politiques actuels? Vous le voyez: il n'y va pas des int‚rˆts des partis politiques de soumettre de tels changements. L'‚vidence ne vous saute-t-elle pas aux yeux? S'il n'y va pas de leurs int‚rˆts d'agir ainsi... quels int‚rˆts servent-ils? Il nous faut autant d'audace et de culot que d‚put‚s et ministres peuvent en avoir pour permettre et laisser passer autant de grossiŠres erreurs, autant de dettes, autant de d‚ficits, autant de nominations d'amis pour services rendus … l'un ou l'autre parti. Aux jeunes et aux moins jeunes de s'atteler … la tƒche imm‚diatement pour mieux d‚finir notre nouvelle r‚alit‚ d‚mocratique des prochaines ann‚es. Il devient urgent de faire cette r‚flexion et de passer … l'action. Robert Bertrand, citoyen, enseignant … la C.E.C.Q., tudes en science administrative et en science politique, Un.Laval 305, rue Dorchester, Qu‚bec. G1K 5Z9 TL.: 529-2013 - 30 - "Tu diras … tout l'monde que Don Quichotte est revenu..." -Michel Rivard, "Don Quichotte" ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- HISTOIRE DU CRACKING par emil1 From: an23863@anon.penet.fi Subject: here it is. To: ae092@freenet.hsc.colorado.edu On m'a demand‚ d'‚crire quelque chose sur la scŠne du crack. Pas comme dans "dope", mais plut“t comme dans "d‚barreur", idiots! Un premier survol de la scŠne internationale me semble de rigueur. A mon avis, la "vraie" vocation du cracker est apparue avec le Commodore 64. Tout a d‚but‚ lorsque quelques allemands ont commenc‚ … mettre de belles intros dans leurs copies, et … r‚pandre celles-ci partout o— le t‚l‚phone se rendait. Le boum initiale dans le milieu des crackers … pris des proportions inou‹es, et la scŠne europ‚enne est alors entr‚e en contact avec les ‚l‚ments les plus... agressifs... du continent am‚ricain. Les premiers contacts se d‚veloppŠrent autour de 86. Ainsi, quelques mecs des vieux pays commencŠrent … recevoir des lettres et des appels des States, leur demandant des "Cool releases, not HOT ones". Le cracking connut son effet "boule de neige" … mesure que de plus en plus de gens apprenaient … "coder" et … "d‚plomber", jusqu'… ce que, paradoxalement, il y ait trop de gens aptes … d‚barrer des programmes. Treize … la douzaine: les groupes de crackers pullulaient sur les boards; comment d‚cider quel groupe ‚tait Cool par rapport … un autre? C'est … ce moment qu'on introduisit le facteur de "vitesse" des releases, des parutions. D‚sormais, un groupe devrait faire plus que de d‚plomber un jeu: il devrait ˆtre aussi le premier … le faire! mais qui pourrait s'instaurer arbitre de cette comp‚tition pour le moins originale? Qui pourrait faire la diff‚rence et compter les points? C'est pr‚cis‚ment … ce moment que les States prirent v‚ritablement le contr“le de la scŠne, au d‚triment des europ‚ens. Les BBS aux States fleurissaient et poussaient comme des champignons, et les groupes europ‚ens se d‚menaient comme des beaux diables pour se trouver des HQ en sol ennemi. Le principal avantage des am‚ricains: les cartes d'appel! Contrairement … la croyance populaire, les groupes de crackers europ‚ens n'‚taient pas vraiment des phreakers consomm‚s. Donc, ils ‚taient … la merci des amerloques vers‚s dans le phreak pour les contacter et les repr‚senter en sol ‚tatsunien. Les amerloques, n'ayant pas d'oc‚an … traverser, distribuaient … qui mieux mieux du 0 days … qui en voulait. C'est ainsi que disparut des cracks le concept premier de "qualit‚" (la sp‚cialit‚ des Euros), et qu'on ne parla plus que de "first releases" (avantage USA). La scŠne n'a que peu chang‚ depuis. Mais arrive Internet! Le Net est, petit … petit, en train de devenir le royaume des pirates, et il facilite les ‚changes entre les continents, … moindre co–t. Bien s–r, Internet … lui seul ne renversera pas, dans un futur imm‚diat, la pr‚pond‚rance du warez am‚ricain sur le march‚. Mais il est in‚vitable que le transport des warez euros sur Internet occupe un jour le haut du pav‚, une fois de plus. Internet est la solution id‚ale, car les cartes se de plus en plus difficiles … utiliser, les PBX sont de plus en plus difficiles … trouver, ce qui nous fait dire que mˆme les am‚ricains vont devoir se rabattre sur Internet. Et les Euros vont d‚j… y avoir camp‚ leur bases... Mais qui suis-je pour parler ainsi? Qu'il suffise de dire que je fut membre de Triad, Agile, Light et Censor Design sur le C64. Tout cela est du pass‚, mais je ne d‚sire toujours pas utiliser mon handle pour des raisons de s‚curit‚. Conclusions: La scŠne Amiga n'a pas r‚ussi et ne r‚ussira jamais … approcher le niveau de la scŠne du C64. Les compatibles IBM occupent … mon avis cette place, avec des bons groupes qui ne commettent pas les erreurs des groupes Amiga, c'est-…-dire 1) ˆtre trop commercial, et 2) releaser des produits qui ne fonctionnent pas (mˆme si les docs sont souvent plus complŠtes!). Pour ceux qui ont tƒt‚ de la scŠne Amiga, il suffit de vous rappeler les b‚vues de Angels (sorry Conqueror but the truth is the truth). Mais il y a une nouvelle scŠne, qui se d‚veloppe avec la fulgurance et l'‚nergie de la premiŠre vague C64. Il s'agit de la scŠne du snes/sega. L'Une des raisons de cette popularit‚ est probablement que c'est la scŠne dans laquelle on retrouve le plus d'ex-crackers du C64, alors que la scŠne Amiga ne contient que des lamers qui n'ont jamais r‚ussi … percer sur la C64. C'est d‚finitivement l… que l'action se passe, et la snes\sega est … surveiller, et ce dans un futur trŠs rapproch‚. Ainsi, en SuŠde (et probablement bient“t partout), les nouvelles machines snes\sega qui arrivent sur le march‚ contiennent un chip qui peut d‚tecter un copieur connect‚ sur la machine originale. Lorsque cette d‚tection est ‚tablie, le chip "grille" le processeur. Pourquoi est-ce que cela est excitant? Cela s'explique trŠs facilement de deux maniŠres: 1) Seul un petit nombre de d‚tenteurs de snes pourront d‚sormais copier les jeux sur leur console, et le nombre de lamers va forc‚ment diminuer. 2) Les maisons de softwares originaux vont faire une tonne d'argent et vont pouvoir ainsi d‚velopper plus de nouveaux jeux. Pour ˆtre franc, je crois que si l'on veut une scŠne cool, il est grand temps de joindre la scŠne snes. Je ne dis pas que les warez sur snes sont meilleurs que ceux sur les PC, mais tout simplement que la scŠne est meilleure. Ce texte est bas‚ principalement sur mon exp‚rience. Je crois que la scŠne snes et celle PC vont sa rapprocher de plus en plus l'une de l'autre. Qui sait, un cracker, quelque part, est probablement en train de coder un ‚mulateur pour programmes snes sur PC! En esp‚rant vous avoir dress‚ un portrait global du la scŠne du crack, je vous salue bien bas... Emil1 ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú ------------------------------------------------------------------- BONJOUR LA POLICE! ou LES FORCES DE L'ORDRE A L'OEIL par THX 1138 Une nouvelle chronique (encore une!) que l'on essaie ce mois-ci, en esp‚rant qu'elle vous fera sourire un peu. Un petit r‚sum‚, mois aprŠs mois, des diverses b‚vues policiŠres sur ce beau continent qui est le n“tre... Si vous tombez sur une coupure de journal, faites-nous l… parvenir... -------- L'officier Robert Sabetta, de Foster (Rhodes Island) a abattu trois adolescents et bless‚ un autre au cours d'une tentative pour faire disparaŒtre des t‚moins d'un acte de brutalit‚ policiŠre dont il s'‚tait rendu coupable. Sabetta, 23 ans, s'est pr‚sent‚ au garage o— travaillait Frank Sherman, 16 ans, et lui dit: "Tu vas mourir", avant d'ouvrir le feu. Sherman avait log‚ une plainte contre Sabetta, celui-ci l'ayant frapp‚ avec sa torche et lui ayant bris‚ des dents, lors d'une interpellation pour un feu rouge br–l‚. Le chef de police de Foster, Donald Kettelle, excuse ainsi le geste de Sabetta: "Ca le d‚rangeait beaucoup parce que s'il avait ‚t‚ reconnu coupable, il aurait pu perdre son grade"... Un policier de St-Hubert est questionn‚ par ses pairs … propos de ses fr‚quentations. La S–ret‚ du Qu‚bec a effectu‚ une descente … Ste-H‚lŠne de Bagot, … 55 km. de Montr‚al, et y a confisqu‚ 25 plants de cannabis. Le couple arrˆt‚ compte le policier parmi ses amis... qui n'a pas, jusqu'… date, ‚t‚ autrement inqui‚t‚. Le patrouilleur Eric John Hamby, de Riverside (Californie), a ‚t‚ renvoy‚ aprŠs avoir ‚t‚ accus‚ d'assaut sexuel sur cinq jeunes femmes, alors qu'il ‚tait en service. Hamby, 24 ans, est aussi l'objet d'une poursuite de 1 million de dollars pour stress ‚motionnel d‚pos‚e par une mŠre de famille de deux enfants. Un rapport du coroner indique que la brutalit‚ policiŠre pourrait ˆtre la cause du d‚cŠs de Ernst ProphŠte, 34 ans, de Montr‚al. ProphŠte, qui est, incidemment, noir (mais la police, n'est-ce pas, n'est pas raciste), ‚tait conduit … la prison de Bordeaux, le 1er ao–t, par la S–ret‚ du Qu‚bec, pour des billets de stationnement impay‚s. L'homme, qui n'avait pas de dossier criminel ant‚rieur, ne s'est jamais rendu jusqu'… sa cellule... Le coroner, le Dr. Jean-Noel Goupil, met aussi en doute la version des ‚v‚nements du gardien, Arthur Fauteux... Max Almonor, officier de probation de la ville de New York, s'est servi de son revolver de service pour abattre sa femme, alors qu'elle attendait dans l'anti-chambre du Tribunal de la Famille de Brooklyn. Almonor, 52 ans, s'est servi de son badge de policier pour pouvoir p‚n‚trer en cours avec son pistolet. Danielle, sa femme, aussi officier de probation, tentait d'obtenir une injonction contre son mari, craignant pour sa s‚curit‚ et celle de sa fille de 13 ans. Depuis plus d'un an, le mari, s‚par‚, prof‚rait des menaces … l'endroit de son ‚pouse. Celle-ci a re‡u en cons‚quence une balle dans la tˆte, alors que deux autres t‚moins du drame ont ‚t‚ bless‚s. Un agent de la S–ret‚ du Qu‚bec de Saint-J‚rome, Robert Laporte, s'est r‚cemment enlev‚ la vie. Laporte, 41 ans, venait d'ˆtre accus‚ d'agression sexuelle sur son beau-frŠre de 20 ans. Les relations entre la victime et le policier, qui comptait 16 ann‚es de service, auraient dur‚ durant 3 ans. La brigade SWAT de Sacremento a abattu un patrouilleur californien, Jim Ray Halloway, aprŠs que celui-ci ait pris des otages dans un bureau r‚gional de l'imp“t. Halloway, 53 ans, est arriv‚ au bureau du ministŠre du Revenu avec une carabine, un douze, un pistolet, 200 cartouches et des papiers indiquant qu'il ‚tait "en dispute" avec l'imp“t... La GRC tente d'obtenir un mandat d'extradition contre un de ses agents Jorge Leite, de l'escouade des stup‚fiants, qui se serait enfui au Portugal. Leite aurait ‚t‚ au service du cartel de Colombie et de la trafiquante de coca‹ne Ines Barbosa. La police a commenc‚ … avoir de s‚rieux doutes sur l'int‚grit‚ de leur collŠgue lorsqu'elle a constat‚ que des chŠques assez importants (on parle d'une somme de $880,000 dollars!) ‚taient d‚pos‚s trŠs fr‚quemment dans son compte. Leite, 43 ans, sentant que ses superviseurs s'int‚ressaient un petit peu trop … lui, a pr‚f‚r‚ prendre des vacances, de trŠs longues vacances... Un officier de police de Philadelphie, Marshall Kelly, a abattu un autre flic et collŠgue aprŠs l'avoir confondu avec un voleur voulant d‚valiser sa maison. La victime, John Barrett, 30 ans, s'‚tait rendue au domicile de Kelly, 28 ans, pour r‚pondre … une alarme anti-vol. Kelly, ignorant de la chose, s'est point‚ sur les lieux aprŠs son tour de service, et a cr– qu'un voleur essayait de s'introduire... Dix jours ouvrables de suspension sans salaire: tel est le verdict qu'a prononc‚ le Comit‚ de d‚ontologie policiŠre … l'endroit de l'agent Philippe Poirier. Le matricule 4851 de la SPCUM a en effet tir‚ un coup de feu en direction d'un taxi, au terme d'une bagarre dans une discothŠque. Un officier de San Francisco, David M. Smith, fait face … deux accusations d'inconduite pour avoir tent‚ d'‚trangler sa copine et pour avoir entretenu des liens avec un pusher. Smith, 30 ans, avait un rendez-vous avec sa copine. Lorsque celle-ci, probablement au terme d'une dispute, voulut partir, il sauta sur le capot de la voiture, la frappa plusieurs fois au visage et lui ‚crasa la tˆte contre le pare-brise. Smith ‚tait aussi impliqu‚ dans une histoire de drogue sur laquelle la police enquˆtait d‚j…. Deux policiers de D‚troit, Larry Nevers, 53 ans, et Walter Budzyn, 47 ans, ont ‚t‚ reconnus coupables de meurtre. Pourtant, tout ce qu'ils avaient fait, c'‚tait de frapper un noir, Malice Green, 35 ans, sur la tˆte, … coups de matraque. Au bout de 14 coups, son crƒne … explos‚ comme un pamplemousse trop m–r. Le chef des flics, qui les a renvoy‚, est en attente lui aussi de son procŠs... John Tardif, un ancien enquˆteur de la s–ret‚ municipale de Sainte-Foy (mais oui! vous savez: celui qui a essay‚ de pi‚ger BenoŒt Proulx!), a ‚t‚ condamn‚ … rembourser les 23 700$ qu'il avait avec succŠs extorqu‚ … un ami. Tant qu'… nous, la victime m‚ritait ce qui lui arrivait: elle y pensera … 2 fois avant de s'associer avec une crapule la prochaine fois... Un officier de Sault Ste-Marie, Steven Lindsay, a ‚t‚ reconnu coupable de brutalit‚ policiŠre. Il est apparu que Lindsay aimait bien faire sortir les gens de leurs voitures en les tirant par les cheveux... L'informateur du FBI ayant aid‚ … d‚manteler un groupe islamique soup‡onn‚ de pr‚parer une s‚rie d'attentats … New York, Emad Salem, ancien capitaine de l'arm‚e ‚gyptienne, avait secrŠtement enregistr‚ ses conversations avec les agents f‚d‚raux, rapporte le quotidien Newsday. Une quarantaine d'enregistrements trouv‚s chez lui doivent, selon la loi, ˆtre remis aux d‚fenseurs des 11 accus‚s. Les bandes, que les avocats de la d‚fense qualifient de "mine d'or", pourraient soutenir la thŠse voulant que le FBI ait ‚t‚ l'instigateur du complot, en sugg‚rant les attentats aux membres du groupe. Le directeur de la S–ret‚ municipale de Rimouski, L‚o Lessard, est actuellement cit‚ … procŠs. Lessard a ‚t‚ trouv‚ ivre au volant de sa voiture. Il a de plus refus‚ de passer le test de l'ivressomŠtre. Il est cependant toujours en fonction... … courir aprŠs les chauffeurs ivres. Le sergent Stacey Koon et l'agent Laurence Powell, impliqu‚s dans l'affaire Rodney King, viennent d'ˆtre condamn‚s … deux ans et demi de prison... Et comme si les gaffes n'‚taient pas assez, voici un exemple de la connerie policiŠre de tous les jours... Leeched from LA PRESSE - Lundi 16 aoout 1993 VENDREDI TREIZE par Pierre Foglia Vendredi treize, 8h45 du matin, M. Paul entre au Tim Horton Donuts, rue Cousineau … Saint-Hubert. Complet, cravate, lunettes, Mercedes noire dans le parking. The Gazette sous le bras. Il est vice-pr‚sident de l'une des plus importantes entreprises de fun‚railles de la province. Il a commenc‚ t“t ce vendredi. Il arrive d'un rendez-vous, en route pour un autre. Pas eu le temps de d‚jeuner. Il commande un caf‚ et des toasts. - Pour ici ou pour emporter, s'informe la fille du comptoir? - Pour ici, dit M. Paul. Quand c'est pour emporter, le caf‚ est servi dans un verre en carton. "Pour ici", caf et toasts sont servis dans de la vaisselle. Son cabaret … la main, M. Paul cherche une table. Pas de table. Celles qui ne sont pas occup‚es sont sales. Pas d‚barrass‚es de leur cabaret, pas nettoy‚es, sales. M. Paul se dirige vers la terrasse, d‚serte. Une affichette sur la porte le fait h‚siter: "Pas de vaisselle dehors". Bof... il fait un temps superbe. Il s'installe dehors. Mais il n'a pas le temps de d‚plier sa Gazette que surgit le g‚rant, raide comme la justice: - Vous ne pouvez pas rester ici. Pas de vaisselle dehors! - Je ne demande pas mieux que de rentrer, dit M. Paul, mais il n'y a pas de table... - Si, il y a des tables... - Elles sont sales, proteste M. Paul. - Vous n'avez qu'a en d‚barrasser une vous-mˆme! Un tantinet impatient‚, M. Paul invite le p'tit boss des b‚cosses … nettoyer sa soue au lieu de harceler les clients. Pas exactement en ces termes, mais sur ce ton-l…... - Rentrez ou j'appelle la police, dit le g‚rant, inflexible. - Je ne rentrerai pas, mais soyez assur‚ que je rapporterai mon plateau quand j'aurai termin‚... - TrŠs bien j'appelle la police... La police! M. Paul n'est pas inquiet. Pas plus tard que la semaine derniŠre il a eu … l'appeler deux fois, la police. Une premiŠre fois du bureau pour une histoire de vandalisme: elle a mis trois heures pour arriver. La seconde fois de son domicile o— il venait de se faire cambrioler: elle a mis cinq heures pour arriver. Alors M. Paul pense que mˆme sans se presser, il sera parti depuis longtemps lorsque la police arrivera, si elle arrive jamais. En fait M. Paul ne croit pas que la police se d‚rangera pour de semblables balivernes... Il se trompe. La police est d‚j… l…! M. Paul n'en croit pas ses yeux. Moins de cinq minutes! Et deux autos! DEUX! L'une, en couverture, se range de fa‡on … lui interdire toute tentative de fuite. A l'int‚rieur, un des policiers parle dans un micro. Demande-t-il du renfort? Communique-t-il avec Interpol? Va savoir... De l'autre voiture sont descendus deux policiers, un jeune et un plus ƒg‚, la main sur le gun. - Vous avez un problŠme, demande le plus exp‚riment‚? Vous vous ˆtes lev‚ du mauvais pied? Tout d'abord, frapp‚ de stupeur, M. Paul ne r‚pond pas. Il se croit victime d'une farce. D'une hallucination... - Vous avez un problŠme avec le rŠglement? redemande le flic. Et il ajoute: " Veuillez vous identifier, s'il vous plaŒt"... Revenu de sa surprise, M. Paul fulmine. Plus pr‚cis‚ment, l'administrateur en lui, fulmine: - Comme ‡a, vous voil… quatre policiers, 200 000$ de salaire d'un coup, pour arrˆter un dangereux buveur de caf‚ qui n'a pas sa tasse en carton r‚glementaire! Je croyais que la police municipale avait pour responsabilit‚ de faire observer les rŠglements municipaux, pas les rŠglements des marchands de beignes... En disant le mot "beigne", les lumiŠres de M. Paul s'allument: - Ah c'est ‡a! Votre poste de police est juste au coin, et ce caf‚ en est plus ou moins l'extension! Je comprends tout! Voil… pourquoi vous ˆtes arriv‚s si vite. Je suis en quelque sorte dans votre salon! Ne me dites rien, tout s'‚claire. La prochaine fois que je me ferai cambrioler, je saurai quoi faire. Avant de vous appeler, j'irai d'abord acheter une douzaine de beignes... Tout aussi clair: si M. Paul n'avait pas ‚t‚ d‚guis‚ en cadre sup‚rieur, complet, cravate, lunettes, Mercedes noire dans le parking, The Gazette sur la table, il se serait retrouv‚ au poste avec une claque sur la gueule et des charges d'insultes et probablement d'entrave au travail d'un agent... Au lieu de cela on l'a seulement menac‚ de l'embarquer s'il insistait. Le mieux pour lui ‚tait de d‚guerpir et vite... - Pas avant que j'aie rapport‚ ma tasse et mon assiette … l'int‚rieur, a dit M. Paul... - Il n'est pas question que vous alliez faire du trouble … l'int‚rieur, s'est aussit“t oppos‚ le plus ƒg‚ des deux policiers. Donnez votre cabaret, je vais le rapporter moi-mˆme... - Pensez-vous vraiment que le contribuable vous paie pour faire le m‚nage chez les marchands de beignes, demanda encore M. Paul? Les clients … l'int‚rieur du Tim Horton Donuts qui croyaient qu'on ‚tait en train d'arrˆter un dealer de dope ou un escroc international, furent bien surpris de voir un policier rapporter son cabaret tandis qu'on laissait aller le suspect... Au jeune policier rest‚ dehors avec lui, M. Paul a dit gentiment avant de s'en aller: - Voyez-vous jeune homme, c'est pour ce genre de conneries … r‚p‚tition que le public m‚prise la police. Le jeune homme ne trouva rien … ajouter. Probablement parce que tout ‚tait dit. - 30 - ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- READ THE NEWS, DON'T BELIEVE THE HYPE par -=ThE PoSSe=- Quelques mots avant de passer … notre revue de presse mensuelle. Plusieurs personnes nous ont f‚licit‚, derniŠrement, pour la qualit‚ de nos critiques dans cette section, et pour les analyses sp‚ciales que nous avons faites, sp‚cialement en ce qui concerne le rave et la drogue dans les ‚coles. D'autres personnes, par contre, croient que nous en mettons un peu, lorsque l'on critique le travail d'un journaliste, et que nous voyons du mal l… o— il n'y en a pas. C'est … ces personnes que je m'adresse. J'aimerais que vous consid‚riez ce qui suit... Il y a quelques ann‚es (environ 2 ans), Radio-Canada avait demand‚ … une ‚quipe de sp‚cialistes, de Toronto et Montr‚al, d'analyser le contenu d'un bulletin de nouvelle typique. Bon, si on part du constat (v‚r‚dique) que Radio-Canada porte g‚n‚ralement plus de soins … son bulletin de nouvelles que tout autre m‚dia ‚lectronique priv‚, on en arrive quand mˆme … la constatation que, parmi tous les bulletins ‚cout‚s: -9 personnes interview‚es sur 10 sont des hommes -9 personnes sur 10 sont de race blanche -1 personne sur 50 est un jeune -9 personnes sur 10 sont des porte-parole ou des experts -1 personne sur 25 est une femme... quand il s'agit de porte- parole ou d'experts -8 reportages sur 10 prtent sur des institutions -9 reportages sur 10 portent sur des conflits -5 reportages sur 10 portent sur la violence -1 reportage sur 10 porte sur les affaires -1 personne sur 50 parle en son propre nom Ces chiffres ont l'air parfaitement anodins, comme ‡a, et pourtant... Et pourtant, supposons le sc‚nario suivant: demain matin, un m‚t‚orite frappe l'Am‚rique du Nord, et tout le monde crŠve. 2000 ans plus tard des arch‚ologistes arrivent sur le site d'une ancienne ville qui, d'aprŠs leurs cartes, s'appellait Qu‚bec. Ils retrouvent, lors de leurs fouilles, un document pr‚cieux: une cassette vid‚o contenant un bulletin de nouvelles. "Ah!", s'exclament les arch‚ologues, "un document t‚moin de cette ‚poque! Un portrait de cette soci‚t‚ d'alors! Quelle trouvaille fantastique! coutons-l…!" Et ce qu'ils y voient les consterne. "Voyons voir", disent- ils, "cette soci‚t‚ ne possŠdait presque plus de femmes (4%), ce qui fait qu'il y avait encore moins de jeunes (1 sur 50!), elle ‚tait donc vou‚e … l'extinction. de plus, 98% de la population normale ‚taient des cr‚tins, incapables de s'exprimer par eux- mˆmes ou d'avoir une opinion. C'est pourquoi tout le monde ‚tait repr‚sent‚ par un porte-parole ou un expert. Comme les d‚biles mentaux qui ont besoin d'un curateur public, finalement! Cette civilisation ‚tait toujours en conflits (90%), soulign‚s souvent par de la violence (50%)." "Je crois qu'il faudrait pond‚rer au sujet de la violence", dit un second expert, "le chef de nouvelles ‚tait peut-ˆtre un ancien chef de police … la retraite. Ca expliquerait pourquoi les m‚dias voyaient des crimes partout!" "Non, vraiment", se dirent les arch‚ologues, "cette civilisation, non seulement ‚tait en d‚clin parce qu'elle ne se reproduisait plus, mais en plus, elle m‚ritait vraiment de disparaŒtre!" Ca tu vois, c'est le portrait de notre soci‚t‚ telle que le verront les civilisations futures. Est-ce d'aprŠs vous, un portrait fidŠle? C'est un portrait dessin‚ par les journalistes, en tous cas. Alors, doit-on se fier aveuglement … la description que les journalistes v‚hiculent, jour aprŠs jour, de notre soci‚t‚? Je vous laisse le soin de le d‚cider... ....Blitzkreig.............. Leeched from LE DEVOIR - Lundi 16 ao–t 1993 OTTAWA JETTE A LA POUBELLE DES MILLIERS DE LOGICIELS Ottawa (PC) - Le gouvernement f‚d‚ral jette des logiciels valant des millions de dollars au lieu de les donner … des ‚coles, comme le lui suggŠre le concepteur, a r‚v‚l‚ hier le quotidien Ottawa Citizen. Des fonctionnaires de la D‚fense nationale affirment qu'… lui seul, ce ministŠre jettera aux poubelles environ 30 000 examplaires du populaire logiciel de traitement de texte WordPerfect, valant prŠs de 9 millions$. Le logiciel doit ˆtre remplac‚ par des versions plus r‚centes. Mais la firme, dont le siŠge social est aux Etats-Unis, dit qu'elle encourage ses clients … donner les versions plus vieilles … des ‚coles, plut“t que de les jeter. Et toujours selon le quotidien anglophone de la capitale, quelqu'un au ministŠre des Services gouvernementaux a r‚cemment ordonn‚ que 850 ensembles du programme WordPerfect, d'une valeur de 225 000$, encore intacts dans leur emballage de plastique, soeint envoy‚s directement au compacteur … rebuts du gouvernement. (...) - 30 - Leeched from NEWSWEEK - 16 ao–t 1993 A WOODSTOCK FOR HACKERS AND "PHREAKS" Technology: Outlaws on the edge of cyberspace par Barbara Kantrowitz et Joshua Cooper Ramo It was billed as Woodstock for the Nintendo generation. The techno-freaks who gathered at the Hackers at the End of the Universe conference at the Netherlands last week had at least one thing in common with their '60s counterparts: they believed rules were made to be broken. Example 1: Organizers labored to set up a sophisticated computer network at their campground outside Amsterdam. But just a half hour after the session opened, hackers had already cracked the network wide open, reprogramming the system to reject the selected password: guest. Example 2: A day later, other hackers tapped into the conference's phone system, leaving one line opened to the United States for four hours without bothering to pay for the privilege. Not too nice, but what else would you expect? Even at a gathering of hundreds of their own kind from all over Europe, hackers are an anarchic breed, intent on outwitting any impediment to access. No code, even the most elaborate, is ever safe from their prying keyboards. And that's the point. "Some people are just interested in breaking and entering into systems," says Richard Sewell, a 30- year-old British programmer. "But there's also a curiosity about how to work stuff without destroying anything. It's this fascination with how to make the machine do what you want it to do." Although on-line larceny wasn't the goal of most participants, the organizer, a Dutch computer magazine called Hack-Tic, said the conference was intended for "hackers, phone phreaks, programmers, computer haters, data travelers, electro- wizards, networkers, hardware freaks, techno-anarchists, communications junkies, cyberpunks, system managers, stupid users, paranoid androids, Unix gurus, whizz kids, warez dudes, law-enforcement officers (appropriate undercover dress required), guerilla heating engineers and other assorted bald, long-haired or unshaven scum." Who came? All of the above. Some were there only electronically, communicating through networks around the world. Physical presence is just another technicality in this crowd. The rest -the vast majority of them males in their late teens and early 20s- gathered in hundreds of multicolored tents clustered around power outlets and portable toilets in an area the size of six football fields. Many had computer terminals in their tents, with the monitors nestled between sleeping bags and guitars. For three days, usually solitary hackers congregated at the main campground building, a barnlike structure filled with rock and jazz music. Sobriety was not a priority. The 24-hour bar provided beer, and wandering peddlers sold hash-laden "space cakes" and marijuana (drugs are no big deal in Holland). Computers were spread acroos a dozen large metal tables, and for each hacker on a keyboard, there were usually several others looking over his (and occasionally her) shoulder. Users could log on to the Internet, an international network; consult a computer astrology program; fiddle with electronic paint boxes, or show off their hand-eye coordination with video games that usually involved shooting moving objects. In between they exchanged tricks of the trade: how to make the system think you are an approved operator instead of an intruder, how to hide your tracks. While some participants focused on the practical, others were more philosophical. At one panel session entitled "Networking for the Masses", hackers discussed using information from computers to fight government oppression. Another topic of debate: how hackers could help protect privacy by pushing for more secure codes. They talked a lot about revolution, too - digital as well as political. "I think a lot of people look at hackers and are sympathetic with what they do", says Emmanuel Goldstein, who publishes the American hacking magazine called 2600. "People see technology as something that, left unchecked, will enslave us. Hacking is a defense against that". A white van No one was surprised by the white van bristling with antennas that trolled up and down the road leading to the campground. Everyone seemed to agree that it belonged to the Dutch Secret Service; everyone also assumed that the meeting was being monitored by the CIA and Britain's M.I.6. But no one knew for sure: paranoia is popular among hackers. But the hackers kept talking frankly. At one lecture Rop Gonggrijp, a founder of Hack-Tic, and Bill Squire, a fellow hacker, displayed a wad of microchips wired up to a special radio scanner. The subject: how to fiddle with an ordinary pager so that it can intercept messages meant for other pagers. Other hackers debated the finer points of phone "phreaking" (breaking into telephone lines). This is usually accomplished with a device called a Demon Dialer that sells through the mail for about $200. One phreaker, who wanted to be identified only as Ivos, said getting into the inner workings of a technology as ubiquitous as the telephone is like being drunk at church: exhilarating mostly because you aren't supposed to do it. Others just seemed to enjoy the company, in person and on line, and being part of an international community of techno- freaks. Late one night in the main hall the rustle of fingers on keyboards was punctuated by static from radios scanning cellular- phone frequencies. With a science-fiction book at his side, a 19- year-old Dutch hacker named Peter typed at a small screen, bouncing through networks and laughing as he found familiar log- on names. He tapped furiously as he entered one electronic conversation about the conference. "The turnout is huge", he wrote. "The whole world is here". And in sense, it was. - 30 - Leeched from THE GLOBE AND MAIL - Jeudi 19 ao–t 1993 WORLD O'HACKERS par Micheal Kesterton Recent news about the computer litterate: - This month, in a remote Dutch field rigged with telecommunication lines, hundreds of computer hackers from around the world pitched tents and swapped information, as part of a summer congress called Hacking at the End of the Universe. Invited by the globe-spanning Internet system, participants included techno-anarchists, warez dudes (software pirates), phone phreaks (people who make illegal phone calls), security experts, police officers and a former CIA operative. Names were optional. As well as discussions of computer art, law and technology, there were lectures in social engineering -"it was really teaching introverted hackers how to be normal human beings and get themselves laid," one participant told Rupert Goodwins of The Independent. A group of English hackers spent the entire three days under canvas, communicating by electronic mail. - Shawn Kevin Quinn, a 17-year-old Houston computer enthusiast, has pleaded no contest to a charge that he tried to hire a hitman with $5.30(US) and seven computer games, to kill the boyfriend of a girl he had a crush on. He was fined $500, received ten year probation and was ordered to reduce his daily computer time from eight hours to 90 minutes. Sources: The Independent, news services. - 30 - Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 18 ao–t 1993 LES CAMRAS DE SURVEILLANCE POURRAIENT ETRE ... ILLGALES Ottawa (PC) - Mˆme si une telle pratique pourrait en principe violer le droit … la vie priv‚e, rien n'empˆche les propri‚taires de d‚panneurs, les banques ou toute autre entreprise priv‚e d'utiliser, comme bon leur semble, un systŠme de surveillance par cam‚ras. (...) Selon le repr‚sentant r‚gional de la Comission des droits de la personne du Qu‚bec, Pierre Deschˆnes (...): "ll y a deux principes dans la Charte des droits et libert‚s qui pourraient ˆtre viol‚s par la pr‚sence de ces cam‚ras. Il s'agit de celui de l'anonymat quand on marche sur la rue ou que l'on se truve dans un lieu public et celui de la solitude si l'on filme quelqu'un qui se croit seul dans un bureau ou … tout autre endroit" (...). Contrairement … la Charte des droits et libert‚s du Qu‚bec, la Charte canadienne des droits de la personne ne mentionne pas le principe de l'anonymat d'une personne circulant sur la rue. - 30 - Leeched from LE DEVOIR - Samedi 14 ao–t 1993 LA CONTREBANDE, ARME ULTIME DES PATRIOTES par Denis Vaugeois Haussez les taxes et vous activerez la contrebande. Outr‚s, les citoyens votent avec leurs pieds, et "passent" des biens en catimini … la frontiŠre. Un trafic s'organise, et les items les plus tax‚s, tabac, alcool, se trouvent toujours … rabais, au noir. La contrebande est aussi vieille que les frontiŠres, et, parfois, aussi politique qu`elles. La r‚volution am‚ricaine a commenc‚ par une r‚volte des contribuables contre les taxes sur le th‚. Ici au Qu‚bec, la contrebande fut une des armes des Patriotes, aprŠs que sous la gouverne de Louis-Joseph Papineau, ils aient r‚ussi … battre le budget du gouverneur Gosford. Gosford s'y attendait un peu. Mais tout de mˆme, la r‚ponse des d‚put‚s faisait mal. Par 46 voix contre 31, en ce 25 ao–t 1837, ils avaient refus‚ de voter le budget. Le Parti patriote triomphait. Papineau jubilait. Ils avaient bien perdu quelques alli‚s dans cette derniŠre ronde, mais la majorit‚ lui ‚tait rest‚e fidŠle. Trois ans auparavant, Louis-Joseph Papineau avait enlev‚ 77 siŠges sur un total de 88. On avait ‚valu‚ … 95% le pourcentage de votes accord‚s … ses candidats. C'‚tait au lendemain des Quatre-vingt-douze R‚solutions, longue complainte des parlementaires de l'‚poque qui ne r‚clamaient en somme que le pouvoir de voter les lois et de contr“ler les d‚penses publiques. DŠs la mise en place d'une Chambre d'assembl‚e distincte pour le Bas-Canada (le Qu‚bec d'alors), le problŠme s'‚tait pos‚. Les lois qui gˆnaient le gouverneur et ses conseillers ‚taient syst‚matiquement bloqu‚es par le Conseil l‚gislatif dont les membres ‚taient nomm‚s par le roi. Rapidement, les d‚put‚s en ‚taient venus … r‚clamer un Conseil l‚gislatif ‚lectif. Puis, de nouvelles taxes avaient fait leur apparition. Peu … peu, les d‚put‚s avaient d‚couvert un ‚norme patronage. Eux-mˆmes si‚gaient gratuitement. Ils entendaient bien surveiller le budget. Un premier affrontement majeur eut lieu sous le gouverneur Craig en 1808-1810. Celui-ci fit dissoudre la Chambre d'assembl‚e, saisir les presses du journal Le Canadien, emprisonner ses dirigeants dont le chef du Parti canadien (Pierre B‚dard), licencier quelques officiers de la milice jug‚s sympathiques aux patriotes. Une tentative d`invasion de la part des Etats-Unis calma les esprits. Londres envoya un "bon" gouverneur. Les patriotes prirent … nouveau les armes pour bloquer la route aux Am‚ricains. La lutte entre les ‚lus et les administrateurs nomm‚s par Londres devait reprendre peu … peu. Elle ne cessa de s'enfler pendant une trentaine d'ann‚es. Rapidement, Papineau avait cependant d‚couvert un moyen de pression particuliŠrement efficace: le refus de voter les subsides, c'est-…-dire les sommes d'argent n‚cessaires au gouverneur pour r‚gler les d‚penses publiques. Au printemps 1837, le ministre des Colonies, Lord Russell, opta pour les grands moyens: la Chambre refusait … nouveau de voter les subsides, le gouverneur serait autoris‚ … se passer de son autorisation. La nouvelle d'une pareille r‚solution arriva … Qu‚bec comme une rumeur, une intention, un projet. Sur l'entrefaite, le roi Guillaume IV mourut. La jeune princesse Victoria ‚tait appel‚e … lui succ‚der. Le ministre Russell prit pr‚texte du d‚but d'un nouveau rŠgne pour retarder l'application de mesures qu'il avait r‚ussi … faire voter … la Chambre des Communes et … la Chambre des Lords de Londres. La nouvelle du couronnement de Victoria fut accueillie froidement. Un peu partout, on vit des paroissiens sortir des ‚glises en guise de protestation au moment du Te Deum en l'honneur de l'‚v‚nement. De son c“t‚, Papineau ‚tait ovationn‚ par des foules de plus en plus nombreuses. Comme Londres avait finalement autoris‚ le gouverneur … puiser dans les revenus g‚n‚r‚s par les taxes ‚tablies par la Chambre d'assembl‚e, Papineau et ses conseillers con‡urent le projet de tarir la source des revenus. Le journaliste d'origine irlandaise, Edmund O'Callaghan, d‚non‡a le vol dont se rendrait coupable le gouverneur en appliquant les instructions de Londres. "Gosford est autoris‚ … piller la caisse publique. Le vol est le vol". "Pas de quartier pour les pillards". "Que l'on d‚truise le revenu, que l'on d‚nonce les oppresseurs". Papineau acquies‡a: d‚truire les revenus, voil… l'arme ultime! "Empˆcher l'achat des marchandises import‚es, sujettes aux droits de douanes" et parallŠlement "favoriser la consommation des articles entr‚s en fraude". Le mot d'ordre se r‚pandit comme une traŒn‚e de poudre: "A de grands maux, de grands remŠdes. Il faut tarir la source du revenu, ‚crit le journaliste-d‚put‚ Ludger Duvernay dans La Minerve. Les coffres se videront, les voleurs n'y trouveront plus rien". Les uns aprŠs les autres, les journaux patriotes firent l'‚loge des contrebandiers. Avant tout, on recommanda de se priver des articles import‚s sur lesquels se payaient les droits les plus ‚lev‚s: le th‚, le tabac, le vin, le rhum et de toutes autres liqueurs, spiritueuses import‚es et tax‚es". Quant aux "objets" n‚cessaires, qu'on prenne "ceux qui sont fabriqu‚s dans le pays plut“t que ceux que l'on importe." A titre d'exemple, Papineau raconte qu'il a achet‚ du sucre d'‚rable pour remplacer du sucre raffin‚. Il ajoute: "Je me suis procur‚ du th‚ venu en contrebande et je sais plusieurs qui en ont fait autant. J'ai ‚crit … la campagne pour me procurer des toiles et des lainages fabriqu‚s dans le pays, et j'espŠre les avoir d'assez bonne heure pour me dispenser d'en acheter d'importation. J'ai cess‚ de mettre du vin sur ma table (...) et je demande … mes amis de se contenter de biŠres ou de cidres canadiens arros‚s ‚galement de `propos pleins d'indignation`". On n'allait pas s'arrˆter en chemin. A l'occasion d'assembl‚es publiques, diverses r‚solutions furent adopt‚es: "(...) nous regarderons comme trŠs licite le commerce d‚sign‚ sous le nom de contrebande, jugerons ce trafic trŠs honorable, tacherons de le favoriser de tout notre pouvoir, regardant ceux qui s'y livreront comme m‚ritant bien du pays, et comme infƒme quiconque se porterait d‚nonciateur contre eux". La presse anglaise ne pouvait rester indiff‚rente. Papineau, d‚j… d‚nonc‚ comme le grand agitateur devint le chef des contrebandiers. (...) - 30 - Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 18 ao–t 1993 LES JEUNES, PAS PLUS CRIMINALISS QU'AVANT Ottawa (PC) - Contrairement … la croyance populaire, le nombre de crimes commis par des jeunes n'augmente pas, mais serait … peu prŠs le mˆme qu'il y a cinq ou dix ans, selon un document du ministŠre de la Justice. Selon cette ‚tude, dont la Presse Canadienne a re‡u copie, ce problŠme "pr‚occupe davantage les Canadiens qu'auparavant". Le rapport (...) soutient que le nombre d'accusations pour d‚lit avec violence port‚es contre des jeunes a augment‚. (...) On y rapporte que la moiti‚ des accusations pour violence sont port‚es pour des voies de fait mineures telles que des gifles et des coups de poing, crimes qui, auparavant, ‚taient laiss‚s pour compte par la police. Le taux de meurtre des jeunes -consid‚r‚ comme un bon indicateur du niveau des crimes violents- est rest‚ le mˆme entre 1986 et 1991. mais ce sont surtout des accusations pour crimes contre la propri‚t‚, comme le vol, qui sont port‚es contre les jeunes. La plupart des crimes violents sont commis par des adultes. Les jeunes ne r‚coltent que 13% des accusations pour crimes avec violence. (...) Les r‚dacteurs du document (...) se demandent notamment s'il ne faudrait pas: - abaisser de 12 … 10 ans l'ƒge minimum pour qu,un mineur soit inculp‚ dans (...) tous les cas; - abaisser de 17 … 15 ans l'ƒge maximum pour qu,un mineur soit inculp‚ (...) dans tous les cas; - traduire automatiquement devant les tribunaux pour adultes les jeunes accus‚s de meurtre ou d'agression sexuelle; - transmettre aux ‚coles ou autres ‚tablissements tout renseignement au sujet de jeunes criminels; - l‚galiser la publication des noms de certains jeunes contrevenants. - 30 - Leeched from LA PRESSE - Dimanche 8 ao–t 1993 LES COLOS D'EARTH FIRST ENCORE A L'ATTAQUE par Claude Marcil Dans le num‚ro d'‚t‚ d'Earth First, la revue des ‚colos agressifs, dont nous avons d‚j… parl‚ dans La Presse: ­ un dossier sur le barrage Gabcikovo qui empoisonne les relations entre la Tch‚coslovaquie et la Hongrie; ­ une r‚flexion acide sur les actions du pr‚sident Clinton face … l'environnement; ­ une ‚tude sur la surpopulation; ­ quelques textes r‚fl‚chis sur les autochtones et l'‚cologie; ­ et, comme d'habitude, la fameuse chronique de Nedd Ludd sur le sabotage. Depuis longtemps, on conseille aux ‚colos radicaux de planter des clous dans les arbres forestiers, ce qui endommage automatiquement les scies … chaŒne et leurs propri‚taires... Or, la chronique porte sur les d‚tecteurs de clous utilis‚s de plus en plus par les compagnies forestiŠres am‚ricaines et la fa‡on de les contrer! On explique aussi en long en large et en d‚tail, comment enlever les piquets d'arpentage utilis‚s par les diff‚rentes compagnies qui exploitent les richesses naturelles. Mais le dossier le plus percutant est celui qui ‚tudie les relations entre le Vatican et l'Universit‚ d'Arizona. Cette derniŠre veut installer un observatoire international sur le mont Graham, une montagne sacr‚e pour les Apaches de la r‚gion. Deux j‚suites, le pŠre George Coyne, responsable de l'Observatoire du Vatican, et le pŠre Charles Polzer ont d‚pos‚ des affidavits dans la poursuite de l'universit‚ contre les Apaches. Ils pr‚tendent que la montagne n'est pas sacr‚e pour les vrais Apaches. Le pŠre Polzer aurait mˆme d‚clar‚ que l'opposition au t‚lescope "venait d'avocats juifs de l'ACLU qui minent et d‚truisent l'glise catholique". - 30 - Leeched from VILLAGE VOICE - 27 juillet 1993 REBEL SELL Billy Idol, the Merchant of Cyberspace par Neil Strauss I remember the first time I saw Billy Idol's floppy disk. It was in a warm spring evening in 1984, and Idol had brought his Rebel Yell tour to Chicago's Aragon Ballroom. After the concert, the tow-headed singer stepped onto his dressing-room balcony to appease a handful of fans chanting "more, more, more" outside. Idol's lip curled upwards as he lowered his leather suspenders to his knees and started dancing himself, waving his long, flaccid, and very pale member at the crowd below. The next time I saw Idol's floppy disk was a month ago on MTV. The former William Broad was sitting serenely in front of his computer and responding to electronic mail. Jacking into cyberspace via the two-finger hunt-and-peck method, Idol typed his message slowly: "Your (sic) on MTV". It wasn't just Idol's bad grammar, but his cumbersome relationship to the keyboard that indicated he hadn't been taking any smart drugs lately. Best remembered for proudly mumbling to David Letterman about the kinds of speed named after his songs, Billy Idol seemed like the least likely candidate for computer literacy. So when he started subscribing to Boing Boing, frequenting raves, and hanging out with Timothy Leary, there were whispers. When he released Cyberpunk (Chrysalis), the first record to include an artist's e-mail address in its liner notes, whispers turned to screams. After all, this is the same punk pin-up who once said, "I can be an idol just by calling myself one, that's how flimsy it all is". Pursuing that line of logic, Idol must have thought it a simple task to metamorphosize from glam-punk to to cyberpunk and perpetuate his image into the '90s. But cyber is more than a prefix. Few cyberpunks were ever glam-punks; this is a domain of the mind, not the haircut. Idol's mistaking progress for style when he calls computers "the new cool tool" and lets his record company place pandering ads in Mondo 2000 that read: "jack into Billy Idol's Cyberpunk where the digital datastorms of steel and silicon fuse with the wild, beating pulse of rock 'r' roll". There's nothing more offensive than being patronized, and that's why the loudest screams following the release of Cyberpunk were heard in cyberspace, specifically on the "alt.cyberpunk" news group in the Usenet, where a heated debate over Idol's computer skills and financial motives took an odd twist when Idol himself got on line. Responding to computer kids who scuffed that Cyberpunk was "a desesperate attempt to salvage a career headed for the gutter" and that he was "bastardizing [the] movement... for record sales", Idol defended himself: "I've been cruising through alt.cyberpunk and feel compelled to respond to the number of inaccuracies about me and my new album CYBERPUNK. First of all, I would like someone to come forward and tell me exactly when I call MYSELF a cyberpunk. I have never positioned myself as an expert in this technology. Listen. I called it CYBERPUNK because I was revved up by the DIY energy [Blitz: DIY - Do It Yourself] of the Gibson novels and the high-tech underground... You're [sic] elitism is total bullshit. Anyone with a modem and computer can get into cyberspace. That's why I got in here in the first place to share ideas instead of shutting each other out. I ain't no rock star. I am an eager student... Basically, fuck all of you who question my motives and/or integrity. You just don't get it." Maybe Billy's right. Maybe we don't get it. Maybe cyberpunks are being too protective of their enclave, ignoring their own code of freedom of information. After all, Idol expressed his interest in futureworlds as early as 1982 when, in the video for "Dancing with myself", he was shown chained between two large electrical conductors, a rebellious prisoner in a technological wasteland. For all we know, he might have had visions of virtual reality dancing in his head when he wrote "Eyes without a face". Toss in his status as a cyborg-ever since a piece of metal was implanted in his leg after a 1990 motorcycle mishap- and you have someone with more credentials than the computer-illiterate William Gibson had when he wrote Neuromancer (the book that coined the term Cyberspace) on a typewriter. However, Gibson did have one important attribute that Idol lacks: imagination. Throughout Cyberpunk, Billy Idol just regurgitates what he's read in Gibson thrillers and millenium- minded magazines, adding nothing new to the dialogue. It's just the same faux-metal and glam-ballads, only this time around, a quiet techno beat thumps in the background. Though Idol grapples with hot topics such as modern primitives, immortality, and, most predictably, cybersex, the only time the album picks up are when Idol shuts up and other voices intervene, whether it be Muhammad Ali claiming "I shook up the world" or a hypnotist urging the listener "down, down to a perfect relaxation". Cyberpunk's a sorry attempt at a comeback, but Idol's not the only one cashing in on progress. Lately, many aging musicians have been trying to prove their currency not by updating their music, but by matching their names with an emerging technology, whether it be Peter Gabriel making a "high-definition simulation video" for "Kiss that frog", the Thin White Duke releasing a "virtual Bowie" CD-ROM, or Todd Rundgren renaming himself Todd- Rundgren-Interactive and releasing the "the world's first" music- only CD-I. What makes Idol's ploy more pathetic than the above is that he's trying to score hipster points by pledging allegiance to a subculture that's already been on the cover of Time. One blunder that gives him away is forgetting to sell Cyberpunk in any format besides CD and cassette. At the very least, he could have released the record on DAT, or, if hwe really believe the cyberclich‚ that opens his album -"information wants to be free"- on an audio file distributed through computer networks. Instead, Idol choose to boast that his album was recorded in a studio controlled by a Macintosh computer. As one bright voice on Usenet points out, even Public Enemy raps, "So I sit back and slapped the Mac"; computer-controlled recording, after all, has been the industry norm for years now. (The three-megabyte floppy- disk that comes with promo copies of Cyberpunk isn't all that impressive either). A hacker friend of mine, infected with the conspiracy bug that bites most computer outlaws, suggests that Cyberpunk might be a government plot. Just as the FBI used to infiltrate countercultural organizations with undercover agents, she explained, today they protect the distribution of power by hiring outlandish pop stars to embrace subversive movements, thus transforming rebellion into ridiculousness. Whether they be government agents or free agents, Billy Idol and his ilk are ridiculing cyberpunk out of existence, transforming it into cyberstyle, where Christina Applegate stars in a high-tech rave movie, models strut down Seventh Avenue runways in computer-chip dresses, and dialing 1-800-800-CYBER and forking over $22 gets you a virtual sex CD. It's a shame to see the term exploited like this, especially since cyberpunk was the first nickname for computer enthusiasts that didn't call to mind a pocket protector. But the very transcience of the movement was programmed into its name. After all, punk only lasted a few years before its protest turn to style; as a suffix it functions like a computer virus, set to go off within a few years, transforming cyberculture into the equivalent of Bloomingdale's T-shirt held together by safety pins. It may be exciting to see a pop star like Billy Idol playing bully in cyberspace, but his e-mail account is just a high-tech update of his fashion-conscious punk sneer. - 30 - Leeched from THE GLOBE AND MAIL - Mardi 10 ao–t 1993 SATELLITE DISH FACES NEW BARRIER Peterborough, Ont. (CP) - Satellite dish pirates may soon go the way of the covered wagons: New technology -which hackers haven't been able to crack for two years- may soon prevent anyone but paid subscribers from watching user-pay programs, says Doug Skinner, past chairman of the Satellite Dish Association of Canada. For more than a decade, many satellite dish owners have used "trick boxes" and other methods to watch pay TV without paying for it. Now their days of using pirated codes numbers to unscramble signals are numbered. And, Skinner said he'll be surprised if there is a single user-pay channel that won't be protected under new technology coming in January or February. Sixteen of the 40 to 50 user-pay channels are already under the new system -called VC2 Plus. Skinner said program providers began scrambling signals in the early 1980s to protect their service from being used free of charge by cable companies. Since then the use of home satellite systems has increased to date there are about 500,000 in Canada. About one-tenth of those who use home satellite systems subscribe to pay channels while others use descramblers or are satisfied with the 115 free channels. Skinner said it's not known how many satellite owners have the "modified chip" or "trick" boxes in Canada -now illegal. But as programs are scrambled more frequently and others can no longer be pirated, Canadian paid-subscribers have been increasing at a rate of about 5,000 a month. At one time, pay channels were scrambled an average of once a month. "Some are still once a month. Others are twice a month, some weekly and some are three times a day", said Skinner who is also president of the Kitchener-based company, Program Source, one of the first user-pay program distributors in Canada. It's illegal under the federal Communications Act to sell, own or operate a trick or modified chip box. But Lise Plouffe, spokeswoman for the Canadian Radio-television and Telecommunications Commission, said she isn't aware of any home users being charged. - 30 - Leeched from LE SOLEIL - Mercredi 4 ao–t 1993 Bient“t … l'essai UNE NOUVELLE CARTE DE BELL QUBEC- Une nouvelle carte de plastique, servant … faire des interurbains, sera bient“t mise … l'essai par Bell Canada. Elle portera le nom de "T‚l‚carte ALLO". Les personnes qui ne veulent ou ne peuvent utiliser une carte de cr‚dit, une carte d'appel ou de la monnaie pour placer un appel interurbain pourront utiliser cette nouvelle carte d'une valeur de $20. La t‚l‚carte ALLO fonctionne … la fa‡on d'une carte de d‚bit, et un systŠme informatique calculera automatiquement le solde de la carte selon l'usage qui en est fait. Il faudra aimer pitonner toutefois pour utiliser la nouvelle carte. Il faudra d'abord composer un num‚ro 1-800, les 12 chiffres du num‚ro de la carte et le num‚ro … rejoindre. Le systŠme calcule alors le solde de la carte et indioque la dur‚e potentielle maximale, en minutes, de l'appel en cours. L'essai de la t‚l‚carte ALLO, que l'on pourra se procurer dans les t‚l‚boutiques ou dans certaines distributrices, s'effectuera du 20 septembre prochain au 31 mars 1994. - 30 - [Blitz- Imaginez un peu ce qu'on peut faire avec une telle carte! En ce moment, si tu fais un l.d. l‚gal d'une cabine, tu es quasiment oblig‚ d'utiliser ta carte d'appel, et ils connaissent donc automatiquement le nom de l'appelant. Avec cette carte, achet‚e de maniŠre anonyme, le plus normalement du monde, tu peux effacer toutes les traces derriŠre toi! Hum... Allez vous en acheter le plus rapidement possible, pendant qu'elles seront encore anonymes, avant que Bell ne vienne faire chier ici aussi...] Leeched from LE SOLEIL - Vendredi 13 ao–t 1993 Les jeunes lib‚raux r‚unis … La PocatiŠre CANNABIS ET TAXE UNIVERSELLE A L'HONNEUR par Gilbert Leduc QUBEC- De la l‚galisation du cannabis … l'abolition des imp“ts au profit d'une taxe universelle, les 800 militants qui participent … partir d'aujourd'hui, … La PocatiŠre, au congrŠs de la Commission jeunesse du Parti Lib‚ral du Qu‚bec d‚battront de plus de 80 propositions qui, si elles sont adopt‚es, pourraient alimenter la prochaine plate-forme ‚lectorale de la formation de Robert Bourassa. (...) A la demande des associations de jeunes de l'Est de Montr‚al, le congrŠs aura … se prononcer sur une proposition r‚clamant que Qu‚bec fasse pression sur Ottawa en faveur de la l‚galisation du cannabis. Soulignant que "les co–ts judiciaire et policier reli‚s au trafic de la drogue sont trŠs ‚lev‚s", on note que "la l‚galisation du cannabis g‚n‚rerait des profits directs (les imp“ts et les taxes) tout en stimulant l'‚conomie des secteurs primaire, secondaire et tertiaire". (...) - 30 - [Blitz- Nous avons coup‚ le reste de l'article parce qu'il ‚tait, en d‚finitive, sans int‚rˆt... tout comme cette proposition, d'ailleurs, parce que si vous croyez que Robert Bourassa, la courgette humaine, va mettre ses culottes et faire des revendications (quelles qu'elles soient) … Ottawa, you got another thing coming! L'id‚e en soit m‚rite une s‚rieuse r‚flexion. En effet, il n'y a probablement pas un seul chr‚tien de ce c“t‚-ci du Rio Grande qui croit que les forces de l'ordre sont en train de gagner la lutte contre la drogue. Ann‚e aprŠs ann‚e, le ph‚nomŠne ne fait qu'augmenter. Le systŠme judiciaire n'en peut plus: les prisons d‚bordent, les tribunaux affichent complet pendant des ann‚es pour les causes s‚rieuses, mobilis‚s qu'ils sont par toutes les histoires impliquant de la dope, les co–ts sociaux, humains et financiers de cette guerre de la drogue mettent … mal notre ‚conomie. Une distribution, contr“l‚e par le gouvernement, et tax‚e un max, viendrait all‚ger le fardeau fiscal de nos concitoyens. D'un autre c“t‚, le gouvernement, toujours … l'aff–t de la piasse facile (regardez les casinos, l'alcool, la loterie, les machines … sous, les cigarettes) est en train de r‚duire … z‚ro ses options: il ne lui reste plus, en fait de vice … taxer, que la prostitution et la dope. Gageons qu'au prochain budget... les putes vont devenir des fonctionnaires. Remarquez, j'ai rien contre!] --- Y‚! Un nouveau roman de William Gibson! Pour les amateurs du genre, Gibson sera … la librairie N‚bula, … Montr‚al (rue St- Mathieu, entre Ste-Catherine et Maisonneuve) le 15 septembre, pour une s‚ance d'autographes. Mais voyons un peu ce que disent les critiques... Leeched from BYTE - Septembre 1993 CYBER WORLDS par Hugh Kenner Here's a sampling from the opening page of Virtual Light: "The courier presses his forehead against layers of glass, argon, high-impact plastic. He watches a gunship traverse the city's middle distance like a hunting wasp, death slung beneath its thorax in a smooth black pod... The air beyond the window touches each source with a faint hepatic corona, a taint of jaundice edging imperceptibly into brownish translucence. Fine dry flakes of fecal snow, billowing in from the sewage flats, have lodged in the lenses of night." Like the worlds he presents, William Gibson's way with words can take some getting used to, if only because word and world are aspects of one another. He writes from within the dystopia he's presenting, and the language he puts on the page is different from 1770's American ("When in the course of human events..."). Bill Clinton's way with idiom would have broken Thomas Jefferson's heart, but then so would have Bill Buckley's. We feel at home, it may be, in our grandparents' nightmares. And very likely we should all be unhappy in any future to which we could be suddenly transported. What has always made real futures habitable is their way of coming about in tiny increments, and what makes fictive ones like Gibson's unsettling is the Blade Runner effect: our total immersion as early as page 1. So novel is the language, it's not always quite clear what he's saying. Look back three paragraphs. What about the "hepatic corona"? Hepatic in a visual context means liver-colored, which the OED specifies as dark brownish-red. But "a tint of jaundice"? Jaundice -true, a liver disorder- does tint the skin, though not dark brownish-red but yellowish. So what does Gibson mean us to see? I'd call that a naive 1990's question. He means us to receive the sickly impact of a word-string, hepatic-jaundice- brownish-fecal-sewage. Not a nice place, Mexico City, 2005. Yes, as near as 2005. The writer who coined the word cyberspace, and a decade ago took every science fiction award in sight with the dystopia of the decade, Neuromancer, now ventures a future just 10 years away, when, in his words, "All the technology we read about today like virtual reality and telepresence has come to pass, but otherwise it's business as usual". And if you think I'm not telling you what the book's about, you're right. Reviewers of Neuromancer ran up against the difficulty of saying what "happens" in a mental space where such once-firm counters as "characters" have fallen victim to virtuality. There are "characters" in Neuromancer whom you could neither sue nor shoot, existing as they do solely as binary trees of interactive cognitive attributes. Hence, no way to paraphrase that book's last 20 pages. But Virtual light? It turns on the thieft of a pair of virtual-reality glasses that an ex-cop named Berry Rydell is supposed to retrieve. ("Ex-" is a trademark of the Gibson cosmos, where people get demoted, disgraced.) But something not quite human has an interest in what those glasses show... Don't worry. Just absorb the prose texture. It'll carry you through a reality every bit as absorbing as Blade Runner's. ----- VIRTUAL LIGHT, William Gibson, Bantam Books, ISBN 0-553-07499-7, $21.95 - 30 - Leeched from PC COMPUTING - Septembre 93 INTERNET: PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV Re: Any damn thing about how this damn country should be run par Penn Jillette People in power care about letters. PC\Computing gets fewer than a dozen letters about my use of "goddamn" in a column, and I can't use goddamn anymore. TV networks are terrified of that Wildmon nut and his group of fundamentalists because they write letters about boycotts. The honchos don't even see many actual letters. "We had a few more letters about all the Uma Thurman references in Jillette's column," that's all they hear. Who the hell writes letters? Nuts. Nuts write letters. If you have friends and a job, or you know how to use the remote on your TV or turn the pages of a magazine, you don't write letters. While you're licking that stamp, entropy takes a chunk of your precious life. You don't have time, so nuts fill the vacuum. By the time I voted in the last election, New York was already sure to give the electoral votes to Clinton. I could have voted for absolutely anybody (and boy, did I). No one sincerely wanted Bush or Clinton, but some of us still voted. "Of", "by", and "for". It used to be that a regular citizen could just talk to the president. Mary Todd Lincoln used to reprimand Abe for answering the White House door himself (I didn't make this up, Teller heard it from a friend, who probably made it up). People would walk in, sit down, and yak to the president of the United States. But with mediocre actors, Jodie Foster fans, and characters in Ollie Stone movies pumping lead into them, presidenta have become less accessible. But the president still pays attention to letters. Did you see that fast 180 when they got "thousands of letters" against that Nannygate-almost-attorney-general? Thousands -that's not that many. Clearly the way to vote is to write letters. And now it's easier! Clinton and his faithful assistant, Algore, have Internet, CompuServe, and a couple of other adresses. No envelopes, no nothing -you just write a letter to the chief as part of your daily e-mail ritual. Modem your beefs. Don't worry about quality. Don't expect an answer. A lackey will read it and make a check in the correct column. You're just voting, but you're voting in a sample of thousands, not tens of millions. Don't worry about being funny or witty, and you don't need to make a brilliant case. Just write, "Yo, Slick Willy, the Clipper Chip sucks. Don't compromise our privacy," and you're done. I'm going to be a nut and start writing every day, so if you don't think Uma Thurman deserves a high government post, you'd better write to >INTERNET:PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV and put in your two cents. While we're writing, let's ask Bill about this: The guy who's painting my apartment (a source they don't quote often enough in the New York Times) said that a friend of a friend of his (you already know it's got to be true) who is high up in the government (and spills secrets to painters) said that Clinton wasn't holding up LAX for a haircut on Air Force One, but rather to "visit" with an actress who fancies herself Marilyn Monroe to his JFK. Even though the source is as reliable as the paint job on my walls, I don't believe it. It's too good to be true (although this rule of thumb sure broke down on Swaggert and the hooker, didn't it?). We should at least ask. Oh, by the way, >INTERNET:VICE-PRESIDENT@WHITEHOUSE.GOV will get you Al, and he probably doesn't get more than a dozen letters a day, so you'd really have power if you wrote to him. - 30 - [Blitz- Penn Jillette est un com‚dien am‚ricain qui fait partie du duo Penn & Teller. Ils font, entre autres, de la magie, ou plut“t, de l'anti-magie.... Pour avoir une id‚e de l'olibrius, surveillez le nouveau David Letterman... Letterman les re‡oit assez souvent, merci...] Leeched from LE JOURNAL DE QUBEC - Mercredi 25 ao–t 1993 MDIUM BRANCH Wellington (Reuter) - Un m‚dium n‚oz‚landais a fait savoir … une compagnie de t‚l‚phone qu'un nouveau r‚seau de t‚l‚phones cellulaires risquait de perturber ses communications avec l'au- del…. L'homme a fait connaŒtre ses objections … l'occasion d'une enquˆte d'utilit‚ publique effectu‚e par la soci‚t‚ BellSouth, … Wellington, o— 34 antennes destin‚es au t‚l‚phone cellulaire doivent ˆtre mises en place. Un membre de BellSouth a rendu visite au m‚dium, qui ne poussera sans doute pas plus loin ses objections. - 30 - [Blitz- Encore une tentative des compagnies de t‚l‚phone pour restreindre l'usage des ondes hertziennes! Mais il y a une question qui me turlupine: … quelle vitesse le m‚dium pouvait-il faire ses downloads avec l'au-del…, par les nuits de pleine lune? Et puis, Skyzo va probablement ˆtre fƒch‚ contre nous parce que nous ne nous portons pas … la d‚fense d'un autre m‚dium...] ------------------------------- ------------------------------------ úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú --- ---------------------------------------------------------------- Les citations stupides du mois: "Donner … ses enfants un ordinateur et un modem ‚quivaut … leur donner un pistolet charg‚." -Dale L. Herring, directeur de la s‚curit‚ … la compagnie de t‚l‚phone Thrifty Tel Inc. - Garden Grove, Californie "On ne nous pr‚sente que les fantasmes des hommes. L'imaginaire f‚minin est lui aussi FERTILE. Il suffit de le laisser s'exprimer davantage." -Fran‡oise LemaŒtre-Auger, repr‚sentante d'valuations- M‚dias ___ ------- úAú úPúRúEúVúIúOúUúSúLúYú úUúNúKúNúOúWúNú úLúIúFúEúSúTúYúLúEú UNKNOWN LIFESTYLE LIFE